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- BalthamosDoyen
Oudemia a écrit:
Sinon, comme vous, j'évite les contacts physiques mais ma foi, pour un 6e qui prétendait se sentir très mal, je n'ai pas hésité à mettre une main (grand-)maternelle sur son front que j'ai trouvé fiévreux (d'où envoi à l'infirmerie), pour attirer l'attention d'un bavard dans la cour j'ai posé la main sur son épaule, il s'est retourné sans finir sa conversation, avec bonne grâce, et pour barrer le chemin à un excité qui voulait passer devant les autres, je lui ai opposé mon bras (et c'est celui-là, bien sûr, qui a dit : "d'abord, vous me touchez pas !" :shock: ). C'est sûr que pour les collègues masculins la situation est moins simple et demande une prudence extrême.
J'ai eu cette réplique plusieurs fois dans des contextes différents.
Plusieurs fois déjà pour empêcher un élève de cogner sur l'autre ("bien sûr, je ne te touche pas et je te laisse tabasser ton camarade tranquillement. Pendant ce temps je vais remplir le cahier en ligne").
Sinon pour empêcher les mômes de faire des bêtises ("ne pas lancer" et intercepter la main pendant; ne sors pas du cours au milieu de l'heure et je m'interpose).
Bref à chaque fois l'élève était en tord et la réplique "ne me touchez pas" (ou variante "vous n'avez pas le droit de me toucher") m'a toujours agacé et décontenancé. Je l'ai toujours pris comme un "laissez moi faire ce que je veux, la loi vous interdit d'intervenir".
- marjoDoyen
Je vous remercie de vos conseils : je vais essayer d'en parler au collègue concerné, mais ça ne me met pas très à l'aise, parce qu'il a tendance - de fait - à être très tactile - même avec ses collègues - et il n'est pas hyper fin non plus.
Je ne le blâme pas cependant. Je ne suis pas la dernière à "toucher" les élèves non plus : ça m'arrive, notamment dans les couloirs ou dans la cour, de tapoter sur l'épaule de ceux qui ne m'écoutent absolument pas quand je réclame le silence dans le bruit généralisé, ou de les attraper par les épaules pour les ranger quand ils mettent trop de temps à le faire. Je sais que je ne devrais pas.
Je ne le blâme pas cependant. Je ne suis pas la dernière à "toucher" les élèves non plus : ça m'arrive, notamment dans les couloirs ou dans la cour, de tapoter sur l'épaule de ceux qui ne m'écoutent absolument pas quand je réclame le silence dans le bruit généralisé, ou de les attraper par les épaules pour les ranger quand ils mettent trop de temps à le faire. Je sais que je ne devrais pas.
- LilypimsGrand sage
Et voilà, cinq minutes de conversation et cet homme est déjà catalogué comme un pervers.
Salomé87 a écrit:
Dans le cas de Marjorie je pense qu'en effet il faut en parler avec le collègue concerné, ne serait-ce que pour le protéger lui car il n'a peut-être pas conscience du fait que son geste est relativement grave (il y en a qui sont naturellement tactiles et ne pensent pas forcément à mal).
balthamos a écrit:
Dans le cas développé, l'enseignant touche, voire caresse le bras des élèves. Tu n'es pas dans ce cas.
Autre chose qui pose problème il ne touche que les filles, ce qui n'est ton cas non plus, tu ne touches pas en fonction du sexe.
Ca aurait pu être une caresse- récompense, comme pour un chien sur la tête, mais le côté sélection des élèves me gène.
Il faut en parler aux profs concernés et lui dire avec tact et diplomatie qu'il arrête. Les élèves en ont parlé dans un moment de libre parole parce qu'ils (elles) voulaient que ça se sache.
Dans l'intérêt des élèves, ça peut cacher un acte (ou volonté?) plus grave, ou être interprété comme une forme de harcèlement, dans l'intérêt de l'enseignant, même si c'est une personne de tactile et de bonne volonté, une dénonciation peut aller loin.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- Thalia de GMédiateur
Tes gestes n'ont rien d'équivoque, voilà la différence.marjolie.june a écrit:Je vous remercie de vos conseils : je vais essayer d'en parler au collègue concerné, mais ça ne me met pas très à l'aise, parce qu'il a tendance - de fait - à être très tactile - même avec ses collègues - et il n'est pas hyper fin non plus.
