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- VolubilysGrand sage
Bien, je propose que l'on fasse ça au collège, sur les heures de maths et de français... les fondamentaux, c'est tellement démodé...
Qu'on laisse le primaire en paix, par pitié, on a déjà tellement de trucs à faire sur nos petites 24h de classe.
(Etrangement, je vis entourés d'informaticiens, qui manipulent du code au quotidien, et eux aussi sont contre la programmation à l'école primaire... )
Qu'on laisse le primaire en paix, par pitié, on a déjà tellement de trucs à faire sur nos petites 24h de classe.
(Etrangement, je vis entourés d'informaticiens, qui manipulent du code au quotidien, et eux aussi sont contre la programmation à l'école primaire... )
- Thalia de GMédiateur
Je me recycle fissa pour l'an prochain.Volubilys a écrit:Bien, je propose que l'on fasse ça au collège, sur les heures de maths et de français... les fondamentaux, c'est tellement démodé...
Qu'on laisse le primaire en paix, par pitié, on a déjà tellement de trucs à faire sur nos petites 24h de classe.
(Etrangement, je vis entourés d'informaticiens, qui manipulent du code au quotidien, et eux aussi sont contre la programmation à l'école primaire... )
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- c0c0Niveau 7
Volubilys a écrit:Bien, je propose que l'on fasse ça au collège, sur les heures de maths et de français... les fondamentaux, c'est tellement démodé...
Qu'on laisse le primaire en paix, par pitié, on a déjà tellement de trucs à faire sur nos petites 24h de classe.
(Etrangement, je vis entourés d'informaticiens, qui manipulent du code au quotidien, et eux aussi sont contre la programmation à l'école primaire... )
Ah non pas sur le français ! Il n'y a déjà pas assez d'heures pour nos élèves à mon avis !
Mais sur les maths pourquoi pas, c'est assez proche. Enfin je le redis,seulement pour ceux qui maîtrisent les bases. Et puis cela dépend vraiment ce qu'on appelle "code informatique".
- Thalia de GMédiateur
Je milite pour que ce soit en français, ce serait des copies en moinsc0c0 a écrit:Volubilys a écrit:Bien, je propose que l'on fasse ça au collège, sur les heures de maths et de français... les fondamentaux, c'est tellement démodé...
Qu'on laisse le primaire en paix, par pitié, on a déjà tellement de trucs à faire sur nos petites 24h de classe.
(Etrangement, je vis entourés d'informaticiens, qui manipulent du code au quotidien, et eux aussi sont contre la programmation à l'école primaire... )
Ah non pas sur le français ! Il n'y a déjà pas assez d'heures pour nos élèves à mon avis !
Mais sur les maths pourquoi pas, c'est assez proche. Enfin je le redis,seulement pour ceux qui maîtrisent les bases. Et puis cela dépend vraiment ce qu'on appelle "code informatique".
NB : ma précédente réponse était ironique. De même que celle-ci.
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- c0c0Niveau 7
Ah mais c'est bien pour ça que je milite pour que ce soit en maths aussi
- Thalia de GMédiateur
Sorry, je n'avions point vu que tu étais en math. Nous sommes donc du même avisc0c0 a écrit:Ah mais c'est bien pour ça que je milite pour que ce soit en maths aussi
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- VolubilysGrand sage
Moi, je suis pour la paix des ménages : on va faire ça sur des heures de français ET de maths.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- cliohistHabitué du forum
Aux yeux d'un nombre grandissant de chercheurs, c'est... le code informatique qu'il faudra maîtriser ! Cette langue à part entière, qui sert de base à l'ensemble des programmes informatiques et des moteurs de recherche Internet est en train de conquérir les salles de classe du monde.
dans la réponse de la FING citée par Internetactu :
« Bref, en voulant faire du numérique la solution, je ne suis pas sûr qu’on s’attaque au problème. Je ne vois pas de cheval de Troie dans cette proposition d’apprendre le code à l’école. Au final, cela se conclura par une matière supplémentaire, par l’embauche de milliers de profs d’informatique. Pas des innovateurs, ni forcément de brillants pédagogues, mais bien des informaticiens ».
