Du rififi à l'intra : voici un message du snes qui explique pourquoi la CAPA est reportée à Nice.

Mutations des professeurs :
le fait du Prince au Rectorat de Nice !
A la veille de l’ouverture des mutations du 2nd degré, l’administration du Rectorat a informé le SNES-FSU, syndicat majoritaire choisi par la profession, d’une décision arbitraire et inéquitable.  
A la suite de certaines « difficultés » rencontrées dans leur établissement d’origine, deux collègues qui feraient l’objet d’une mesure de « déplacement d’office » par l’administration, se verraient aujourd’hui offrir par mesure discrétionnaire une affectation à titre définitif dans deux des lycées niçois les plus demandés, privant ainsi de nombreux collègues d’une mutation légitime dont certains l’attendent depuis longtemps.
Les élus SNES-FSU, commissaires paritaires, ont aussitôt réagi et saisi les autorités compétentes. Faute de réponse positive qui aurait visé immédiatement à annuler ces « mutations » arbitraires, ils ont renouvelé leur demande, ce jour, en début de  séance.
Devant cette nouvelle fin de non recevoir, ils ont alors décidé de ne pas siéger pour dénoncer cette mesure inacceptable pour l’ensemble de la profession.  
Alors que les possibilités de mobilité (changement d’affectation) se sont de plus en plus réduites depuis plusieurs années, (mouvement décentralisé, postes bloqués pour stagiaires…) et qu’il devient très difficile de muter sur Nice, ces deux collègues se verraient affectés, sans même en avoir fait la demande (comme tout autre collègue).
Pour les élus SNES-FSU les mutations doivent suivre des règles d’éthique : équitables, transparentes et négociées.
Nous continuerons à promouvoir et à défendre un service public de qualité pour tous !

N'ouvrez pas si vous êtes pragmatiques:

Cripure a écrit:

N'ouvrez pas si vous êtes pragmatiques:

Mutations des enseignants dans l’académie de Versailles : Coup de force et refus de dialogue de la part du Recteur
L’ensemble des élus des personnels s’oppose à la mise en oeuvre du recrutement local

Les mutations et les premières affectations sont un moment important des opérations de la préparation de la rentrée, et de la vie et de la carrière des personnels. L’instance paritaire devant rendre un avis sur les projets d’affectation dans l’académie de Versailles ne s’est pas tenue ce matin. L’ensemble des élus a refusé de siéger.

En effet, sans concertation préalable avec les organisations syndicales représentant les personnels et sans aucune information à destination des personnels, le Recteur de l’académie de Versailles a bloqué 33 postes dans les établissements ECLAIR et REP+ pour les soumettre à un recrutement local. Des collègues qui ont vu ces postes affichés comme vacants les ont demandés dans leurs voeux et ne peuvent donc pas y être nommés à titre définitif. Ce sont leurs droits qui sont bafoués ; c’est un projet professionnel et personnel qui est arbitrairement empêché ; ce sont des établissements qui sont fragilisés faute de voir arriver des enseignants titulaires et volontaires à titre définitif.

Nous récusons fermement l’argumentation du Recteur qui prétend justifier ce mode de gestion arbitraire, par la volonté de maintenir des contractuels ou des titulaires remplaçants à la demande de chefs d’établissement, au faux prétexte de la stabilité des équipes. Il est inacceptable d’opposer contractuels et titulaires, en rendant ces derniers responsables de la précarité, qui n’est que la conséquence de choix budgétaires que nous combattons.

Malgré une demande d’audience unitaire avant même l’ouverture de la formation paritaire examinant les affectations, le Recteur s’entête dans son refus de tout dialogue, comme cela devient son habitude !

C’est pourquoi l’ensemble des organisations syndicales en appelle au Ministre de l’éducation nationale pour que leurs exigences légitimes soient entendues : dans l’intérêt des personnels et du service public d’éducation, les postes indûment bloqués au titre d’un programme ECLAIR aboli par le Ministre doivent être mis au mouvement.

Versailles, le mercredi 11 juin.

Cripure a écrit:

N'ouvrez pas si vous êtes pragmatiques:

trompettemarine a écrit:

Cripure a écrit:

N'ouvrez pas si vous êtes pragmatiques:

J'ai vu l'erreur de syntaxe, mais je ne pouvais pas modifier le communiqué moi-même.

