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- Galadriel29Fidèle du forum
mais pour qui se prennent-ils ces petits c....! c'est plut^ot à nous de les faire craquer! non mais!
_________________
Kentoc'h mervel eget bezañ saotret!
"C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con."
- lilith888Grand sage
mouai, je dirais ni l'un ni l'autre non ?
- InviteeFVénérable
Ma réaction:
- grand éclat de rire
- "Dans vos rêves seulement..."
- faire mine de se remettre au travail
- se raviser et dire ' Ah ! Tiens ! A propos... Connaissez-vous le point commun entre les profs et les mauvaises herbes ?"
- laisser réfléchir trois secondes
- "Ils repoussent toujours."
- enchaîner "Nous disions donc..."
Plein de courage !
- grand éclat de rire
- "Dans vos rêves seulement..."
- faire mine de se remettre au travail
- se raviser et dire ' Ah ! Tiens ! A propos... Connaissez-vous le point commun entre les profs et les mauvaises herbes ?"
- laisser réfléchir trois secondes
- "Ils repoussent toujours."
- enchaîner "Nous disions donc..."
Plein de courage !
- sabrina101Niveau 2
C'est incroyable...un des élèves de ma classe pourrie l'a dit à haute voix cette semaine en souriant. Certains élèves sont bêtes et méchants .
- Anne-BlanchettNiveau 5
lalilala a écrit:Moi j'appelle ça du harcèlement moral... et à l'heure où on nous parle de harcèlement entre élèves, je trouve curieux qu'on se taise lorsqu'il s'agit de harcèlement envers un adulte. L'adulte doit encaisser, montrer que ça ne le touche pas, blablabla...mais parfois ça le touche réellement même s'il faut semblant d'être indifférent et ça peut effectivement se finir en dépression...Quelle protection avons-nous dans ce genre de situation? Aucune. On nous fait même culpabiliser quand on demande de l'aide (à la vie sco et à la direction) parce qu'on est bordélisé par une bande d'ado qui ont décidé de nous pourrir la vie (c'est du vécu). Je trouve ça très grave.
Merci de mettre des mots justes car c'est ce qui s'est passé. Ils ne m'ont pas dit en face qu'ils allaient me faire craquer (c'est ma remplaçante qui a entendu ça) mais j'ai craqué et je reviens normalement bientôt.
L'adulte n'est pas un super-héros et je trouve (pour l'expérience que j'en ai, la vision que j'en retire) qu'il faut encaisser des choses inaccceptables. Et pas que dans l'enseignement. On fait des enfants et des ados des rois alors qu'ils devraient être aussi humbles que des vers (l'image est peut-être un peu forte).
Merci Seylan, n'étant sur deux établissements pour l'année, il est temps que ça se termine. Comme le disait une collègue par mp : ne rien lâcher et c'est ce qu'on m'avait dit que j'ai été jetée dans l'arène aux fauves en début d'année. Je n'avais pas saisi, maintenant j'ai saisi le message.
Peut-on réellement porter plainte ? Si on fait part de nos difficultés, cela ne va-t-il pas aussi jouer en notre défaveur ? Parce que certains collègues (pour le moment, je ne suis pas à plaindre) ont l'air de casser du sucre dès qu'ils le peuvent ...
- IphigénieProphète
Je vais faire hurler avec ma comparaison, mais on se comporte depuis des années avec les élèves comme les gens qui ne savent pas élever leur chien: à la fin, c'est le chien qui s'installe sur le lit et le maître qui dort par terre.
Elever un enfant, ce n'est pas l'écouter à chaque instant. A force de les mettre au centre du vide et de leur donner la parole avant de la leur avoir apprise, on en arrive là.
Quant aux collègues!...
Bref, n'entre pas dans le jeu des élèves ou d'une direction faiblarde, réagis par tous les moyens disponibles: c'est un propos inadmissible.
Elever un enfant, ce n'est pas l'écouter à chaque instant. A force de les mettre au centre du vide et de leur donner la parole avant de la leur avoir apprise, on en arrive là.
Quant aux collègues!...
Bref, n'entre pas dans le jeu des élèves ou d'une direction faiblarde, réagis par tous les moyens disponibles: c'est un propos inadmissible.
- Anne-BlanchettNiveau 5
Ta comparaison est très juste ! Elever un chien n'est pas forcément facile, selon la race. Donc certains élèves sont difficiles (entre un qui a été adopté, un qui a de gros soucis familiaux, un dyspraxique, etc), certains très difficiles car trop dans l'affectif (et quand on me parle d'affectif, j'ai du mal à saisir la subtilité que je suis censée comprendre).
- BaldredSage
tristan.roger a écrit:Il faut avoir un mental d'acier pour être prof aujourd'hui quand on voit certains jeunes...
Et un mental de jeune pour être d'acier quand on voit certains profs déterrer le topic. Chasse au troll ouverte aussi on dirait
J'ai supprimé le message de Tristan Roger.
Derborence
- DanskaProphète
Bah, il veut accéder aux MP, c'est tout. Il a suffisamment de messages, avec un peu de chance il va arrêter le flood maintenant.
