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- retraitéeDoyen
"Autant la réforme des rythmes scolaires n’en finit pas de faire des vagues, et met en difficulté Vincent Peillon, autant le ministre de l’Education nationale a joué tout en finesse et obtenu des résultats discrets mais prometteurs du côté de la formation et du recrutement des enseignants. La crise de la vocation qui vidait depuis plusieurs années le vivier des candidats est enfin enrayée : avec une hausse de 30% du nombre d'inscrits aux concours menant aux différents métiers de l’enseignement, qu’il s’agisse des professeurs des écoles, pour qui la hausse est plus spectaculaire encore avec presque 50%, ou ceux du secondaire.
1.000 postes n'avaient pu être pourvus l'année dernière
Mieux : le ministère se félicite même d’enregistrer les augmentations les plus importantes dans les régions les plus déficitaires pour les enseignants du 1er degré et les matières là aussi les plus en demande pour le secondaire. Et cela devrait continuer puisque les Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) enregistrent elles aussi une hausse d’à nouveau 30% des inscrits en première année des masters Métiers de l’enseignement qui permettent de se préparer aux concours, selon une estimation qui porte sur environ la moitié du territoire.
Encourageant ! D’autant qu’il y avait urgence, la crise de la vocation de ces dernières années avait à ce point asséché le vivier que près de 1.000 postes n’ont pu être pourvus l’an passé faute d’étudiants ayant le niveau nécessaire et les taux de réussite à certains concours dépassaient les 50% - laissant craindre qu'on admette des candidats n'ayant pas les aptitudes souhaitées... Bien joué donc, Monsieur Peillon !
Une discrète révolution des concours : fini la dissertation !
Et ce n’est pas tout. Vincent Peillon vient de réussir en toute discrétion là où ses prédécesseurs avaient échoué : les nouveaux concours, dont la maquette a été officiellement adoptée juste avant l’été, devraient enfin permettre de sélectionner des enseignants ayant non seulement la maîtrise des connaissances, mais aussi le goût et les aptitudes nécessaires pour les transmettre avec efficacité aux élèves.
Ainsi, les épreuves pratiques et professionnelles se sont vues accorder un coefficient deux fois plus élevé que celui des épreuves écrites, une vraie révolution ! En effet, jusqu'ici, les enseignants du secondaire devaient avant tout briller dans l'art très français de la dissertation. Xavier Darcos, sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy, avait lui aussi souhaité mettre en place un tel dispositif, mais avant finalement reculé. Espérons que cette fois sera la bonne."
Véronique Radier - Le Nouvel Observateur
1.000 postes n'avaient pu être pourvus l'année dernière
Mieux : le ministère se félicite même d’enregistrer les augmentations les plus importantes dans les régions les plus déficitaires pour les enseignants du 1er degré et les matières là aussi les plus en demande pour le secondaire. Et cela devrait continuer puisque les Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) enregistrent elles aussi une hausse d’à nouveau 30% des inscrits en première année des masters Métiers de l’enseignement qui permettent de se préparer aux concours, selon une estimation qui porte sur environ la moitié du territoire.
Encourageant ! D’autant qu’il y avait urgence, la crise de la vocation de ces dernières années avait à ce point asséché le vivier que près de 1.000 postes n’ont pu être pourvus l’an passé faute d’étudiants ayant le niveau nécessaire et les taux de réussite à certains concours dépassaient les 50% - laissant craindre qu'on admette des candidats n'ayant pas les aptitudes souhaitées... Bien joué donc, Monsieur Peillon !
Une discrète révolution des concours : fini la dissertation !
Et ce n’est pas tout. Vincent Peillon vient de réussir en toute discrétion là où ses prédécesseurs avaient échoué : les nouveaux concours, dont la maquette a été officiellement adoptée juste avant l’été, devraient enfin permettre de sélectionner des enseignants ayant non seulement la maîtrise des connaissances, mais aussi le goût et les aptitudes nécessaires pour les transmettre avec efficacité aux élèves.
Ainsi, les épreuves pratiques et professionnelles se sont vues accorder un coefficient deux fois plus élevé que celui des épreuves écrites, une vraie révolution ! En effet, jusqu'ici, les enseignants du secondaire devaient avant tout briller dans l'art très français de la dissertation. Xavier Darcos, sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy, avait lui aussi souhaité mettre en place un tel dispositif, mais avant finalement reculé. Espérons que cette fois sera la bonne."
