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- henrietteMédiateur
Ce sont des élèves, pas des adultes. Leur renvoyer verbalement et délibérément leur propre violence me semble tout sauf la solution.
- laMissSage
Je n'ai pas bien compris quel âge ils avaient.
Quoi qu'il en soit, je ne dis pas que c'est une solution. Je dis juste que cela ne me choque pas outre mesure car certains élèves ne comprennent pas quand on leur parle "normalement".
Quoi qu'il en soit, je ne dis pas que c'est une solution. Je dis juste que cela ne me choque pas outre mesure car certains élèves ne comprennent pas quand on leur parle "normalement".
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- LefterisEsprit sacré
Moi non plus, je ne suis pas "choqué". Je m'aperçois, par la remontée de ce vieux fil qui m'a envoyé une notification, que j'ai déjà posté et je n'en enlèverai pas une virgule. Ce ne sont pas des "enfants", adolescent veut dire "devenant adulte, il y a une degré de conscience élevée souvent élevée chez ces jeunes pas si loin de la majorité, à preuve leur hyper susceptibilité, leur imitation très choisie de modèles adultes bien tordus. Certains réclamaient sans cesse des faveurs (sorties, voyages) et j'expliquais que ne rien ne leur était dû, hormis le cours sur lequel ils crachaient, et qu'ils ne traverseraient jamais même le couloir tellement certains étaient intenables. J'ai vu aussi des cas d'élèves qui partaient dans d'autres collèges parfois en cours d'année pour les éviter, soit par dérogation dans un autre établissement public, soit dans le privé. Je n'utilisais pas le terme "abandonner", mais j'aurais tout à fait pu, pourquoi pas : je leur avais expliqué que la série de gens qui étaient partis étaient les contractuels qui avaient le choix, mais que nous étions quelques uns qui resterions et qu'ils n'y feraient rien, et qu'ils étaient face à un mur.Ce qui était vrai me concernant, j'ai tenu.laMiss a écrit:Je n'ai pas bien compris quel âge ils avaient.
Quoi qu'il en soit, je ne dis pas que c'est une solution. Je dis juste que cela ne me choque pas outre mesure car certains élèves ne comprennent pas quand on leur parle "normalement".
Il ne faut pas se leurrer, peu de directions sont capables de prendre des mesures fermes, on laisse faire, alors autant qu'ils soient instruits de ce qui les attend ( ou plutôt que personne ne les attend avec un tapis rouge) s'ils ne changent pas. De fait on en voit quelques années après traîner leur bêtise dans les rues, abonnés aux garde à vues, etc. Ce ne sont pas les enseignants qui se trompent généralement. On aimerait qu'il n'en soit pas ainsi, mais les faits sont là.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- zigmag17Guide spirituel
Lefteris a écrit:Moi non plus, je ne suis pas "choqué". Je m'aperçois, par la remontée de ce vieux fil qui m'a envoyé une notification, que j'ai déjà posté et je n'en enlèverai pas une virgule. Ce ne sont pas des "enfants", adolescent veut dire "devenant adulte, il y a une degré de conscience élevée souvent élevée chez ces jeunes pas si loin de la majorité, à preuve leur hyper susceptibilité, leur imitation très choisie de modèles adultes bien tordus. Certains réclamaient sans cesse des faveurs (sorties, voyages) et j'expliquais que ne rien ne leur était dû, hormis le cours sur lequel ils crachaient, et qu'ils ne traverseraient jamais même le couloir tellement certains étaient intenables. J'ai vu aussi des cas d'élèves qui partaient dans d'autres collèges parfois en cours d'année pour les éviter, soit par dérogation dans un autre établissement public, soit dans le privé. Je n'utilisais pas le terme "abandonner", mais j'aurais tout à fait pu, pourquoi pas : je leur avais expliqué que la série de gens qui étaient partis étaient les contractuels qui avaient le choix, mais que nous étions quelques uns qui resterions et qu'ils n'y feraient rien, et qu'ils étaient face à un mur.Ce qui était vrai me concernant, j'ai tenu.laMiss a écrit:Je n'ai pas bien compris quel âge ils avaient.
Quoi qu'il en soit, je ne dis pas que c'est une solution. Je dis juste que cela ne me choque pas outre mesure car certains élèves ne comprennent pas quand on leur parle "normalement".
Il ne faut pas se leurrer, peu de directions sont capables de prendre des mesures fermes, on laisse faire, alors autant qu'ils soient instruits de ce qui les attend ( ou plutôt que personne ne les attend avec un tapis rouge) s'ils ne changent pas. De fait on en voit quelques années après traîner leur bêtise dans les rues, abonnés aux garde à vues, etc. Ce ne sont pas les enseignants qui se trompent généralement. On aimerait qu'il n'en soit pas ainsi, mais les faits sont là.
