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- NormandyxNeoprof expérimenté
Qui est Boubacar? Boubous? pourquoi changer son nom?
- Spinoza1670Esprit éclairé
Normandyx a écrit:C'est cela oui, il faut absolument bannir toute reconnaissance de mot ainsi je bannis définitivement une méthode de lecture qui utilise
page 5le mot noël est utilisé alors que le é est pour la leçon suivante et sans le ë
page6 utilisation du mot déjeuner alors que ni le eu, ni le n ni le er n'ont été vus
page7 utilisation du mot appelle alors que le l n'a pas encore été vu et encore moins le rôle de la double consonne devant e
page 8 le mot chat alors que le CH n'a pas été vu
page 10 "des" alors que la valeur es=é n'a pas été vue, et nids un comble, le n pas encore vu et la lettre muette et la marque du pluriel non encore abordées.
un scandale!
et il en va ainsi à pratiquement chaque page, ce livre au feu,
et la maitresse au milieu...
:lol:
Est-il demandé aux enfants de savoir lire les mots en haut de page ? est-il demandé aux enfants de savoir lire "la fête de Noël" dans l'exemple ci-dessus ?
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
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- coindeparadisGuide spirituel
Je n'avais même pas compris que les références venaient du Boscher présenté comme cela...
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- Spinoza1670Esprit éclairé
Si, Normandyx a mis des liens.
C'est normal de prendre cet exemple vu que l'on fait partie de la secte des boschéristes qui est reconnue pour brûler vifs ou écorcher (selon les saisons) tous ceux qui osent mettre en doute l'efficacité d'une telle sainte méthode.
En plus de "la fête de Noël", y a aussi les mots sur les côtés : "1 avion, 2 olives, dominos, haricots, abricots". Mais, c'est la même chose, je ne pense pas qu'il soit demandé aux enfants d'apprendre à les lire. Ils servent pour le vocabulaire, le dessin et pour les exercices de phono, la reconnaissance des phonèmes (dans quel mot, on entend [a], dans quel mot on entend [o] ? - ou alors dans ce mot, est-ce qu'on entend [a] ? dans quelle syllabe ?).
C'est normal de prendre cet exemple vu que l'on fait partie de la secte des boschéristes qui est reconnue pour brûler vifs ou écorcher (selon les saisons) tous ceux qui osent mettre en doute l'efficacité d'une telle sainte méthode.
En plus de "la fête de Noël", y a aussi les mots sur les côtés : "1 avion, 2 olives, dominos, haricots, abricots". Mais, c'est la même chose, je ne pense pas qu'il soit demandé aux enfants d'apprendre à les lire. Ils servent pour le vocabulaire, le dessin et pour les exercices de phono, la reconnaissance des phonèmes (dans quel mot, on entend [a], dans quel mot on entend [o] ? - ou alors dans ce mot, est-ce qu'on entend [a] ? dans quelle syllabe ?).
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
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- BoubousNiveau 6
Je ne suis pas inscrit sur ce site. Don, non !Normandyx a écrit:Qui est Boubacar? Boubous? pourquoi changer son nom?
- BoubousNiveau 6
Que ce soit demandé ou pas, ça n’a strictement aucune importance. Les enfants voudront ou chercheront à lire par simple curiosité, ce qui est tout à fait normal. Je pense que leur dire comment lire ces mots ou ces phrases (et certains élèves les retiendront pour de bon) n’est en rien gênant pour apprendre à bien lire.Spinoza1670 a écrit:En plus de "la fête de Noël", y a aussi les mots sur les côtés : "1 avion, 2 olives, dominos, haricots, abricots". Mais, c'est la même chose, je ne pense pas qu'il soit demandé aux enfants d'apprendre à les lire. Ils servent pour le vocabulaire, le dessin et pour les exercices de phono, la reconnaissance des phonèmes (dans quel mot, on entend [a], dans quel mot on entend [o] ? - ou alors dans ce mot, est-ce qu'on entend [a] ? dans quelle syllabe ?).
- Spinoza1670Esprit éclairé
Tout à fait d'accord sur la dernière partie, mais pas d'accord sur la première partie de ce que tu dis, à savoir que ce n'a aucune importance que ça soit demandé ou pas.Boubous a écrit:Que ce soit demandé ou pas, ça n’a strictement aucune importance. Les enfants voudront ou chercheront à lire par simple curiosité, ce qui est tout à fait normal. Je pense que leur dire comment lire ces mots ou ces phrases (et certains élèves les retiendront pour de bon) n’est en rien gênant pour apprendre à bien lire.Spinoza1670 a écrit:En plus de "la fête de Noël", y a aussi les mots sur les côtés : "1 avion, 2 olives, dominos, haricots, abricots". Mais, c'est la même chose, je ne pense pas qu'il soit demandé aux enfants d'apprendre à les lire. Ils servent pour le vocabulaire, le dessin et pour les exercices de phono, la reconnaissance des phonèmes (dans quel mot, on entend [a], dans quel mot on entend [o] ? - ou alors dans ce mot, est-ce qu'on entend [a] ? dans quelle syllabe ?).
Contrairement à ce que tu peux penser, je ne suis même pas sûr à 100 % que la synthétique soit plus efficace. Peut-être la globale (qui analyse des phrases et des mots trouvés par les élèves et en arrive à des généralisations sur les corr. graph.-phon.) est-elle plus efficace.
Mais ce que je pense vraiment, c'est qu'une obligation de photographier les mots sans analyse complète de ces mots au moins en leurs constituants graphémiques et syllabiques, mais aussi si c'est possible orthographiques et grammaticaux - qu'elle soit consciente ou inconsciente - est très dangereuse au cours des premiers mois d'apprentissage.
Si les élèves essaient de lire par curiosité, si on les aide à analyser "la fête de Noël", si certains retiennent les explications, ce n'est effectivement pas du tout gênant pour apprendre à bien lire, cela peut même accélérer le processus chez les plus rapides.
Mais je pense qu'il est au contraire très important qu'une telle lecture ne soit pas exigée à ce stade de l'apprentissage où les reconnaissances des graphèmes et des syllabes en question ne sont pas encore totalement montés chez la plupart.
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- NormandyxNeoprof expérimenté
Spinoza1670 a écrit:Si, Normandyx a mis des liens.
C'est normal de prendre cet exemple vu que l'on fait partie de la secte des boschéristes qui est reconnue pour brûler vifs ou écorcher (selon les saisons) tous ceux qui osent mettre en doute l'efficacité d'une telle sainte méthode.
En plus de "la fête de Noël", y a aussi les mots sur les côtés : "1 avion, 2 olives, dominos, haricots, abricots". Mais, c'est la même chose, je ne pense pas qu'il soit demandé aux enfants d'apprendre à les lire. Ils servent pour le vocabulaire, le dessin et pour les exercices de phono, la reconnaissance des phonèmes (dans quel mot, on entend [a], dans quel mot on entend [o] ? - ou alors dans ce mot, est-ce qu'on entend [a] ? dans quelle syllabe ?).
Donc en tête de page il y avait des écrits parasites et inutiles?
étonnant non?
Ces phrases étaient en relation directe avec l'illustration au dessus et c'était un hasard?
encore plus étonnant.
Et elles ne devaient pas être lues? vous voulez rire, j'espère.
J'ai choisi à dessein de faire la même chose que ce qui avait été fait par d'autres en l'appliquant à la METHODE Boscher, présentée régulièrement comme le remède à tous les maux de l'école. Je rappelle quand même à ceux qui le croient encore, que dans ma classe de CP des élèves redoublaient et sont sortis sans savoir lire, et que c'était le cas aussi d'une frange non négligeable de jeunes comme le montraient les tests des 3 jours.
