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- JohnMédiateur
Philippe Meirieu et Loys Bonod (entre autres) interviendront ce mercredi 9 avril à 15h sur France Culture dans l'excellente émission Rue des Ecoles.
Lien vers l'émission :
http://www.franceculture.fr/emission-rue-des-ecoles-regards-sur-le-plaisir-d-apprendre-2014-04-09
Lien vers l'émission :
http://www.franceculture.fr/emission-rue-des-ecoles-regards-sur-le-plaisir-d-apprendre-2014-04-09
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- OlympiasProphète
On va écouter !!!!!!!! Surtout Luigi...
- CondorcetOracle
Philippe Meirieu parle beaucoup... (pérore ?), Loys Bonod pointe l'écart entre les élégies pontifiantes/envolées lyriques et des réalités moins gratifiantes. Une logorrhée verbale face à un propos ramassé dans un faible temps de parole (Loys Bonod n'est pas présenté en début d'émission...).
Philippe Meirieu s'attarde sur le plaisir d'apprendre encore et toujours : ce prisme déformant/enfermant ne laisse que peu de place à un débat de fond. Le propos de l'émission oscille donc entre le plaidoyer pro domo (les TPE par exemple) et les attentes suscitées par l'arrivée de Bruno Hamon au ministère de l'Education nationale.
Philippe Meirieu s'attarde sur le plaisir d'apprendre encore et toujours : ce prisme déformant/enfermant ne laisse que peu de place à un débat de fond. Le propos de l'émission oscille donc entre le plaidoyer pro domo (les TPE par exemple) et les attentes suscitées par l'arrivée de Bruno Hamon au ministère de l'Education nationale.
- Luigi_BGrand Maître
Je n'ai pas eu l'occasion de parler des TPE mais j'aurais bien eu mon mot à dire.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- CondorcetOracle
Oui, le dispositif de l'émission est à mon sens très orienté vers... Philippe Meirieu, deus ex machina.
- IphigénieProphète
L'"éducation à la citoyenneté" au regard des abstentions aux dernières élections: et si c'était justement le résultat de vingt ans d'ECJS à la noix dans un système éducatif à la dérive au point que même les profs n'y croient plus tellement, à ce qu'ils racontent...?
Le français, les maths, l'histoire... deviennent des coquilles vides tellement il, y a d'écart entre les capacités des élèves, les horaires et les contenus "officiels" alors, l'heure d'ECJS dans tout ça!...
L'école qui donne le goût, à l'heure actuelle, hum:alors peut-être finalement que si nous n'enseignions plus que les sms et les jeux vidéos, on aurait des esprits rebelles qui se mettraient à lire?
Peut-être une piste.
Le français, les maths, l'histoire... deviennent des coquilles vides tellement il, y a d'écart entre les capacités des élèves, les horaires et les contenus "officiels" alors, l'heure d'ECJS dans tout ça!...
L'école qui donne le goût, à l'heure actuelle, hum:alors peut-être finalement que si nous n'enseignions plus que les sms et les jeux vidéos, on aurait des esprits rebelles qui se mettraient à lire?
Peut-être une piste.
- cliohistHabitué du forum
Ou tout simplement, l'émission prend prétexte d'une actualité éditoriale pour aborder un sujet.Oui, le dispositif de l'émission est à mon sens très orienté vers... Philippe Meirieu, deus ex machina.
L'animatrice a précisé que Meirieu n'était pas un habitué de l'émission.
A l'écouter, Luigi n'avait pas de livre à mettre en avant mais une autre double carte de visite : un site web personnel, la pratique de prof de lycée. Elle aurait pu ajouter aussi une fréquentation des radios (cf Europe) et des TV.
La page web de l'émission comporte une photo (studieuse) et mentionne l'adresse du site web.
La montée en politique, la carrière dans la hiérarchie de l'éducation viendront plus tard.