« L’enjeu n’est pas d’introduire de nouvelles matières à l’école, que d’introduire de nouvelles formes d’enseignement… qui me semblent reposer plus sur la formation (et la formation continue) des enseignants, sur l’ouverture de l’école à d’autres modalités éducatives ».
De fait dans un débat qui dure depuis au moins une génération, il est habituel de faire l'impasse sur ce qui est déjà enseigné (l'option ISN en terminale scientifique, les disciplines des lycées techniques) ou sur ce qui l'a été (l'option en lycée au début des années 1990, avec des profs qui recevaient une formation d'une année entière).
http://eduscol.education.fr/cid59678/presentation.html
En primaire, le logo (Seymour Papert est cité dans cet article de 1990 :
L'informatique a-t-elle un avenir à l'école primaire ?
http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/32644/C%26T_1990_21_206.pdf?sequence=1
Il faut toujours se demander qui parle ? (un informaticien ? un prof ? un industriel ? un politicien ?) et de quoi on parle (l'informatique comme science ? l'informatique comme outil ? le numérique ?).
Pour un informaticien, un programme d'informatique qui ne sera pas enseigné par un informaticien sera mal enseigné, de même que pour un historien de l'art, seul sa corporation saura enseigner à lire un tableau, ou que pour un prof documentaliste, seule sa corporation est à même d'enseigner l'éducation aux médias ou les cultures numériques, même si tout enseignant a compétence pour travailler ce domaine.
La réalité est davantage compliquée : la littérature enseignée au collège n'est pas tout à fait celle d'un spécialiste titulaire d'une chaire au Collège de France, l'histoire scolaire n'est pas totalement l'histoire érudite de l'Institut universitaire de France. Sinon beaucoup d'élèves iraient vite voir ailleurs.
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- User17706Bon génie
J'espère bien que tout ça n'est pas rigoureusement vrai, sinon on est mal barréscliohist a écrit: Pour un informaticien, un programme d'informatique qui ne sera pas enseigné par un informaticien sera mal enseigné, de même que pour un historien de l'art, seul sa corporation saura enseigner à lire un tableau, ou que pour un prof documentaliste, seule sa corporation est à même d'enseigner l'éducation aux médias ou les cultures numériques, même si tout enseignant a compétence pour travailler ce domaine.
En revanche la question est bien de ce dont on parle, on est bien d'accord là-dessus. Par exemple enseigner à coder n'a rien à voir avec apprendre à se servir d'un logiciel de traitement de texte WYSIWYG.
- Jean-charlesNiveau 6
De la seconde à la terminale, de l'algorithmique est enseignée aux élèves sur les heures de maths.
Aucun langage de programmation n'est imposé, beaucoup travail avec le logiciel Algobox.
Du coup les élèves ont des bases (faire un boucle, un test...)
De plus il y a une spécialité info en terminale.
Aucun langage de programmation n'est imposé, beaucoup travail avec le logiciel Algobox.
Du coup les élèves ont des bases (faire un boucle, un test...)
De plus il y a une spécialité info en terminale.
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Marie: Dis p'pa, tu crois qu'il en a vu des singes en hiver ? Gabriel: Je pense qu'il en a vu au moins un.
- VolubilysGrand sage
Sauf qu'ici, on parle de l'enseigner dans le primaire, entre le CP et le CM2, avec des élèves entre 6 et 11 ans....Jean-charles a écrit:De la seconde à la terminale, de l'algorithmique est enseignée aux élèves sur les heures de maths.
Aucun langage de programmation n'est imposé, beaucoup travail avec le logiciel Algobox.
Du coup les élèves ont des bases (faire un boucle, un test...)
De plus il y a une spécialité info en terminale.
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- Jean-charlesNiveau 6
Volubilys a écrit:
Sauf qu'ici, on parle de l'enseigner dans le primaire, entre le CP et le CM2, avec des élèves entre 6 et 11 ans....
Ah je croyais qu'il s'agissait de primaire et de secondaire.
Au primaire, cela ne me semble pas être une bonne idée... Il y a d'autres priorités.
Mais commencer à en faire un petit peu au collège, pourquoi pas ?
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Marie: Dis p'pa, tu crois qu'il en a vu des singes en hiver ? Gabriel: Je pense qu'il en a vu au moins un.
- coindeparadisGuide spirituel
L'Etat a lancé un appel d'offres pour des projets d'initiation au code informatique et déboursera 20 millions d'euros pour cela.
