- User19866Expert
Aurevilly a écrit:Lombalgia, il est aussi possible de refuser d'être inspectée. Point. J'ai un collègue qui a toujours refusé les inspections. Il a "gravi" les échelons en passant à l'ancienneté et basta!
En formation (héhé, mes interventions confinent au running gag, ces temps-ci), on nous a dit qu'on n'avait pas le droit de refuser une inspection, sous peine de sanction.
- Mona Lisa KlaxonEsprit éclairé
Cripure a écrit:Je ris tout seul à mon bureau, je vois très bien la scèneMona Lisa Klaxon a écrit:J'ai croisé la dame peu de temps après dans un magasin, elle m'a fui (je me suis collée bien face à elle pour la saluer).
Mais... Euh... Vous avez eu la place de la croiser ?
Le terme "collé" est plus qu'approprié, d'ailleurs...L'ablatif absolu ? Mais vous zêtes complètement folle, ma pôv'fille !Mona Lisa Klaxon a écrit:je n'ai rien changé de ma manière d'enseigner (et on fait encore des plans détaillés en 3e, l'ablatif absolu en Latin et j'en passe... :malmaisbien: )
C'est peut-être la seule explication valable, en effet.
- DaphnéDemi-dieu
Cripure a écrit:Je ris tout seul à mon bureau, je vois très bien la scèneMona Lisa Klaxon a écrit:J'ai croisé la dame peu de temps après dans un magasin, elle m'a fui (je me suis collée bien face à elle pour la saluer).
Mais... Euh... Vous avez eu la place de la croiser ?
Je vois de qui vous parlez
Elle est :censure:
- User5899Demi-dieu
Attention. Refuser une inspection est possible, mais susceptible d'entraîner des sanctions disciplinaires. Il faut le savoir (j'ai la flemme de retrouver le texte, mais il y en a un).Aurevilly a écrit:Lombalgia, il est aussi possible de refuser d'être inspectée. Point. J'ai un collègue qui a toujours refusé les inspections. Il a "gravi" les échelons en passant à l'ancienneté et basta!
- User19866Expert
Dalathée2 a écrit:Aurevilly a écrit:Lombalgia, il est aussi possible de refuser d'être inspectée. Point. J'ai un collègue qui a toujours refusé les inspections. Il a "gravi" les échelons en passant à l'ancienneté et basta!
En formation (héhé, mes interventions confinent au running gag, ces temps-ci), on nous a dit qu'on n'avait pas le droit de refuser une inspection, sous peine de sanction.
Cripure a écrit:Attention. Refuser une inspection est possible, mais susceptible d'entraîner des sanctions disciplinaires. Il faut le savoir (j'ai la flemme de retrouver le texte, mais il y en a un).Aurevilly a écrit:Lombalgia, il est aussi possible de refuser d'être inspectée. Point. J'ai un collègue qui a toujours refusé les inspections. Il a "gravi" les échelons en passant à l'ancienneté et basta!
Ah ben voilà !
Et après vous osez douter de la qualité de ma formation.
- User5899Demi-dieu
Mais elle est aussi :abk: :aas:Daphné a écrit:Cripure a écrit:Je ris tout seul à mon bureau, je vois très bien la scèneMona Lisa Klaxon a écrit:J'ai croisé la dame peu de temps après dans un magasin, elle m'a fui (je me suis collée bien face à elle pour la saluer).
Mais... Euh... Vous avez eu la place de la croiser ?
Je vois de qui vous parlez
Elle est :censure:
- gregwbNiveau 6
Je viens de vivre une inspection de titularisation horrible : élèves qui n'écoutent pas, documents trop compliqués.... je crois que c'est la pire séance de ma carrière.
Plus ça avançait et plus je m'enfonçais. J'ai commencé stressé et comme je voyais que tout allait de travers je n'ai jamais su me reprendre. Pourtant j'ai déjà été inspecté de nombreuses fois quand j'étais non-titulaire et ça c'était plutôt bien passé.