Même dans cette méthode, les enfants étaient entrainés dès le début à de la reconnaissance idéovisuelle, sans doute pour "enrichir" un peu le corpus et aussi parce que cette compétence a une certaine utilité, mais à une dose aussi homéopathique que la syllabation dans les méthodes globales et certaines semi globales, je le concède d'autant plus volontiers que quand j'ai enseigné au CP dans les années 80, il fallait cacher les travaux sur les syllabes et la combinatoire sous peine de stagner dans la notation. J'ai même le souvenir d'une collègue bien intentionnée et militante de l'AFL allant dire au conseiller pédagogique qu'il y avait des affichages de syllabes dans ma classe...
Je trouve la façon de catégoriser la méthode d'une collègue sur une fiche d'exercice tout à fait déplorable, cela ne fait à mes yeux que desservir la démonstration voulue, comme souvent les intégristes de n'importe quoi.
- NormandyxNeoprof expérimenté
Mon anti Boscherisme est dû uniquement à mon vécu, c'était la méthode employée quand je suis entré au CP. Hélas, je savais lire, sans savoir comment j'avais appris puisque mes parents n'étaient pas enseignants et se sentant bien trop ignorants du métier d'enseignant n'auraient jamais oser jouer aux instits. Je me suis copieusement ennuyé toute l'année, je me suis fait punir en début d'année, il fallait réviser la page du jour, celle des p, et comme les 28 élèves y passaient, une fois passé mon tour, j'avais tourné les pages et je lisais l'histoire de la petite poule rousse.
La maîtresse m'a puni quand elle s'en est aperçu et m'a fait rester jusqu'à 17 heures un samedi elle habitait sur place et son mari était le directeur, donc mes parents l'ont su, je me suis fait copieusement incendier. J'ai donc eu le privilège d'avoir été puni pour avoir lu en CP...
J'ai sauté le CE1, et j'ai eu droit au CE2 à Clindindin qui parfois voulait qu'on l'appelle clododo, ou clududu... je me demande encore comment j'ai pu dévorer autant de livres entre 6 et 50 ans après avoir subi ces tortures...
La maîtresse m'a puni quand elle s'en est aperçu et m'a fait rester jusqu'à 17 heures un samedi elle habitait sur place et son mari était le directeur, donc mes parents l'ont su, je me suis fait copieusement incendier. J'ai donc eu le privilège d'avoir été puni pour avoir lu en CP...
J'ai sauté le CE1, et j'ai eu droit au CE2 à Clindindin qui parfois voulait qu'on l'appelle clododo, ou clududu... je me demande encore comment j'ai pu dévorer autant de livres entre 6 et 50 ans après avoir subi ces tortures...
- NormandyxNeoprof expérimenté
Spinoza1670 a écrit:
Est-il demandé aux enfants de savoir lire les mots en haut de page ? est-il demandé aux enfants de savoir lire "la fête de Noël" dans l'exemple ci-dessus ?
mais bien sûr que oui, c'était même la récompense en fin de séance que de lire "la phrase", à votre avis, elle était posée là pour faire joli? et en rapport direct avec l'illustration par hasard?
vous n'êtes pas sérieux?
Et c'est la même chose pour toutes les pages, à la page du P que j'adore page 7, on a bien l'image pour aider à la compréhension de la phrase "la poule appelle ses petits", le ou n'est pas plus connu que le t ou le l ni la valeur du l doublé devant le e et encore moins la marque du pluriel à petit et la notion de muette finale, et pourtant en fin de séance, la phrase était lue. Croyez vous que nous étions complètement sots et que nous n'attendions rien de l'écrit? et à votre avis, comme la page était consacrée au p, que répondaient ceux qui devinaient plus qu'ils ne lisaient? bah tout simplement "poussins" et c'était reparti pour un tour de tableau de syllabe en insistant sur p+e = pe => pas poussin.
Figurez vous qu'à l'époque, la télévision commençait ses émission à 19h20 par les actualités régionales avant le journal, on avait largement le temps de s'ennuyer et d'essayer de lire.
- Spinoza1670Esprit éclairé
De là à parler de reconnaissance idéovisuelle, il y a un pas que je ne veux pas franchir. Rien dans la préface (en tout cas celle correspondant à l'illustration Garnier) ne l'autorise explicitement. Il est possible que les conseils d'utilisation de l'édition que tu cites (illustration par Duchesne) soient différents.Normandyx a écrit:Spinoza1670 a écrit:Si, Normandyx a mis des liens.
C'est normal de prendre cet exemple vu que l'on fait partie de la secte des boschéristes qui est reconnue pour brûler vifs ou écorcher (selon les saisons) tous ceux qui osent mettre en doute l'efficacité d'une telle sainte méthode.
En plus de "la fête de Noël", y a aussi les mots sur les côtés : "1 avion, 2 olives, dominos, haricots, abricots". Mais, c'est la même chose, je ne pense pas qu'il soit demandé aux enfants d'apprendre à les lire. Ils servent pour le vocabulaire, le dessin et pour les exercices de phono, la reconnaissance des phonèmes (dans quel mot, on entend [a], dans quel mot on entend [o] ? - ou alors dans ce mot, est-ce qu'on entend [a] ? dans quelle syllabe ?).
Donc en tête de page il y avait des écrits parasites et inutiles? étonnant non? Ces phrases étaient en relation directe avec l'illustration au dessus et c'était un hasard? encore plus étonnant.
- Préface Boscher:
- PRÉFACE Méthode Boscher« Il n'est besoin dans les sections enfantines d'autre livre que du syllabaire...Au C.P., l'enfant prend possession de l'instrument sans lequel il ne pourrait acquérir aucune autre connaissance : il apprend à lire. Les autres exercices auxquels on le soumet n'ont d'autre but que d'entretenir les bonnes habitudes physiques, intellectuelles et morales qu'il a contractées à l'école maternelle. Mais l'enseignement essentiel à cet âge, c'est la lecture; le cours préparatoire est, avant tout, un cours de lecture... »
Telles sont les précisions que nous donnent les Instructions Officielles de 1923 relatives aux programmes des Ecoles primaires élémentaires.La Méthode Boscher répond à cette conception ; si elle est à la fois une méthode de lecture et d'orthographe, d'écriture et de dessin, ainsi qu'une méthode de calcul et un recueil d'exercices d'élocution et de langage, elle est, avant tout, une méthode de lecture rattachant tous les exercices à la leçon de lecture, centre d'intérêt de la Journée.La Méthode Boscher est une méthode syllabique, complète, n'éludant aucune difficulté. Elle présente, entre autres avantages, ceux d'apprendre vite à lire, « de renforcer la mémoire visuelle par l'attention accordée à chaque élément des mots et par conséquent de donner à l'orthographe une base solide. Etant donné que dans la langue française la part de conventionnel orthographique est assez grande, il est bon que nous ne reculions pas trop longtemps cet effort de mémoire visuelle par lequel s'acquiert l'orthographe d'usage ».[1]Bien que fidèle, pour les raisons ci-dessus, aux principes de la méthode syllabique, la Méthode Boscher est assez souple pour permettre l'emploi des procédés actifs, que l'on croit parfois réservés aux seules méthodes mixtes ou globales.Nous en indiquons quelques-uns; chacun pourra s'en inspirer, les modifier ou les compléter en les adaptant à sa classe : en pédagogie il n'y a rien d'absolu et les meilleurs procédés sont ceux qui donnent les résultats les plus rapides et les plus solides avec le plus grand nombre d'élèves.