Je ne le blâme pas cependant. Je ne suis pas la dernière à "toucher" les élèves non plus : ça m'arrive, notamment dans les couloirs ou dans la cour, de tapoter sur l'épaule de ceux qui ne m'écoutent absolument pas quand je réclame le silence dans le bruit généralisé, ou de les attraper par les épaules pour les ranger quand ils mettent trop de temps à le faire. Je sais que je ne devrais pas.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CatalunyaExpert spécialisé
Parfois, je touche la joue des élèves avec mon poing fermé, mais jamais le bras ou l'épaule
- C-3PONiveau 5
Personnellement, je touche les élèves avec un bâton ou le bout d'une craie. C'est une espèce dangereuse.
- BalthamosDoyen
Lilypims a écrit:Et voilà, cinq minutes de conversation et cet homme est déjà catalogué comme un pervers.
Tu me cites, je me permets de te répondre.
Suivant cette discussion, il ne me semble pas que ce collègue est l'étiquette de pervers.
On s'interroge sur des faits rapportés partiellement sans connaître les protagonistes, ce qui limite la réflexion et surtout les conclusions.
Pour le reste, à plusieurs reprises, j'ai lu que la situation pouvait être dangereuse pour les élèves (si effectivement c'est un pervers) ou pour le collègue concerné (le pouvoir de la rumeur, de mots mal choisis, etc., la menace la plus grande dans nos métiers).
Mais il me semble que personne n'envisage sérieusement avec les éléments que nous avons que ce collègue est effectivement un pervers (personne n'a conseillé un recours au CDE, à la police et à la justice).
Sinon, les élèves, je ne les touche pas, on ne sait pas où ça a trainé et quelle maladie je peux attraper après :p
- LilypimsGrand sage
balthamos a écrit:Lilypims a écrit:Et voilà, cinq minutes de conversation et cet homme est déjà catalogué comme un pervers.
Tu me cites, je me permets de te répondre.
Suivant cette discussion, il ne me semble pas que ce collègue est l'étiquette de pervers.
On s'interroge sur des faits rapportés partiellement sans connaître les protagonistes, ce qui limite la réflexion et surtout les conclusions.
Pour le reste, à plusieurs reprises, j'ai lu que la situation pouvait être dangereuse pour les élèves (si effectivement c'est un pervers) ou pour le collègue concerné (le pouvoir de la rumeur, de mots mal choisis, etc., la menace la plus grande dans nos métiers).
Mais il me semble que personne n'envisage sérieusement avec les éléments que nous avons que ce collègue est effectivement un pervers (personne n'a conseillé un recours au CDE, à la police et à la justice).
Sinon, les élèves, je ne les touche pas, on ne sait pas où ça a trainé et quelle maladie je peux attraper après :p
C'est bien pour ça qu'on ne devrait pas, à mon avis, parler de "gestes graves" ou suggérer que ce comportement est sexuel en disant qu'il "ne touche que les filles". Nous n'en savons rien. Marjolie a d'ailleurs précisé ensuite que cet homme était très tactile et qu'il touchait aussi ses collègues. Il n'y a guère que cette histoire de caresse qui me fasse tiquer mais même là, il vaut mieux éviter de tirer des conclusions. Si le niveau de vocabulaire des élèves de Marjolie est le même que celui des miens (et je ne me moque pas, je trouve ça triste), la "caresse" peut très bien être une petite tape ou un tapotement assez doux.
Et tout ça peut détruire quelqu'un.
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- BalthamosDoyen
Lilypims a écrit:
C'est bien pour ça qu'on ne devrait pas, à mon avis, parler de "gestes graves" ou suggérer que ce comportement est sexuel en disant qu'il "ne touche que les filles". Nous n'en savons rien. Marjolie a d'ailleurs précisé ensuite que cet homme était très tactile et qu'il touchait aussi ses collègues. Il n'y a guère que cette histoire de caresse qui me fasse tiquer mais même là, il vaut mieux éviter de tirer des conclusions. Si le niveau de vocabulaire des élèves de Marjolie est le même que celui des miens (et je ne me moque pas, je trouve ça triste), la "caresse" peut très bien être une petite tape ou un tapotement assez doux.
Et tout ça peut détruire quelqu'un.