Comme je suis passé par le concours réservé, je n'ai pas de tuteur et donc pas de rapport de celui-ci. Il ne me reste que celui de mon chef d'établissement pour espérer que ça compense en peu.
L'IPR m'a laissé entendre que je devrais surement passé devant une commission en fin d'année (et j'ai eu peur de comprendre que ça pourrait être pire)
Je suis anéanti, j'ai l'impression que j'ai foutu plus de 10 ans de ma vie en l'air en 1 fois.
Heureusement je vais être en vacances et je vais en profiter pour me remonter un peu.
Pas de reclassement, pas de prise en compte des anciennes inspections ni des évaluations des précédents établissements, pas de tuteur, presque pas de formation (on m'a inscrit d'office dans une que j'avais déjà faite), une seule et unique visite .... j'en viens presque à regretter mon statut de précaire où finalement j'étais drôlement plus détendu.
(vider son sac ça fait déjà un bien fou ....)
Plus ça avançait et plus je m'enfonçais. J'ai commencé stressé et comme je voyais que tout allait de travers je n'ai jamais su me reprendre. Pourtant j'ai déjà été inspecté de nombreuses fois quand j'étais non-titulaire et ça c'était plutôt bien passé.
Comme je suis passé par le concours réservé, je n'ai pas de tuteur et donc pas de rapport de celui-ci. Il ne me reste que celui de mon chef d'établissement pour espérer que ça compense en peu.
L'IPR m'a laissé entendre que je devrais surement passé devant une commission en fin d'année (et j'ai eu peur de comprendre que ça pourrait être pire)
Je suis anéanti, j'ai l'impression que j'ai foutu plus de 10 ans de ma vie en l'air en 1 fois.
Heureusement je vais être en vacances et je vais en profiter pour me remonter un peu.
Pas de reclassement, pas de prise en compte des anciennes inspections ni des évaluations des précédents établissements, pas de tuteur, presque pas de formation (on m'a inscrit d'office dans une que j'avais déjà faite), une seule et unique visite .... j'en viens presque à regretter mon statut de précaire où finalement j'étais drôlement plus détendu.
(vider son sac ça fait déjà un bien fou ....)
- alanneFidèle du forum
Si si fait des photocopies de tes anciennes inspections pour la commission !!!!!
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- Escargot GéantNiveau 8
Désolée pour toi. Ca m'est arrivé aussi une des pires séances de ma carrière en inspection de titularisation car avec le stress je n'ai pas su dévier de la ligne que je m'étais fixée.
Courage ton énervement va passer tu as raison de vider ton sac.
Courage ton énervement va passer tu as raison de vider ton sac.
- BalthamosDoyen
Avec le chocolat, tout passe
Repose toi, ce qui est fait est passé pas besoin de revivre ce que tu as vécu.
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- Spoiler:
- User5899Demi-dieu
Faites un dossier avec vos anciens documents d'évaluation, ça peut servir. Et puis, dites, il n'a pas regardé des cahiers ? On peut louper une heure de cours dans une carrière, quand même !gregwb a écrit:Je viens de vivre une inspection de titularisation horrible : élèves qui n'écoutent pas, documents trop compliqués.... je crois que c'est la pire séance de ma carrière.
Plus ça avançait et plus je m'enfonçais. J'ai commencé stressé et comme je voyais que tout allait de travers je n'ai jamais su me reprendre. Pourtant j'ai déjà été inspecté de nombreuses fois quand j'étais non-titulaire et ça c'était plutôt bien passé.
Comme je suis passé par le concours réservé, je n'ai pas de tuteur et donc pas de rapport de celui-ci. Il ne me reste que celui de mon chef d'établissement pour espérer que ça compense en peu.