- Luigi_BGrand Maître
C'est mon but secret : arrêter d'enseigner, un métier que je déteste par dessus tout. J'espère que ça ne s'entend pas trop dans mes interventions. :gouteur:cliohist a écrit:La montée en politique, la carrière dans la hiérarchie de l'éducation viendront plus tard.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- ElyasEsprit sacré
Luigi_B a écrit:C'est mon but secret : arrêter d'enseigner, un métier que je déteste par dessus tout. J'espère que ça ne s'entend pas trop dans mes interventions. :gouteur:cliohist a écrit:La montée en politique, la carrière dans la hiérarchie de l'éducation viendront plus tard.
Non, mais tu paraissais destabilisé par ce que disait Meirieu et tes références à un inspecteur sur l'orthographe ou les propos de certains formateurs iufm montraient plutôt que tu étais tombé sur les mauvaises personnes au mauvais moment. Meirieu a dominé le débat et a dit, comme tu le disais dans l'émission, des choses très pertinentes et, bazar, on enseigne la Théogonie au lycée pro Cela fait un moment que j'essaie de savoir si ce texte patrimonial n'avait pas corps et âme disparu de l'école.
Cependant, à ta décharge, le son d'une personne au téléphone donne toujours une impression négative de la personne qui parle face à quelqu'un au micro de la radio.
- IphigénieProphète
Meirieu a dominé le débat et a dit, comme tu le disais dans l'émission, des choses très pertinentes et, bazar, on enseigne la Théogonie au lycée pro
Pas "on", Meirieu himself: il ne lui reste plus qu'à nous expliquer comment. Pareil pour expliquer Einstein avant la règle de trois d'ailleurs: j'ai idée que seuls les plus grands y réussissent.
D'ailleurs je me demande s'il l'enseignait in extenso, parce que quand même ça fait 1000 et quelques vers...que déjà les anciens trouvaient un peu indigestes...Je pense que, avec les jeunes en difficulté ou dits tels, il faut étudier
Einstein. Et il faut peut-être l’étudier avant même la règle de trois. Non pas parce
qu’on n’étudiera pas la règle de trois mais parce que ce qui les mobilise vraiment
c’est ce qui comporte des enjeux intellectuels forts. Après avoir été de nombreuses
années professeur d’université, j’ai beaucoup appris quand je suis redevenu
professeur de lycée professionnel en BEP et en CAP, avec des gamins
complètement abîmés, accidentés. Quand j’avais à leur apprendre la différence entre
a et à, j’étais probablement le quinzième à essayer de leur apprendre. Ils ne le
savaient toujours pas quinze ans après le CP. J’allais devenir celui qui leur ferait
faire une seizième année sur a et à. Je l’ai fait, mais je leur ai aussi parlé de Darwin,
de la théogonie d’Hésiode et de la création du monde. Je leur ai parlé de ces choses
qui les mobilisent très fortement, ces grands enjeux intellectuels du monde.
- OlympiasProphète
mais c'est dans l'intérêt des zapprenants...Luigi_B a écrit:Je n'ai pas eu l'occasion de parler des TPE mais j'aurais bien eu mon mot à dire.
- Marie LaetitiaBon génie
Je pense que, avec les jeunes en difficulté ou dits tels, il faut étudier
Einstein. Et il faut peut-être l’étudier avant même la règle de trois. Non pas parce
qu’on n’étudiera pas la règle de trois mais parce que ce qui les mobilise vraiment
c’est ce qui comporte des enjeux intellectuels forts. Après avoir été de nombreuses
années professeur d’université, j’ai beaucoup appris quand je suis redevenu
professeur de lycée professionnel en BEP et en CAP, avec des gamins
complètement abîmés, accidentés. Quand j’avais à leur apprendre la différence entre
a et à, j’étais probablement le quinzième à essayer de leur apprendre. Ils ne le
savaient toujours pas quinze ans après le CP. J’allais devenir celui qui leur ferait
faire une seizième année sur a et à. Je l’ai fait, mais je leur ai aussi parlé de Darwin,
de la théogonie d’Hésiode et de la création du monde. Je leur ai parlé de ces choses
qui les mobilisent très fortement, ces grands enjeux intellectuels du monde.
et donc il a réussi là où ses piètres collègues du secondaire ont échoué?
