Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- MalagaModérateur
Marie Laetitia a écrit:Malaga a écrit:Quand j'ai passé le CAPES en 2007, nous avons eu d'excellents cours de géographie. J'ai passé la leçon en géographie (comme environ 10% des étudiants avec moi, à vue de nez) et nous avons eu la chance de pouvoir passer plein d'oraux blancs. La géographie peut être une discipline passionnante quand elle est bien enseignée : à la fac, j'ai eu des cours de géographie culturelle passionnants (faits notamment par JF Staszak) mais aussi des cours de géo physiques géniaux (je pense aux cours de M. Pech, M. Durand, à mes cours de géographie marine et fluviale) et même des cours de stats intéressants (faits par R. Le Goix ).
Bref, la géographie est aussi une discipline riche et passionnante et il est dommage que nous soyons si peu de "géographes" dans le secondaire.
C'était à Paris ?
Oui.
- Marie LaetitiaBon génie
C'est bon à savoir pour le jour où j'essaierai de repasser l'agrég...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
De toute façon ML, aujourd'hui, si tu ne prépares pas l'agreg à Paris ou à Lyon...
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
C'est à ce point? J'ai un ami et collègue que j'apprécie beaucoup qui a eu l'agreg en préparant à Nantes (et ils n'étaient pas nombreux)
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Collier de Barbe a écrit:C'est à ce point? J'ai un ami et collègue que j'apprécie beaucoup qui a eu l'agreg en préparant à Nantes (et ils n'étaient pas nombreux)
Chez moi, 6 agrégatifs.
Il y a toujours la possibilité de l'avoir, c'est sûr, mais ce sont des succès isolés (il faut voir les résultats par académies, ça c'est quand même clairement concentrés sur les académies parisiennes et lyonnaise depuis quelques années). Il faut avoir accès à la biblio déjà, mais en plus il faut aussi tenir compte de la déconnexion entre CAPES et agreg, qui fait que de moins en moins de facs ont la possibilité de proposer des cours spécialement consacrés à l'agreg. Nous on le fait, mais on nous fait remarquer en permanence que ça coûte cher pour des résultats aléatoires.
- Marie LaetitiaBon génie
Disons que l'on a beaucoup plus de chances qu'ailleurs. La dernière fois que je l'ai passée, dans ma petite fac de province, nous étions trois admissibles (pour... allez, cinq candidats sérieux) et il y a eu deux admis. Sans cours ni oraux de géo digne de ce nom. La seule enseignante de géo qui a très gentiment accepté de nous faire passer un oral n'avait pas le moindre début d'idée de l'épreuve que nous devions passer à l'oral à Paris...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Guillaume le GrandFidèle du forum
Sans compter le nombre de préparations à l'agreg qui sont supprimées chaque année parce que ça coûte trop cher et qu'il n'y a pas assez de candidats.
_________________
''C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde''. Boris Vian
''Nous n'acceptons pas de vérité promulguée : nous la faisons nôtre d'abord par l'étude et par la discussion et nous apprenons à rejeter l'erreur, fut-elle mille fois estampillée et patentée. Que de fois, en effet, le peuple ignorant a-t-il dû reconnaître que ses savants éducateurs n'avaient d'autre science à lui enseigner que celle de marcher paisiblement et joyeusement à l'abattoir, comme ce boeuf des fêtes que l'on couronne de guirlandes en papier doré." Elisée Reclus
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Marie Laetitia a écrit:Disons que l'on a beaucoup plus de chances qu'ailleurs. La dernière fois que je l'ai passée, dans ma petite fac de province, nous étions trois admissibles (pour... allez, cinq candidats sérieux) et il y a eu deux admis. Sans cours ni oraux de géo digne de ce nom. La seule enseignante de géo qui a très gentiment accepté de nous faire passer un oral n'avait pas le moindre début d'idée de l'épreuve que nous devions passer à l'oral à Paris...
Mais entièrement d'accord avec toi. Moi je l'ai eue en 2004, dans une fac où j'étais le seul à la préparer et où il n'y avait pas eu d'admis depuis 1994.
Mais je ne suis pas sûr que ce serait possible aujourd'hui, puisque, dans cette petite fac en question, il n'y a plus du tout de préparation (sauf pour les questions communes du CAPES) et la BU n'achète plus les ouvrages spécifiques à l'agrégation.
