- CarabasVénérable
Bonsoir,
Quelle est la fonction de "en soie" dans : ce chemisier est en soie?
Attribut? CC?
D'avance merci
Quelle est la fonction de "en soie" dans : ce chemisier est en soie?
Attribut? CC?
D'avance merci
- LoopNiveau 9
Je dirais que c'est un groupe prépositionnel attribut du sujet.
- CarabasVénérable
Ok, merci.
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- F.LemoineÉrudit
Pour être précis, il faut citer le sujet :
GP, attribut du sujet "ce chemisier" (qui est un GN).
GP, attribut du sujet "ce chemisier" (qui est un GN).
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"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- IphigénieProphète
C'est là qu'on voit la dépendance de la grammaire française au latin! (où la matière en exprimée par un adjectif):
c'est quand même gênant en français de faire un attribut d'un groupe prépositionnel, perso, ça m'embête.
Carabas tu as le génie du repérage des cas litigieux.
c'est quand même gênant en français de faire un attribut d'un groupe prépositionnel, perso, ça m'embête.
Carabas tu as le génie du repérage des cas litigieux.
- CarabasVénérable
Je sais, je sais...
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- retraitéeDoyen
Oui, il me semble qu'en fait, il y a une ellipse dans cette expression : Il est (fait) en soie. Là, soie serait CC de moyen du verbe faire.
- CarabasVénérable
Ah oui, ça marche aussi...
J'en ai une autre : comment analyser "en ami" dans "il te parle en ami"?
J'en ai une autre : comment analyser "en ami" dans "il te parle en ami"?
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- CarabasVénérable
Ok, merci.
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- RellNiveau 6
"Le général célèbre à qui obéissaient les Gaulois fut tué"
"Le général célèbre auquel obéissaient les Gaulois fut tué"
Quelle forme est la plus correcte ? Pourquoi ? J'ai écrit la première, mais je me rends compte que la correction de l'exercice indique la seconde et j'aimerais savoir s'il y a une raison précise. Merci.
"Le général célèbre auquel obéissaient les Gaulois fut tué"
Quelle forme est la plus correcte ? Pourquoi ? J'ai écrit la première, mais je me rends compte que la correction de l'exercice indique la seconde et j'aimerais savoir s'il y a une raison précise. Merci.
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Classes 2020-2021 : deux classes de 1ère générale + HLP 1ère
"Le temps était encore ténébreux et sentant l'infélicité et calamité des Goths, qui avaient mis à destruction toute bonne littérature ; mais, par la bonté divine, la lumière et dignité a esté de mon âge rendue ès lettres [...] Maintenant toutes disciplines sont restituées, les langues instaurées, grecque, sans laquelle c'est honte que une personne se die savant, Hébraïque, Chaldaïque, Latine "[...]
François Rabelais, Les Horribles et Épouvantables Faits et Prouesses du très renommé Pantagruel, chap. 8, 1532.
- CarabasVénérable
S'il vous plaît,
comment analysez-vous :
Si tu restes, c'est que tu m'aimes.
Le groupe en si =subordonnée de cause et le c'est que = pprincipale?
Edit :enfin, non, ça ne marche, puisque là cause est exprimée par le groupe en c'est que...
D'avance merci.
comment analysez-vous :
Si tu restes, c'est que tu m'aimes.
Le groupe en si =subordonnée de cause et le c'est que = pprincipale?
Edit :enfin, non, ça ne marche, puisque là cause est exprimée par le groupe en c'est que...
D'avance merci.
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- V.MarchaisEmpereur
Le si sert ici à poser une hypothèse.
C'est le même "si" que pour énoncer une condition, sauf qu'ici, cette condition n'est pas imaginaire (comme dans : "Si tu continues, je t'en colle une"), mais posée comme prémisse du raisonnement.
Quant à nommer ça avec les outils de l'analyse grammaticale...
Si tu restes : CC d'hypothèse ?
c'est : PP
que (= parce que) : CC cause.
Un truc comme ça.
C'est le même "si" que pour énoncer une condition, sauf qu'ici, cette condition n'est pas imaginaire (comme dans : "Si tu continues, je t'en colle une"), mais posée comme prémisse du raisonnement.
Quant à nommer ça avec les outils de l'analyse grammaticale...
Si tu restes : CC d'hypothèse ?
c'est : PP
que (= parce que) : CC cause.
Un truc comme ça.
- CelebornEsprit sacré
Grevisse parle de "supposition"
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- CarabasVénérable
Ok, merci.
Sinon, analyseriez-vous "que faire" dans "je ne sais que faire" comme un interrogative indirecte?
Pour ma part, non, car il n'y a ni verbe conjugué, ni sujet, ce n'est pas une proposition à mes yeux, mais comme je ne vois pas comment l'analyser...
Sinon, analyseriez-vous "que faire" dans "je ne sais que faire" comme un interrogative indirecte?
Pour ma part, non, car il n'y a ni verbe conjugué, ni sujet, ce n'est pas une proposition à mes yeux, mais comme je ne vois pas comment l'analyser...
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- V.MarchaisEmpereur
Si, Carabas, c'est ça.
Même au discours direct, tu aurais une seule proposition :
- Que faire ?
Tu vois bien que c'est une question complète, une proposition à part entière.
L'infinitif a parfois une valeurs prédicative à part entière, par exemple quand il est employé avec une valeur injonctive (prendre 2 oeufs, 1 litre de lait, mélanger...), ou dans le ces de l'infinitif de narration, ou encore dans certaines interrogatives.