l° Exercice de révision. — Lettres et sons étudiés aux leçons précédentes (tableau noir ou tableau à glissières, grandes lettres mobiles, livret).2° Lecture de la gravure. — Exercice d'observation, d'élocution et de langage. Le maître dirige l'exercice; les propositions sont énoncées et corrigées par les élèves.3° Exercices de lecture. — Matériel : a) pour l'élève : La Journée des Tout Petits et la collection de lettres mobiles Boscher (= lettres imprimées sur du papier cartonné) ; b) pour le maître : craie de couleur; jeux de lecture : grandes lettres mobiles, étiquettes mobiles (mots et dessins) [matériel non édité].Au cours de l'étude de la gravure, les mots renfermant le son ou la lettre à étudier (mots qui se trouvent dans les textes de la Journée) sont écrits au tableau noir dans l'ordre de la découverte par les élèves. Le son, rattaché à un dessin, est ensuite isolé, étudié, comparé (u et i; m et n; d et t; b et d; on et ou, etc.).Au cours d'un exercice collectif, des syllabes d'abord, des mots ensuite sont formés puis écrits au tableau noir avec de la craie de couleur ou composés avec de grandes lettres mobiles : exercice individuel identique avec les lettres mobiles Boscher.Pour l'étude des syllabes : donner les consonnes et faire compléter par les voyelles et réciproquement.Pour celle des mots : donner une syllabe et la faire compléter par une ou plusieurs autres de manière à former des mots.Faire trouver sur le livre ou sur le tableau un mot donné; le montrer puis le faire reproduire après l'avoir caché.Montrer ou distribuer des étiquettes mobiles portant des dessins d'objets ou d'animaux dont les enfants écriront les noms ou sous lesquels ils placeront d'autres étiquettes qui portent ces noms.L'exercice inverse consiste à faire dessiner — en s'aidant du livret — les objets ou les animaux dont les noms sont écrits. Sur une page du cahier, ou mieux sur une feuille volante que l'enfant sera fier de montrer à sa famille, des cases peuvent être préparées à cet effet et les dessins exécutés, puis coloriés. Se servir de l'illustration de La Journée des Tout Petits...Lecture des mots imprimés sur le livret : toujours veiller à la prononciation qui doit être distincte et correcte. Donner le sens de ces mots par la composition de propositions ou phrases courtes énoncées et rectifiées par les élèves eux-mêmes, exercice auquel ils s'intéressent très vite.Composition de mots et de propositions avec les lettres mobiles individuelles. Cet exercice permet aux élèves de travailler seuls. Il doit toujours être contrôlé. Ne pas donner trop de lettres à la fois.Faire lire beaucoup de mots : c'est en lisant qu'on apprend à lire.Pour les exercices de révision, à la fin de la journée, employer concurremment le livret, les tableaux muraux et les lettres mobiles Boscher. Le livret servira à la lecture individuelle et aux répétitions dans la famille.
Avant d'arriver à la fin de la Méthode, habituer l'élève à lire les mots sans les syllaber. Et pour donner satisfaction à son impatience de lire des histoires, passer aux morceaux de lecture des 14 dernières pages dès que possible tout en continuant l'étude des difficultés faisant l'objet des dernières leçons de la Méthode.4° Ecriture. — L'écriture n'étant qu'une autre manière de représenter les lettres et les mots, chaque leçon de lecture sera suivie d'un exercice d'écriture, de copie, ou de dictée. L'écriture est analytique et son apprentissage va de pair avec celui de la lecture. Comme les habitudes contractées au C.P. peuvent suivre l'élève durant toute sa scolarité, exiger qu'il forme bien les lettres, veiller à son attitude ainsi qu'à la tenue du porte- plume et du cahier. Sur l'avis presque unanime des Directeurs et Directrices d'Ecole Normale, des Inspecteurs Primaires et des Instituteurs ou Institutrices consultés, nous avons adopté l'écriture droite; plus naturelle chez l'enfant que l'écriture penchée, se rapprochant aussi davantage de l'écriture imprimée, c'est également celle qui expose le moins l'élève aux attitudes vicieuses et qui convient le mieux à l'emploi du stylographe.5° Orthographe. — Chaque Journée doit comporter un ou deux exercices de dictée. Des phrases sont dictées, composées avec les mots lus, en collaboration avec les élèves. De ces phrases ne jamais faire écrire, sur le cahier ou sur l'ardoise, que les mots dont l'enfant connaît l'orthographe; arriver très vite à pouvoir donner en dictée des phrases entières. Toujours contrôler (Procédé Lamartinière).6° Calcul. — Conformément aux Instructions Officielles, les exercices de calcul de La Journée des Tout Petits ont pour but de donner à l'enfant l'idée de quantité et de lui apprendre à pratiquer les 4 opérations, principalement l'addition et la soustraction, sur les 100 premiers nombres. Les opérations indiquées devront toujours, avant d'être effectuées, être concrétisées et traduites dans des questions ou petits problèmes, les calculs devant s'appuyer sur les faits.L'apprentissage de la lecture ne devant durer que 3 ou 4 mois, nous avons dû nous borner, dans La Journée des Tout Petits, à l'étude des 60 premiers nombres. Appliquer la même méthode pour celle des nombres de 60 à 100.7° Autres Enseignements. — Pour chaque Journée, l'image et parfois un ou plusieurs mots des textes de lecture fourniront des sujets d'observation, d'élocution et de langage, ainsi que des exercices de dessin, de modelage et de travail manuel. La Méthode Boscher embrasse donc tous les enseignements du C.P.; elle donne au maître les éléments de toutes les leçons de chaque Journée; elle est pour l'enfant un instrument précieux qui lui permet très vite de se débrouiller et de continuer à travailler seul avec profit lorsqu'on ne peut s'occuper de lui. Elle donne des résultats rapides, complets et durables : les nombreuses attestations reçues des maîtres qui l'emploient le prouvent et « seule l'expérience compte en pédagogie »[2]. Les illustrations claires et gaies, nombreuses et variées, réalisées par M. F. Garnier qui sait toujours allier les préoccupations de l'éducateur à la fantaisie de l'artiste, font de ce livret un véritable album. Ainsi la Méthode Boscher ou La Journée des Tout Petits est bien le livre unique des petites classes; il convient à tous les C.P., surtout dans les écoles à classe unique et quand l'effectif est élevé; tout en diminuant la lourde tâche du maître, il donne à l'élève le goût de l'étude en lui rendant le travail facile et joyeux.V. BOSCHER, M. J. CARRE-CHAPRON, J. CHAPRON,Institutrice InstituteurLIVRET UNIQUEPAR M. BOSCHER, InstituteurV. BOSCHER, Institutrice,J. CHAPRON, InstituteurM. J. CARRÉIllustré par M. F. Garnier
Pas de problème pour ma part, je ne suis pas actionnaire des éditions Belin.Normandyx a écrit:J'ai choisi à dessein de faire la même chose que ce qui avait été fait par d'autres en l'appliquant à la METHODE Boscher, présentée régulièrement comme le remède à tous les maux de l'école.
Ca confirme seulement que même de bonnes méthodes nécessitent un bon maître, des efforts soutenus, un absentéisme faible pour pouvoir donner des résultats.Normandyx a écrit:Je rappelle quand même à ceux qui le croient encore, que dans ma classe de CP des élèves redoublaient et sont sortis sans savoir lire,
Si ces élèves redoublaient, ils ne sont justement pas sortis avant de savoir lire. A l'époque, d'après ce que j'ai entendu, on ne passait pas au CE1 sans savoir lire un texte, et pas seulement en déchiffrant péniblement deux-trois mots.
Tout le monde n'utilisait pas Boscher à l'époque, loin de là.Normandyx a écrit:et que c'était le cas aussi d'une frange non négligeable de jeunes comme le montraient les tests des 3 jours.