L'IPR m'a laissé entendre que je devrais surement passé devant une commission en fin d'année (et j'ai eu peur de comprendre que ça pourrait être pire)
Je suis anéanti, j'ai l'impression que j'ai foutu plus de 10 ans de ma vie en l'air en 1 fois.
Heureusement je vais être en vacances et je vais en profiter pour me remonter un peu.
Pas de reclassement, pas de prise en compte des anciennes inspections ni des évaluations des précédents établissements, pas de tuteur, presque pas de formation (on m'a inscrit d'office dans une que j'avais déjà faite), une seule et unique visite .... j'en viens presque à regretter mon statut de précaire où finalement j'étais drôlement plus détendu.
(vider son sac ça fait déjà un bien fou ....)
Courage.
- BalthamosDoyen
Tu es dans le même établissement depuis longtemps?
Tu as fait beaucoup d'établissement ou peu?
Tu peux collecter tes évaluations individuelles, tes rapports, etc. pour constituer un dossier. De plus, suivant tes relations avec, ton CDE peut aussi te soutenir si tu dois passer devant une commission (par une lettre par exemple sur ta pratique à l'année).
Tu as fait beaucoup d'établissement ou peu?
Tu peux collecter tes évaluations individuelles, tes rapports, etc. pour constituer un dossier. De plus, suivant tes relations avec, ton CDE peut aussi te soutenir si tu dois passer devant une commission (par une lettre par exemple sur ta pratique à l'année).
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- Spoiler:
- gregwbNiveau 6
balthamos a écrit:Tu es dans le même établissement depuis longtemps?
Tu as fait beaucoup d'établissement ou peu?
Tu peux collecter tes évaluations individuelles, tes rapports, etc. pour constituer un dossier. De plus, suivant tes relations avec, ton CDE peut aussi te soutenir si tu dois passer devant une commission (par une lettre par exemple sur ta pratique à l'année).
Je ne suis dans cet établissement que depuis la rentrée et j'avoue que j'y ai mal débuté l'année car je ne m'y sens pas très bien pour diverses raisons. En 12 ans de carrières de non-titulaire j'ai fait environ 20 établissements de tout type (collège, lycée, LP)
Je ne sais pas trop si je peux m'appuyer sur le chef, je n'arrive pas bien à cerner la personne.
Il est évident que je vais me préparer à argumenter si cela est nécessaire.
Merci pour les messages de soutien ... l'idée du chocolat me parait intéressante.
- Invité NHabitué du forum
Tu ne peux pas demander une autre inspection ?
Courage, moi je vais y passer bientôt !
Courage, moi je vais y passer bientôt !
- gregwbNiveau 6
Nonancourt a écrit:Tu ne peux pas demander une autre inspection ?
Courage, moi je vais y passer bientôt !
J'ai cru comprendre que ce n'était pas possible par manque de temps. Il semble que les rapports doivent être envoyés assez vite et comme je suis dans une zone qui part en vacances demain, le report serait placé après le 12 mai à une période où les IPR sont, semble-t-il, surchargés.
De plus, au regard de mon état d'esprit actuel, je ne me sens pas prêt à une inspection le 10 juin avec des 3e en pleine préparation du brevet ou avec une demi-classe de 4e qui jalouse l'autre moitié partie en voyage scolaire outre-manche.
- alanneFidèle du forum
Pour la jalousie concernant le voyage elle est compréhensible !
_________________
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- Dr RaynalHabitué du forum
J'ai eu tout un lot d'inspections qui peuvent relativiser vos angoisses.
Tout d'abord, à l'époque où j'étais maitre auxiliaire (donc virable). Suite à certains collègues ayant entonnés à mon sujet le grand air de la calomnie, je vois débarquer en catastrophe mon IPR qui inspecte rapidement mon cours de géologie (qui ne valait rien, bien entendu, c'est une constante en SVT) puis j'ai droit à un long interrogatoire façon autocritique maoïste + procès de Moscou: "vous avez dit ceci.... tel jour, vous avez usé de telle expression....vous avez dit ceci, pourquoi... Cette élève a dit que vous aviez fait ça..." . Rapport épouvantable (ou l'on me reproche, noir sur blanc, mes "opinions politiques", rien que ça...), je me vois contraint d'écrire une "confession" façon bourgeois de Calais pour montrer mon désir de rester dans l'EN. Avec un peu de style, je tourne le pensum à mon avantage.