Véronique Radier - Le Nouvel Observateur
- philannDoyen
Ce journal est un torchon !!!
une hausse de 30% du nombre d'inscrits aux concours menant aux différents métiers de l’enseignement, qu’il s’agisse des professeurs des écoles, pour qui la hausse est plus spectaculaire encore avec presque 50%, ou ceux du secondaire.
se réjouir de cela, me rend furieuse...et je jure que je mesure mes propos en le disant!!!Une discrète révolution des concours : fini la dissertation !
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- User17706Bon génie
Ça fait trente ans au moins que le Nouvel Obs se réduit à une entreprise de déforestation.
- trompettemarineMonarque
Ces propos sont offensants et minables.retraitée a écrit:
Véronique Radier (Le Nouvel Observateur) a écrit :
"les nouveaux concours, (..) devraient enfin permettre de sélectionner des enseignants ayant non seulement la maîtrise des connaissances, mais aussi le goût et les aptitudes nécessaires pour les transmettre avec efficacité aux élèves."
- JohnMédiateur
Mais en plus, il y a toujours des dissertations au Capes et à l'agreg !philann a écrit:Ce journal est un torchon !!!
une hausse de 30% du nombre d'inscrits aux concours menant aux différents métiers de l’enseignement, qu’il s’agisse des professeurs des écoles, pour qui la hausse est plus spectaculaire encore avec presque 50%, ou ceux du secondaire.
se réjouir de cela, me rend furieuse...et je jure que je mesure mes propos en le disant!!!Une discrète révolution des concours : fini la dissertation !
Il n'y a qu'au capes de langues que la dissertation a disparu : l'enthousiasme de cette journaliste pour la réforme d'un métier qu'elle n'exerce pas ne devrait pas l'empêcher de se renseigner !
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- Reine MargotDemi-dieu
et puis bon, le nombre de candidats aux concours qui augmente, c'est aussi à cause des concours réservés ouverts depuis l'an dernier.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- User17706Bon génie
... sans oublier les candidats qui sont comptés autant de fois qu'ils ont passé de concours (quand, session 2014 exceptionnelle oblige, on fait trois concours en deux ans, ça fait vite grimper les chiffres).
- FinrodExpert
Vincent Peillon a effectivement réussi une chose de bien : remettre une année de transition pour l'apprentissage avec deux bémols :
Les ESPE sont potentiellement porteur de la même vacuité que les IUFM
Rien ne prouve que la crise du recrutement est enrayée, la tendance serait plutôt inverse. Et quand bien même on réussirai à l'enrayer un peu , à quel prix cela se ferai il ? En recrutant avec moins d'exigences disciplinaires qu'auparavant ?
Pauvre Peillon, s'il attend qu'on le félicite pour ce qu'il réussi (en oubliant donc ce qu'il rate d'autre part): Combien de milliers d'enseignants font parfaitement leur travail en attendant de même... et attendent encore ?
Les ESPE sont potentiellement porteur de la même vacuité que les IUFM
Rien ne prouve que la crise du recrutement est enrayée, la tendance serait plutôt inverse. Et quand bien même on réussirai à l'enrayer un peu , à quel prix cela se ferai il ? En recrutant avec moins d'exigences disciplinaires qu'auparavant ?
Pauvre Peillon, s'il attend qu'on le félicite pour ce qu'il réussi (en oubliant donc ce qu'il rate d'autre part): Combien de milliers d'enseignants font parfaitement leur travail en attendant de même... et attendent encore ?
- lalilalaEmpereur
Ah bon? Et il y a quoi comme épreuves maintenant?John a écrit:Mais en plus, il y a toujours des dissertations au Capes et à l'agreg !philann a écrit:Ce journal est un torchon !!!
une hausse de 30% du nombre d'inscrits aux concours menant aux différents métiers de l’enseignement, qu’il s’agisse des professeurs des écoles, pour qui la hausse est plus spectaculaire encore avec presque 50%, ou ceux du secondaire.
se réjouir de cela, me rend furieuse...et je jure que je mesure mes propos en le disant!!!Une discrète révolution des concours : fini la dissertation !