On sait que les élèves "disent", et vrai ou non, les dégâts peuvent être très grands dans les deux cas.
Et c'est en ça que c'est grave. Le pouvoir des mots, les élèves n'en ont pas conscience.
D'où l'importance de l'action à venir des collègues.
- DhaiphiGrand sage
Lilypims a écrit: la "caresse" peut très bien être une petite tape ou un tapotement assez doux.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- JézabelNiveau 10
Lilypims a écrit:Et voilà, cinq minutes de conversation et cet homme est déjà catalogué comme un pervers.Salomé87 a écrit:
Dans le cas de Marjorie je pense qu'en effet il faut en parler avec le collègue concerné, ne serait-ce que pour le protéger lui car il n'a peut-être pas conscience du fait que son geste est relativement grave (il y en a qui sont naturellement tactiles et ne pensent pas forcément à mal).balthamos a écrit:
Dans le cas développé, l'enseignant touche, voire caresse le bras des élèves. Tu n'es pas dans ce cas.
Autre chose qui pose problème il ne touche que les filles, ce qui n'est ton cas non plus, tu ne touches pas en fonction du sexe.
Ca aurait pu être une caresse- récompense, comme pour un chien sur la tête, mais le côté sélection des élèves me gène.
Il faut en parler aux profs concernés et lui dire avec tact et diplomatie qu'il arrête. Les élèves en ont parlé dans un moment de libre parole parce qu'ils (elles) voulaient que ça se sache.
Dans l'intérêt des élèves, ça peut cacher un acte (ou volonté?) plus grave, ou être interprété comme une forme de harcèlement, dans l'intérêt de l'enseignant, même si c'est une personne de tactile et de bonne volonté, une dénonciation peut aller loin.
Ben désolée mais pour moi caresser un élève c'est pas à faire. Après, comme il a été dit sur le forum, nous ne connaissons pas ce collègue, nous ne l'avons pas vu faire, et effectivement les élèves peuvent prendre comme une "caresse" ce qui ne l'est pas forcément.
- LaVosgienneNiveau 6
Bonjour,
Ayant souvenir de profs ayant des comportements franchement limites avec leurs élèves (dont je faisais partie à l'époque) alors que personne ne l'évoquait avec des adultes (alors qu'avec le recul, ces profs étaient franchement limites pédophiles... et l'un d'eux était un excellent pédagogue qui semblait apprécié de tous ses collègues), je dis attention.
Il est possible que les élèves exagèrent ou que ce soit ton collègue qui dépasse les limites. Dans les deux cas, ça peut mal finir, donc en parler avec le collègue oui, mais aussi avec l'infirmière et/ou chef d'établissement : une mauvaise réputation n'est pas à souhaiter à ce prof s'il ne le mérite pas, mais si les élèves disent vrai, il faut les protéger.
Si vraie caresse il y a, c'est un vrai problème dans le comportement de ton collègue (surtout s'il les dérige vers les filles exclusivement)
Ayant souvenir de profs ayant des comportements franchement limites avec leurs élèves (dont je faisais partie à l'époque) alors que personne ne l'évoquait avec des adultes (alors qu'avec le recul, ces profs étaient franchement limites pédophiles... et l'un d'eux était un excellent pédagogue qui semblait apprécié de tous ses collègues), je dis attention.
Il est possible que les élèves exagèrent ou que ce soit ton collègue qui dépasse les limites. Dans les deux cas, ça peut mal finir, donc en parler avec le collègue oui, mais aussi avec l'infirmière et/ou chef d'établissement : une mauvaise réputation n'est pas à souhaiter à ce prof s'il ne le mérite pas, mais si les élèves disent vrai, il faut les protéger.
Si vraie caresse il y a, c'est un vrai problème dans le comportement de ton collègue (surtout s'il les dérige vers les filles exclusivement)
- LilypimsGrand sage
Bonjour, LaVosgienne. N'oublie pas de te présenter dans la rubrique "Présentation" du forum.
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- florestanGrand sage
Il faut être très méfiant dans un sens comme dans l'autre. Ne pas faire confiance à priori aux élèves certes
mais prévenir le collègue qu'être "tactile" avec eux c'est une très mauvaise idée qui peut lui porter préjudice.