Même au discours direct, tu aurais une seule proposition :
- Que faire ?
Tu vois bien que c'est une question complète, une proposition à part entière.
L'infinitif a parfois une valeurs prédicative à part entière, par exemple quand il est employé avec une valeur injonctive (prendre 2 oeufs, 1 litre de lait, mélanger...), ou dans le ces de l'infinitif de narration, ou encore dans certaines interrogatives.
- OudemiaBon génie
Quand on dit : "Que faire ? Où aller ?", c'est bien de l' interrogation directe, non ? Si je me souviens bien, c'est un des emplois possibles de l'infinitif.Carabas a écrit:Ok, merci.
Sinon, analyseriez-vous "que faire" dans "je ne sais que faire" comme un interrogative indirecte?
Pour ma part, non, car il n'y a ni verbe conjuguer, ni sujet, ce n'est pas une proposition à mes yeux, mais comme je ne vois pas comment l'analyser...
Donc, oui, interrogative indirecte ici.
EDIT Je n'avais pas envoyé ma réponse qui était en prévisualisation , la voici quand même.
Autre emploi encore, un "sentiment fort" comme on dit dans les manuels, indignation : "Me faire ça à moi !", ou admiration : "Faire tout ça à lui seul !"
- CarabasVénérable
Ok. Donc on peut parler de subordonnée? En fait, c'est ça qui me chiffonne.
Merci.
Merci.
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- AmaliahEmpereur
Bonsoir!
Une question sur une phrase (de mémoire) d'un exo du TDL 3e : Il ferma la fenêtre non tant à cause du froid que par crainte d'être aperçu.
"à cause du froid" est évidemment un CC de cause, mais "par crainte d'être aperçu"? Spontanément je dirais aussi la cause mais je me souviens que "de crainte que" indique le but, j'imagine donc que "par crainte de" l'exprime également. Dans ce cas, si c'est juste, comment l'expliquer aux élèves? Je vois bien la paraphrase "pour ne pas être aperçu", mais ne pourrait-on pas dire également "parce qu'il ne voulait pas être aperçu"? Bref je m'embrouille!
Une question sur une phrase (de mémoire) d'un exo du TDL 3e : Il ferma la fenêtre non tant à cause du froid que par crainte d'être aperçu.
"à cause du froid" est évidemment un CC de cause, mais "par crainte d'être aperçu"? Spontanément je dirais aussi la cause mais je me souviens que "de crainte que" indique le but, j'imagine donc que "par crainte de" l'exprime également. Dans ce cas, si c'est juste, comment l'expliquer aux élèves? Je vois bien la paraphrase "pour ne pas être aperçu", mais ne pourrait-on pas dire également "parce qu'il ne voulait pas être aperçu"? Bref je m'embrouille!
- User5899Demi-dieu
Pour la grammaire, c'est complément circonstanciel. Le reste est intéressant, mais c'est une discussion sémantique. Le latin ne indique bien que la crainte est un but négatif, ceci ditAmaliah a écrit:Bonsoir!
Une question sur une phrase (de mémoire) d'un exo du TDL 3e : Il ferma la fenêtre non tant à cause du froid que par crainte d'être aperçu.
"à cause du froid" est évidemment un CC de cause, mais "par crainte d'être aperçu"? Spontanément je dirais aussi la cause mais je me souviens que "de crainte que" indique le but, j'imagine donc que "par crainte de" l'exprime également. Dans ce cas, si c'est juste, comment l'expliquer aux élèves? Je vois bien la paraphrase "pour ne pas être aperçu", mais ne pourrait-on pas dire également "parce qu'il ne voualit pas être aperçu"? Bref je m'embrouille!
- User17706Bon génie
À mon avis, c'est un signe que ces catégories sont un peu mal fichues. Si on avait un CC de « motif », ça pourrait être le bon moment pour le sortir. Mais il est possible aussi de dire que « de crainte d'être vu » peut être rapproché de « afin de ne pas être vu », davantage que de (par exemple) « il se cachait sous la couette par peur du monstre sous le lit ». En dépit de la ressemblance superficielle.
- User5899Demi-dieu
Mais enfin, vous précisez, en grammaire ? Donnez la précision qui vous semble correcte pour le sens (ou les sens) que vous percevez ! Ce n'est pas de la grammaire ! Je dirais deux compléments de cause, et basta !Amaliah a écrit:Je n'ai pas de doute sur le CC mais de quoi?!
- F.LemoineÉrudit
Pour moi, c'est un CC de but : je dis aux élèves que la cause est une action qui s'est produite avant, la conséquence et le but après. Le but étant (comme au foot) ce qu'on vise (ou qu'on ne veut pas atteindre, comme dans ton exemple).
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- V.MarchaisEmpereur
Amaliah, comme Cripure, je vais te faire une réponse de Normand : CC, bien sûr, mais ça, tu le savais déjà, et pour le sémantisme, on peut admettre aussi bien le but que la cause. Il ne faut pas hésiter à dire aux élèves qu'il y a parfois plusieurs réponses acceptables. Ce n'est pas toujours facile de trancher entre but et cause (ici), entre moyen et manière parfois, ou encore entre temps et cause (récemment : Comme le navire entrait dans le port, une foule se rassemblait sur le quai)... Dire cette ambiguïté aux élèves, c'est aussi les inciter à réfléchir, à se poser la question du sens, sans se précipiter sur des réponses automatiques.
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