Je vais lui présenter la gueule qu'ils ont, les enjeux intellectuels forts, avec ma 4e pénible... La bonne blague...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ElyasEsprit sacré
Marie Laetitia a écrit:Je pense que, avec les jeunes en difficulté ou dits tels, il faut étudier
Einstein. Et il faut peut-être l’étudier avant même la règle de trois. Non pas parce
qu’on n’étudiera pas la règle de trois mais parce que ce qui les mobilise vraiment
c’est ce qui comporte des enjeux intellectuels forts. Après avoir été de nombreuses
années professeur d’université, j’ai beaucoup appris quand je suis redevenu
professeur de lycée professionnel en BEP et en CAP, avec des gamins
complètement abîmés, accidentés. Quand j’avais à leur apprendre la différence entre
a et à, j’étais probablement le quinzième à essayer de leur apprendre. Ils ne le
savaient toujours pas quinze ans après le CP. J’allais devenir celui qui leur ferait
faire une seizième année sur a et à. Je l’ai fait, mais je leur ai aussi parlé de Darwin,
de la théogonie d’Hésiode et de la création du monde. Je leur ai parlé de ces choses
qui les mobilisent très fortement, ces grands enjeux intellectuels du monde.
et donc il a réussi là où ses piètres collègues du secondaire ont échoué?
Je vais lui présenter la gueule qu'ils ont, les enjeux intellectuels forts, avec ma 4e pénible... La bonne blague...
Ton propos me fait penser à deux remarques. La première est si Meirieu avait effectivement réussi ce qu'il dit, pourquoi ne pas l'écouter attentivement. Personnellement, j'ai aussi une 4e pénible et, depuis quelques temps, j'applique certaines choses qui sont dans la lignée de ce que Meirieu dit dans l'émission... bah, mes 4e sont beaucoup moins pénibles, travaillent beaucoup plus et me posent des questions auxquelles je ne me serais jamais attendue de leur part, avant que je change mon fusil d'épaule avec eux.
Ma deuxième remarque est qu'il y a très peu de partage dans notre métier. Les gens n'expliquent que rarement à leurs collègues en salle des professeurs ce qui a fonctionné dans leurs classes, il n'y a quasiment aucune mutualisation, aucune mémoire d'établissements (voire de discipline). C'est un vrai problème et cela explique le succès de forums comme néoprofs.
- Marie LaetitiaBon génie
Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:Je pense que, avec les jeunes en difficulté ou dits tels, il faut étudier
Einstein. Et il faut peut-être l’étudier avant même la règle de trois. Non pas parce
qu’on n’étudiera pas la règle de trois mais parce que ce qui les mobilise vraiment
c’est ce qui comporte des enjeux intellectuels forts. Après avoir été de nombreuses
années professeur d’université, j’ai beaucoup appris quand je suis redevenu
professeur de lycée professionnel en BEP et en CAP, avec des gamins
complètement abîmés, accidentés. Quand j’avais à leur apprendre la différence entre
a et à, j’étais probablement le quinzième à essayer de leur apprendre. Ils ne le
savaient toujours pas quinze ans après le CP. J’allais devenir celui qui leur ferait
faire une seizième année sur a et à. Je l’ai fait, mais je leur ai aussi parlé de Darwin,
de la théogonie d’Hésiode et de la création du monde. Je leur ai parlé de ces choses
qui les mobilisent très fortement, ces grands enjeux intellectuels du monde.
et donc il a réussi là où ses piètres collègues du secondaire ont échoué?
Je vais lui présenter la gueule qu'ils ont, les enjeux intellectuels forts, avec ma 4e pénible... La bonne blague...
Ton propos me fait penser à deux remarques. La première est si Meirieu avait effectivement réussi ce qu'il dit, pourquoi ne pas l'écouter attentivement. Personnellement, j'ai aussi une 4e pénible et, depuis quelques temps, j'applique certaines choses qui sont dans la lignée de ce que Meirieu dit dans l'émission... bah, mes 4e sont beaucoup moins pénibles, travaillent beaucoup plus et me posent des questions auxquelles je ne me serais jamais attendue de leur part, avant que je change mon fusil d'épaule avec eux.