J'ai eu un prof assez tripoteur, il ne nous a pas violées, il n'a pas commis d'"abus" (il n'agissait ainsi qu'avec les filles) mais quand j'y repense je suis furieuse contre lui. A l'époque la pédophilie on en parlait beaucoup moins.
Il faut qu'il apprenne à tenir ses distances. Sinon les affabulatrices existent aussi. Je pense que c'est trop difficile de demander à des collégiennes de lui en parler directement, pour moi et mes copines c'était inenvisageable d'en parler ailleurs qu'entre nous. Mais il faut qu'un adulte lui en parle et je pense que c'est à toi en tant que PP de le faire.
mais prévenir le collègue qu'être "tactile" avec eux c'est une très mauvaise idée qui peut lui porter préjudice.
J'ai eu un prof assez tripoteur, il ne nous a pas violées, il n'a pas commis d'"abus" (il n'agissait ainsi qu'avec les filles) mais quand j'y repense je suis furieuse contre lui. A l'époque la pédophilie on en parlait beaucoup moins.
Il faut qu'il apprenne à tenir ses distances. Sinon les affabulatrices existent aussi. Je pense que c'est trop difficile de demander à des collégiennes de lui en parler directement, pour moi et mes copines c'était inenvisageable d'en parler ailleurs qu'entre nous. Mais il faut qu'un adulte lui en parle et je pense que c'est à toi en tant que PP de le faire.
- LaepixiaNiveau 8
Il faut éviter de toucher les élèves même pour les empêcher de se battre.
Les parents sont très procéduriers et, l'année dernière, pour la première fois de ma carrière, j'ai vu ce que ça impliquait.
Un élève a frappé une collègue d'EPS au visage avec une chaussure. La collègue l'avait immobilisé au sol suite à une crise furieuse de l'élève qui frappait dans tous les sens.
Un conseil de discipline a eu lieu et la mère de l'élève est venue avec une avocate qui a bien signifié que selon la loi, nous n'avons pas le droit de toucher un élève.
Je résume beaucoup bien sûr mais ce sont les grandes lignes.
Conclusion : l'élève, à 15 jours de la fin de l'année, a eu comme sanction une exclusion de... 15 jours (des vacances anticipées quoi) et on l'a retrouvé en 3ème cette année.
Personnellement, ça m'a mise en colère cette décision et j'ai décidé que le jour où je verrais des élèves se battre, j'irai prévenir le CDE pour faire mon travail de prévention mais en aucun cas je ne m'interposerai. Et si on me le reproche, je ressors cette histoire.
Les parents sont très procéduriers et, l'année dernière, pour la première fois de ma carrière, j'ai vu ce que ça impliquait.
Un élève a frappé une collègue d'EPS au visage avec une chaussure. La collègue l'avait immobilisé au sol suite à une crise furieuse de l'élève qui frappait dans tous les sens.
Un conseil de discipline a eu lieu et la mère de l'élève est venue avec une avocate qui a bien signifié que selon la loi, nous n'avons pas le droit de toucher un élève.
Je résume beaucoup bien sûr mais ce sont les grandes lignes.
Conclusion : l'élève, à 15 jours de la fin de l'année, a eu comme sanction une exclusion de... 15 jours (des vacances anticipées quoi) et on l'a retrouvé en 3ème cette année.
Personnellement, ça m'a mise en colère cette décision et j'ai décidé que le jour où je verrais des élèves se battre, j'irai prévenir le CDE pour faire mon travail de prévention mais en aucun cas je ne m'interposerai. Et si on me le reproche, je ressors cette histoire.
- leyadeEsprit sacré
Caspar Goodwood a écrit:J'avoue qu'il m'arrive de poser un doigt sur leur épaule ou sur leur bras (en général pour attirer leur attention quand ils me tournent le dos, lors de la mise en rang dans la cour par exemple). Je le fais machinalement et sans y penser, peut-être est-ce aussi le cas de ton collègue?
idem...
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- leyadeEsprit sacré
marjolie.june a écrit:Je vous remercie de vos conseils : je vais essayer d'en parler au collègue concerné, mais ça ne me met pas très à l'aise, parce qu'il a tendance - de fait - à être très tactile - même avec ses collègues - et il n'est pas hyper fin non plus.