- DimkaVénérable
Je l’ai eu en province, aussi, et sans cours de géo digne de ce nom, mais on peut se débrouiller seul (enfin… « seuls », on a fait un groupe de travail, je crois qu’on a fait une vingtaine de colles chacun rien que pour le commentaire de carte topo, entre nous).
Par contre, en histoire, on a eu des colles à la pelle, une fois admissibles, les profs sont très investis et les admissibles peu nombreux, donc j’imagine que c’est un avantage, par rapport à Paris.
(et puis en province, on gagne la gloire éternelle, quand je préparais, les profs citaient sans cesse tous les admis depuis leur arrivée à la fac, voire certains admissibles… )
Par contre, en histoire, on a eu des colles à la pelle, une fois admissibles, les profs sont très investis et les admissibles peu nombreux, donc j’imagine que c’est un avantage, par rapport à Paris.
(et puis en province, on gagne la gloire éternelle, quand je préparais, les profs citaient sans cesse tous les admis depuis leur arrivée à la fac, voire certains admissibles… )
_________________
- Spoiler:
- CyranaNiveau 4
Collier de Barbe a écrit:La géographie n'est pas non plus la discipline la plus riche qui soit, soyons honnête...
:shock:
Tous les mardi matins quand je vais chercher une table au fond de la salle pour la mettre à côté de mon bureau pour Bidulle qui ne peut se tenir correctement qu'à côté de mon bureau, je fais de la géographie appliquée, j'optimise la gestion de mon espace. Et le geomarketing ? Toutes les entreprises qui veulent nous faire consommer toujours plus ne font que ça et mettent une énorme partie de leur budget là-dedans car ça leur rapporte. Notre espace public est forgé par des stratégies géographiques. Etc etc. Mais bon c'est vrai que ça c'est pas toujours considéré comme de la "vraie" géographie.
Alors oui ok j"enfonce une porte ouverte mais comment comprendre l'organisation de notre espace sans la géographie ? La géographie est pour moi une discipline très riche. Et mes exemples sont des nanoparticules de l'infinité de la richesse de la géographie.
- JohnMédiateur
:shock:La géographie n'est pas non plus la discipline la plus riche qui soit, soyons honnête...
Tout de même, c'est extrêmement riche, la géographie !
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Je suis un Anti-géographe primaire même si j'ai connu des géographes formidables (JL Tissiee, R. le Goix) l'absence d'epistemologie de cette discipline est assez confondant quand même.
Enfin ce que l'on en fait au lycée est terrifiant: célébration de la mondialisation, célébration de la France...aucun rapprochement avec la socio ou l'histoire!
Pensez que pour le programme de 1ère (a 80% sur la France) on peinerait à trouver mentionner mention de la crise, du chômage ou de la désindustrialisation...
Cette géographie là m'ennuie terriblement.
Enfin ce que l'on en fait au lycée est terrifiant: célébration de la mondialisation, célébration de la France...aucun rapprochement avec la socio ou l'histoire!
Pensez que pour le programme de 1ère (a 80% sur la France) on peinerait à trouver mentionner mention de la crise, du chômage ou de la désindustrialisation...
Cette géographie là m'ennuie terriblement.
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- Guillaume le GrandFidèle du forum
Absence d'épistémologie en géographie? :shock: . Il y a tellement à lire chez Lévy, Staszak, Pumain, Brunet ou même Tuan par exemple. Et c'est passionnant (enfin pour moi )
En revanche, je suis assez d'accord sur la géographie scolaire. D'ailleurs peu de géographes s'intéressent à la géo scolaire malheureusement
En revanche, je suis assez d'accord sur la géographie scolaire. D'ailleurs peu de géographes s'intéressent à la géo scolaire malheureusement
_________________
''C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde''. Boris Vian
''Nous n'acceptons pas de vérité promulguée : nous la faisons nôtre d'abord par l'étude et par la discussion et nous apprenons à rejeter l'erreur, fut-elle mille fois estampillée et patentée. Que de fois, en effet, le peuple ignorant a-t-il dû reconnaître que ses savants éducateurs n'avaient d'autre science à lui enseigner que celle de marcher paisiblement et joyeusement à l'abattoir, comme ce boeuf des fêtes que l'on couronne de guirlandes en papier doré." Elisée Reclus
- RagnetrudeExpert spécialisé
Et il y a aussi tous les trucs gnangnans sur le développement durable, l'aménagement du territoire-qui-permet-la-réduction-des-inégalités-territoriales, la décentralisation, les zacteurs...