C'est vrai que le manque de livres, matériels audiovisuels, places de réfectoire... est négligeable. Dépensons pour lesgarderies TAP et le code informatique !
C'est vrai que le manque de livres, matériels audiovisuels, places de réfectoire... est négligeable. Dépensons pour les
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- PeinardNiveau 10
Apprendre à lire au primaire n'est pas assez vendeur politiquement... En fin de compte, les futures générations feront plein de choses "innovantes" au primaire mais elles ne maîtriseront rien.
- SacapusHabitué du forum
Dans les années 70, on disait qu’il ne serait plus la peine d’apprendre à poser une opération sur du papier, parce qu’on prédisait (en faisant semblant d’en être certain, mais rien ne pouvait alors l’affirmer) que les calculatrices électroniques seraient un jour si bon marché qu’on en trouverait partout.
La réalité a donné raison à cette prédiction : aujourd’hui, une calculatrice électronique, c’est quelque chose d’aussi précieux qu’un stylo bic, et on en a toujours une sous la main, ou presque.
Le calcul posé est pourtant toujours au programme de l’école.
La différence entre hier et aujourd’hui, c’est qu’hier, les calculatrices électroniques représentaient une innovation perçue comme un fantasme, un fantasme qui réclamait à être connecté à la réalité, et qui posait la question de la nécessité, du but, de la raison, et de la cohérence.
Aujourd’hui, une calculatrice électronique, cela relève de l’ubiquité, de la banalité, et c’est même ringard. (On préférera utiliser une application gratuite sur son téléphone, pour faire des calculs). Et la banalité, plus personne ne la pose en questions, plus personne ne cherche à trouver la cohérence avec l’apprentissage du calcul, parce que tout le monde se moque de la banalité. On continue d’apprendre à calculer même si ce n’est pas nécessaire, et c’est sans doute tant mieux.
La réalité a donné raison à cette prédiction : aujourd’hui, une calculatrice électronique, c’est quelque chose d’aussi précieux qu’un stylo bic, et on en a toujours une sous la main, ou presque.
Le calcul posé est pourtant toujours au programme de l’école.
La différence entre hier et aujourd’hui, c’est qu’hier, les calculatrices électroniques représentaient une innovation perçue comme un fantasme, un fantasme qui réclamait à être connecté à la réalité, et qui posait la question de la nécessité, du but, de la raison, et de la cohérence.
Aujourd’hui, une calculatrice électronique, cela relève de l’ubiquité, de la banalité, et c’est même ringard. (On préférera utiliser une application gratuite sur son téléphone, pour faire des calculs). Et la banalité, plus personne ne la pose en questions, plus personne ne cherche à trouver la cohérence avec l’apprentissage du calcul, parce que tout le monde se moque de la banalité. On continue d’apprendre à calculer même si ce n’est pas nécessaire, et c’est sans doute tant mieux.
- ben2510Expert spécialisé
coindeparadis a écrit:L'Etat a lancé un appel d'offres pour des projets d'initiation au code informatique et déboursera 20 millions d'euros pour cela.
C'est vrai que le manque de livres, matériels audiovisuels, places de réfectoire... est négligeable. Dépensons pour lesgarderiesTAP et le code informatique !
Très sympa à faire avec des petits :
http://light-bot.com/hocflash.html
Bon à vrai dire je n'ai essayé qu'avec ma fille de 11 ans.
Et avec les TS spé ISN.
Il y a ça, aussi : http://learn.code.org/hoc/1
- coindeparadisGuide spirituel
J'ai eu des bac pro incapables de diviser un nombre par 4 et sans calculatrice (en PSE). Et puis la calculatrice n'indique pas quelle opération faire. On ne remplacera ^pas de bonnes vieilles séances de résolution de problèmes.Sacapus a écrit:Dans les années 70, on disait qu’il ne serait plus la peine d’apprendre à poser une opération sur du papier, parce qu’on prédisait (en faisant semblant d’en être certain, mais rien ne pouvait alors l’affirmer) que les calculatrices électroniques seraient un jour si bon marché qu’on en trouverait partout.
La réalité a donné raison à cette prédiction : aujourd’hui, une calculatrice électronique, c’est quelque chose d’aussi précieux qu’un stylo bic, et on en a toujours une sous la main, ou presque.