Je ne le blâme pas cependant. Je ne suis pas la dernière à "toucher" les élèves non plus : ça m'arrive, notamment dans les couloirs ou dans la cour, de tapoter sur l'épaule de ceux qui ne m'écoutent absolument pas quand je réclame le silence dans le bruit généralisé, ou de les attraper par les épaules pour les ranger quand ils mettent trop de temps à le faire. Je sais que je ne devrais pas.
Je comprends ton malaise, tu nous diras comment ça s'est passé.
J'ai un collègue d'eps assez tactile, mais c'est toujours bien passé, c'est plutôt pour aider une gamine à se relever, encourager un gamin qui a un peu peur de l'activité, etc, les gamins l'apprécient, et il est hyper correct, s'il y avait besoin de lui en parler, je sais qu'il serait à l'écoute, prêt à en discuter etc.
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- Li-LiNeoprof expérimenté
leyade a écrit:Caspar Goodwood a écrit:J'avoue qu'il m'arrive de poser un doigt sur leur épaule ou sur leur bras (en général pour attirer leur attention quand ils me tournent le dos, lors de la mise en rang dans la cour par exemple). Je le fais machinalement et sans y penser, peut-être est-ce aussi le cas de ton collègue?
idem...
Je fais de même, et lorsque l'on passe en pratique théâtrale je leur fait bien comprendre que l'on est plus dans le même cadre de la classe, car je ne vois pas faire du théâtre avec mes élèves sans pouvoir les "toucher". Après il faut faire attention, mais ce qui semble seulement poser problème dans le cas cité c'est bien que cela dérange des élèves, à partir de là, il ne faut pas non plus se monter le bourrichon et faire en sorte que le collègue le sache.
Pourtant pas du sud je suis très tactile et j'essaie de faire attention aussi avec des collègues car je suis capable de caresser le bras le dos de quelqu'un en lui disant bonjour.
- user7337Fidèle du forum
On peut avoir ce texte de loi ?Laepixia a écrit:Un conseil de discipline a eu lieu et la mère de l'élève est venue avec une avocate qui a bien signifié que selon la loi, nous n'avons pas le droit de toucher un élève.
- dorémyExpert spécialisé
Li-Li a écrit:leyade a écrit:Caspar Goodwood a écrit:J'avoue qu'il m'arrive de poser un doigt sur leur épaule ou sur leur bras (en général pour attirer leur attention quand ils me tournent le dos, lors de la mise en rang dans la cour par exemple). Je le fais machinalement et sans y penser, peut-être est-ce aussi le cas de ton collègue?
idem...
Je fais de même, et lorsque l'on passe en pratique théâtrale je leur fait bien comprendre que l'on est plus dans le même cadre de la classe, car je ne vois pas faire du théâtre avec mes élèves sans pouvoir les "toucher". Après il faut faire attention, mais ce qui semble seulement poser problème dans le cas cité c'est bien que cela dérange des élèves, à partir de là, il ne faut pas non plus se monter le bourrichon et faire en sorte que le collègue le sache.
Pourtant pas du sud je suis très tactile et j'essaie de faire attention aussi avec des collègues car je suis capable de caresser le bras le dos de quelqu'un en lui disant bonjour.
j'allais rajouter la même chose avant de voir ton message. Quand on anime une atelier théâtre, on est parfois amené à "toucher" les élèves. j'essaie d'éviter au maximum mais pour leur apprendre la respiration abdominale, il faut bien vérifier avec sa main sur leur ventre si c'est le bon organe qui gonfle (je vous vois venir bande de pervers ! ne détournez pas mes propos ! :lol: ), il m'est arrivé de tapoter légèrement l'épaule d'une élève en train de pleurer, dans un geste de compassion ( je l'ai pas prise dans mes bras hein ! ) juste un petit geste pour dire "allez c'est bon t'as pleuré un bon coup, tu m'as dit ce qui n'allait pas, maintenant retourne dans la cour".
Et il m'arrive aussi de les pousser gentiment de la main quand je veux passer dans un couloir, s'ils me gênent !
- Thalia de GMédiateur
Je ne voulais pas l'évoquer, mais ton message m'en donne l'occasion. Nos collègues d'eps sont sans doute plus exposés que nous dans le cadre de leurs cours. Combien en ai-je entendus se plaindre que les beaux jours venus certaines filles viennent le nombril largement découvert et qu'il leur faille se débrouiller pour les barrer sans les toucher ! Et on a eu aussi le cas de gamines qui se sont plaintes que un tel en gym...Laepixia a écrit:Il faut éviter de toucher les élèves même pour les empêcher de se battre.