En revanche j'aime bien "habiter"... + géo urbaine et rurale.
En revanche j'aime bien "habiter"... + géo urbaine et rurale.
- boris vassilievGrand sage
En effet, c'est surtout le fait que ce soient toujours les mêmes thèmes et les mêmes notions qui reviennent en boucle dans les programmes de géo.
Ce qui me déplaît aussi, ce sont les échelles actuellement à la mode : soit du mondial où on rabâche toujours la même chose, soit du local où on discute le bout de gras sur des détails dont on n'a strictement rien à faire. En revanche, les chapitres sur un continent ou un Etat (en l'occurrence comparaisons d'Etats en Terminale), où on peut faire quelque chose d'un peu structuré et approfondi, ne me paraissent pas inintéressants.
Ce qui me déplaît aussi, ce sont les échelles actuellement à la mode : soit du mondial où on rabâche toujours la même chose, soit du local où on discute le bout de gras sur des détails dont on n'a strictement rien à faire. En revanche, les chapitres sur un continent ou un Etat (en l'occurrence comparaisons d'Etats en Terminale), où on peut faire quelque chose d'un peu structuré et approfondi, ne me paraissent pas inintéressants.
_________________
On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- RagnetrudeExpert spécialisé
Je ne sais pas comment étaient les programmes avant mais il me semble qu'au collège des chapitres du style "l'Afrique", "L'Asie"... avec description des principales caractéristiques, et ben, ça serait pas du luxe...
- caldronNiveau 2
boris vassiliev a écrit:En effet, c'est surtout le fait que ce soient toujours les mêmes thèmes et les mêmes notions qui reviennent en boucle dans les programmes de géo.
Ce qui me déplaît aussi, ce sont les échelles actuellement à la mode : soit du mondial où on rabâche toujours la même chose, soit du local où on discute le bout de gras sur des détails dont on n'a strictement rien à faire. En revanche, les chapitres sur un continent ou un Etat (en l'occurrence comparaisons d'Etats en Terminale), où on peut faire quelque chose d'un peu structuré et approfondi, ne me paraissent pas inintéressants.
Et pour cela, les géographes inventèrent LE "GLOCAL".
Car du fait de la mondialisation, l'échelle régionale (et nationale dans une moindre mesure) a perdu sa pertinence. A la rigueur c'est le signe que géo universitaire et scolaire sont sur la même longueur d'ondes.
- CyranaNiveau 4
Vu tout ce que j'ai lu et mangé à l'université, je ne dirais pas que la géographie n'a pas d'épistémologie, et j'ai trouvé cela ô combien intéressant, quand j'avais le temps de lire...
Et du haut de ma maigre expérience de l'enseignement je dirais plutôt que la géographie scolaire a justement intégré une partie des évolutions récentes de la géographie universitaire.
Pour moi la géographie scolaire permet aussi d'éveiller le regard critique de nos élèves sur le monde, et ce n'est pas juste une liste de trucs désincarnés à savoir. La géographie me paraît offrir de superbes possibilités pour commencer à ébaucher un minimum de regard critique face aux médias (je pense notamment à la télévision) qui nous bombardent et bombardent nos élèves à longueur de journée de trucs réalisés sans beaucoup de recul, et ça ne va sans doute pas s'arranger. En faisant les Etats-Unis avec une de mes classes de 4ème et voyant leur admiration pour Coca-Cola qui met nos jolis prénoms sur des bouteilles en nous montrant en clair que ce géant industriel permet le lien social (et oui^^), je n'ai pu m'empêcher d'évoquer l'Etat du Chiapas au Mexique où cette jolie petite bouteille fait des ravages... Ah ça leur a bien plu...
Et du haut de ma maigre expérience de l'enseignement je dirais plutôt que la géographie scolaire a justement intégré une partie des évolutions récentes de la géographie universitaire.