Ma deuxième remarque est qu'il y a très peu de partage dans notre métier. Les gens n'expliquent que rarement à leurs collègues en salle des professeurs ce qui a fonctionné dans leurs classes, il n'y a quasiment aucune mutualisation, aucune mémoire d'établissements (voire de discipline). C'est un vrai problème et cela explique le succès de forums comme néoprofs.
Oui, ils travaillent, enfin quelques-uns travaillent plus quand on s'accroche pour les faire réfléchir. Mais s'ils ont envie de faire le dawa, parce qu'il faut chaud, il fait beau, parce qu'ils ont envie, ils le feront, hauts débats intellectuels ou pas. C'est se moquer du monde que présenter une vision des choses aussi simpliste que la sienne.
Et je regrette pour ma part qu'il n'y ait pas plus de formations portant sur l'amélioration du niveau des connaissances, la mise à jour de nos savoirs, parce qu'en ZEP, quand je rentre le soir, je n'ai pas le courage de me taper les dernières parutions. J'adore lire, je revis en ayant une activité intellectuelle. Mais je n'y arrive pas.
Et parler d'Hésiode, c'est très bien, mais déjà que j'explose mes programmations parce que je suis incapable de faire du bourrage de crâne face à des collégiens, là, je ne te raconte pas le tableau.
Pour moi Meirieu a raconté tout et son contraire durant sa carrière, il est l'incarnation de l'opportuniste chanté par Dutronc. Il a tellement retourné sa veste qu'elle craque de tous les côtés. Les belles paroles (celles de Meirieu), ça va bien cinq minutes...
Quand au partage, je suis d'accord. Mais n'oublie pas à quel point nous sommes déjà phagocytés par des réunions en tout genre... Quel temps nous reste-t-il?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ElyasEsprit sacré
Marie Laetitia a écrit:
Oui, ils travaillent, enfin quelques-uns travaillent plus quand on s'accroche pour les faire réfléchir. Mais s'ils ont envie de faire le dawa, parce qu'il faut chaud, il fait beau, parce qu'ils ont envie, ils le feront, hauts débats intellectuels ou pas. C'est se moquer du monde que présenter une vision des choses aussi simplistes qu'il le fait.
Quand il dit qu'on ne doit pas enseigner aux élèves que dans la perspective d'un contrôle ou d'un examen et qu'après, basta, on s'en fiche, il n'a pas tort. On doit enseigner pour que les élèves se saisissent pour eux de ce qu'on leur enseigne. Des élèves le comprennent parfaitement bien, d'autres non. Ce sont ces autres qui constituent toute la difficulté et justifient la place cruciale de l'enseignant. D'ailleurs, il ne dit pas autre chose dans l'émission.
Marie Laetitia a écrit:Et je regrette pour ma part qu'il n'y ait pas plus de formations portant sur l'amélioration du niveau des connaissances, la mise à jour de nos savoirs, parce qu'en ZEP, quand je rentre le soir, je n'ai pas le courage de me taper les dernières parutions. J'adore lire, je revis en ayant une activité intellectuelle. Mais je n'y arrive pas.
Et parler d'Hésiode, c'est très bien, mais déjà que j'explose mes programmations parce que je suis incapable de faire du bourrage de crâne face à des collégiens, là, je ne te raconte pas le tableau.
Tu abordes deux points différents : la fatigue nerveuse quand on rentre de certaines journées (et en ZEP, cela peut être tous les jours de travail) et le respect de la programmation. Pour le côté poursuite de notre enrichissement scientifique, toutes les Académies ne sont pas logées à la même enseigne, il est vrai. Ensuite, selon nos contextes de travail et nos envies, nous n'avons pas les mêmes disponibilités pour se documenter. Quant à la programmation, c'est un carcan obligatoire, c'est vrai.
Marie Laetitia a écrit:Pour moi Meirieu a raconté tout et son contraire durant sa carrière, il est l'incarnation de l'opportuniste chanté par Dutronc. Il a tellement retourné sa veste qu'elle craque de tous les côtés. Les belles paroles (celles de Meirieu), ça va bien cinq minutes...
