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- MalagaModérateur
John a écrit:En 3e, il fallait aussi étudier la région de France à laquelle le collège appartenaitC'était les programmes de 1996 :
- En 5e, on étudiait l'Afrique, l'Asie et les Amériques (avec des exemples, le Maghreb, l'Inde, la Chine et le Brésil).
- En 4e, on étudiait l'Europe (avec 3 sur 4 : le Royaume-Uni, un pays méditerranéen (Italie ou Espagne le plus souvent si mes souvenirs sont bons), la Russie et l'Allemagne, cette dernière était obligatoire).
- En 3e, c'était les puissances mondiales (UE- USA - Japon + la France).
C'était au temps où le brevet était académique, donc il pouvait y avoir des questions sur l'académie.
Pour les programmes de 1996, on étudiait la France en 4e de mémoire. C'est dans ce cadre-là qu'on devait étudier la région dans laquelle se trouve l'établissement, non ?
Collier de Barbe a écrit:Cyrana a écrit:Ce qu'il me reste (en vrac et en 5 minutes) de l'épistémologie de la géographie et j'en ai malheureusement bien trop oublié :
- d'une science naturelle en quelque sorte à une science de l'espace : contestation de la géographie classique (vidalienne) et naissance de la "nouvelle géographie" quantitative dans la seconde moitié du XXème qui se voulait plus rigoureuse : on peut penser à la modélisation, à l'analyse spatiale, à la systémique (notion de géosystème de Gorges Bertrand), à la chorématique de Roger Brunet
- dans le sillage de la nouvelle géo, en réaction à un "tout quantitatif", la géographie sociale et la géographie culturelle, sans oublier la géographie post-moderne
- j'ai aussi eu droit à la géographie des représentations, la géopolitique avec Lacoste, la géographie appliquée (dès Phlipponneau, années 1960), la "radical geography" des anglo-saxons
> Donc une géographie plurielle traversée par de nombreuses interrogations et en constant renouvellement.
Oui c'est bien ça que je lui reproche ça part dans tous les sens, ça n'a queue ni tête. Franchement, les chorèmes de Brunet...mais au secours!
Les chorèmes de Brunet, je te l'accorde, au secours !
- DerMaxHabitué du forum
Personellement ce qui me gène avec le capes c'est qu'on doit se faire un master 2 enseignement qui contient du disciplinaire (enfin quand les réformes ne changent pas) ce qui nous rapprochait du système belge sans concours sauf que derrière on a du concours.
En ESD je me souviens être tombé sur "la sensibilité poétique a-t-elle sa place dans la science géographique" où l'on voulait que je parle de géopoétique. J'ai eu 2 sachant que derrière le sympathique monsieur qui avait réalisé le sujet a contesté mes définitions de poésie/poème (alors que je lui ai expliqué avec toutes les courbettes possibles que j'étais prof en LP et que les définitions que je donnais étaient soit celles des BO soit celles des manuels "scientifiques" de lettres). Bref, l'ESD j'étais au point en histoire et géo mais quand tu as ce genre de sujet faudra m'expliquer si on cherche vraiment à recruter...
En ESD je me souviens être tombé sur "la sensibilité poétique a-t-elle sa place dans la science géographique" où l'on voulait que je parle de géopoétique. J'ai eu 2 sachant que derrière le sympathique monsieur qui avait réalisé le sujet a contesté mes définitions de poésie/poème (alors que je lui ai expliqué avec toutes les courbettes possibles que j'étais prof en LP et que les définitions que je donnais étaient soit celles des BO soit celles des manuels "scientifiques" de lettres). Bref, l'ESD j'étais au point en histoire et géo mais quand tu as ce genre de sujet faudra m'expliquer si on cherche vraiment à recruter...
- CondorcetOracle
http://kropot.free.fr/Reclus-Ruisseau.htm
:lol:
:lol:
- User17706Bon génie
Ah, voilà quelque chose qu'on a prétendu me faire assimiler quand j'étais en classe de seconde. Nous autres élèves étions... dubitatifs.Malaga a écrit:Les chorèmes de Brunet, je te l'accorde, au secours !Collier de Barbe a écrit: Franchement, les chorèmes de Brunet...mais au secours!
- CyranaNiveau 4
Collier de Barbe a écrit:Cyrana a écrit:Ce qu'il me reste (en vrac et en 5 minutes) de l'épistémologie de la géographie et j'en ai malheureusement bien trop oublié :
- d'une science naturelle en quelque sorte à une science de l'espace : contestation de la géographie classique (vidalienne) et naissance de la "nouvelle géographie" quantitative dans la seconde moitié du XXème qui se voulait plus rigoureuse : on peut penser à la modélisation, à l'analyse spatiale, à la systémique (notion de géosystème de Gorges Bertrand), à la chorématique de Roger Brunet
- dans le sillage de la nouvelle géo, en réaction à un "tout quantitatif", la géographie sociale et la géographie culturelle, sans oublier la géographie post-moderne
- j'ai aussi eu droit à la géographie des représentations, la géopolitique avec Lacoste, la géographie appliquée (dès Phlipponneau, années 1960), la "radical geography" des anglo-saxons
> Donc une géographie plurielle traversée par de nombreuses interrogations et en constant renouvellement.