Pour moi la géographie scolaire permet aussi d'éveiller le regard critique de nos élèves sur le monde, et ce n'est pas juste une liste de trucs désincarnés à savoir. La géographie me paraît offrir de superbes possibilités pour commencer à ébaucher un minimum de regard critique face aux médias (je pense notamment à la télévision) qui nous bombardent et bombardent nos élèves à longueur de journée de trucs réalisés sans beaucoup de recul, et ça ne va sans doute pas s'arranger. En faisant les Etats-Unis avec une de mes classes de 4ème et voyant leur admiration pour Coca-Cola qui met nos jolis prénoms sur des bouteilles en nous montrant en clair que ce géant industriel permet le lien social (et oui^^), je n'ai pu m'empêcher d'évoquer l'Etat du Chiapas au Mexique où cette jolie petite bouteille fait des ravages... Ah ça leur a bien plu...
- ElyasEsprit sacré
Ragnetrude a écrit:Je ne sais pas comment étaient les programmes avant mais il me semble qu'au collège des chapitres du style "l'Afrique", "L'Asie"... avec description des principales caractéristiques, et ben, ça serait pas du luxe...
C'était les programmes de 1996 :
- En 5e, on étudiait l'Afrique, l'Asie et les Amériques (avec des exemples, le Maghreb, l'Inde, la Chine et le Brésil).
- En 4e, on étudiait l'Europe (avec 3 sur 4 : le Royaume-Uni, un pays méditerranéen (Italie ou Espagne le plus souvent si mes souvenirs sont bons), la Russie et l'Allemagne, cette dernière était obligatoire).
- En 3e, c'était les puissances mondiales (UE- USA - Japon + la France).
Je n'en garde pas un bon souvenir de façon globale.
Pour la remarque sur l'épistémologie de la géographie, j'ai failli tomber de ma chaise en lisant que la géographie n'en avait pas. Même moi qui ai eu le CAPES et ai fait mes études en ne comprenant pas l'intérêt de l'épistémologie et en me faisant régulièrement mais vainement tancé par mes professeurs d'université, je connais l'étendue de l'épistémologie de la géographie, c'est dire. Par exemple, rien que Lacoste et sa revue Hérodote marque une transformation épistémologique dans le champ de l'épistémologie de la géographie. La toute-puissance de la géographie physique pendant longtemps a fini par changer pour voir une géographie plus riche et plus diversifiée (avec la thèse du vote en fonction des sols et ses explications à la géographie des élections actuelles, il y a une évolution considérable). Si je sais ça, c'est qu'il y a derrière beaucoup plus de choses que ça.
- MalagaModérateur
Collier de Barbe a écrit:Je suis un Anti-géographe primaire même si j'ai connu des géographes formidables (JL Tissiee, R. le Goix) l'absence d'epistemologie de cette discipline est assez confondant quand même.
Enfin ce que l'on en fait au lycée est terrifiant: célébration de la mondialisation, célébration de la France...aucun rapprochement avec la socio ou l'histoire!
Pensez que pour le programme de 1ère (a 80% sur la France) on peinerait à trouver mentionner mention de la crise, du chômage ou de la désindustrialisation...
Cette géographie là m'ennuie terriblement.
Pourtant, je me souviens en avoir "bouffé" de l'épistémologie de la géo en préparant l'ESD pour le CAPES.
Je ne connais pas bien les programmes de lycée mais au collège, les programmes de géo sont plutôt intéressants : la notion d'habiter (la ville, les espaces ruraux...) en 6e permet d'aborder beaucoup d'autrs notions annexes. J'aime beaucoup le programme de 5e à l'exception du premier thème sur le développement durable : les inégalités, les ressources sont passionnantes à étudier et très en lien avec l'actualité. En 4e, la mondialisation (et ses limites que nous devons voir également) me semble aussi très intéressante pour comprendre notre monde. En revanche, le programme de 3e sur la France et l'Europe est relativement ennuyeux, c'est dommage.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- CyranaNiveau 4
Ce qu'il me reste (en vrac et en 5 minutes) de l'épistémologie de la géographie et j'en ai malheureusement bien trop oublié :
- d'une science naturelle en quelque sorte à une science de l'espace : contestation de la géographie classique (vidalienne) et naissance de la "nouvelle géographie" quantitative dans la seconde moitié du XXème qui se voulait plus rigoureuse : on peut penser à la modélisation, à l'analyse spatiale, à la systémique (notion de géosystème de Gorges Bertrand), à la chorématique de Roger Brunet
- dans le sillage de la nouvelle géo, en réaction à un "tout quantitatif", la géographie sociale et la géographie culturelle, sans oublier la géographie post-moderne
- j'ai aussi eu droit à la géographie des représentations, la géopolitique avec Lacoste, la géographie appliquée (dès Phlipponneau, années 1960), la "radical geography" des anglo-saxons
> Donc une géographie plurielle traversée par de nombreuses interrogations et en constant renouvellement.
