Faut-il enseigner le code informatique ?

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Entre la raison et la magie : Faut-il enseigner le code ? Bruno Devauchelle, Le Café, 29.04.2014
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/04/29042014Article635343536822445100.aspx

En avril dernier, Bruno Devauchelle abordait une question devenue fréquente et concluait : « ainsi nous appelons de nos voeux une véritable formation à la science du numérique de tous les éducateurs ».
(L'article date de plus de 2 mois, mais l'annonce ministérielle a suscité une nouvelle mention sur twitter).


Il rappelle son opposition aux excès du découpage disciplinaire :
« Rappelons ici qu'en France le monde scolaire, et en particulier celui des disciplines scolaires et universitaires repose sur des règles ancestrales qui n'ont que peu à voir avec les savoirs eux-mêmes mais plutôt avec des moyens, des statuts, des espaces d'exercices. La constitution d'un champ disciplinaire est un passage obligé de la reconnaissance institutionnelle : il se traduit par une section au CNU, une discipline scolaire, deux concours de recrutement, le CAPES et l'agrégation, et surtout des heures dans l'emploi du temps des élèves et des étudiants. Les meilleurs sentiments sont aussi mis à contribution pour justifier cette reconnaissance dans un modèle dont, pourtant, on sait qu'il est à bout de souffle. Mais surtout et c'est un des problèmes sous-jacents aux débats en cours : le découpage disciplinaire a atomisé la connaissance ».

« L'histoire de l'introduction de l'informatique dans l'enseignement depuis le début des années 1970 doit aussi être convoquée pour mieux comprendre ce qui se passe actuellement. Après le logo, langage des années 1980 porté par Seymour Papert, mais aussi l'option informatique au lycée, il semble qu'un ressort se soit cassé entre la société française et l'informatique au cours des années 1990-2000. Cette rupture ne concerne pas directement l'université (16è section du CNU) mais plutôt la question de savoir quand, à quoi, et comment, donner une place à l'informatique dans le paysage scolaire ? Le B2i dont on repère les traces de l'origine dans un petit ouvrage publié en 1993, a tenté d'apporter une médiation, sans succès entre usage, maîtrise des outils et informatique ». En Terminale S, l’option ISN (Informatique et science du numérique) en classe Terminale s’organise autour des d’information, de langage, de machine et d’algorithme

Il mentionne un terme mis en avant par les spécialistes des sciences de l'information et de la communication :
« ... La translittératie désigne donc l’ensemble des compétences d'interaction mises en œuvre par les usagers sur tous les moyens d’information et de communication disponibles : oral, textuel, iconique, numérique,... essentiellement dans des environnements et contextes numériques ».

« La particularité de l'informatique est de traverser, sans se soucier des frontières toutes ces étapes de la vie. Certes le monde scolaire reste assez éloigné du quotidien du numérique dans une bonne part de ses activités, mais l'informatique y est de plus en plus présente au moins autour de la classe (vie scolaire, administration, documentation), et parfois dans la classe (EXAO, Internet etc.) ».

« L'enjeu le plus important est bien de sortir de la magie du numérique », de s'intéresser au pourquoi et pas seulement au comment du numérique.

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Oui, à la place d'autres trucs complètement inutiles !

Même si commencer par l'apprentissage de l'utilisation d'Open office serait déjà un bon début...   

de l'architecture des bureaux déjà dans le secondaire? :lol:

http://www.newyorker.com/online/blogs/currency/2014/01/the-open-office-trap.html

Devauchelle a écrit:« L'enjeu le plus important est bien de sortir de la magie du numérique », de s'intéresser au pourquoi et pas seulement au comment du numérique.

Il en existe autant que de semaines dans l'année, et ce qu'ils pourront éventuellement aborder sera obsolète quand il seront grands. C'est donc idiot et parfaitement inutile, il y a assez d'autres choses plus essentielles à apprendre.