Oui c'est bien ça que je lui reproche ça part dans tous les sens, ça n'a queue ni tête. Franchement, les chorèmes de Brunet...mais au secours!
Comment peut-on reprocher à une discipline de s'interroger sur ses concepts, sur ses méthodes, sur ses pratiques, sur ses missions ?
Si l'on considère que la géo part dans tous les sens, comment considérer l'épistémologie de l'histoire ? Et je n'ai rien du tout, mais absolument rien du tout contre l'épistémologie de l'histoire, au contraire, le peu que j'en ai fait m'a aussi beaucoup intéressé.
En ce qui concerne Brunet, ce n'est à mon sens pas sa chorématique qui pose problème, pas sa réflexion sur l'existence ou non de lois de l'espace, mais bien l'usage qui en a été fait sans réflexion en croyant que le Graal avait été trouvé. La chorématique de Brunet est intéressante et il a réalisé des modèles qui sont très pertinents et qu'on utilise très fréquemment sans le savoir. Sauf que oui effectivement la mode du tout chorématique qui a existé, qui était excessive et qu'on a voulu appliquer à tout a détruit aux yeux de beaucoup son intérêt.
- AnaximandredeMilletJe viens de m'inscrire !
Collier de Barbe a écrit:Je suis un Anti-géographe primaire même si j'ai connu des géographes formidables (JL Tissiee, R. le Goix) l'absence d'epistemologie de cette discipline est assez confondant quand même.
Enfin ce que l'on en fait au lycée est terrifiant: célébration de la mondialisation, célébration de la France...aucun rapprochement avec la socio ou l'histoire!
Pensez que pour le programme de 1ère (a 80% sur la France) on peinerait à trouver mentionner mention de la crise, du chômage ou de la désindustrialisation...
Cette géographie là m'ennuie terriblement.Oui c'est bien ça que je lui reproche ça part dans tous les sens, ça n'a queue ni tête. Franchement, les chorèmes de Brunet...mais au secours!
En effectuant une recherche sur le thème de « l'avenir de l'enseignement de la géographie au collège et au lycée », j'ai découvert cette discussion.
Je suis abasourdi de cet aplomb, de ce panache avec lequel certains collègues évoquent, et dénigrent, une discipline qu'ils enseignent à travers l'ornière des programmes du Secondaire.
« Pas d'épistémologie en géographie » , « Ca part dans tous les sens », « Aucun rapprochement avec la sociologie ou l'histoire », « Apologie de la mondialisation » ... Quel florilège ! C'est un vrai festival !
Peut-on réduire toute la pensée historique au seul positivisme de Charles Seignobos ?
Alors, pourquoi confondre systématiquement la Géographie à Roger Brunet ?
De même, comment résumer Roger Brunet et son apport épistémologique à ses seuls chorèmes ?
Ces réductions simplistes et caricaturales servent souvent de poil à gratter à des « anti-géographes primaires », et fiers de l'être !
Je suis professeur d'histoire-géographie, géographe de formation, passionné de géographie et... d'histoire.
Chaque jour, j'en apprends davantage sur le Monde en explorant toujours plus loin les territoires de ces deux disciplines aux frontières si contiguës si distantes.
La soif de connaissance, le goût de transmettre,et surtout, une profonde humilité, me guident à chaque cours.
Je reste, estomaqué, par ce message.
- GrypheMédiateur
J'ai arrêté d'enseigner il y a quelques années mais j'avais fait un mémoire de maîtrise de géographie précisément sur un point d'épistémologie dans les années 1990 ; en revanche, je peux comprendre que pour un historien, la géographie semble manquer d'"unité" et de ligne directrice. Le côté "ça part dans tous les sens" était en tout cas très tangible durant mes études il y a une vingtaine d'années.AnaximandredeMillet a écrit:« Pas d'épistémologie en géographie » , « Ça part dans tous les sens »
Même si les débats historiographiques peuvent être forts, j'ai l'impression que la discipline "histoire" est quand même plus facile à définir que la discipline "géographie".
Bienvenue sur le forum, n'hésite pas à aller découvrir les autres rubriques.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Allons, allons Anaximandre, ne pleurez pas.
Je continue à faire mon quota d'heure en géographie. Mes remarques corrosives visent essentiellement la géographie de l'enseignement secondaire qui est assez médiocre. Celle de l'université c'est très différent.
Je continue à faire mon quota d'heure en géographie. Mes remarques corrosives visent essentiellement la géographie de l'enseignement secondaire qui est assez médiocre. Celle de l'université c'est très différent.
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- pedro771Niveau 7
Oui, à ce titre l'épistémologie en géographie a fait un bond ces dernières années. Je regrette quand même que la géo enseignée soit encore très loin de celle pratiquée dans les labos et les amphis de fac.
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