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- HonchampDoyen
Info lue sur le café Pédagogique
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/05/17052016Article635990616843620419.aspx
Accès direct au rapport :
http://cache.media.education.gouv.fr/file/2016/15/9/Mediateur_Rapport_annuel_2015_577159.pdf
Claude Bisson-Vaivre fait des propositions pour assouplir le mouvement , dont des choses de bon sens : harmoniser , dans les différents départements, les dates des exeat et des ineat dans le primaire.
Faire en simultané le mouvement du primaire et du secondaire, pour les couples.
Permettre aux stagiaires de rester dans une académie déficitaire s'ils le souhaitent, sans repasser par le mouvement national.
Des choses aussi qui vont prêter à discussion : les échanges de postes.
Pour l'anecdote, j'ai plusieurs copains qui ont connu "le petit Bisson" comme proviseur, et ils gardent de lui un excellent souvenir.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/05/17052016Article635990616843620419.aspx
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http://cache.media.education.gouv.fr/file/2016/15/9/Mediateur_Rapport_annuel_2015_577159.pdf
Claude Bisson-Vaivre fait des propositions pour assouplir le mouvement , dont des choses de bon sens : harmoniser , dans les différents départements, les dates des exeat et des ineat dans le primaire.
Faire en simultané le mouvement du primaire et du secondaire, pour les couples.
Permettre aux stagiaires de rester dans une académie déficitaire s'ils le souhaitent, sans repasser par le mouvement national.
Des choses aussi qui vont prêter à discussion : les échanges de postes.
Pour l'anecdote, j'ai plusieurs copains qui ont connu "le petit Bisson" comme proviseur, et ils gardent de lui un excellent souvenir.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- CatsouneExpert
Il serait temps de simplifier le mouvement, surtout de l'avancer dans le temps, les résultats de la seconde phase n'arrivant que tard, à la toute fin de l'année scolaire.
Le mouvement, il me semble parfois que c'est la jungle. Je suis contente de ne pas y être confrontée. Pour le moment, du moins.
Le mouvement, il me semble parfois que c'est la jungle. Je suis contente de ne pas y être confrontée. Pour le moment, du moins.
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Les compliments, c'est comme le mascara, il en faut plusieurs couches.....
- XIIINeoprof expérimenté
On prépare les esprits à un recrutement école par école qui sera effectué par le chef d'établissement...
- gnafron2004Grand sage
Honchamp a écrit:
Permettre aux stagiaires de rester dans une académie déficitaire s'ils le souhaitent, sans repasser par le mouvement national.
Là, quelque chose me turlupine : si une académie est déficitaire, un stagiaire doit logiquement pouvoir l'intégrer par le mouvement national, non?
- Tonton MarcelNiveau 6
C'est clair, d’autant qu'il y a déjà une bonif pour rester (0.1) qui suffit clairement quand la barre est à 21.
Je partage les craintes de XIII.
Je partage les craintes de XIII.
- DinaaaExpert spécialisé
XIII a écrit:On prépare les esprits à un recrutement école par école qui sera effectué par le chef d'établissement...
"Vous voulez postuler dans cet établissement ? Eh bien préparez un dossier où vous présenterez les projets que vous avez menés, les EPI que vous avez engagés, les partenariats que vous avez initiés avec les acteurs sociaux de votre établissement d'origine. Et signez un courrier où vous prêterez allégeance à la réforme 2016. "
Méfiance ! Il n'y a jamais de cadeau, dans ce métier !
- archebocEsprit éclairé
gnafron2004 a écrit:Honchamp a écrit:
Permettre aux stagiaires de rester dans une académie déficitaire s'ils le souhaitent, sans repasser par le mouvement national.
Là, quelque chose me turlupine : si une académie est déficitaire, un stagiaire doit logiquement pouvoir l'intégrer par le mouvement national, non?
Non. Ce n'est pas parce qu'une académie est déficitaire qu'elle ouvre des postes pour combler ce déficit.
De fait, dans certaines matières, toutes les académies sont déficitaires. Le ministère gère la pénurie : c'est même à cela que sert le double mouvement, je pense depuis l'origine. Sur ce plan-là, les propositions du médiateur sont complètement à côté de la plaque : il constate que tel contractuel est titularisé à 500 km du poste qu'il laisse vacant, sans solution de remplacement. Il en conclut que ce néotitulaire aurait pu rester sur le poste qu'il occupait en tant que contractuel. Ce qu'il ne voit pas, c'est qu'à l'autre bout de la France, le besoin est encore plus criant.