- d'une science naturelle en quelque sorte à une science de l'espace : contestation de la géographie classique (vidalienne) et naissance de la "nouvelle géographie" quantitative dans la seconde moitié du XXème qui se voulait plus rigoureuse : on peut penser à la modélisation, à l'analyse spatiale, à la systémique (notion de géosystème de Gorges Bertrand), à la chorématique de Roger Brunet
- dans le sillage de la nouvelle géo, en réaction à un "tout quantitatif", la géographie sociale et la géographie culturelle, sans oublier la géographie post-moderne
- j'ai aussi eu droit à la géographie des représentations, la géopolitique avec Lacoste, la géographie appliquée (dès Phlipponneau, années 1960), la "radical geography" des anglo-saxons
> Donc une géographie plurielle traversée par de nombreuses interrogations et en constant renouvellement.
- Marie LaetitiaBon génie
Malaga a écrit:Collier de Barbe a écrit:Je suis un Anti-géographe primaire même si j'ai connu des géographes formidables (JL Tissiee, R. le Goix) l'absence d'epistemologie de cette discipline est assez confondant quand même.
Enfin ce que l'on en fait au lycée est terrifiant: célébration de la mondialisation, célébration de la France...aucun rapprochement avec la socio ou l'histoire!
Pensez que pour le programme de 1ère (a 80% sur la France) on peinerait à trouver mentionner mention de la crise, du chômage ou de la désindustrialisation...
Cette géographie là m'ennuie terriblement.
Pourtant, je me souviens en avoir "bouffé" de l'épistémologie de la géo en préparant l'ESD pour le CAPES.
Je ne connais pas bien les programmes de lycée mais au collège, les programmes de géo sont plutôt intéressants : la notion d'habiter (la ville, les espaces ruraux...) en 6e permet d'aborder beaucoup d'autrs notions annexes. J'aime beaucoup le programme de 5e à l'exception du premier thème sur le développement durable : les inégalités, les ressources sont passionnantes à étudier et très en lien avec l'actualité. En 4e, la mondialisation (et ses limites que nous devons voir également) me semble aussi très intéressante pour comprendre notre monde. En revanche, le programme de 3e sur la France et l'Europe est relativement ennuyeux, c'est dommage.
Et pourtant, pendant longtemps, j'ai détesté la géo (quand j'étais étudiante en fait). Même si je ne cache pas que je préfère l'histoire par dessus tout. Mais beaucoup de questions de géo sont passionnantes.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- JohnMédiateur
En 3e, il fallait aussi étudier la région de France à laquelle le collège appartenaitC'était les programmes de 1996 :
- En 5e, on étudiait l'Afrique, l'Asie et les Amériques (avec des exemples, le Maghreb, l'Inde, la Chine et le Brésil).
- En 4e, on étudiait l'Europe (avec 3 sur 4 : le Royaume-Uni, un pays méditerranéen (Italie ou Espagne le plus souvent si mes souvenirs sont bons), la Russie et l'Allemagne, cette dernière était obligatoire).
- En 3e, c'était les puissances mondiales (UE- USA - Japon + la France).
C'était au temps où le brevet était académique, donc il pouvait y avoir des questions sur l'académie.
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- ElyasEsprit sacré
John a écrit:En 3e, il fallait aussi étudier la région de France à laquelle le collège appartenaitC'était les programmes de 1996 :
- En 5e, on étudiait l'Afrique, l'Asie et les Amériques (avec des exemples, le Maghreb, l'Inde, la Chine et le Brésil).
- En 4e, on étudiait l'Europe (avec 3 sur 4 : le Royaume-Uni, un pays méditerranéen (Italie ou Espagne le plus souvent si mes souvenirs sont bons), la Russie et l'Allemagne, cette dernière était obligatoire).
- En 3e, c'était les puissances mondiales (UE- USA - Japon + la France).