Le calcul posé est pourtant toujours au programme de l’école.
La différence entre hier et aujourd’hui, c’est qu’hier, les calculatrices électroniques représentaient une innovation perçue comme un fantasme, un fantasme qui réclamait à être connecté à la réalité, et qui posait la question de la nécessité, du but, de la raison, et de la cohérence.
Aujourd’hui, une calculatrice électronique, cela relève de l’ubiquité, de la banalité, et c’est même ringard. (On préférera utiliser une application gratuite sur son téléphone, pour faire des calculs). Et la banalité, plus personne ne la pose en questions, plus personne ne cherche à trouver la cohérence avec l’apprentissage du calcul, parce que tout le monde se moque de la banalité. On continue d’apprendre à calculer même si ce n’est pas nécessaire, et c’est sans doute tant mieux.
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- Luigi_BGrand Maître
Après le rapport du CNNum insistant sur la nécessité d'enseigner le code, un petit dossier dans "Libération" aujourd'hui (pour les abonnés) : http://www.liberation.fr/societe/2015/02/22/peut-on-reussir-l-ecole-connectee_1207977
Extrait de l'édito "Do it yourself", pour qui la question de l'enseignement du code ne fait débat que sur les modalités. Admirez comme le constructivisme trouve ici une nouvelle vigueur :
Johan Hufnagel a écrit:Théoriquement, il y a d'un côté les utilitaristes - pour qui les professeurs doivent former dès la maternelle aux métiers de demain et de l'autre les humanistes - qui estiment qu'il vaut mieux apprendre à apprendre. Pour les premiers, il faut enseigner le code comme une langue vivante dès le plus jeune âge ; pour les seconds, il faut utiliser et décrypter les enjeux du numérique et ses outils à l'intérieur même des cours. Les deux solutions ont des avantages, mais se heurtent à des contraintes : classes et emplois du temps surchargés, disparités sociales, manque de matériel et de personnels formés, règlements intérieurs hypercontrôlés antinomiques avec la liberté que permet Internet... Le tsunami numérique nous impose pourtant d'aller plus vite. Pour y parvenir, il faut révolutionner les façons d'apprendre. En intégrant quel que soit le cours les usages nés du Web (le travail collaboratif avec ses pairs, l'entraide, la recherche d'informations, le jeu vidéo, le hacking), l'interaction avec le professeur change du tout au tout il est celui qui valide et guide plus qu'il ne fait la leçon, celui qui encourage la curiosité et la bidouille. C'est la révolution du «Do it yourself» des pionniers du Net adaptée à une école qui donnera envie d'apprendre, d'imaginer. Ainsi naîtront peut-être des futurs programmeurs, carburants de notre future vie algorithmée, mais aussi et surtout se formeront des citoyens capables de comprendre un monde bourré de codes. Voilà qui serait une véritable révolution démocratique.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Roumégueur IerÉrudit
Luigi_B a écrit:
Après le rapport du CNNum insistant sur la nécessité d'enseigner le code, un petit dossier dans "Libération" aujourd'hui (pour les abonnés) : http://www.liberation.fr/societe/2015/02/22/peut-on-reussir-l-ecole-connectee_1207977
Extrait de l'édito "Do it yourself", pour qui la question de l'enseignement du code ne fait débat que sur les modalités. Admirez comme le constructivisme trouve ici une nouvelle vigueur :Johan Hufnagel a écrit:Théoriquement, il y a d'un côté les utilitaristes - pour qui les professeurs doivent former dès la maternelle aux métiers de demain et de l'autre les humanistes - qui estiment qu'il vaut mieux apprendre à apprendre. Pour les premiers, il faut enseigner le code comme une langue vivante dès le plus jeune âge ; pour les seconds, il faut utiliser et décrypter les enjeux du numérique et ses outils à l'intérieur même des cours. Les deux solutions ont des avantages, mais se heurtent à des contraintes : classes et emplois du temps surchargés, disparités sociales, manque de matériel et de personnels formés, règlements intérieurs hypercontrôlés antinomiques avec la liberté que permet Internet... Le tsunami numérique nous impose pourtant d'aller plus vite. Pour y parvenir, il faut révolutionner les façons d'apprendre. En intégrant quel que soit le cours les usages nés du Web (le travail collaboratif avec ses pairs, l'entraide, la recherche d'informations, le jeu vidéo, le hacking), l'interaction avec le professeur change du tout au tout il est celui qui valide et guide plus qu'il ne fait la leçon, celui qui encourage la curiosité et la bidouille. C'est la révolution du «Do it yourself» des pionniers du Net adaptée à une école qui donnera envie d'apprendre, d'imaginer. Ainsi naîtront peut-être des futurs programmeurs, carburants de notre future vie algorithmée, mais aussi et surtout se formeront des citoyens capables de comprendre un monde bourré de codes. Voilà qui serait une véritable révolution démocratique.