Il n'y a qu'au capes de langues que la dissertation a disparu : l'enthousiasme de cette journaliste pour la réforme d'un métier qu'elle n'exerce pas ne devrait pas l'empêcher de se renseigner !
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
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- InvitéInvité
Commentaire de texte et épreuve de traduction.
L'article du Nouvel Obs, est, une fois de plus, affligeant...
L'article du Nouvel Obs, est, une fois de plus, affligeant...
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
On dirait la Légende dorée, c'est merveilleux ce Saint Peillon qui guérit les écrouelles du système de recrutement par simple imposition des ESPE . Le caractère hagiographique du truc est tellement caricatural que l'on se demande si Mme Radier n'exerce pas pour la com' ministérielle.
- User17706Bon génie
Asha Kraken a écrit: Saint Peillon qui guérit les écrouelles du système de recrutement par simple imposition des ESPE
- User5899Demi-dieu
Il y a eu l'époque de la barbarie douce. Il semble qu'en partie grâce au Nouvel Obs, nous entrions désormais d'un pas ferme dans la période de la bêtise exultante. Mais madame RADIER nous montre ci-dessus qu'elle a encore quelques progrès à faire si elle veut nous convaincre de la pertinence de ses analyses.Véronique RADIER, dans _Le Nouvel Observateur_, a écrit:Et ce n’est pas tout. Vincent Peillon vient de réussir en toute discrétion là où ses prédécesseurs avaient échoué : les nouveaux concours, dont la maquette a été officiellement adoptée juste avant l’été, devraient enfin permettre de sélectionner des enseignants ayant non seulement la maîtrise des connaissances, mais aussi le goût et les aptitudes nécessaires pour les transmettre avec efficacité aux élèves.
Ainsi, les épreuves pratiques et professionnelles se sont vues accorder un coefficient deux fois plus élevé que celui des épreuves écrites, une vraie révolution ! En effet, jusqu'ici, les enseignants du secondaire devaient avant tout briller dans l'art très français de la dissertation. Xavier Darcos, sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy, avait lui aussi souhaité mettre en place un tel dispositif, mais avant finalement reculé. Espérons que cette fois sera la bonne.
Véronique Radier - Le Nouvel Observateur
Je me demande même si elle n'a pas commis également une faute en signant et si ce n'est pas "ée" qu'il faut lire en fin de son patronyme
- OlympiasProphète
De la daube journalistique...mais on commence à être habitué
- *Lady of Shalott*Fidèle du forum
Saint Peillon, il fallait l'inventer :lol:Asha Kraken a écrit:On dirait la Légende dorée, c'est merveilleux ce saint Peillon qui guérit les écrouelles du système de recrutement par simple imposition des ESPE.
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"Est-ce que les professeurs vont dans un au-delà spécial quand ils meurent ? fit Cohen. - Je ne crois pas", répondit tristement monsieur Cervelas. Il se demanda un instant s'il existait réellement dans les cieux une grande Heure de Libre. Ça paraissait peu probable. Il y aurait sûrement des corrections à se taper. (T. Pratchett, Les Tribulations d'un mage en Aurient)
- ParatgeNeoprof expérimenté
J'ai écrit il y a longtemps une parodie de ce genre d'article car j'étais fatigué par le regretté Monde de l'Éducation qui était notre Pravda bien aimée. Article qui rappelle qu'on ne devrait jamais quitter Montauban :Asha Kraken a écrit:On dirait la Légende dorée, c'est merveilleux ce saint Peillon qui guérit les écrouelles du système de recrutement par simple imposition des ESPE . Le caractère hagiographique du truc est tellement caricatural que l'on se demande si Mme Radier n'exerce pas pour la com' ministérielle.
PORTRAIT
JEAN-CLAUDE OGILVAC : « HALTE À L’EXCLUSION ! »
NÉ À Montauban, Jean-Claude Ogilvac commença sa carrière de certifié d’histoire et géographie comme professeur de lettres et d’anglais dans un collège de Maubeuge. Bien sûr, cela ne l’enchanta pas, mais il vit là comme une remise en question immédiate, favorisée par son militantisme de gauche.
Ce furent des années de prise de conscience au contact de ces nouveaux publics accédant enfin au collège. La pédagogie primait par rapport aux connaissances que lui-même ne possédait pas.