Pas d'accord, pour l'instant, d'après ce que je vois, la reconnaissance des mots s'effectue toujours avec une analyse (reconnaissance idéovisuelle veut dire sans analyse)Normandyx a écrit:Même dans cette méthode, les enfants étaient entrainés dès le début à de la reconnaissance idéovisuelle, sans doute pour "enrichir" un peu le corpus et aussi parce que cette compétence a une certaine utilité
Bonjour l'absence de nuances ! Justement, on a bien recentré, ce qui est observé, ce n'est pas toute la méthode (qui ne s'arrête pas à cette fiche et à ce moment de l'année), c'est juste qu'il semble y avoir forcément de l'idéovisuel dans la fiche puisqu'il semble impossible que tous les sons aient été vus, appris ou analysés suffisamment. Or l'idéovisuel (reconnaissance globale sans analyse) pose des problèmes pour l'apprentissage de la lecture. Pourquoi ne pas faire les mêmes exercices mais avec des textes tout-déchiffrables comme dans Léo et Léa ou sur Rue des instits ?Normandyx a écrit:, mais à une dose aussi homéopathique que la syllabation dans les méthodes globales et certaines semi globales, je le concède d'autant plus volontiers que quand j'ai enseigné au CP dans les années 80, il fallait cacher les travaux sur les syllabes et la combinatoire sous peine de stagner dans la notation. J'ai même le souvenir d'une collègue bien intentionnée et militante de l'AFL allant dire au conseiller pédagogique qu'il y avait des affichages de syllabes dans ma classe...
Je trouve la façon de catégoriser la méthode d'une collègue sur une fiche d'exercice tout à fait déplorable, cela ne fait à mes yeux que desservir la démonstration voulue, comme souvent les intégristes de n'importe quoi.
Il n' y a pas à en vouloir à la méthode Boscher, ça aurait été n'importe quelle méthode, la maîtresse aurait voulu que tu suives la page du jour. Bref, c'est la maîtresse qu'il faut seule incriminer apparemment.Normandyx a écrit:Mon anti Boscherisme est dû uniquement à mon vécu, c'était la méthode employée quand je suis entré au CP. Hélas, je savais lire, sans savoir comment j'avais appris puisque mes parents n'étaient pas enseignants et se sentant bien trop ignorants du métier d'enseignant n'auraient jamais oser jouer aux instits. Je me suis copieusement ennuyé toute l'année, je me suis fait punir en début d'année, il fallait réviser la page du jour, celle des p, et comme les 28 élèves y passaient, une fois passé mon tour, j'avais tourné les pages et je lisais l'histoire de la petite poule rousse.
La maîtresse m'a puni quand elle s'en est aperçu et m'a fait rester jusqu'à 17 heures un samedi elle habitait sur place et son mari était le directeur, donc mes parents l'ont su, je me suis fait copieusement incendier. J'ai donc eu le privilège d'avoir été puni pour avoir lu en CP...
J'ai sauté le CE1, et j'ai eu droit au CE2 à Clindindin qui parfois voulait qu'on l'appelle clododo, ou clududu... je me demande encore comment j'ai pu dévorer autant de livres entre 6 et 50 ans après avoir subi ces tortures...
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- Spinoza1670Esprit éclairé
Normandyx a écrit:Spinoza1670 a écrit:
Est-il demandé aux enfants de savoir lire les mots en haut de page ? est-il demandé aux enfants de savoir lire "la fête de Noël" dans l'exemple ci-dessus ?
mais bien sûr que oui, c'était même la récompense en fin de séance que de lire "la phrase", à votre avis, elle était posée là pour faire joli? et en rapport direct avec l'illustration par hasard?
vous n'êtes pas sérieux?
Et c'est la même chose pour toutes les pages, à la page du P que j'adore page 7, on a bien l'image pour aider à la compréhension de la phrase "la poule appelle ses petits", le ou n'est pas plus connu que le t ou le l ni la valeur du l doublé devant le e et encore moins la marque du pluriel à petit et la notion de muette finale, et pourtant en fin de séance, la phrase était lue. Croyez vous que nous étions complètement sots et que nous n'attendions rien de l'écrit? et à votre avis, comme la page était consacrée au p, que répondaient ceux qui devinaient plus qu'ils ne lisaient? bah tout simplement "poussins" et c'était reparti pour un tour de tableau de syllabe en insistant sur p+e = pe => pas poussin.
Figurez vous qu'à l'époque, la télévision commençait ses émission à 19h20 par les actualités régionales avant le journal, on avait largement le temps de s'ennuyer et d'essayer de lire.
La maîtresse aide les enfants à lire la phrase, ce n'est pas la même chose que de demander aux enfants de savoir lire la phrase eux-mêmes tout seuls sans aide comme des grands de façon autonome (c'était le sens de "Est-il demandé aux enfants de savoir lire les mots en haut de page ?").
Et même si on leur demande de savoir lire, ce n'est pas à la façon de l'idéovisuel mais en analysant.
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- NormandyxNeoprof expérimenté
Et rien ne vous dit qu'il n'en n'est pas de même dans la classe dont une fiche a été tirée, en tout cas, il y a bien de la lecture idéovisuelle à dose homéopathique mais présente quand même, merci à ceux qui ont lancé un pavé de m'avoir donné l'occasion de m'en souvenir.
- Spinoza1670Esprit éclairé
Ce serait bien de le démontrer qu'il y a bien de la lecture idéovisuelle au sens de photographique et non-analytique. Ce n'est pas en l’assénant plusieurs fois que ça rend cette proposition vraie.Normandyx a écrit:Et rien ne vous dit qu'il n'en n'est pas de même dans la classe dont une fiche a été tirée, en tout cas, il y a bien de la lecture idéovisuelle à dose homéopathique mais présente quand même, merci à ceux qui ont lancé un pavé de m'avoir donné l'occasion de m'en souvenir.
Dans l'hypothèse où l'enseignant souhaite étudier "la fête de Noël" ou toute autre phrase de haut de page, il y a quand même bien une différence, c'est la quantité de mots (4 à 5 mots dans Boscher). Même si la classe fait du code, même si la maîtresse analyse le plus possible, d'après la fiche et d'après la période de l'année, il y a trop de graphèmes différents pour que tout soit déchiffrable ou quasi-déchiffrable par les élèves. Dans Boscher, le nombre limité de mots fait qu'il est possible d'analyser entièrement.
Il est dit dans la préface que "Au cours de l'étude de la gravure, les mots renfermant le son ou la lettre à étudier (mots qui se trouvent dans les textes de la Journée) sont écrits au tableau noir dans l'ordre de la découverte par les élèves. Le son, rattaché à un dessin, est ensuite isolé, étudié, comparé (u et i; m et n; d et t; b et d; on et ou, etc.)."
Ce qui donne "la fête de Noël" avec a souligné et o souligné. Le plus important à cette période de l'année correspondant à la page 5 du Boscher ce n'est pas de lire "la fête de Noël", c'est de savoir repérer dans une page tous les a et tous les o.
Préface Boscher a écrit:PRÉFACE Méthode Boscher
« Il n'est besoin dans les sections enfantines d'autre livre que du syllabaire...
Au C.P., l'enfant prend possession de l'instrument sans lequel il ne pourrait acquérir aucune autre connaissance : il apprend à lire. Les autres exercices auxquels on le soumet n'ont d'autre but que d'entretenir les bonnes habitudes physiques, intellectuelles et morales qu'il a contractées à l'école maternelle. Mais l'enseignement essentiel à cet âge, c'est la lecture; le cours préparatoire est, avant tout, un cours de lecture... »
Telles sont les précisions que nous donnent les Instructions Officielles de 1923 relatives aux programmes des Ecoles primaires élémentaires.