Sur ces entrefaites, j'obtiens le capes interne et passe un après midi par semaine à l'IUFM pendant une année, a découvrir avec ravissement les pseudosciences de l'éducation. J'en profite pour publier quelques articles scientifiques et quelques autres, critiques, sur lesdites pseudosciences, dont un repris dans des revues internationales.
Viens le jour de l'inspection de titularisation. Mon IPR ne regarde (presque) pas mon cours, mais lit ostensiblement l'article que j'ai publié. Je dois avouer qu'il se trouve que cet article se trouve être un tir a boulets rouges contre ses opinions, dont il ne subsiste que des cendres fumantes. Je ne suis donc pas titularisé (oui) et je suis le seul de ma "promotion" IUFM a devoir redoubler (...) mon année d'IUFM. Cela a bien fait rire quelques formateurs qui connaissaient ma situation.
Sentant revenir, un an plus tard, le boomerang de l'inspection de validation, une collègue me persuade de diluer ma verve atrabilaire le temps d'icelle. Il se trouve que je suis alors au lycée, inspecté sur un cours qui se prête bien aux lubies de mon examinateur. Je fais un cours qui suit ma logique, mais utilise un exercice conforme aux desiderata de mon cicerone.
Entre temps, j'avais écris force lettres à divers responsables, et il se trouve que j'avais réussi à accrocher, sur un autre sujet, lié à l'université, l'oreille du ministre de l'époque. J'ignore si cela a eu un effet ou pas, mais subitement, mon IPR se fait dithyrambique, attribuant mon "excellent cours" à ses "excellents conseils" , et m'engendre (comme on devrait dire) en tant que titulaire. Il ne se prive pas, toutefois, après m'avoir assuré que ma place était "au lycée, et même au delà" (je crois qu'il voulait dire "dans l'au delà") de s'assurer que je sois nommé... au collège.
Depuis, les inspections ne ravissent. Je m'y prépare comme un lutteur au pancrace (ou plutôt comme un gourmet à une dégustation de pâtisseries), mais je suis souvent déçu: les IPR esquivent tout affrontement idéologique, se retrouvent désarmés sur le plan disciplinaire et discutent longuement de points accessoires...
Tranquillisez vous: l'IPR est un tigre de papier.
Tout d'abord, à l'époque où j'étais maitre auxiliaire (donc virable). Suite à certains collègues ayant entonnés à mon sujet le grand air de la calomnie, je vois débarquer en catastrophe mon IPR qui inspecte rapidement mon cours de géologie (qui ne valait rien, bien entendu, c'est une constante en SVT) puis j'ai droit à un long interrogatoire façon autocritique maoïste + procès de Moscou: "vous avez dit ceci.... tel jour, vous avez usé de telle expression....vous avez dit ceci, pourquoi... Cette élève a dit que vous aviez fait ça..." . Rapport épouvantable (ou l'on me reproche, noir sur blanc, mes "opinions politiques", rien que ça...), je me vois contraint d'écrire une "confession" façon bourgeois de Calais pour montrer mon désir de rester dans l'EN. Avec un peu de style, je tourne le pensum à mon avantage.
Sur ces entrefaites, j'obtiens le capes interne et passe un après midi par semaine à l'IUFM pendant une année, a découvrir avec ravissement les pseudosciences de l'éducation. J'en profite pour publier quelques articles scientifiques et quelques autres, critiques, sur lesdites pseudosciences, dont un repris dans des revues internationales.