Je n'ai jamais rien lu de Meirieu, ni n'ai eu à subir de discours pontifiants en IUFM de ses disciples. Par contre, j'ai vu une interview où il parlait de la mémorisation et j'ai écouté l'émission d'aujourd'hui, je n'ai rien considéré de si terrible. Mais peut-être est-ce parce que ce sont des réflexions récentes de sa part et que je ne connais pas tout le passif.
Marie Laetitia a écrit:Quand au partage, je suis d'accord. Mais n'oublie pas à quel point nous sommes déjà phagocytés par des réunions en tout genre... Quel temps nous reste-t-il?
Tu as raison.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Je n'ai pas attendu Meirieu pour parler de Socrate à mes élèves.
Frère Meirieu, grand spécialiste des élèves virtuels, parle comme si on essayait de tirer les élèves vers le bas, qu'il n'y avait que lui et ses potes qui les tiraient vers le haut, qu'on faisait exprès de mettre des mauvaises notes, qu'on n'est pas bienveillant, etc.
Il n'a pas cessé de casser les profs : "pas professionnels", "incapables de posture réflexive", "très méchants", ce type est toujours dans la posture "regardez comme je suis bon et plein d'amour", BEURK !
Et il oublie de dire où il a pompé ses idées sur le travail en groupe…
C'est vrai qu'il est difficile à contredire dans les débats puisqu'il a un discours de candidate à Miss France : la violence c'est mal, je suis pour la paix et la réussite de tous, etc.
Frère Meirieu, grand spécialiste des élèves virtuels, parle comme si on essayait de tirer les élèves vers le bas, qu'il n'y avait que lui et ses potes qui les tiraient vers le haut, qu'on faisait exprès de mettre des mauvaises notes, qu'on n'est pas bienveillant, etc.
Il n'a pas cessé de casser les profs : "pas professionnels", "incapables de posture réflexive", "très méchants", ce type est toujours dans la posture "regardez comme je suis bon et plein d'amour", BEURK !
Et il oublie de dire où il a pompé ses idées sur le travail en groupe…
C'est vrai qu'il est difficile à contredire dans les débats puisqu'il a un discours de candidate à Miss France : la violence c'est mal, je suis pour la paix et la réussite de tous, etc.
- CasparProphète
@Elyas: Rien de terrible non: on ne peut pas le contredire car il utilise la "langue de coton" (la guerre c'est mal, la mort c'est triste), ce qui désarme forcément l'adversaire. Il a des idées généreuses mais trop éloignées de la réalité, et l'attitude de midinette de la présentatrice m'a agacé.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Caspar Goodwood a écrit:@Elyas: Rien de terrible non: on ne peut pas le contredire car il utilise la "langue de coton" (la guerre c'est mal, la mort c'est triste), ce qui désarme forcément l'adversaire. Il a des idées généreuses mais trop éloignées de la réalité, et l'attitude de midinette de la présentatrice m'a agacé.
Il ya des gens qui ont besoin de gourou et là elle trouve ce dont elle a besoin : un discours gnangnan.
- Luigi_BGrand Maître
Ben j'ai répondu à une question sur mon expérience personnelle, qui ne concernait pas que moi d'ailleurs mais l'IUFM ainsi que le bassin où exerçait cet inspecteur de lettres. Par ailleurs j'ai fait référence aux programmes de 1996 pour le collège, où la notion de "plaisir" est inscrite à de nombreuses reprises, ainsi que - à titre d'exemple - à la dernière "étude" valorisant les SMS à l'école.Elyas a écrit:mais tu paraissais destabilisé par ce que disait Meirieu et tes références à un inspecteur sur l'orthographe ou les propos de certains formateurs iufm montraient plutôt que tu étais tombé sur les mauvaises personnes au mauvais moment.
Après on peut toujours relativiser...
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- CondorcetOracle
Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:
et donc il a réussi là où ses piètres collègues du secondaire ont échoué?
Je vais lui présenter la gueule qu'ils ont, les enjeux intellectuels forts, avec ma 4e pénible... La bonne blague...