Je suis d'accord. Je n'aurais sans doute pas utilisé le terme d'"abandon" non plus mais quand des élèves affichent clairement la volonté de faire craquer l'adulte en face d'eux on peut penser que leur montrer les limites et pointer ce comportement malsain n'est pas délirant.
- OudemiaBon génie
Tout à fait d'accord avec Lefteris.Lefteris a écrit:Moi non plus, je ne suis pas "choqué". Je m'aperçois, par la remontée de ce vieux fil qui m'a envoyé une notification, que j'ai déjà posté et je n'en enlèverai pas une virgule. Ce ne sont pas des "enfants", adolescent veut dire "devenant adulte, il y a une degré de conscience élevée souvent élevée chez ces jeunes pas si loin de la majorité, à preuve leur hyper susceptibilité, leur imitation très choisie de modèles adultes bien tordus. Certains réclamaient sans cesse des faveurs (sorties, voyages) et j'expliquais que ne rien ne leur était dû, hormis le cours sur lequel ils crachaient, et qu'ils ne traverseraient jamais même le couloir tellement certains étaient intenables. J'ai vu aussi des cas d'élèves qui partaient dans d'autres collèges parfois en cours d'année pour les éviter, soit par dérogation dans un autre établissement public, soit dans le privé. Je n'utilisais pas le terme "abandonner", mais j'aurais tout à fait pu, pourquoi pas : je leur avais expliqué que la série de gens qui étaient partis étaient les contractuels qui avaient le choix, mais que nous étions quelques uns qui resterions et qu'ils n'y feraient rien, et qu'ils étaient face à un mur.Ce qui était vrai me concernant, j'ai tenu.laMiss a écrit:Je n'ai pas bien compris quel âge ils avaient.
Quoi qu'il en soit, je ne dis pas que c'est une solution. Je dis juste que cela ne me choque pas outre mesure car certains élèves ne comprennent pas quand on leur parle "normalement".
Il ne faut pas se leurrer, peu de directions sont capables de prendre des mesures fermes, on laisse faire, alors autant qu'ils soient instruits de ce qui les attend ( ou plutôt que personne ne les attend avec un tapis rouge) s'ils ne changent pas. De fait on en voit quelques années après traîner leur bêtise dans les rues, abonnés aux garde à vues, etc. Ce ne sont pas les enseignants qui se trompent généralement. On aimerait qu'il n'en soit pas ainsi, mais les faits sont là.
- laMissSage
Après, je comprends aussi la position selon laquelle il faut tenir une certaine ligne de conduire, un certain langage, se montrer exemplaire, ne pas s'abaisser à leur niveau. Mais je trouve que cette position de principe, louable, a ses limites : le réel.
Je dirais que si la phrase est dite en conscience, pour faire réagir, pour réveiller les élèves, si quelque part c'est dit "pour leur bien", pour que quelque chose se débloque dans leur tête, ce n'est pas si problématique.
Si la phrase est dite sous le coup de la colère, alors c'est une erreur (pardonnable).
Je dirais que si la phrase est dite en conscience, pour faire réagir, pour réveiller les élèves, si quelque part c'est dit "pour leur bien", pour que quelque chose se débloque dans leur tête, ce n'est pas si problématique.
Si la phrase est dite sous le coup de la colère, alors c'est une erreur (pardonnable).
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- henrietteMédiateur
Ce que tu dis, Lefteris, c'est très différent des propos dont parle Mitcindy.
User de termes comme "vous abandonner", "ne pas vouloir de vous", et à des jeunes en construction qui plus est, c'est tout autre chose que d'expliquer ce que tu dis.
Outre que les élèves peuvent avoir des vécus personnels de rejet et/ou d'abandon qu'on ignore, répondre à un comportement violent par une autre violence, je trouve que cela tend à banaliser, et, venant du professeur, à légitimer d'une certaine façon l'usage de la violence dans les rapports sociaux. Sous le coup de l'émotion, de la colère ou du stress, on peut tous craquer bien sûr. Par contre, proposer ça comme posture professionnelle recommandable, non, cela me choque vraiment.
User de termes comme "vous abandonner", "ne pas vouloir de vous", et à des jeunes en construction qui plus est, c'est tout autre chose que d'expliquer ce que tu dis.