Viens le jour de l'inspection de titularisation. Mon IPR ne regarde (presque) pas mon cours, mais lit ostensiblement l'article que j'ai publié. Je dois avouer qu'il se trouve que cet article se trouve être un tir a boulets rouges contre ses opinions, dont il ne subsiste que des cendres fumantes. Je ne suis donc pas titularisé (oui) et je suis le seul de ma "promotion" IUFM a devoir redoubler (...) mon année d'IUFM. Cela a bien fait rire quelques formateurs qui connaissaient ma situation.
Sentant revenir, un an plus tard, le boomerang de l'inspection de validation, une collègue me persuade de diluer ma verve atrabilaire le temps d'icelle. Il se trouve que je suis alors au lycée, inspecté sur un cours qui se prête bien aux lubies de mon examinateur. Je fais un cours qui suit ma logique, mais utilise un exercice conforme aux desiderata de mon cicerone.
Entre temps, j'avais écris force lettres à divers responsables, et il se trouve que j'avais réussi à accrocher, sur un autre sujet, lié à l'université, l'oreille du ministre de l'époque. J'ignore si cela a eu un effet ou pas, mais subitement, mon IPR se fait dithyrambique, attribuant mon "excellent cours" à ses "excellents conseils" , et m'engendre (comme on devrait dire) en tant que titulaire. Il ne se prive pas, toutefois, après m'avoir assuré que ma place était "au lycée, et même au delà" (je crois qu'il voulait dire "dans l'au delà") de s'assurer que je sois nommé... au collège.
Depuis, les inspections ne ravissent. Je m'y prépare comme un lutteur au pancrace (ou plutôt comme un gourmet à une dégustation de pâtisseries), mais je suis souvent déçu: les IPR esquivent tout affrontement idéologique, se retrouvent désarmés sur le plan disciplinaire et discutent longuement de points accessoires...
Tranquillisez vous: l'IPR est un tigre de papier.
- nightowlNiveau 7
Dr Raynal a écrit:J'ai eu tout un lot d'inspections qui peuvent relativiser vos angoisses.
Tout d'abord, à l'époque où j'étais maitre auxiliaire (donc virable). Suite à certains collègues ayant entonnés à mon sujet le grand air de la calomnie, je vois débarquer en catastrophe mon IPR qui inspecte rapidement mon cours de géologie (qui ne valait rien, bien entendu, c'est une constante en SVT) puis j'ai droit à un long interrogatoire façon autocritique maoïste + procès de Moscou: "vous avez dit ceci.... tel jour, vous avez usé de telle expression....vous avez dit ceci, pourquoi... Cette élève a dit que vous aviez fait ça..." . Rapport épouvantable (ou l'on me reproche, noir sur blanc, mes "opinions politiques", rien que ça...), je me vois contraint d'écrire une "confession" façon bourgeois de Calais pour montrer mon désir de rester dans l'EN. Avec un peu de style, je tourne le pensum à mon avantage.
Sur ces entrefaites, j'obtiens le capes interne et passe un après midi par semaine à l'IUFM pendant une année, a découvrir avec ravissement les pseudosciences de l'éducation. J'en profite pour publier quelques articles scientifiques et quelques autres, critiques, sur lesdites pseudosciences, dont un repris dans des revues internationales.
Viens le jour de l'inspection de titularisation. Mon IPR ne regarde (presque) pas mon cours, mais lit ostensiblement l'article que j'ai publié. Je dois avouer qu'il se trouve que cet article se trouve être un tir a boulets rouges contre ses opinions, dont il ne subsiste que des cendres fumantes. Je ne suis donc pas titularisé (oui) et je suis le seul de ma "promotion" IUFM a devoir redoubler (...) mon année d'IUFM. Cela a bien fait rire quelques formateurs qui connaissaient ma situation.