Ton propos me fait penser à deux remarques. La première est si Meirieu avait effectivement réussi ce qu'il dit, pourquoi ne pas l'écouter attentivement. Personnellement, j'ai aussi une 4e pénible et, depuis quelques temps, j'applique certaines choses qui sont dans la lignée de ce que Meirieu dit dans l'émission... bah, mes 4e sont beaucoup moins pénibles, travaillent beaucoup plus et me posent des questions auxquelles je ne me serais jamais attendue de leur part, avant que je change mon fusil d'épaule avec eux.
Ma deuxième remarque est qu'il y a très peu de partage dans notre métier. Les gens n'expliquent que rarement à leurs collègues en salle des professeurs ce qui a fonctionné dans leurs classes, il n'y a quasiment aucune mutualisation, aucune mémoire d'établissements (voire de discipline). C'est un vrai problème et cela explique le succès de forums comme néoprofs.
Oui, ils travaillent, enfin quelques-uns travaillent plus quand on s'accroche pour les faire réfléchir. Mais s'ils ont envie de faire le dawa, parce qu'il faut chaud, il fait beau, parce qu'ils ont envie, ils le feront, hauts débats intellectuels ou pas. C'est se moquer du monde que présenter une vision des choses aussi simpliste que la sienne.
Et je regrette pour ma part qu'il n'y ait pas plus de formations portant sur l'amélioration du niveau des connaissances, la mise à jour de nos savoirs, parce qu'en ZEP, quand je rentre le soir, je n'ai pas le courage de me taper les dernières parutions. J'adore lire, je revis en ayant une activité intellectuelle. Mais je n'y arrive pas.
Et parler d'Hésiode, c'est très bien, mais déjà que j'explose mes programmations parce que je suis incapable de faire du bourrage de crâne face à des collégiens, là, je ne te raconte pas le tableau.
Pour moi Meirieu a raconté tout et son contraire durant sa carrière, il est l'incarnation de l'opportuniste chanté par Dutronc. Il a tellement retourné sa veste qu'elle craque de tous les côtés. Les belles paroles (celles de Meirieu), ça va bien cinq minutes...
Quand au partage, je suis d'accord. Mais n'oublie pas à quel point nous sommes déjà phagocytés par des réunions en tout genre... Quel temps nous reste-t-il?
C'est ce que l'émission confirme : son omniprésence médiatique signe l'essayiste apte à saisir au vol les thèmes à la mode et à les abandonner aussitôt le vent tombé.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Quant aux IUFM, Meirieu disait que le "mémoire professionnel" était une grand avancée "pour obliger les stagiaires à écrire sur la durée".
Un stagiaire ayant au minimum une maîtrise...
Un stagiaire ayant au minimum une maîtrise...
- User17706Bon génie
Je ne connaissais pas l'expression, jolie. Elle vient d'où?Caspar Goodwood a écrit: il utilise la "langue de coton" (la guerre c'est mal, la mort c'est triste)
- ParatgeNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Je ne connaissais pas l'expression, jolie. Elle vient d'où?Caspar Goodwood a écrit: il utilise la "langue de coton" (la guerre c'est mal, la mort c'est triste)
http://www.huyghe.fr/livre_13.htm
- User17706Bon génie
Merci !
- Isis39Enchanteur
Paratge a écrit:Quant aux IUFM, Meirieu disait que le "mémoire professionnel" était une grand avancée "pour obliger les stagiaires à écrire sur la durée".
Un stagiaire ayant au minimum une maîtrise...
A l'époque, le stagiaire n'avait pas au minimum une maîtrise, mais une licence. Donc beaucoup n'avaient jamais écrit sur la durée.
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- Mercredi 13 juin sur France Culture : Rue des Écoles sur "Les écrans dans les écoles" avec Jean-Rémi Girard et Loys Bonod.
- Loys Bonod au Sénat
- 12 août 2014 : Philippe Meirieu en conférence à Tahiti pour l'enseignement privé.
- 11.12.2013 - "C'est dans l'air" sur l'éducation en France avec Yves Calvi (invités : Catherine Moisan, Loys Bonod, Hervé-Jean Le Niger et Martine Daoust)
- Nicole Ferroni, Laurent Binet, Philippe Delerm... dans Marianne du 4 avril : ces profs qui abandonnent le "Mammouth".
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