La Méthode Boscher répond à cette conception ; si elle est à la fois une méthode de lecture et d'orthographe, d'écriture et de dessin, ainsi qu'une méthode de calcul et un recueil d'exercices d'élocution et de langage, elle est, avant tout, une méthode de lecture rattachant tous les exercices à la leçon de lecture, centre d'intérêt de la Journée.
La Méthode Boscher est une méthode syllabique, complète, n'éludant aucune difficulté. Elle présente, entre autres avantages, ceux d'apprendre vite à lire, « de renforcer la mémoire visuelle par l'attention accordée à chaque élément des mots et par conséquent de donner à l'orthographe une base solide. Etant donné que dans la langue française la part de conventionnel orthographique est assez grande, il est bon que nous ne reculions pas trop longtemps cet effort de mémoire visuelle par lequel s'acquiert l'orthographe d'usage ».[1]
Bien que fidèle, pour les raisons ci-dessus, aux principes de la méthode syllabique, la Méthode Boscher est assez souple pour permettre l'emploi des procédés actifs, que l'on croit parfois réservés aux seules méthodes mixtes ou globales.
Nous en indiquons quelques-uns; chacun pourra s'en inspirer, les modifier ou les compléter en les adaptant à sa classe : en pédagogie il n'y a rien d'absolu et les meilleurs procédés sont ceux qui donnent les résultats les plus rapides et les plus solides avec le plus grand nombre d'élèves.
l° Exercice de révision. — Lettres et sons étudiés aux leçons précédentes (tableau noir ou tableau à glissières, grandes lettres mobiles, livret).
2° Lecture de la gravure. — Exercice d'observation, d'élocution et de langage. Le maître dirige l'exercice; les propositions sont énoncées et corrigées par les élèves.
3° Exercices de lecture. — Matériel : a) pour l'élève : La Journée des Tout Petits et la collection de lettres mobiles Boscher (= lettres imprimées sur du papier cartonné) ; b) pour le maître : craie de couleur; jeux de lecture : grandes lettres mobiles, étiquettes mobiles (mots et dessins) [matériel non édité].
Au cours de l'étude de la gravure, les mots renfermant le son ou la lettre à étudier (mots qui se trouvent dans les textes de la Journée) sont écrits au tableau noir dans l'ordre de la découverte par les élèves. Le son, rattaché à un dessin, est ensuite isolé, étudié, comparé (u et i; m et n; d et t; b et d; on et ou, etc.).
Au cours d'un exercice collectif, des syllabes d'abord, des mots ensuite sont formés puis écrits au tableau noir avec de la craie de couleur ou composés avec de grandes lettres mobiles : exercice individuel identique avec les lettres mobiles Boscher.
Pour l'étude des syllabes : donner les consonnes et faire compléter par les voyelles et réciproquement.
Pour celle des mots : donner une syllabe et la faire compléter par une ou plusieurs autres de manière à former des mots.
Faire trouver sur le livre ou sur le tableau un mot donné; le montrer puis le faire reproduire après l'avoir caché.
Montrer ou distribuer des étiquettes mobiles portant des dessins d'objets ou d'animaux dont les enfants écriront les noms ou sous lesquels ils placeront d'autres étiquettes qui portent ces noms.
L'exercice inverse consiste à faire dessiner — en s'aidant du livret — les objets ou les animaux dont les noms sont écrits. Sur une page du cahier, ou mieux sur une feuille volante que l'enfant sera fier de montrer à sa famille, des cases peuvent être préparées à cet effet et les dessins exécutés, puis coloriés. Se servir de l'illustration de La Journée des Tout Petits...
Lecture des mots imprimés sur le livret : toujours veiller à la prononciation qui doit être distincte et correcte. Donner le sens de ces mots par la composition de propositions ou phrases courtes énoncées et rectifiées par les élèves eux-mêmes, exercice auquel ils s'intéressent très vite.
Composition de mots et de propositions avec les lettres mobiles individuelles. Cet exercice permet aux élèves de travailler seuls. Il doit toujours être contrôlé. Ne pas donner trop de lettres à la fois.
Faire lire beaucoup de mots : c'est en lisant qu'on apprend à lire.
Pour les exercices de révision, à la fin de la journée, employer concurremment le livret, les tableaux muraux et les lettres mobiles Boscher. Le livret servira à la lecture individuelle et aux répétitions dans la famille.
Avant d'arriver à la fin de la Méthode, habituer l'élève à lire les mots sans les syllaber. Et pour donner satisfaction à son impatience de lire des histoires, passer aux morceaux de lecture des 14 dernières pages dès que possible tout en continuant l'étude des difficultés faisant l'objet des dernières leçons de la Méthode.
4° Ecriture. — L'écriture n'étant qu'une autre manière de représenter les lettres et les mots, chaque leçon de lecture sera suivie d'un exercice d'écriture, de copie, ou de dictée. L'écriture est analytique et son apprentissage va de pair avec celui de la lecture. Comme les habitudes contractées au C.P. peuvent suivre l'élève durant toute sa scolarité, exiger qu'il forme bien les lettres, veiller à son attitude ainsi qu'à la tenue du porte- plume et du cahier. Sur l'avis presque unanime des Directeurs et Directrices d'Ecole Normale, des Inspecteurs Primaires et des Instituteurs ou Institutrices consultés, nous avons adopté l'écriture droite; plus naturelle chez l'enfant que l'écriture penchée, se rapprochant aussi davantage de l'écriture imprimée, c'est également celle qui expose le moins l'élève aux attitudes vicieuses et qui convient le mieux à l'emploi du stylographe.
5° Orthographe. — Chaque Journée doit comporter un ou deux exercices de dictée. Des phrases sont dictées, composées avec les mots lus, en collaboration avec les élèves. De ces phrases ne jamais faire écrire, sur le cahier ou sur l'ardoise, que les mots dont l'enfant connaît l'orthographe; arriver très vite à pouvoir donner en dictée des phrases entières. Toujours contrôler (Procédé Lamartinière).
6° Calcul. — Conformément aux Instructions Officielles, les exercices de calcul de La Journée des Tout Petits ont pour but de donner à l'enfant l'idée de quantité et de lui apprendre à pratiquer les 4 opérations, principalement l'addition et la soustraction, sur les 100 premiers nombres. Les opérations indiquées devront toujours, avant d'être effectuées, être concrétisées et traduites dans des questions ou petits problèmes, les calculs devant s'appuyer sur les faits.
L'apprentissage de la lecture ne devant durer que 3 ou 4 mois, nous avons dû nous borner, dans La Journée des Tout Petits, à l'étude des 60 premiers nombres. Appliquer la même méthode pour celle des nombres de 60 à 100.
7° Autres Enseignements. — Pour chaque Journée, l'image et parfois un ou plusieurs mots des textes de lecture fourniront des sujets d'observation, d'élocution et de langage, ainsi que des exercices de dessin, de modelage et de travail manuel. La Méthode Boscher embrasse donc tous les enseignements du C.P.; elle donne au maître les éléments de toutes les leçons de chaque Journée; elle est pour l'enfant un instrument précieux qui lui permet très vite de se débrouiller et de continuer à travailler seul avec profit lorsqu'on ne peut s'occuper de lui. Elle donne des résultats rapides, complets et durables : les nombreuses attestations reçues des maîtres qui l'emploient le prouvent et « seule l'expérience compte en pédagogie »[2]. Les illustrations claires et gaies, nombreuses et variées, réalisées par M. F. Garnier qui sait toujours allier les préoccupations de l'éducateur à la fantaisie de l'artiste, font de ce livret un véritable album. Ainsi la Méthode Boscher ou La Journée des Tout Petits est bien le livre unique des petites classes; il convient à tous les C.P., surtout dans les écoles à classe unique et quand l'effectif est élevé; tout en diminuant la lourde tâche du maître, il donne à l'élève le goût de l'étude en lui rendant le travail facile et joyeux.