Sentant revenir, un an plus tard, le boomerang de l'inspection de validation, une collègue me persuade de diluer ma verve atrabilaire le temps d'icelle. Il se trouve que je suis alors au lycée, inspecté sur un cours qui se prête bien aux lubies de mon examinateur. Je fais un cours qui suit ma logique, mais utilise un exercice conforme aux desiderata de mon cicerone.
Entre temps, j'avais écris force lettres à divers responsables, et il se trouve que j'avais réussi à accrocher, sur un autre sujet, lié à l'université, l'oreille du ministre de l'époque. J'ignore si cela a eu un effet ou pas, mais subitement, mon IPR se fait dithyrambique, attribuant mon "excellent cours" à ses "excellents conseils" , et m'engendre (comme on devrait dire) en tant que titulaire. Il ne se prive pas, toutefois, après m'avoir assuré que ma place était "au lycée, et même au delà" (je crois qu'il voulait dire "dans l'au delà") de s'assurer que je sois nommé... au collège.
Depuis, les inspections ne ravissent. Je m'y prépare comme un lutteur au pancrace (ou plutôt comme un gourmet à une dégustation de pâtisseries), mais je suis souvent déçu: les IPR esquivent tout affrontement idéologique, se retrouvent désarmés sur le plan disciplinaire et discutent longuement de points accessoires...
Tranquillisez vous: l'IPR est un tigre de papier.
Le papier est parfois indigeste...
- NaïadeNiveau 1
Bonjour,
En lisant vos messages, j'ai eu envie d'ajouter mon grain de sel.
Je suis stagiaire et inspectée lundi. Autant dire que malgré l'excellent rapport du tuteur, le principal qui ne cesse de me dire "ça va aller", j'ai la tremblote depuis deux semaines.
Pourquoi?
Parce que mon inspectrice prenait un malin plaisir à faire pleurer les stagiaires lors des entretiens (ça en dit long, j'ajoute qu'elle a été réprimandée sur ce point)
Parce qu'elle n'a pas titularisé 2 personnes l'an dernier dont une qui avait tout le soutien du chef d'établissement et du tuteur.
Parce qu'enfin, il est de plus en plus fréquent de ne pas titulariser.
Mais quoi? On fait notre possible pour "mettre en activité", "différencier" utiliser les "TUICE"... parfois on a des cours plus fournis que des certains collègues qui enseignent depuis longtemps mais finalement j'ai la sale impression qu'on nous en demande bien plus.
Que tout doit être parfait alors qu'on enseigne depuis 8 mois.
On s'étonne que les candidats manquent et on tape constamment sur les doigts des stagiaires qui sincèrement choisissent le métier par vocation.
Oui j'ai peur. Parce que je sais très bien que si je ne suis pas titularisée je ne refais pas une année de stage. A écouter les formateurs qui nous rabaissent constamment, à avoir cette épée de Damoclès au-dessus la tête, avec un tuteur stressé parce qu'il a pas mal de pression avec un stagiaire redoublant.
Et pourtant, je suis dans un collège de campagne difficile, malgré tout j'ai plaisir à voir les gosses, ils aiment ma matière, j'ai l'impression de tout faire pour leur donner le plaisir d'apprendre. Mais non, visiblement ça ne suffit pas.
Une amie vient de m'appeler, son inspection vient de se finir. Elle s'est faite vivement critiquée parce que dans les classeurs il y avait une évaluation de compréhension de textes... mon tuteur en a une par séquence, en formation on nous a jamais parlé de cela et là, elle tremble pour sa titularisation à cause de ça.
Où est la posture bienveillante? Où est le conseil? Le dialogue? Les élèves ne dansaient pas sur les tables, son français est correct, elle fait le programme, elle cherche à intéresser ses élèves mais elle tremble parce qu'elle a fait une évaluation un jour de compréhension de textes...
Voilà, concrètement ce message ne sert strictement à rien si ce n'est à souligner que oui, une séance ratée ou jugée ratée peut mettre en péril tout un avenir professionnel. L'inspecteur vient sur une heure, aucun formateur pour des raisons budgétaires n'est venu, pourtant, le travail se fait tout au long de l'année...