- beloteHabitué du forum
XIII a écrit:On prépare les esprits à un recrutement école par école qui sera effectué par le chef d'établissement...
- neomathÉrudit
Absolument pas. Le mouvement national à un seul tour qu'Allègre a supprimé était à la fois plus simple et plus efficace.archeboc a écrit:gnafron2004 a écrit:Honchamp a écrit:
Permettre aux stagiaires de rester dans une académie déficitaire s'ils le souhaitent, sans repasser par le mouvement national.
Là, quelque chose me turlupine : si une académie est déficitaire, un stagiaire doit logiquement pouvoir l'intégrer par le mouvement national, non?
Non. Ce n'est pas parce qu'une académie est déficitaire qu'elle ouvre des postes pour combler ce déficit.
De fait, dans certaines matières, toutes les académies sont déficitaires. Le ministère gère la pénurie : c'est même à cela que sert le double mouvement, je pense depuis l'origine. Sur ce plan-là, les propositions du médiateur sont complètement à côté de la plaque : il constate que tel contractuel est titularisé à 500 km du poste qu'il laisse vacant, sans solution de remplacement. Il en conclut que ce néotitulaire aurait pu rester sur le poste qu'il occupait en tant que contractuel. Ce qu'il ne voit pas, c'est qu'à l'autre bout de la France, le besoin est encore plus criant.
Sa suppression était purement idéologique : l'objectif était de préparer petit à petit les esprits à un recrutement de plus en plus local. Avec en ligne de mire le rêve humide des libéraux : un CDE qui embauche et débauche à sa fantaisie.
- CathEnchanteur
Oui, la "gestion de la pénurie" était déjà de mise avec le mouvement à un seul tour.
Si pas assez de profs dans une académie, on ouvre plus de poste que dans l'académie voisine mieux lotie, voilà tout.
Si pas assez de profs dans une académie, on ouvre plus de poste que dans l'académie voisine mieux lotie, voilà tout.
- BalthazaardVénérable
neomath a écrit:Absolument pas. Le mouvement national à un seul tour qu'Allègre a supprimé était à la fois plus simple et plus efficace.archeboc a écrit:gnafron2004 a écrit:Honchamp a écrit:
Permettre aux stagiaires de rester dans une académie déficitaire s'ils le souhaitent, sans repasser par le mouvement national.
Là, quelque chose me turlupine : si une académie est déficitaire, un stagiaire doit logiquement pouvoir l'intégrer par le mouvement national, non?
Non. Ce n'est pas parce qu'une académie est déficitaire qu'elle ouvre des postes pour combler ce déficit.
De fait, dans certaines matières, toutes les académies sont déficitaires. Le ministère gère la pénurie : c'est même à cela que sert le double mouvement, je pense depuis l'origine. Sur ce plan-là, les propositions du médiateur sont complètement à côté de la plaque : il constate que tel contractuel est titularisé à 500 km du poste qu'il laisse vacant, sans solution de remplacement. Il en conclut que ce néotitulaire aurait pu rester sur le poste qu'il occupait en tant que contractuel. Ce qu'il ne voit pas, c'est qu'à l'autre bout de la France, le besoin est encore plus criant.
Sa suppression était purement idéologique : l'objectif était de préparer petit à petit les esprits à un recrutement de plus en plus local. Avec en ligne de mire le rêve humide des libéraux : un CDE qui embauche et débauche à sa fantaisie.
Tout a fait vrai et si ce monsieur avait un peu d’honnêteté, plutôt que placer des rustines pour remédier aux inconvénients des "deux tours" il conviendrait que le bon sens serait de revenir au mouvement national, mais ses maîtres ne veulent pas en entendre parler!
- BalthazaardVénérable
neomath a écrit:Absolument pas. Le mouvement national à un seul tour qu'Allègre a supprimé était à la fois plus simple et plus efficace.archeboc a écrit:gnafron2004 a écrit:Honchamp a écrit:
Permettre aux stagiaires de rester dans une académie déficitaire s'ils le souhaitent, sans repasser par le mouvement national.
Là, quelque chose me turlupine : si une académie est déficitaire, un stagiaire doit logiquement pouvoir l'intégrer par le mouvement national, non?
Non. Ce n'est pas parce qu'une académie est déficitaire qu'elle ouvre des postes pour combler ce déficit.