Outre que les élèves peuvent avoir des vécus personnels de rejet et/ou d'abandon qu'on ignore, répondre à un comportement violent par une autre violence, je trouve que cela tend à banaliser, et, venant du professeur, à légitimer d'une certaine façon l'usage de la violence dans les rapports sociaux. Sous le coup de l'émotion, de la colère ou du stress, on peut tous craquer bien sûr. Par contre, proposer ça comme posture professionnelle recommandable, non, cela me choque vraiment.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- BaldredSage
Lefteris a écrit:Moi non plus, je ne suis pas "choqué". Je m'aperçois, par la remontée de ce vieux fil qui m'a envoyé une notification, que j'ai déjà posté et je n'en enlèverai pas une virgule. Ce ne sont pas des "enfants", adolescent veut dire "devenant adulte, il y a une degré de conscience élevée souvent élevée chez ces jeuneslaMiss a écrit:Je n'ai pas bien compris quel âge ils avaient.
Quoi qu'il en soit, je ne dis pas que c'est une solution. Je dis juste que cela ne me choque pas outre mesure car certains élèves ne comprennent pas quand on leur parle "normalement".
pas si loin de la majorité, à preuve leur hyper susceptibilité, leur imitation très choisie de modèles adultes bien tordus. Certains réclamaient sans cesse des faveurs (sorties, voyages) et j'expliquais que ne rien ne leur était dû, hormis le cours sur lequel ils crachaient, et qu'ils ne traverseraient jamais même le couloir tellement certains étaient intenables. J'ai vu aussi des cas d'élèves qui partaient dans d'autres collèges parfois en cours d'année pour les éviter, soit par dérogation dans un autre établissement public, soit dans le privé. Je n'utilisais pas le terme "abandonner", mais j'aurais tout à fait pu, pourquoi pas : je leur avais expliqué que la série de gens qui étaient partis étaient les contractuels qui avaient le choix, mais que nous étions quelques uns qui resterions et qu'ils n'y feraient rien, et qu'ils étaient face à un mur.Ce qui était vrai me concernant, j'ai tenu.
Il ne faut pas se leurrer, peu de directions sont capables de prendre des mesures fermes, on laisse faire, alors autant qu'ils soient instruits de ce qui les attend ( ou plutôt que personne ne les attend avec un tapis rouge) s'ils ne changent pas. De fait on en voit quelques années après traîner leur bêtise dans les rues, abonnés aux garde à vues, etc. Ce ne sont pas les enseignants qui se trompent généralement. On aimerait qu'il n'en soit pas ainsi, mais les faits sont là.
Curieux ça... de quelles rues parles-tu ?
De la bêtise ? Ce serait donc l'explication ? Le système scolaire français est en ruine à cause de la bêtise des élèves, enfin ceux de certaines rues ?
La dépression des profs serait la conséquence de l'action concertée de certains élèves de certaines rues où sévit la bêtise ?
Et une sèche réplique évoquant leur possible abandon (eux qui ont sûrement tout) suffirait à les remettre dans le droit chemin ?
Magnifique.
- LefterisEsprit sacré
Ben est-ce si difficile à comprendre ? quand on les croise, qu'on les voit tenir les murs, parce que personne ne les a supportés, attendus clique en tête, comme on le leur annonçait, dans un propos on ne peut plus pédagogique? Et qu'en plus ils n'ont plus face à eux des enseignants pieds et poings liés et trouvent un tout autre répondant. On ergote sur le terme "abandonner", prenons en d'autres si tu préfères ( pas attendus, on ne leur doit rien de personnel, on évite d'être avec eux plus qu'on ne le doit, etc.), mais je ne vois rien de plus pédagogique que de les mettre en face de la réalité à quelques encâblures de moments où ils vont devoir affronter le réel : l'orientation, la vie, les responsabilités, et où ils vont être face à des gens qui vont riposter. D'ailleurs, ça secoue et réveille parfois les moins détraqués dans une classe, de comprendre ça, qu'ils sont victimes des petites frappes qui veulent écrabouiller les "profs".Baldred a écrit:
Curieux ça... de quelles rues parles-tu ?
De la bêtise ? Ce serait donc l'explication ? Le système scolaire français est en ruine à cause de la bêtise des élèves, enfin ceux de certaines rues ?
La dépression des profs serait la conséquence de l'action concertée de certains élèves de certaines rues où sévit la bêtise ?
Et une sèche réplique évoquant leur possible abandon (eux qui ont sûrement tout) suffirait à les remettre dans le droit chemin ?
Magnifique.
Du reste, on ne remettra pas tout le monde dans le droit chemin, on fait bien entendu son possible, mais on sait pertinemment qu'il y a des cas désespérés. C'est d'ailleurs justement ça qui permet de ne pas désespérer soi-même, on prend du recul, faut pas déprimer justement .
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- DerborenceModérateur
Sujet verrouillé en attente de décision de la modération.
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