J'allais en parler : quand on voit le mal que l'on a à leur apprendre leur langue maternelle...
Maintenant, s'il s'agit d'apprendre un langage pour créer des applis cool pour les IPhone et Ipad, ils seront peut-être plus réceptifs. A mon époque, mes potes geeks savaient déjà écrire des petits programmes pour mettre des jeux dans les calculatrices les plus évoluées, ils savaient aussi craquer des jeux (ceux qu'on lisait avec un lecteur cassette!), ils n'ont pas tous fini programmeurs loin de là.
- coindeparadisGuide spirituel
Alors qu'il garde ses mômes chez lui, qu'il leur apprenne le hacking en home-schooling et qu'il nous f :censure: te la paix.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- JCPNiveau 7
coindeparadis a écrit:Enseigner le code en primaire ? Un doux délire ! Enseigner le code alphabétique et donc correctement la lecture serait plus urgent !
C'est plutôt ça, la priorité. Car c'est la clef vers tout le reste...
Et puis, les politiques qui se gargarisent de ces mots savent-ils de quoi ils parlent ?
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" Penser, c'est dire non." Alain.
" Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. " Beaumarchais.
"L’abandon des illusions suppose la publication des faits, et les faits peuvent être désagréables." George Orwell.
- skindiverÉrudit
Je ne comprends vraiment pas l'intérêt d'enseigner le code informatique en primaire... Surtout que ces nouvelles générations sont beaucoup plus douées que nous dans ce domaine, ils l'apprendront tout seul.
Ca ne choque personne, j'ai l'impression au ministère et ailleurs que les élèves en lycée font des fautes partout. Rien n'est fait pour résoudre ce problème.
Rapport de stage de 8 pages d'une élève de première 80 fautes ..... et pas des petites.
Ca ne choque personne, j'ai l'impression au ministère et ailleurs que les élèves en lycée font des fautes partout. Rien n'est fait pour résoudre ce problème.
Rapport de stage de 8 pages d'une élève de première 80 fautes ..... et pas des petites.
- Luigi_BGrand Maître
C'est le mythe des digital native.
Les plus jeunes sont doués pour utiliser des objets numériques ergonomiques, c'est-à-dire conçus... pour être faciles à utiliser, comme l'iPad qu'on met entre les mains des bébés. Autant dire que ce "don" ne veut pas dire grand chose, même si, pour Michel Serres, c'est une extraordinaire habileté. "Habileté" que possèdent en fait, à des degrés divers, la plupart des personnes nées bien avant la démocratisation d'Internet.
En réalité, ceux qui ont vécu la naissance rudimentaire de l'informatique et la démocratisation du web ont plus de chances d'avoir des notions d'informatique que les jeunes générations actuelles faisant passivement face à un monde de pages dynamiques, d'applications et de logiciels complexes aux dizaines millions de lignes de code. Exception faite bien sûr des plus curieux d'entre eux, assez peu nombreux, il faut le dire, qui percent de façon autodidacte une petite partie de ces mystères.
Pour le dire autrement, jamais le code informatique n'a été aussi éloigné de ses utilisateurs.
Faut-il pour autant l'enseigner (au sens où il faudrait le maîtriser) ? C'est ce que l'on pourrait penser à première vue, puisque les plus jeunes sont démunis. Mais précisément la complexité des logiciels et la multiplicité des langages spécialisés rendent cette tâche proprement impossible. Cet enseignement ne peut donc être que superficiel, fondé sur des principes très généraux. L'allemand fonctionne par déclinaisons : le savoir ne fait pas parler allemand pour autant.