Au lieu de se complaire dans ce qui constitue pour certains une blessure narcissique, Jean-Claude Ogilvac se mit à construire son savoir en matière pédagogique : il n’y avait aucune formation initiale à l’époque. Il lut tous les auteurs phares en la matière, de Freinet à Montessori. Il dut batailler ferme, seul ou presque au milieu de collègues peu désireux d’accomplir cette remise en cause et accrochés fermement à des conceptions « pédagogiques » d’un autre âge, héritage d’un « élitisme bourgeois. »
Ainsi, peu à peu, de lectures de revues innovantes en rencontres enrichissantes, surtout estivales, étant donné le manque de coopération de toute la hiérarchie, Jean-Claude Ogilvac devint un vrai pédagogue. Il se sentit interpellé par les approches cognitives mettant l’élève au centre du processus didactique, trouvant en Philippe Meirieu un véritable mentor.
Il se raconte volontiers, l’accent chantant qui fleure bon le soleil, n’ayant pu le perdre dans le « Nord » malgré ses efforts. Jean-Claude Ogilvac nous dit comment il s’aperçut des « pratiques obsolètes » de la plupart de ses collègues qui pénalisaient les jeunes. Il mit courageusement en œuvre ses principes : il refusa de noter ses élèves autrement qu’au-dessus de 10 sur 20 pour ne pas décourager la progression, relative, il est vrai, de ceux-ci.
Jean-Claude Ogilvac raconte que c’est au cours d’un des nombreux séminaires trans-pluri-multidisciplinaires si innovants, qu’un collègue d’EPS (matière véhiculant pourtant un esprit de compétition malsain pour des jeunes en difficulté) refusant l’échec, présenta aux stagiaires des résultats étonnants.
Ce fut pour Jean-Claude une « véritable révélation », car cet enseignant démontra une hausse spectaculaire des performances des jeunes dans une épreuve difficile : le 60 m haies. En enlevant les haies, en ramenant la distance-objectif à 30 m voire 20 m, la prise de confiance et la réussite étaient au rendez-vous pour tous, malgré les réticences de certains élèves trop influencés par les « pratiques routinières. »
Jean-Claude Ogilvac se remémore aussi la période où chargé de l’Éducation civique, que ses collègues boudaient, il convainquit ses élèves de cinquième de s’inscrire sur les listes électorales, les incitant à exercer leur droit de citoyens, eux qui, issus de milieux défavorisés ou étrangers avaient intériorisé leur exclusion. Ce souvenir émeut Jean-Claude Ogilvac d’autant plus que cela se passait en 1980-1981 et que la gauche arriva au pouvoir, « si porteuse d’espoirs. »
Dès lors bénéficiant d’un plus grand espace de liberté, Jean-Claude Ogilvac, à tous les postes qu’il occupa, put innover, fort de la confiance de son « ami Lionel Jospin. » Il se dépensa sans compter dans la rénovation du système.
Devenu proviseur, il s’enorgueillit de n’avoir jamais mis une retenue à un élève. Il tint bon contre des professeurs dépassés, en n’acceptant jamais l’exclusion de cours ou du lycée de certains élèves prétendument agités ou violents : « pourquoi exclure les exclus ? ».
Aujourd’hui directeur d’une ÉSPÉ, Jean-Claude Ogilvac continue, malgré le corporatisme des enseignants et les attitudes archaïques de certains parents, de faire passer le message innovateur si nécessaire au combat contre l’échec. Dans notre époque de retour aux « bonnes vieilles méthodes » il serait dommage de se priver de pédagogues de sa trempe. »
Luc Baumard
- DurrutiNiveau 6
Pas un mot dans cet article sur la réforme Chatel et le plein temps + la formation imposée aux stagiaires, ainsi que le déplacement des épreuves écrites en octobre/novembre au lieu de mars. Ces changements ont forcément influencé les étudiants souhaitant devenir enseignant mais reculant face à ces conditions d'entrée dans le métier plus que difficiles.
L'an prochain le temps des stagiaires passe à 9h et non plus 15H? Y-a-t-il un lien entre ce changement et l'augmentation des inscrits? La journaliste n'en dit rien.
Pourquoi existe-t-il des journalistes aussi médiocres?