Pardon pour le pavé.
En lisant vos messages, j'ai eu envie d'ajouter mon grain de sel.
Je suis stagiaire et inspectée lundi. Autant dire que malgré l'excellent rapport du tuteur, le principal qui ne cesse de me dire "ça va aller", j'ai la tremblote depuis deux semaines.
Pourquoi?
Parce que mon inspectrice prenait un malin plaisir à faire pleurer les stagiaires lors des entretiens (ça en dit long, j'ajoute qu'elle a été réprimandée sur ce point)
Parce qu'elle n'a pas titularisé 2 personnes l'an dernier dont une qui avait tout le soutien du chef d'établissement et du tuteur.
Parce qu'enfin, il est de plus en plus fréquent de ne pas titulariser.
Mais quoi? On fait notre possible pour "mettre en activité", "différencier" utiliser les "TUICE"... parfois on a des cours plus fournis que des certains collègues qui enseignent depuis longtemps mais finalement j'ai la sale impression qu'on nous en demande bien plus.
Que tout doit être parfait alors qu'on enseigne depuis 8 mois.
On s'étonne que les candidats manquent et on tape constamment sur les doigts des stagiaires qui sincèrement choisissent le métier par vocation.
Oui j'ai peur. Parce que je sais très bien que si je ne suis pas titularisée je ne refais pas une année de stage. A écouter les formateurs qui nous rabaissent constamment, à avoir cette épée de Damoclès au-dessus la tête, avec un tuteur stressé parce qu'il a pas mal de pression avec un stagiaire redoublant.
Et pourtant, je suis dans un collège de campagne difficile, malgré tout j'ai plaisir à voir les gosses, ils aiment ma matière, j'ai l'impression de tout faire pour leur donner le plaisir d'apprendre. Mais non, visiblement ça ne suffit pas.
Une amie vient de m'appeler, son inspection vient de se finir. Elle s'est faite vivement critiquée parce que dans les classeurs il y avait une évaluation de compréhension de textes... mon tuteur en a une par séquence, en formation on nous a jamais parlé de cela et là, elle tremble pour sa titularisation à cause de ça.
Où est la posture bienveillante? Où est le conseil? Le dialogue? Les élèves ne dansaient pas sur les tables, son français est correct, elle fait le programme, elle cherche à intéresser ses élèves mais elle tremble parce qu'elle a fait une évaluation un jour de compréhension de textes...
Voilà, concrètement ce message ne sert strictement à rien si ce n'est à souligner que oui, une séance ratée ou jugée ratée peut mettre en péril tout un avenir professionnel. L'inspecteur vient sur une heure, aucun formateur pour des raisons budgétaires n'est venu, pourtant, le travail se fait tout au long de l'année...
Pardon pour le pavé.
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"Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner" {Le Petit prince}
- nightowlNiveau 7
"On nomme les incompétents aux postes où ils dérangent le moins, l'encadrement".
Je pense que cette année, les recteurs (ce sont eux qui tranchent) ont des consignes du ministère de titulariser (ou alors on veut prendre les contractuels ensuite).
Tu enseignes dans quelle académie ?
Je pense que cette année, les recteurs (ce sont eux qui tranchent) ont des consignes du ministère de titulariser (ou alors on veut prendre les contractuels ensuite).
Tu enseignes dans quelle académie ?
- NaïadeNiveau 1
Caen =)
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"Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner" {Le Petit prince}
- ChocolatGuide spirituel
Je suis sidérée par ce que je lis sur ce fil à propos des inspections et cela me fait mal au cœur de savoir que des collègues vivent dans une véritable angoisse par rapport à ce type d'activité censée être bienveillante et constructive.
J'ai bien envie de vous suggérer de relativiser, mais je comprends très bien que l'on ne puisse pas forcément le faire, surtout en tant que stagiaire...