En réalité, laisser penser qu'aujourd'hui l'enseignement du code permet d'être "citoyen" (sic), c'est entretenir l'illusion d'une maîtrise de la technique que personne n'a plus, informaticiens compris.
Les plus jeunes sont doués pour utiliser des objets numériques ergonomiques, c'est-à-dire conçus... pour être faciles à utiliser, comme l'iPad qu'on met entre les mains des bébés. Autant dire que ce "don" ne veut pas dire grand chose, même si, pour Michel Serres, c'est une extraordinaire habileté. "Habileté" que possèdent en fait, à des degrés divers, la plupart des personnes nées bien avant la démocratisation d'Internet.
En réalité, ceux qui ont vécu la naissance rudimentaire de l'informatique et la démocratisation du web ont plus de chances d'avoir des notions d'informatique que les jeunes générations actuelles faisant passivement face à un monde de pages dynamiques, d'applications et de logiciels complexes aux dizaines millions de lignes de code. Exception faite bien sûr des plus curieux d'entre eux, assez peu nombreux, il faut le dire, qui percent de façon autodidacte une petite partie de ces mystères.
Pour le dire autrement, jamais le code informatique n'a été aussi éloigné de ses utilisateurs.
Faut-il pour autant l'enseigner (au sens où il faudrait le maîtriser) ? C'est ce que l'on pourrait penser à première vue, puisque les plus jeunes sont démunis. Mais précisément la complexité des logiciels et la multiplicité des langages spécialisés rendent cette tâche proprement impossible. Cet enseignement ne peut donc être que superficiel, fondé sur des principes très généraux. L'allemand fonctionne par déclinaisons : le savoir ne fait pas parler allemand pour autant.
En réalité, laisser penser qu'aujourd'hui l'enseignement du code permet d'être "citoyen" (sic), c'est entretenir l'illusion d'une maîtrise de la technique que personne n'a plus, informaticiens compris.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- JCPNiveau 7
Luigi_B a écrit:C'est le mythe des digital native.
Pour le dire autrement, jamais le code informatique n'a été aussi éloigné de ses utilisateurs.
Faut-il pour autant l'enseigner (au sens où il faudrait le maîtriser) ? C'est ce que l'on pourrait penser à première vue, puisque les plus jeunes sont démunis. Mais précisément la complexité des logiciels et la multiplicité des langages spécialisés rendent cette tâche proprement impossible. Cet enseignement ne peut donc être que superficiel, fondé sur des principes très généraux. L'allemand fonctionne par déclinaisons : le savoir ne fait pas parler allemand pour autant.
En réalité, laisser penser qu'aujourd'hui l'enseignement du code permet d'être "citoyen" (sic), c'est entretenir l'illusion d'une maîtrise de la technique que personne n'a plus, informaticiens compris.
Absolument. J'ajouterai que l'allemand est quand même plus facile à apprendre que le code informatique...
Et puis, le code informatique, c'est en fait une pluralité de langages... Lequel enseigner ?
Et quand bien même on connaisse des rudiments de code, qu'en faire ? Comme les désinences allemandes, ça ne sert à rien...
:diable:
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" Penser, c'est dire non." Alain.
" Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. " Beaumarchais.
"L’abandon des illusions suppose la publication des faits, et les faits peuvent être désagréables." George Orwell.
- coindeparadisGuide spirituel
Mes élèves sont doués pour visionner, utiliser les images, tchater mais c'est tout. Traitement de texte, recherches sur internet... zéro.
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- User5899Demi-dieu
C'est parce qu'on ne leur a pas enseigné le codecoindeparadis a écrit:Mes élèves sont doués pour visionner, utiliser les images, tchater mais c'est tout. Traitement de texte, recherches sur internet... zéro.
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- Faut-il enseigner le code informatique ?
- L'express : Faut-il rendre l'enseignement du code informatique obligatoire dès le primaire ?
- Informatique : Pour Benoît Hamon, il faut "mieux former les élèves au code".
- Benoît Hamon annonce que le code informatique sera enseigné au primaire dès la rentrée 2014, et qu'il sera inscrit aux programmes du secondaire.
- USA : l'association Code.org lance une vaste sensibilisation des élèves et enseignants au code informatique.
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