De fait, dans certaines matières, toutes les académies sont déficitaires. Le ministère gère la pénurie : c'est même à cela que sert le double mouvement, je pense depuis l'origine. Sur ce plan-là, les propositions du médiateur sont complètement à côté de la plaque : il constate que tel contractuel est titularisé à 500 km du poste qu'il laisse vacant, sans solution de remplacement. Il en conclut que ce néotitulaire aurait pu rester sur le poste qu'il occupait en tant que contractuel. Ce qu'il ne voit pas, c'est qu'à l'autre bout de la France, le besoin est encore plus criant.
Sa suppression était purement idéologique : l'objectif était de préparer petit à petit les esprits à un recrutement de plus en plus local. Avec en ligne de mire le rêve humide des libéraux : un CDE qui embauche et débauche à sa fantaisie.
Tout ne cassant l'influence du snes , très puissant au niveau national, au profit du sgen, plus organisé au niveau local, d'ailleurs ces messieurs sont encore aujourd'hui, contre l'évidence, les plus fervents supporters des deux tours.
- archebocEsprit éclairé
neomath a écrit:Absolument pas. Le mouvement national à un seul tour qu'Allègre a supprimé était à la fois plus simple et plus efficace.archeboc a écrit:De fait, dans certaines matières, toutes les académies sont déficitaires. Le ministère gère la pénurie : c'est même à cela que sert le double mouvement, je pense depuis l'origine.
Sa suppression était purement idéologique : l'objectif était de préparer petit à petit les esprits à un recrutement de plus en plus local. Avec en ligne de mire le rêve humide des libéraux : un CDE qui embauche et débauche à sa fantaisie.
Les années 90 ont vu progressivement s'éroder le nombre de remplaçants et augmenter le nombre de vacataires. C'est l'époque aussi où certains concours commencent à ne pas faire le plein. Avec un mouvement unique, les recteurs des académies les plus demandées mettent au mouvement tous les postes vacants de leur académie. Leur positionnement hiérarchico-médiatique leur permet de faire sauter tous les contingentements imposés par le ministère : si un poste vacant n'est pas mis au mouvement, le recteur en glisse deux mots au député ou au conseiller général, qui relaient la demande au ministère et obtiennent satisfaction.
Si on met tous les postes vacants au mouvement national, les académies du nord commencent à se dépeupler. On va y manquer de vacataires pour remplir les trous. On peut envoyer un néotitulaire du sud vers le nord, mais pas un vacataire.
Le mouvement à un tour était simple et efficace, sauf en contexte de pénurie. Le mouvement en deux temps permet de faire peser la gestion de la pénurie sur les épaules des recteurs. Le recrutement local provoquerait exactement l'inverse : dépeuplement rapide des collèges les moins côtés, et c'est bien pour cela que malgré des demandes nombreuses et d'horizons variés, les pilotes du ministère n'ont pas voulu aller dans ce sens depuis les bientôt vingt ans que le double mouvement a été créé, et qu'il s'est finalement imposé.
- BalthazaardVénérable
archeboc a écrit:neomath a écrit:Absolument pas. Le mouvement national à un seul tour qu'Allègre a supprimé était à la fois plus simple et plus efficace.archeboc a écrit:De fait, dans certaines matières, toutes les académies sont déficitaires. Le ministère gère la pénurie : c'est même à cela que sert le double mouvement, je pense depuis l'origine.
Sa suppression était purement idéologique : l'objectif était de préparer petit à petit les esprits à un recrutement de plus en plus local. Avec en ligne de mire le rêve humide des libéraux : un CDE qui embauche et débauche à sa fantaisie.
Les années 90 ont vu progressivement s'éroder le nombre de remplaçants et augmenter le nombre de vacataires. C'est l'époque aussi où certains concours commencent à ne pas faire le plein. Avec un mouvement unique, les recteurs des académies les plus demandées mettent au mouvement tous les postes vacants de leur académie. Leur positionnement hiérarchico-médiatique leur permet de faire sauter tous les contingentements imposés par le ministère : si un poste vacant n'est pas mis au mouvement, le recteur en glisse deux mots au député ou au conseiller général, qui relaient la demande au ministère et obtiennent satisfaction.
Si on met tous les postes vacants au mouvement national, les académies du nord commencent à se dépeupler. On va y manquer de vacataires pour remplir les trous. On peut envoyer un néotitulaire du sud vers le nord, mais pas un vacataire.