V. BOSCHER, M. J. CARRE-CHAPRON, J. CHAPRON,
Institutrice Instituteur
LIVRET UNIQUE
PAR M. BOSCHER, Instituteur
V. BOSCHER, Institutrice,
J. CHAPRON, Instituteur
M. J. CARRÉ
Illustré par M. F. Garnier
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- NormandyxNeoprof expérimenté
Sans vouloir vous fâcher, ne vous attendez pas à une réponse vu la longueur du pensum que vous voulez m'infliger sur cette méthode archaique dont je n'ai que faire puisque je n'aurai aucun CP dans les temps d'enseignement qui me restent, que pour ceux qui ne sauront pas lire l'an prochain, je garderai ce que je fais depuis des années et qui ne marche pas si mal, j'aurais honte de mettre un tel truc sous le nez d'un enfant tant c'est vieilli, et inintéressant au possible au niveau du contenu à lire, le seul intérêt de ce bouquin c'est de le feuilleter au musée de l'éducation.
J'ai dit ce que j'avais à dire et envie de dire sur l'exécution du travail d'un autre instit dans ce fil et sur l'espèce d'absence de respect et sur le dogmatisme stupide dont il était le reflet, je me suis coltiné les militantes de l'AFL à mes débuts dans des débats interminables et des démonstrations qui n'aboutissent jamais à rien, surtout pas avec les militants, donc, pour moi, ça suffit sur le sujet boscher dans ce fil.
J'ai dit ce que j'avais à dire et envie de dire sur l'exécution du travail d'un autre instit dans ce fil et sur l'espèce d'absence de respect et sur le dogmatisme stupide dont il était le reflet, je me suis coltiné les militantes de l'AFL à mes débuts dans des débats interminables et des démonstrations qui n'aboutissent jamais à rien, surtout pas avec les militants, donc, pour moi, ça suffit sur le sujet boscher dans ce fil.
- Spinoza1670Esprit éclairé
Puisque vous n'en avez que faire, pourquoi en avoir parlé ?
Mon pensum fait 12 lignes (l'annexe c'est juste pour prouver que je ne raconte pas de cracks).
Je me demande bien qui manque de respect et qui s'énerve dès qu'il y a un soupçon de désaccord.
Une critique argumentée d'une fiche sur un point particulier même important est-elle une exécution du travail d'une collègue ? En faisant cet amalgame, vous détournez l'attention de la question principale qui était posée par l'intervention de coindeparadis : l'utilisation de procédés idéovisuels pour reconnaître des mots est-elle ou n'est-elle pas nuisible dans le cadre de l'apprentissage de la lecture (maternelle et cp) ? dans quelle mesure ? comment ? pourquoi ?
Que coindeparadis et moi-même tenions pour acquis que l'idéovisuel comme procédé d'apprentissage de la reconnaissance de mots soit très nocif fait-il de nous ipso facto des extrémistes ?
Non, encore faudrait-il
a) montrer que le procédé d'apprentissage par l'idéovisuelle n'est pas si dangereux que cela,
b) montrer que nous ne voulons pas entendre les arguments et les preuves données et que nous persistons aveuglément dans notre position.
Mon pensum fait 12 lignes (l'annexe c'est juste pour prouver que je ne raconte pas de cracks).
Je me demande bien qui manque de respect et qui s'énerve dès qu'il y a un soupçon de désaccord.
Une critique argumentée d'une fiche sur un point particulier même important est-elle une exécution du travail d'une collègue ? En faisant cet amalgame, vous détournez l'attention de la question principale qui était posée par l'intervention de coindeparadis : l'utilisation de procédés idéovisuels pour reconnaître des mots est-elle ou n'est-elle pas nuisible dans le cadre de l'apprentissage de la lecture (maternelle et cp) ? dans quelle mesure ? comment ? pourquoi ?
Que coindeparadis et moi-même tenions pour acquis que l'idéovisuel comme procédé d'apprentissage de la reconnaissance de mots soit très nocif fait-il de nous ipso facto des extrémistes ?
Non, encore faudrait-il
a) montrer que le procédé d'apprentissage par l'idéovisuelle n'est pas si dangereux que cela,
b) montrer que nous ne voulons pas entendre les arguments et les preuves données et que nous persistons aveuglément dans notre position.
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- NormandyxNeoprof expérimenté
désolé, mais vu la longueur du post je n'ai même pas commencé.
Vous restez avec vos vérités révélées et moi je reste avec mes doutes, question de culture personnelle sans doute, je ne vois aucune raison d'argumenter avec des gens qui sont convaincus de leur vérité, si je réponds c'est juste pour les autres, ceux qui lisent ou qui se font clouer au pilori pour une raison ou pour une autre, parce que les intégristes de l'AFL et les Boscheristes militants sont pour moi des dangers pour les élèves comme pour les maitres, comme tous les gens qui prétendent détenir les morceaux de la vraie croix
OUi avec Boscher il y avait bien de l'idéo visuel chaque jour avec les phrases et leurs illustrations.
Vous restez avec vos vérités révélées et moi je reste avec mes doutes, question de culture personnelle sans doute, je ne vois aucune raison d'argumenter avec des gens qui sont convaincus de leur vérité, si je réponds c'est juste pour les autres, ceux qui lisent ou qui se font clouer au pilori pour une raison ou pour une autre, parce que les intégristes de l'AFL et les Boscheristes militants sont pour moi des dangers pour les élèves comme pour les maitres, comme tous les gens qui prétendent détenir les morceaux de la vraie croix
OUi avec Boscher il y avait bien de l'idéo visuel chaque jour avec les phrases et leurs illustrations.
- Spinoza1670Esprit éclairé
- Spoiler:
- Normandyx a écrit:Sans vouloir vous fâcher, ne vous attendez pas à une réponse vu la longueur du pensum que vous voulez m'infliger sur cette méthode archaique dont je n'ai que faire puisque je n'aurai aucun CP dans les temps d'enseignement qui me restent, que pour ceux qui ne sauront pas lire l'an prochain, je garderai ce que je fais depuis des années et qui ne marche pas si mal, j'aurais honte de mettre un tel truc sous le nez d'un enfant tant c'est vieilli, et inintéressant au possible au niveau du contenu à lire, le seul intérêt de ce bouquin c'est de le feuilleter au musée de l'éducation.
J'ai dit ce que j'avais à dire et envie de dire sur l'exécution du travail d'un autre instit dans ce fil et sur l'espèce d'absence de respect et sur le dogmatisme stupide dont il était le reflet, je me suis coltiné les militantes de l'AFL à mes débuts dans des débats interminables et des démonstrations qui n'aboutissent jamais à rien, surtout pas avec les militants, donc, pour moi, ça suffit sur le sujet boscher dans ce fil.Spinoza1670 a écrit:Puisque vous n'en avez que faire, pourquoi en avoir parlé ?
Mon pensum fait 12 lignes (l'annexe c'est juste pour prouver que je ne raconte pas de cracks).
Je me demande bien qui manque de respect et qui s'énerve dès qu'il y a un soupçon de désaccord.