Les parents sont très procéduriers et, l'année dernière, pour la première fois de ma carrière, j'ai vu ce que ça impliquait.
Un élève a frappé une collègue d'EPS au visage avec une chaussure. La collègue l'avait immobilisé au sol suite à une crise furieuse de l'élève qui frappait dans tous les sens.
Un conseil de discipline a eu lieu et la mère de l'élève est venue avec une avocate qui a bien signifié que selon la loi, nous n'avons pas le droit de toucher un élève.
Je résume beaucoup bien sûr mais ce sont les grandes lignes.
Conclusion : l'élève, à 15 jours de la fin de l'année, a eu comme sanction une exclusion de... 15 jours (des vacances anticipées quoi) et on l'a retrouvé en 3ème cette année.
Personnellement, ça m'a mise en colère cette décision et j'ai décidé que le jour où je verrais des élèves se battre, j'irai prévenir le CDE pour faire mon travail de prévention mais en aucun cas je ne m'interposerai. Et si on me le reproche, je ressors cette histoire.
Pour rebondir sur le sujet, il faut connaître la réaction du prof incriminé quand on lui aura signalé que son attitude gêne de jeunes élèves. Qui ont raison de signaler leur malaise, quand bien même l'attitude du prof n'aurait rien de sexuel.
C'est le fameux et très légitime droit de dire non.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- marjoDoyen
Je ne travaille pas aujourd'hui, mais je vois mon collègue demain. Je lui en parlerai.
- Fesseur ProGuide spirituel
Je touche également les élèves.
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Pourvu que ça dure...
- LaepixiaNiveau 8
benjy_star a écrit:On peut avoir ce texte de loi ?Laepixia a écrit:Un conseil de discipline a eu lieu et la mère de l'élève est venue avec une avocate qui a bien signifié que selon la loi, nous n'avons pas le droit de toucher un élève.
Il faut demander à la fameuse avocate... Elle a cité le truc d'après mes collègues. Je n'étais pas au conseil de discipline.
- BalthamosDoyen
Laepixia a écrit:Il faut éviter de toucher les élèves même pour les empêcher de se battre.
Les parents sont très procéduriers et, l'année dernière, pour la première fois de ma carrière, j'ai vu ce que ça impliquait.
Un élève a frappé une collègue d'EPS au visage avec une chaussure. La collègue l'avait immobilisé au sol suite à une crise furieuse de l'élève qui frappait dans tous les sens.
Un conseil de discipline a eu lieu et la mère de l'élève est venue avec une avocate qui a bien signifié que selon la loi, nous n'avons pas le droit de toucher un élève.
Je résume beaucoup bien sûr mais ce sont les grandes lignes.
Conclusion : l'élève, à 15 jours de la fin de l'année, a eu comme sanction une exclusion de... 15 jours (des vacances anticipées quoi) et on l'a retrouvé en 3ème cette année.
Personnellement, ça m'a mise en colère cette décision et j'ai décidé que le jour où je verrais des élèves se battre, j'irai prévenir le CDE pour faire mon travail de prévention mais en aucun cas je ne m'interposerai. Et si on me le reproche, je ressors cette histoire.
affligeant et inquiétant... Ce coté procédurier de certains me fait peur pour la société....
Dans ton histoire déjà, c'est le conseil de discipline qui décide, pas l'avocat ou la famille. Donc la décision est de la responsabilité du conseil et du CDE.
Pour le reste, j'aimerai bien voir le texte de loi. De plus, on peut considérer qu'il y aurait non assistance à personne en danger si l'enseignant n'intervient pas il me semble. Attention à ce que les parents de ceux qui auraient reçu un coup ne viennent pas avec un avocat pour défaut de surveillance, non assistance, etc. Après tout, on peut toujours trouver des poux...
- BalthamosDoyen
l'article 223-6 du code pénal a écrit: Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l'intégrité corporelle de la personne s'abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende.
Sera puni des mêmes peines quiconque s'abstient volontairement de porter à une personne en péril l'assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours.
Je précise que c'est une réaction au témoignage de Laepixia, et non pour ta question Marjolie (évitons les quiproquos :p )
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- Spoiler:
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