Le mouvement à un tour était simple et efficace, sauf en contexte de pénurie. Le mouvement en deux temps permet de faire peser la gestion de la pénurie sur les épaules des recteurs. Le recrutement local provoquerait exactement l'inverse : dépeuplement rapide des collèges les moins côtés, et c'est bien pour cela que malgré des demandes nombreuses et d'horizons variés, les pilotes du ministère n'ont pas voulu aller dans ce sens depuis les bientôt vingt ans que le double mouvement a été créé, et qu'il s'est finalement imposé.
je vois mal pourquoi, c'est une application quasi stricte de l'offre et de la demande au niveau des postes. Beaucoup de gens voudront sans doute aller vers le sud , mais avec des barres pharaoniques...originaire du sud et en poste dans l'est j'ai connu des académies à 800 points alors qu'une carrière entière normale au barème culminait à 500 points
- laMissSage
XIII a écrit:On prépare les esprits à un recrutement école par école qui sera effectué par le chef d'établissement...
+1
Et côté réformes, je crois bien que ce n'est que le début.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- ditaNeoprof expérimenté
Pour le recrutement par le chef d'établissement, par exemple, si on est depuis pas mal de temps dans un établissement, est-ce qu'on pourra être prié de partir pour s'en trouver un autre ?
Et si on ne trouve rien ?
Et si on ne trouve rien ?
- CNFANiveau 10
Super CDE nous avait vanté les écoles écossaises dans lesquelles le recrutement est fait par le chef d'établissement ! Il en avait profité pour dire à mon collègue de maths pas assez lèche-botte à son gré que s'il avait ce pouvoir-là, il ne l'aurait pas recruté ! Mon collègue, bien poli, ne lui avait pas rétorqué qu'il n'aurait pas postulé dans un établissement tenu par un chef tel que lui ! Bref, certains CDE attendent ça avec impatience et bricolent en pensée l'équipe pédagogique de leur rêve : pro-réforme, innovante et docile !
- cubeNiveau 8
Est-ce qu'on peut faire le contraire ? C'est l'équipe enseignante en place qui recrute le chef d'établissement ? Non ? Ca serait plutôt plus démocratique, pourtant ... (je veux bien qu'on vote à bulletin secret, même)
- HocamSage
Voir, à propos du recrutement direct, le fil consacré à la réforme en Italie : https://www.neoprofs.org/t89783-les-italiens-aussi-se-debattent-avec-leur-reforme
- archebocEsprit éclairé
Balthazaard a écrit:archeboc a écrit:Si on met tous les postes vacants au mouvement national, les académies du nord commencent à se dépeupler. On va y manquer de vacataires pour remplir les trous. On peut envoyer un néotitulaire du sud vers le nord, mais pas un vacataire.
Le mouvement à un tour était simple et efficace, sauf en contexte de pénurie. Le mouvement en deux temps permet de faire peser la gestion de la pénurie sur les épaules des recteurs. Le recrutement local provoquerait exactement l'inverse : dépeuplement rapide des collèges les moins côtés, et c'est bien pour cela que malgré des demandes nombreuses et d'horizons variés, les pilotes du ministère n'ont pas voulu aller dans ce sens depuis les bientôt vingt ans que le double mouvement a été créé, et qu'il s'est finalement imposé.
je vois mal pourquoi, c'est une application quasi stricte de l'offre et de la demande au niveau des postes. Beaucoup de gens voudront sans doute aller vers le sud , mais avec des barres pharaoniques...originaire du sud et en poste dans l'est j'ai connu des académies à 800 points alors qu'une carrière entière normale au barème culminait à 500 points
Tu illustres, sans doute involontairement, mon point de vue : la loi de l'offre et de la demande est inadaptée en situation de pénurie. Par exemple s'il y a des gens qui meurent de faim, soit on les laisse mourir de faim, soit on organise des distributions de nourriture gratuite. La loi de l'offre et de la demande revient à choisir la première solution.
De même, à partir du moment où il y a structurellement plus de postes que d'enseignants, si on laisse faire la loi de l'offre et de la demande, en moyenne, les gens cherchent à aller vers le sud et vers l'académie de Paris, et des académies vont voir partir tous leurs enseignants, au delà de ce que le vivier de vacataires peut absorber. Si il y a des académies à 800 points, c'est que le dernier poste au mouvement est parti à 800 points, c'est donc qu'il y avait quelqu'un qui avait ces 800 points. Il n'y avait aucun mécanisme qui permettait de dire : stop, vous ne pouvez pas sortir de l'académie où vous êtes, parce que sinon, elle sera trop déficitaire. Le double mouvement permet de faire cet exeat dissimulé, d'une part par le mécanisme que j'ai décrit (les mouvements d'entrée dans les académies demandées ne remplissent pas tous les postes vacants) mais aussi parce que le double mouvement effraye les personnels : un mouvement interacadémique peut vous envoyer sans recours vers un coin très éloigné de votre objectif initial.