Une critique argumentée d'une fiche sur un point particulier même important est-elle une exécution du travail d'une collègue ? En faisant cet amalgame, vous détournez l'attention de la question principale qui était posée par l'intervention de coindeparadis : l'utilisation de procédés idéovisuels pour reconnaître des mots est-elle ou n'est-elle pas nuisible dans le cadre de l'apprentissage de la lecture (maternelle et cp) ? dans quelle mesure ? comment ? pourquoi ?
Que coindeparadis et moi-même tenions pour acquis que l'idéovisuel comme procédé d'apprentissage de la reconnaissance de mots soit très nocif fait-il de nous ipso facto des extrémistes ?
Non, encore faudrait-il
a) montrer que le procédé d'apprentissage par l'idéovisuelle n'est pas si dangereux que cela,
b) montrer que nous ne voulons pas entendre les arguments et les preuves données et que nous persistons aveuglément dans notre position.Normandyx a écrit:désolé, mais vu la longueur du post je n'ai même pas commencé.
Vous restez avec vos vérités révélées et moi je reste avec mes doutes, question de culture personnelle sans doute, je ne vois aucune raison d'argumenter avec des gens qui sont convaincus de leur vérité, si je réponds c'est juste pour les autres, ceux qui lisent ou qui se font clouer au pilori pour une raison ou pour une autre, parce que les intégristes de l'AFL et les Boscheristes militants sont pour moi des dangers pour les élèves comme pour les maitres, comme tous les gens qui prétendent détenir les morceaux de la vraie croix
Oui avec Boscher il y avait bien de l'idéovisuel chaque jour avec les phrases et leurs illustrations.
Donc maintenant, cela suffit bien. Si vous ne voulez pas faire l'effort de lire les messages de ceux qui ne disent pas amen à tout ce que vous proférez, si vous vous ne vous mettez pas à discuter avec des arguments plutôt qu'avec des insultes, veuillez s'il-vous-plaît sortir dignement de ce fil de discussion une fois pour toutes et aller chercher ailleurs d'autres endroits où troller. Merci bien.
- Annexe Comment reconnaître un troll ?:
- Wikipedia, extrait article \"Troll" a écrit:Les méthodes d’action du troll vont de la simple insulte au flood, en passant par diverses démarches, telles que :
- ne jamais être d’accord sur quelque sujet que ce soit, ou à l’inverse l’être systématiquement. Le but n’est alors pas de donner son avis mais d’alimenter la polémique ;
- ne jamais être d’accord avec un interlocuteur considéré comme gênant, le traitant de fake, d’inculte, de naïf, voire de troll ;
- allusion à un débat voisin, mais hautement polémique (par exemple, allusion au conflit israélo-palestinien dans un débat sur la politique égyptienne) ;
- attaques sur la forme (par exemple, commencer les réponses avec l’expression « c’est n’importe quoi », ou bien critiquer l'orthographe des autres pour les discréditer) ;
- hors sujet ou Argumentum ad hominem (attaques personnelles, détournement du fond du débat) ;
- double discours ;
- sous-entendus menaçants ;
- insultes visant un groupe de personnes (définis par leur nationalité, religion, opinion politique, etc.) et permettant de déclencher de nouvelles interventions ;
- procès d'intention ;
- délation et/ou diffamation ;
- bluff ;
- sophisme ;
- autodérision de façade pour camoufler des intentions malveillantes ;
- moquerie fraternelle et private joke ;
- mélange de flatterie envers les uns et injures envers les autres, pour s’attirer à la fois alliés et ennemis. Lorsque le but du troll est le jeu ou la provocation, il tente de maximiser son nombre d’adversaires. Au contraire, s’il est déterminé à nuire il va tenter d’avoir un maximum d’alliés et d’isoler sa victime ;
- « parler par slogan » est aussi une méthode utilisée par le troll qui souhaite envenimer une discussion, la ramenant par là-même à une forme simpliste du débat de départ.
Le sujet « part en troll » si des participants au débat « tombent dans le piège » tendu par le troll et se lancent dans une discussion stérile éloignée du sujet initial. On a tendance à dire que l’unique solution se trouve dans la phrase « Don’t feed the Troll » (en français : « Ne nourrissez pas le troll »), c’est-à-dire : ignorez le troll ou ne lui donnez pas matière à polémiquer. - ne jamais être d’accord sur quelque sujet que ce soit, ou à l’inverse l’être systématiquement. Le but n’est alors pas de donner son avis mais d’alimenter la polémique ;
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- NormandyxNeoprof expérimenté
A quoi bon, quand on vous démontre qu'il y avait bien de l'idéo visuel dans saint boscher vous passez des lignes à nier l'évidence, quant à parler de trollage, cela me fait sourire.
- Spinoza1670Esprit éclairé
Beameline a écrit:bonjour Spinoza
je t'envoie ce message ne pouvant pas poster sur neoprofs
je pense que certaines personnes n'ont pas grand chose à faire que de s'amuser à décortiquer les documents des autres , jusqu'à lister les sons connus à telle période de l'année
fais passer le message à tes amis que depuis presque 20 ans que je fais du cp, aucun élève n'est sorti de ma classe sans savoir lire
avant de juger d'un travail, il faudrait savoir comment celui-ci est mené en classe : ce n'est pas une fiche d'exercice qui reflète tout le travail mené en amont avec les élèves
bonne soirée
Beameline
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- Spinoza1670Esprit éclairé
Désolé pour la prise de tête occasionnée par cette discussion, Beameline. J'y ai pris ma part de façon très maladroite, je le reconnais. Je sais que tu as passé beaucoup de temps et d'énergie sur ton blog (comme tout le monde ici) et je n'ai pas pensé à couper court à la discussion sur ta fiche en remplaçant cet exemple par un autre, moins personnel.
Mais il faut reconnaître aussi qu'indépendamment de cet aspect personnel, même quand on parle de façon générale de la lecture, il est rare que je ne me fasse pas insulter ou traiter de haut lorsque je défends des thèses pro-alphabétiques, surtout lorsque je me fais l'avocat du diable du Boscher (puisque personne n'est là pour le défendre). C'est ce que j'ai dit à Normandyx : insulter, c'est facile, on n'a pas besoin de traiter du fond, mais argumenter, c'est une autre paire de manche, cela demande du temps et de la patience et une certaine culture personnelle de l'interrogation et du doute.
Mais il faut reconnaître aussi qu'indépendamment de cet aspect personnel, même quand on parle de façon générale de la lecture, il est rare que je ne me fasse pas insulter ou traiter de haut lorsque je défends des thèses pro-alphabétiques, surtout lorsque je me fais l'avocat du diable du Boscher (puisque personne n'est là pour le défendre). C'est ce que j'ai dit à Normandyx : insulter, c'est facile, on n'a pas besoin de traiter du fond, mais argumenter, c'est une autre paire de manche, cela demande du temps et de la patience et une certaine culture personnelle de l'interrogation et du doute.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- NormandyxNeoprof expérimenté
Spinoza1670 a écrit: C'est ce que j'ai dit à Normandyx : insulter, c'est facile, on n'a pas besoin de traiter du fond, mais argumenter, c'est une autre paire de manche, cela demande du temps et de la patience et une certaine culture personnelle de l'interrogation et du doute.
:lol!:
- LouisBarthasExpert
Ah, pardon Spinoza, moi je suis de tout coeur - et en toute intelligence - avec toi.Spinoza1670 a écrit:...il est rare que je ne me fasse pas insulter ou traiter de haut lorsque je défends des thèses pro-alphabétiques, surtout lorsque je me fais l'avocat du diable du Boscher (puisque personne n'est là pour le défendre). (…) insulter, c'est facile, on n'a pas besoin de traiter du fond, mais argumenter, c'est une autre paire de manche, cela demande du temps et de la patience et une certaine culture personnelle de l'interrogation et du doute.