Aux stagiaires :
Faites de votre mieux, préparez-vous à être en mesure de justifier vos choix par rapport aux programmes en vigueur, tenez-vous au courant des dernières recherches/expérimentations/modes/lubies en didactique et en pédagogie, posez des questions à l'IPR, notez ses réponses et évitez de le contredire
Aux titulaires intéressés par l'avancement :
Faites de votre mieux, préparez-vous à être en mesure de justifier vos choix par rapport aux programmes en vigueur, tenez-vous au courant des dernières recherches/expérimentations/modes/lubies en didactique et en pédagogie, posez des questions à l'IPR, buvez ses paroles, notez ses réponses et évitez de le contredire ; mettez en avant vos réalisations, projets, méthodes de travail innovantes, étalez votre culture avec intelligence et parcimonie et évitez de l'ennuyer
Aux autres :
Faites cours comme d'habitude, posez-lui des questions sur les problématiques qui vous tiennent à cœur, entrez dans le débat sans avoir peur de le contredire si vous estimez que ce qu'il vous répond/suggère/demande ne correspond pas à la réalité/n'est pas réalisable/ne peut pas fonctionner avec vos élèves/vous paraît absurde.
Aux joueurs :
:censure:
:malmaisbien:
J'ai bien envie de vous suggérer de relativiser, mais je comprends très bien que l'on ne puisse pas forcément le faire, surtout en tant que stagiaire...
Aux stagiaires :
Faites de votre mieux, préparez-vous à être en mesure de justifier vos choix par rapport aux programmes en vigueur, tenez-vous au courant des dernières recherches/expérimentations/modes/lubies en didactique et en pédagogie, posez des questions à l'IPR, notez ses réponses et évitez de le contredire
Aux titulaires intéressés par l'avancement :
Faites de votre mieux, préparez-vous à être en mesure de justifier vos choix par rapport aux programmes en vigueur, tenez-vous au courant des dernières recherches/expérimentations/modes/lubies en didactique et en pédagogie, posez des questions à l'IPR, buvez ses paroles, notez ses réponses et évitez de le contredire ; mettez en avant vos réalisations, projets, méthodes de travail innovantes, étalez votre culture avec intelligence et parcimonie et évitez de l'ennuyer
Aux autres :
Faites cours comme d'habitude, posez-lui des questions sur les problématiques qui vous tiennent à cœur, entrez dans le débat sans avoir peur de le contredire si vous estimez que ce qu'il vous répond/suggère/demande ne correspond pas à la réalité/n'est pas réalisable/ne peut pas fonctionner avec vos élèves/vous paraît absurde.
Aux joueurs :
:censure:
:malmaisbien:
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- artemis71Niveau 6
Virginie a écrit:Même retour qu'Axel. 1ère inspection très bien passée. 6 points de +, que des compliments!
2ème inspection, discours inverse: il faut tout changer! Vous êtes nulle... j'ai même pleuré et pensé à une reconversion. Mes collègues mais surtout mes élèves m'ont rassurée .Si elle revient, je refuserai qu'elle m'inspecte et demanderai à une autre inspectrice de venir.
Depuis, j'ai appris qu'elle était connue dans toute le département comme un vrai dragon qui prend plaisir à faire pleurer tous les professeurs qu'elle inspecte. Bizarrement, mon rapport n'était pas si mauvais et elle m'a augmenté de 2 points.
Je ne savais pas qu'on pouvait demander d'être inspecté par quelqu' un d'autre. C'est vrai?
- Peut-on demander une nouvelle inspection après un PPCR qui s'est mal passé
- Très bonne inspection et après ?
- Inspection qui se passe mal. Que dire ou faire après ?
- que se passe-t-il en cas de suppression de poste dans une matière très rare?
- Ma note pédagogique passe de 36 à 39 suite à un bon rapport d'inspection : est-ce correct ?
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