L'an prochain le temps des stagiaires passe à 9h et non plus 15H? Y-a-t-il un lien entre ce changement et l'augmentation des inscrits? La journaliste n'en dit rien.
Pourquoi existe-t-il des journalistes aussi médiocres?
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"Le péché de pratiquement tous les gens de gauche à partir de 1933 est d'avoir voulu être antifasciste sans être antitotalitaire"
Georges Orwell
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Je n'ai aucun mérite vous savez , c'est la prose échevelée de madame Radier qui m'a inspirée ! :lol:*Lady of Shalott* a écrit:Saint Peillon, il fallait l'inventer :lol:Asha Kraken a écrit:On dirait la Légende dorée, c'est merveilleux ce saint Peillon qui guérit les écrouelles du système de recrutement par simple imposition des ESPE.
Ah et je vais éditer car "Saint Peillon" bien sûr et pas saint, bien minuscule pour un faiseur de miracles.
- LefterisEsprit sacré
Minables , oui, offensants, non . On ne peut être offensé par des crétins . "Le sage ne reçoit ni offense, ni injure "(Sénèque).trompettemarine a écrit:Ces propos sont offensants et minables.retraitée a écrit:
Véronique Radier (Le Nouvel Observateur) a écrit :
"les nouveaux concours, (..) devraient enfin permettre de sélectionner des enseignants ayant non seulement la maîtrise des connaissances, mais aussi le goût et les aptitudes nécessaires pour les transmettre avec efficacité aux élèves."
Nous avons des stagiaires : tous inscrits sur deux concours , le concours exceptionnel (en deux parties sur deux ans ), et le "normal" (écrit et oral la même année) . Une amie contractuelle est inscrite sur trois concours : le réservé, l'externe, l'interne. Faut reconnaître que pour faire monter les statistiques , sans mentir en plus, chapeau (ben oui, c'est vrai , les inscriptions redoublent ... on n'a jamais parlé des inscrits )Reine Margot a écrit:et puis bon, le nombre de candidats aux concours qui augmente, c'est aussi à cause des concours réservés ouverts depuis l'an dernier.
Fallait penser à la comparaisonAsha Kraken a écrit:On dirait la Légende dorée, c'est merveilleux ce Saint Peillon qui guérit les écrouelles du système de recrutement par simple imposition des ESPE . Le caractère hagiographique du truc est tellement caricatural que l'on se demande si Mme Radier n'exerce pas pour la com' ministérielle.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OlympiasProphète
Ca promet...comme directeur d'ESPE !
- User5899Demi-dieu
Bravo Paratge
Quel tir !!
Quel tir !!
- LefterisEsprit sacré
Je ne regrette pas d'avoir allumé l'ordi entre deux séries de copies à ch :censure: .Paratge a écrit:J'ai écrit il y a longtemps une parodie de ce genre d'article car j'étais fatigué par le regretté Monde de l'Éducation qui était notre Pravda bien aimée. Article qui rappelle qu'on ne devrait jamais quitter Montauban :Asha Kraken a écrit:On dirait la Légende dorée, c'est merveilleux ce saint Peillon qui guérit les écrouelles du système de recrutement par simple imposition des ESPE . Le caractère hagiographique du truc est tellement caricatural que l'on se demande si Mme Radier n'exerce pas pour la com' ministérielle.
PORTRAIT
JEAN-CLAUDE OGILVAC : « HALTE À L’EXCLUSION ! »
NÉ À Montauban, Jean-Claude Ogilvac commença sa carrière de certifié d’histoire et géographie comme professeur de lettres et d’anglais dans un collège de Maubeuge. Bien sûr, cela ne l’enchanta pas, mais il vit là comme une remise en question immédiate, favorisée par son militantisme de gauche.
Ce furent des années de prise de conscience au contact de ces nouveaux publics accédant enfin au collège. La pédagogie primait par rapport aux connaissances que lui-même ne possédait pas.
Au lieu de se complaire dans ce qui constitue pour certains une blessure narcissique, Jean-Claude Ogilvac se mit à construire son savoir en matière pédagogique : il n’y avait aucune formation initiale à l’époque. Il lut tous les auteurs phares en la matière, de Freinet à Montessori. Il dut batailler ferme, seul ou presque au milieu de collègues peu désireux d’accomplir cette remise en cause et accrochés fermement à des conceptions « pédagogiques » d’un autre âge, héritage d’un « élitisme bourgeois. »
Ainsi, peu à peu, de lectures de revues innovantes en rencontres enrichissantes, surtout estivales, étant donné le manque de coopération de toute la hiérarchie, Jean-Claude Ogilvac devint un vrai pédagogue. Il se sentit interpellé par les approches cognitives mettant l’élève au centre du processus didactique, trouvant en Philippe Meirieu un véritable mentor.
