Carte scolaire, Affelnet, mixité... : Monique Sassier, médiatrice de l'Education nationale, donne des préconisations sur l'affectation des élèves.

EDUCATION - La médiatrice de l’Education nationale recommande dans son rapport annuel publié ce mercredi, de redessiner la carte scolaire pour permettre plus de mixité sociale dans les établissements…

Les parents pensaient pouvoir plus facilement obtenir le collège ou le lycée de leur choix pour leurs enfants, grâce à l’assouplissement de la carte scolaire en 2007. Mais nombre d’entre eux ont été déçus. Un constat que dresse, Monique Sassier, la médiatrice de l’Education nationale dans son rapport annuel dévoilé ce mercredi. Car parmi les 11 300 réclamations qu’elle a reçues en 2013, 37 % concernent des questions d’affectation, d’inscription ou d’orientation, dont une bonne part portent spécifiquement sur la question de carte scolaire.

«On a donné aux parents la grande illusion de pouvoir choisir l’établissement de leur enfant, mais les capacités d’accueil des collèges et des lycées ne le permettent pas toujours», souligne Monique Sassier. De fait, depuis 2007, environ 73. 000 demandes de dérogation sont accordées chaque année sur 105.000 demandes.

Les familles recalées à l’entrée d’un collège ou d’un lycée devraient être traitées avec "plus d’humanité", estime Monique Sassier, médiatrice de l'Education nationale.[...]

La médiatrice, chargée de recueillir les réclamations des familles, étudiants et personnels de l'enseignement, estime compréhensible que tout le monde ne puisse pas atterrir là où il le souhaiterait. Mais elle regrette que les affectations, acceptées ou non par les chefs d’établissement, ne soient jamais motivées.[...]

Autre piste préconisée par la médiatrice : intégrer les établissements privés sous contrat à la procédure Affelnet, la plateforme informatique permettant de répartir les élèves dans les lycées. Couplé à une mise à jour en temps réel des affectations – si un élève est pris dans le privé, il libère une place dans le public – cette solution permettrait de "fluidifier" l’affectation.

Couplé à une mise à jour en temps réel des affectations – si un élève est pris dans le privé, il libère une place dans le public – cette solution permettrait de "fluidifier" l’affectation.

Pseudo a écrit:Où on découvre que les murs ne se poussent pas, et qu'un collège 400 ne peut pas contenir 800 élèves.

John a écrit:Néo, qu'est-ce qui te choque ?

John a écrit:elle dit juste que le choix d'un élève qui se décide pour le privé n'apparaît pas forcément sur Affelnet, et dans ce cas-là ça bloque une place pour rien dans le public puisque le logiciel ne sait pas que cet élève est en réalité pris ailleurs que dans le lieu public où il l'a affecté.

Pseudo a écrit:Où on découvre que les murs ne se poussent pas, et qu'un collège 400 ne peut pas contenir 800 élèves.