Le contenu de l'article pose le problème : le recteur a-t-il légalement le droit de procéder ainsi ?

Après le boycott par les organisations syndicales unanimes des FPMA du 11/06, l'administration a convoqué à nouveau la FPMA des disciplines sans agrégation le jeudi 12/06 à 9h30.
Cependant, l'administration n'a pas été en capacité d'assurer la parité comme la réglementation l'exige. Quelques inspecteurs étaient présents, les chefs d'établissement absents.
L'administration montre une nouvelle fois sa conception du paritarisme et le respect qu'elle porte à la profession et à ses élus.
Dans ces conditions, nous avons, toutes organisation syndicales à l'exception de FO, refuser de siéger pour dénoncer :
- la décision inédite du recteur d'utiliser la mutation d'office de deux collègues dans deux lycées niçois pour raison de service et sans consultation des instances paritaires
- le mépris de l'administration pour la paritarisme.

Lors de la FPMA, ce jour, l’administration rectorale n’a pas été en mesure de constituer le quorum en s’assurant de la présence de la totalité de la parité administrative (chefs de service, IPR, chefs d’établissement) et a ainsi entraîné un nouveau report.
Après un premier report ce matin de la FPMA d’affectation des disciplines sans agrégation, la FPMA d’affectation des disciplines avec agrégation, n’a pas pu non plus se tenir cet après-midi à 14h30 pour les mêmes raisons.
Le représentant de Madame le Recteur comptait en effet uniquement sur les élus des personnels pour jouer le rôle de cette variable d’ajustement et assurer ce quorum. Rôle que ceux-ci ont catégoriquement refusé de jouer puisque aucune réponse favorable de Madame le Recteur n’a encore été apportée aux exigences de l’intersyndicale de mercredi 11 juin.
Pour mémoire, Madame le Recteur a procédé à la « mutation d’office dans l’intérêt du service » de deux professeurs titulaires dans un collège niçois pour rétablir un bon « fonctionnement », et ce, vers deux lycées niçois.
Pour la profession, cette mesure est vécue comme un « passe-droit » et remet gravement en cause les garanties statutaires de chacun d’entre nous à obtenir une mutation, dans des règles transparentes et équitables.
Pour l’heure, Madame le Recteur n’est toujours pas en mesure de communiquer à vos élus la date et l’heure de tenue des FPMA, dans lesquelles, dès que cela sera rendu possible, nous vous représenterons. Dès que cette information nous sera fournie, nous nous empresserons de vous la communiquer bien entendu.

Cath a écrit:Ce n'est pas nouveau...
J'ai connu un prof déplacé par mesure disciplinaire de son étab très craignos vers un bien plus calme...Et passé HC dans la foulée malgré l'avis défavorable du cde.

Ruthven a écrit:Le barème n'est qu'indicatif : http://www.education.gouv.fr/cid20384/le-bareme.html .

Mutations des professeurs : le scandale perdure.
C’est un nouveau mépris pour la profession que vos élus se sont vus opposer hier. Tard dans la soirée, Madame le recteur a enfin communiqué le nouveau calendrier des FPMA aux organisations syndicales : celles-ci sont reportées au mercredi 18 et jeudi 19 juin.
L’administration a donc fait le pire choix possible et a décidé de rester totalement sourde aux demandes renouvelées et unanimes des organisations syndicales. Alors qu’il lui était demandé, de manière unitaire, d’abandonner la mesure de « mutation dans l’intérêt du service » prise en faveur d’enseignants, en dehors de tout respect du paritarisme et de l’équité de traitement, alors que des centaines de collègues attendent de pouvoir muter, les autorités rectorales ont choisi d’imposer aux professeurs demandeurs de mutation une longue semaine supplémentaire d’attente...
Dans le même temps, rappelons-le encore une fois, d’autres auront eu la chance de se voir affectés hors barème et bien avant les instances décisionnelles et paritaire (nous vous renvoyons à nos trois derniers mails détaillant cette situation insupportable pour l’ensemble de la profession).
Vos commissaires paritaires se tiennent donc prêts à siéger et à défendre pied à pied vos intérêts lors de ces commissions. Mais ils répéteront à chaque fois qu’ils en auront l’occasion que, pour eux, chaque collègue a droit au même traitement, dans des règles équitables, transparentes et respectueuses de tous.