Il se raconte volontiers, l’accent chantant qui fleure bon le soleil, n’ayant pu le perdre dans le « Nord » malgré ses efforts. Jean-Claude Ogilvac nous dit comment il s’aperçut des « pratiques obsolètes » de la plupart de ses collègues qui pénalisaient les jeunes. Il mit courageusement en œuvre ses principes : il refusa de noter ses élèves autrement qu’au-dessus de 10 sur 20 pour ne pas décourager la progression, relative, il est vrai, de ceux-ci.
Jean-Claude Ogilvac raconte que c’est au cours d’un des nombreux séminaires trans-pluri-multidisciplinaires si innovants, qu’un collègue d’EPS (matière véhiculant pourtant un esprit de compétition malsain pour des jeunes en difficulté) refusant l’échec, présenta aux stagiaires des résultats étonnants.
Ce fut pour Jean-Claude une « véritable révélation », car cet enseignant démontra une hausse spectaculaire des performances des jeunes dans une épreuve difficile : le 60 m haies. En enlevant les haies, en ramenant la distance-objectif à 30 m voire 20 m, la prise de confiance et la réussite étaient au rendez-vous pour tous, malgré les réticences de certains élèves trop influencés par les « pratiques routinières. »
Jean-Claude Ogilvac se remémore aussi la période où chargé de l’Éducation civique, que ses collègues boudaient, il convainquit ses élèves de cinquième de s’inscrire sur les listes électorales, les incitant à exercer leur droit de citoyens, eux qui, issus de milieux défavorisés ou étrangers avaient intériorisé leur exclusion. Ce souvenir émeut Jean-Claude Ogilvac d’autant plus que cela se passait en 1980-1981 et que la gauche arriva au pouvoir, « si porteuse d’espoirs. »
Dès lors bénéficiant d’un plus grand espace de liberté, Jean-Claude Ogilvac, à tous les postes qu’il occupa, put innover, fort de la confiance de son « ami Lionel Jospin. » Il se dépensa sans compter dans la rénovation du système.
Devenu proviseur, il s’enorgueillit de n’avoir jamais mis une retenue à un élève. Il tint bon contre des professeurs dépassés, en n’acceptant jamais l’exclusion de cours ou du lycée de certains élèves prétendument agités ou violents : « pourquoi exclure les exclus ? ».
Aujourd’hui directeur d’une ÉSPÉ, Jean-Claude Ogilvac continue, malgré le corporatisme des enseignants et les attitudes archaïques de certains parents, de faire passer le message innovateur si nécessaire au combat contre l’échec. Dans notre époque de retour aux « bonnes vieilles méthodes » il serait dommage de se priver de pédagogues de sa trempe. »
Luc Baumard
J'ai vraiment eu mon rire hebdomadaire et même, j'ai cru un moment -avant d'arriver à "directeur d' ESPE "- qu'il s'agissait d'un rigolo intervenant sur ce forum...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
Bravo ? Non c'est Paratge, l'article ...Cripure a écrit:Bravo Lefteris
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User5899Demi-dieu
Vi, c'est corrigéLefteris a écrit:Bravo ? Non c'est Paratge, l'article ...Cripure a écrit:Bravo Lefteris
- User17706Bon génie
Oui, excellent Paratge
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- Communiqué officiel : "Vincent Peillon se félicite de l’accord historique conclu sur l’évolution du métier d’enseignant du second degré."
- Vincent Peillon ministre de l'Education nationale, c'est fini !
- [Nouvel Obs] Peillon annonce plus de 10.000 postes dans le secondaire
- Vincent Peillon va créer un nouvel observatoire de la violence à l'école, qui sera dirigé, comme les deux autres qui existent déjà, par le professeur Debarbieux.
- Vincent Peillon souhaite que 30000 emplois d'avenir soient des emplois d'enseignants selon le Nouvel Obs
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