C'était au temps où le brevet était académique, donc il pouvait y avoir des questions sur l'académie.
Je relis les programmes de 3e de 1996, il n'y a pas trace de l'étude de la région (j'ai ressorti la publication du scérén au cndp de 2004, reédition de 2002, il est possible que cela fût demandé quelques années avant l'an 2001 comme j'ai eu le CAPES en 2001).
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Cyrana a écrit:Ce qu'il me reste (en vrac et en 5 minutes) de l'épistémologie de la géographie et j'en ai malheureusement bien trop oublié :
- d'une science naturelle en quelque sorte à une science de l'espace : contestation de la géographie classique (vidalienne) et naissance de la "nouvelle géographie" quantitative dans la seconde moitié du XXème qui se voulait plus rigoureuse : on peut penser à la modélisation, à l'analyse spatiale, à la systémique (notion de géosystème de Gorges Bertrand), à la chorématique de Roger Brunet
- dans le sillage de la nouvelle géo, en réaction à un "tout quantitatif", la géographie sociale et la géographie culturelle, sans oublier la géographie post-moderne
- j'ai aussi eu droit à la géographie des représentations, la géopolitique avec Lacoste, la géographie appliquée (dès Phlipponneau, années 1960), la "radical geography" des anglo-saxons
> Donc une géographie plurielle traversée par de nombreuses interrogations et en constant renouvellement.
Oui c'est bien ça que je lui reproche ça part dans tous les sens, ça n'a queue ni tête. Franchement, les chorèmes de Brunet...mais au secours!
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- MalagaModérateur
John a écrit:En 3e, il fallait aussi étudier la région de France à laquelle le collège appartenaitC'était les programmes de 1996 :
- En 5e, on étudiait l'Afrique, l'Asie et les Amériques (avec des exemples, le Maghreb, l'Inde, la Chine et le Brésil).
- En 4e, on étudiait l'Europe (avec 3 sur 4 : le Royaume-Uni, un pays méditerranéen (Italie ou Espagne le plus souvent si mes souvenirs sont bons), la Russie et l'Allemagne, cette dernière était obligatoire).
- En 3e, c'était les puissances mondiales (UE- USA - Japon + la France).
C'était au temps où le brevet était académique, donc il pouvait y avoir des questions sur l'académie.
Pour les programmes de 1996, on étudiait la France en 4e de mémoire. C'est dans ce cadre-là qu'on devait étudier la région dans laquelle se trouve l'établissement, non ?
Collier de Barbe a écrit:Cyrana a écrit:Ce qu'il me reste (en vrac et en 5 minutes) de l'épistémologie de la géographie et j'en ai malheureusement bien trop oublié :
- d'une science naturelle en quelque sorte à une science de l'espace : contestation de la géographie classique (vidalienne) et naissance de la "nouvelle géographie" quantitative dans la seconde moitié du XXème qui se voulait plus rigoureuse : on peut penser à la modélisation, à l'analyse spatiale, à la systémique (notion de géosystème de Gorges Bertrand), à la chorématique de Roger Brunet
- dans le sillage de la nouvelle géo, en réaction à un "tout quantitatif", la géographie sociale et la géographie culturelle, sans oublier la géographie post-moderne
- j'ai aussi eu droit à la géographie des représentations, la géopolitique avec Lacoste, la géographie appliquée (dès Phlipponneau, années 1960), la "radical geography" des anglo-saxons
> Donc une géographie plurielle traversée par de nombreuses interrogations et en constant renouvellement.
Oui c'est bien ça que je lui reproche ça part dans tous les sens, ça n'a queue ni tête. Franchement, les chorèmes de Brunet...mais au secours!
Les chorèmes de Brunet, je te l'accorde, au secours !
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- Rédaction suicide - Des associations de parents réclament le retour du professeur
- Rythmes : les professionnels du tourisme réclament le zonage des vacances d'été et le maintien des week-ends de deux jours.
- Prix Jeun'ESS et La Riposte : le réseau Animafac récompense quatre associations étudiantes.
- Réforme des rythmes à Pons (Charente) : "La ville a contacté une soixantaine d’associations : seules quatre ou cinq ont répondu !"
- Capes anglais externe : questions Admissibilité/admission en cas de passage du capes 2014 exceptionnel et du capes 2014.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum