Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Selon le Sgen, l’allongement du week-end à deux jours et demi pour les enfants qui ne suivront pas les activités périscolaires va également à l’encontre de la volonté de réduire "le tunnel de fin de semaine". "L’enfant vit pendant deux jours au rythme des parents et, le lundi matin, il dort", confirme Magali Kordjani du SnuIPP, selon laquelle les parents d’élèves, les enseignants se retrouvent face à une situation " complètement paradoxale : Nous sommes à une époque de l’année où la rentrée suivante doit être bouclée."

L'avis attendu des conseils d'écoles

Et les interrogations pourraient durer encore pendant plusieurs semaines si les conseils d’écoles, qui doivent être consultés sur la proposition municipale avant le 6 juin, émettent majoritairement un avis négatif. Un scénario envisageable, selon un directeur d’école. Fort de ces avis, le recteur d’académie pourrait alors décider de ne pas valider l’organisation imaginée par Philippe Saurel et Isabelle Marsala (lire ci-dessous) et s’en tenir aux propositions entérinées avant les élections... avec l’équipe précédente. Une ligne de conduite fortement suggérée par la FCPE dans un communiqué publié mercredi. Selon ces parents d’élèves, les aménagements proposés "n’apportent aucune amélioration pour l’enseignement, sont contraires au rythme de l’enfant et vont aggraver les inégalités entre les familles". Pas moins.

à la rentrée de septembre, si les temps d’activités périscolaires ne se mettront pas en place, les écoles publiques, elles, devront appliquer le décret et répondre de neuf demi-journées hebdomadaires (lire ci-contre). « Les enseignants ont été informés. Mais comment va faire l’institutrice de mon fils pour s’occuper d’une trentaine d’enfants de 4 ans sans ATSEM (1) ? On nous a informés qu’il n’y aurait pas de cantine le mercredi. Mais les parents qui travaillent avec des horaires postés comme moi ne pourront pas revenir chercher leurs enfants. À un mois de la fin de l’année, c’est le flou total !

Environ 60 personnes dont de nombreux enfants étaient présents à ce rassemblement. Une délégation de 5 parents d'élèves a été reçue par plusieurs maires, dont le président de la Fédération des maires de la Loire, Jean-François Barnier. Une motion pour demander "le report de la réforme et sa réécriture a travers une loi" a été votée à une large majorité par les maires présents à l'assemblée générale (11 voix contre et 11 abstentions sur 150 votants environ). Enfin, lors de sa prochaine réunion, le Conseil d’administration de la Fédération des maires de la Loire envisagera la possibilité de recours juridiques afin que l’Etat prenne à sa charge de manière pérenne et à l’euro près les dépenses engagées par les collectivités locales pour l’application de cette réforme.

A trois mois de la rentrée, 15 personnes seulement ont été recrutées. “Il nous manque 28 contractuels, indique le maire, Bernard Aubril. La précarité de ce temps partiel complique le recrutement. Une heure de travail pendant trois jours, il faut reconnaître que ce n’est pas très attrayant… ” Sur les 15 personnes recrutées, la moitié n’est pas titulaire du BAFA (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur). Mais Bernard Aubril reste confiant : “Il ne faut pas s’affoler. Nous allons tout faire pour que cette réforme soit une réussite. Dans l’intérêt des enfants”.

The Goon a écrit:Rythmes scolaires : il manque 28 animateurs

A trois mois de la rentrée, 15 personnes seulement ont été recrutées. “Il nous manque 28 contractuels, indique le maire, Bernard Aubril. La précarité de ce temps partiel complique le recrutement. Une heure de travail pendant trois jours, il faut reconnaître que ce n’est pas très attrayant… ” Sur les 15 personnes recrutées, la moitié n’est pas titulaire du BAFA (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur). Mais Bernard Aubril reste confiant : “Il ne faut pas s’affoler. Nous allons tout faire pour que cette réforme soit une réussite. Dans l’intérêt des enfants”.

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Rassurant.

maîtresse a écrit:C'est possible que ça soit accepté ça 2 samedis sur 3 ?

elena3 a écrit:T'es sûre pour Marseille ? A la place des maires récalcitrants, j'attendrais la convocation en justice et la décision...Avec des milliers de communes contre ce décret, je crois que le MEN  ira se rhabiller. Impossible de faire jouer la voie juridique dans ce cas !

C'est pas faux a écrit:Réunion très houleuse à Champigny-sur-Marne (94) où le maire a fini par sortir de la position de refus et proposer un projet : L, Ma, J, V : garderie 8h-8h50, classe 9h-12h, puis 14h-16h30; Sa : 9h-12h 2 samedis sur 3.

Rythmes scolaires à Marseille : infos contradictoires et parents confus

Les parents d'élèves mar­seillais regrettent que la ville et le rec­to­rat ne soient pas d'accord sur l'organisation de la semaine de classe à la pro­chaine ren­trée, créant une situa­tion "confuse".

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Des asso­cia­tions de parents d'élèves mar­seillaises dénoncent une situa­tion "confuse et délé­tère" concer­nant l'application de la réforme des rythmes sco­laires à la ren­trée 2014.

Le rec­to­rat d'Aix-Marseille et la Ville de Marseille donnent en effet des infor­ma­tions contra­dic­toires, le pre­mier com­mu­ni­quant aux ensei­gnants des ins­truc­tions conformes au pro­jet sou­mis par la ville en jan­vier der­nier (fin de classe à 15H45 et mer­credi tra­vaillé) tan­dis que la ville, confor­mé­ment à sa récente demande de mora­toire sur la réforme, annonce une orga­ni­sa­tion du temps sco­laire inchan­gée (fin de classe à 16H30, mer­credi non travaillé).

C'est pas faux a écrit:

maîtresse a écrit:C'est possible que ça soit accepté ça 2 samedis sur 3 ?

Je ne sais pas, mais le compte horaire y est, avec une moyenne de 24h par semaine.

zoupinette a écrit:Mais qui ?   

Au Groupe Nord (école Jean-Calvet), le mercredi matin travaillé et le début de la classe à 8 h 45 font grincer des dents. Enzo, 4 ans, inscrit en moyenne section de maternelle devra s'habituer aux nouveaux rythmes. Emmanuelle Martin, la maman d'Enzo, déplore cette nouvelle organisation pour les plus petits. «J'appréciais que mon fils puisse dormir plus tard le mercredi. Les parents qui, en raison de leurs propres horaires de travail, ne pourront pas accompagner les enfants à 8 h 45 les déposeront à 7 h 30 à la garderie. Et ceux qui ne pourront pas les récupérer à 16 h 15, le feront après 18 heures», observe-t-elle. Même si l'horizon s'est dégagé au niveau de l'organisation horaire, celui-ci reste embrumé concernant toutes les activités du temps périscolaire. «Nous n'avons pas d'informations précises sur ce sujet», s'inquiète Emmanuelle Martin. La ville y travaille.

On a eu un millier de participations. Et la proposition retenue par près de la moitié des votants, c’est le regroupement des activités périscolaires sur un après-midi, plutôt le jeudi.

Une quarantaine de maires de la Drôme et de l'Ardèche ont décidé "d'entrer en résistance" contre la réforme des rythmes scolaires, demandant son report à la rentrée 2015, "voire son abrogation".

Les maires font toutefois part de leur intention de "mettre en place un service minimum de garderie à la rentrée afin de ne pas laisser les parents sans solution de garde".

Nous sommes un peu pris en otage ! Claude Théreze ne mâche pas ses mots. Le maire de Pruniers-en-Sologne se voit, contraint et forcé, de mettre en application la réforme des rythmes scolaires. Le 5 mai dernier, son conseil avait voté à l'unanimité contre la mise en place de la réforme, par manque de moyens et de personnels. Ce qui est interdit. « C'est contre l'application de la loi, c'est donc illégal », nous explique le sous-préfet de Romorantin, Alain Gueydan.

La délibération, après une rencontre et un échange de courriers avec les services de la préfecture, a été retirée lors du conseil municipal du 23 mai. En cas de refus, c'est devant le tribunal administratif qu'il aurait fallu régler l'affaire. La commune doit, en outre, se prononcer sur le dossier sous peine de voir l'Éducation nationale lui fournir une grille d'horaires-type.

Rythmes scolaires : ça coince
La réforme des rythmes scolaires a du mal à passer. Alors que les villes doivent remettre leur copie vendredi, enseignants et parents d'élèves appellent à manifester aujourd'hui à Créteil.

Reste que la décision du conseil municipal peut encore être invalidée par le préfet, ce qui forcerait la mairie de Marignane à appliquer la réforme dès le mois de septembre. La mairie dit s'être préparée à ce cas de figure. « Une consultation des parents a eu lieu et ils ont déjà décidé d'une organisation des temps scolaires. Les financements sont déjà prévus. Il ne reste plus qu'à savoir combien d'élèves seront inscrits à la rentrée ». La réponse du préfet sera connue dans 10 jours. En attendant, les associations de parents d'élèves, comme celle de l'école Marie Madeleine Fourcade soutiennent la décision du conseil municipal.