- JacqGuide spirituel
Point positif (qui ne me concerne pas) : "Il demande aussi que la garde alternée entre dans l'algorithme du mouvement."
Sur le double mouvement, les propos d'Archedoc sont logiques et éclairants, même si ce n'est pas plaisant.
Sur le double mouvement, les propos d'Archedoc sont logiques et éclairants, même si ce n'est pas plaisant.
- CasparProphète
dita a écrit:Pour le recrutement par le chef d'établissement, par exemple, si on est depuis pas mal de temps dans un établissement, est-ce qu'on pourra être prié de partir pour s'en trouver un autre ?
Et si on ne trouve rien ?
En GB par exemple, c'est l'établissement, et non le cde seul, qui recrute chaque professeur, qui est assuré de rester dans l'établissement autant qu'il le souhaite à ma connaissance, même si on peut être congédié pour raisons économiques (suppressions de postes) et le sprofesseurs sont tout de même plutôt bien protégés, mais s'ils ne sont pas fonctionnaires au sens strict.
- InvitéTNWNiveau 5
Dinaaa a écrit:XIII a écrit:On prépare les esprits à un recrutement école par école qui sera effectué par le chef d'établissement...
"Vous voulez postuler dans cet établissement ? Eh bien préparez un dossier où vous présenterez les projets que vous avez menés, les EPI que vous avez engagés, les partenariats que vous avez initiés avec les acteurs sociaux de votre établissement d'origine. "
Ce serait une bonne chose pour montrer sa capacité de travail et d'innovation, compétences indispensables pour l’École d'aujourd'hui : on est tous capable d'enseigner SON programme. Par contre, tout le monde ne sait pas mener des projets complexes, monter un partenariat, faire évoluer sa pratique pour adapter son intervention aux besoins d'un monde qui change d'un début à une fin de carrière.
Quand je vois tous ces collègues qui ont tout fait pour ne pas muter loin de chez eux (faux pacs quand cela était encore possible ; faux dossier médical parce que papa est médecin ou tout simplement refusé de rejoindre son poste -- oui, oui, cela est possible) là où certains ont respecté toutes les règles et, dix ans après, ne peuvent toujours pas muter ... Et pour qu'enfin on reconnaisse l'investissement des professeurs par rapport à d'autres qui se contentent de faire le simple minimum et obtiennent, grâce aux rapprochements en tous genres, la mutation rêvée.
Je suis, personnellement, comme je l'ai vécue en travaillant au Canada et en Angleterre, pour un recrutement local.
- RendashBon génie
thenastywizard a écrit:
Je suis, personnellement, comme je l'ai vécue en travaillant au Canada et en Angleterre, pour un recrutement local.
Je ne réagis pas sur le reste, tu sais ce que j'en pense, mais sur ce dernier point, tu fais quoi des établissements sinistrés dans lesquels personne ne voudra postuler?
- CasparProphète
thenastywizard a écrit:Dinaaa a écrit:XIII a écrit:On prépare les esprits à un recrutement école par école qui sera effectué par le chef d'établissement...
"Vous voulez postuler dans cet établissement ? Eh bien préparez un dossier où vous présenterez les projets que vous avez menés, les EPI que vous avez engagés, les partenariats que vous avez initiés avec les acteurs sociaux de votre établissement d'origine. "
Ce serait une bonne chose pour montrer sa capacité de travail et d'innovation, compétences indispensables pour l’École d'aujourd'hui : on est tous capable d'enseigner SON programme. Par contre, tout le monde ne sait pas mener des projets complexes, monter un partenariat, faire évoluer sa pratique pour adapter son intervention aux besoins d'un monde qui change d'un début à une fin de carrière.
Quand je vois tous ces collègues qui ont tout fait pour ne pas muter loin de chez eux (faux pacs quand cela était encore possible ; faux dossier médical parce que papa est médecin ou tout simplement refusé de rejoindre son poste -- oui, oui, cela est possible) là où certains ont respecté toutes les règles et, dix ans après, ne peuvent toujours pas muter ... Et pour qu'enfin on reconnaisse l'investissement des professeurs par rapport à d'autres qui se contentent de faire le simple minimum et obtiennent, grâce aux rapprochements en tous genres, la mutation rêvée.
Je suis, personnellement, comme je l'ai vécue en travaillant au Canada et en Angleterre, pour un recrutement local.
Je suis professeur, j'enseigne. Je ne sais pas mener des projets complexes ou monter des partenariats et je n'ai pas du tout envie de m'y mettre.
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