Boscher est une excellente méthode, et ce n'est pas un hasard s'il s'en vend autant chaque année. On connaît la loi du commerce et on peut être assuré que ce n'est pas en proposant aux clients les méthodes employées dans la plupart des classes que du profit serait généré. Que les classes populaires conservent encore leur bon sens est une consolation à l'obscurantisme qui se répand.
En réalité, la méthode Boscher n'est qu'une des nombreuses méthodes d'écriture-lecture qui, dans la lignée de Cuissart ou Block, auront alphabétisé la quasi-totalité de la population scolaire avec l'avènement de l'instruction obligatoire.
L'image et la phrase placées en haut de page ne sont présentes que pour faciliter et agrémenter la leçon, la méthode étant à l'opposé d'une conception idéo-visuelle et globale de la lecture.
Bien sûr, la présentation est souvent très chargée, parfois confuse, contenant beaucoup d'informations dans la même page, ce qui enlève de la clarté dans l'apprentissage des données proposées. Le caractère souvent désuet des images et leur contenu un peu décalé par rapport à la vie actuelle en font un ouvrage daté.
Son défaut le plus important réside dans la séparation par un espace des syllabes de chaque mot. Cette présentation demande un balayage visuel plus large et augmente ainsi le nombre de saccades oculaires qui doivent couvrir le mot. Or, plus les saccades sont nombreuses pour atteindre la fin du mot, plus le lecteur débutant éprouve des difficultés pour mémoriser les éléments qui le composent. D'autre part, pour certains enfants, ces séparations perturbent la découverte du début et de la fin des mots et peuvent retarder une lecture fluide.
Mais ces inconvénients sont sans commune mesure avec les dangers majeurs que représentent pour un grand nombre d'enfants les méthodes majoritairement employées dans les classes.
Ce n'est pas parce qu'ils la jugent inefficace que ses détracteurs rejettent Boscher. Au contraire, ils savent au fond d'eux-mêmes qu'elle apprend très bien à lire et à écrire aux élèves. La cause de cette animosité est plus profonde, elle réside dans la colonisation des esprits contemporains par l'imaginaire progressiste du capitalisme à qui, tel un Moloch, toutes les formes anciennes de sensibilité et de pensée doivent être sacrifiées. Boscher symbolise à leurs yeux les restes d'un monde ancien primitif qu'ils associent aux bataillons scolaires de la IIIe République, au bonnet d'âne et aux coups de règle sur les doigts, et qu'ils haïssent au nom de la modernité.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- coindeparadisGuide spirituel
On relèvera qu'à coup sûr (2002) utilise aussi cette phrase qui aide à mémoriser le son (et Léo et Léa aussi il me semble)...L'image et la phrase placées en haut de page ne sont présentes que pour faciliter et agrémenter la leçon, la méthode étant à l'opposé d'une conception idéo-visuelle et globale de la lecture.
Ce n'est pas parce qu'ils la jugent inefficace que ses détracteurs rejette Boscher. Au contraire, ils savent au fond d'eux-mêmes qu'elle apprend très bien à lire et à écrire aux élèves. La cause de cette animosité est plus profonde, elle réside dans la colonisation des esprits contemporains par l'imaginaire progressiste du capitalisme à qui, tel un Moloch, toutes les formes anciennes de sensibilité et de pensée doivent être sacrifiées
Je scanne une page intéressante et je vous fais partager.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- NormandyxNeoprof expérimenté
LouisBarthas a écrit:
Ah, pardon Spinoza, moi je suis de tout coeur - et de toute intelligence - avec toi.
Boscher est une excellente méthode, et ce n'est pas un hasard s'il s'en vend autant chaque année. On connaît la loi du commerce et on peut être assuré que ce n'est pas en proposant aux clients les méthodes employées dans la plupart des classes que du profit serait généré. Que les classes populaires conservent encore leur bon sens est une consolation à l'obscurantisme qui se répand.
C'est ben vrai ça!
On voit bien rien qu'en regardant l'audimat que ce sont les meilleures émissions qui font les meilleures audiences, les files d'attentes devant les mac do et autres kebab prouvent s'il en était besoin, que mieux ça se vend meilleur c'est...
- Spinoza1670Esprit éclairé
Il ne faudrait pas oublier le poêle à charbon, les blouses grises et l'encre violette.LouisBarthas a écrit:Ah, pardon Spinoza, moi je suis de tout coeur - et en toute intelligence - avec toi.Spinoza1670 a écrit:...il est rare que je ne me fasse pas insulter ou traiter de haut lorsque je défends des thèses pro-alphabétiques, surtout lorsque je me fais l'avocat du diable du Boscher (puisque personne n'est là pour le défendre). (…) insulter, c'est facile, on n'a pas besoin de traiter du fond, mais argumenter, c'est une autre paire de manche, cela demande du temps et de la patience et une certaine culture personnelle de l'interrogation et du doute.
Boscher est une excellente méthode, et ce n'est pas un hasard s'il s'en vend autant chaque année. On connaît la loi du commerce et on peut être assuré que ce n'est pas en proposant aux clients les méthodes employées dans la plupart des classes que du profit serait généré. Que les classes populaires conservent encore leur bon sens est une consolation à l'obscurantisme qui se répand.
En réalité, la méthode Boscher n'est qu'une des nombreuses méthodes d'écriture-lecture qui, dans la lignée de Cuissart ou Block, auront alphabétisé la quasi-totalité de la population scolaire avec l'avènement de l'instruction obligatoire.
L'image et la phrase placées en haut de page ne sont présentes que pour faciliter et agrémenter la leçon, la méthode étant à l'opposé d'une conception idéo-visuelle et globale de la lecture.
Bien sûr, la présentation est souvent très chargée, parfois confuse, contenant beaucoup d'information dans la même page, ce qui enlève de la clarté dans l'apprentissage des données proposées. Le caractère souvent désuet des images et leur contenu un peu décalé par rapport à la vie actuelle en font un ouvrage daté.
Son défaut le plus important réside dans la séparation par un espace des syllabes de chaque mot. Cette présentation demande un balayage visuel plus large et augmente ainsi le nombre de saccades oculaires qui doivent couvrir le mot. Or, plus les saccades sont nombreuses pour atteindre la fin du mot, plus le lecteur débutant éprouve des difficultés pour mémoriser les éléments qui le composent. D'autre part, pour certains enfants, ces séparations perturbent la découverte du début et de la fin des mots et peuvent retarder une lecture fluide.
Mais ces inconvénients sont sans commune mesure avec les dangers majeurs que représentent pour un grand nombre d'enfants, les méthodes majoritairement employées dans les classes.
Ce n'est pas parce qu'ils la jugent inefficace que ses détracteurs rejettent Boscher. Au contraire, ils savent au fond d'eux-mêmes qu'elle apprend très bien à lire et à écrire aux élèves. La cause de cette animosité est plus profonde, elle réside dans la colonisation des esprits contemporains par l'imaginaire progressiste du capitalisme à qui, tel un Moloch, toutes les formes anciennes de sensibilité et de pensée doivent être sacrifiées. Boscher symbolise à leurs yeux les restes d'un monde ancien primitif qu'ils associent aux bataillons scolaires de la IIIe République, au bonnet d'âne et aux coups de règle sur les doigts, et qu'ils haïssent au nom de la modernité.
Qu'est-ce qu'une excellente méthode ?
Une méthode de lecture, pour être excellente, doit-elle être une méthode d'écriture-lecture ?
Qu'enlever ou que rajouter (si besoin) au texte de Catherine Huby (cité dans la bibliographie en première page de ce sujet) ?
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
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