- ShaïnieNiveau 1
Je n'ai pas été étonné de voir que nous sommes classés encore comme ayant les élèves les plus indisciplinés (Pisa) et qui en tient réellement compte? Pour me situer, je crois profondément à la pédagogie de projet que j'ai appliqué sans relâche, à la pédagogie différenciée (j'ai eu établi 3 progressions différentes en mathématiques lorsque j'enseignais en primaire pour faire progresser mes élèves) Je travaille actuellement au collège. Je suis persuadé que le premier facteur d'échec est l'indiscipline et le manque de respect non sanctionné. Il n'y a pas de cadre éducatif. J'ai vite compris que l'on ne pouvait compter que très peu sur l'aide de la vie scolaire ou de la direction. J'appelle directement les familles pour régler mes problèmes. Lorsqu'il y a une grosse confrontation, j'assume seule car lorsque j'ai signalé ou demandé de l'aide on a insinué que je ne faisais pas ce qu'il fallait: vous n'êtes pas suffisamment à l'écoute!!!!! Face à des élèves se comportant de manière très irrespectueuse, entre leurs paroles et celle d'un enseignant, l'enseignant doit se justifier. La démission du système éducatif et de la hiérarchie par rapport à ce problème est selon moi un problème de société majeur. J'ai vécu un manque de respect grave d'un élève qui a été complètement ignoré par la principale adjointe à qui je l'avais signalé. J'ai appelé la famille et l'élève: je leur ai rappelé que je suis un agent public et qui cela se reproduisait je porterais plainte. Ça a fonctionné. Les élèves ont parfaitement compris que les professeurs ne sont pas soutenus par le système éducatif et que quoiqu'ils fassent et disent ils seront excusés. Et j'ai de la chance, car j'aime toujours autant mon métier.
- WanakaNiveau 6
Shaïnie a écrit:Je n'ai pas été étonné de voir que nous sommes classés encore comme ayant les élèves les plus indisciplinés (Pisa) et qui en tient réellement compte? Pour me situer, je crois profondément à la pédagogie de projet que j'ai appliqué sans relâche, à la pédagogie différenciée (j'ai eu établi 3 progressions différentes en mathématiques lorsque j'enseignais en primaire pour faire progresser mes élèves) Je travaille actuellement au collège. Je suis persuadé que le premier facteur d'échec est l'indiscipline et le manque de respect non sanctionné. Il n'y a pas de cadre éducatif. J'ai vite compris que l'on ne pouvait compter que très peu sur l'aide de la vie scolaire ou de la direction. J'appelle directement les familles pour régler mes problèmes. Lorsqu'il y a une grosse confrontation, j'assume seule car lorsque j'ai signalé ou demandé de l'aide on a insinué que je ne faisais pas ce qu'il fallait: vous n'êtes pas suffisamment à l'écoute!!!!! Face à des élèves se comportant de manière très irrespectueuse, entre leurs paroles et celle d'un enseignant, l'enseignant doit se justifier. La démission du système éducatif et de la hiérarchie par rapport à ce problème est selon moi un problème de société majeur. J'ai vécu un manque de respect grave d'un élève qui a été complètement ignoré par la principale adjointe à qui je l'avais signalé. J'ai appelé la famille et l'élève: je leur ai rappelé que je suis un agent public et qui cela se reproduisait je porterais plainte. Ça a fonctionné. Les élèves ont parfaitement compris que les professeurs ne sont pas soutenus par le système éducatif et que quoiqu'ils fassent et disent ils seront excusés. Et j'ai de la chance, car j'aime toujours autant mon métier.
Peut on porter plainte contre son cde pour non protection de fonctionnaire après avoir accumulé des preuves et témoignages ? Je ne connais pas de cas et me demande bien comment ça se passerait.
- LouisaJe viens de m'inscrire !
Bonjour à toutes et à tous, je lis vos commentaires et c'est malheureux mais cela me "rassure" de voir que je ne suis pas seule.
Je suis en reconversion pro (anciennement avocate), je travaille dans deux CFA. Dans les deux CFA, on me teste depuis trois semaines. Mais dans l'un des deux, avec un public ado féminin, j'ai vraiment du mal : téléphones en classe, affalées ou endormies sur la table, bavardages, et tout un ensemble de gestes de violence non verbale. Elles exigeaient pouvoir manger en classe (parce que les autres profs les auraient laissées, ce qui est faux) ; puis maintenant ce sont les pauses entre deux heures alors qu'elles sont déjà en pause puisqu'il n'y a aucun implication.
Erreur de débutant peut-être mais j'ai pété les plombs et je ne les ai pas sanctionnées en suite mais j'ai sollicité à deux reprises la coordinatrice de l'établissement.
Ma question est la suivante : Je ne suis pas du genre à me laisser faire, ni à sombrer en dépression, mais il m'arrive de ne plus contenir mes nerfs et de crier en leur disant de tout ranger etc. Mais cela ne change rien au final. Ce n'est clairement pas la bonne méthode.
Auriez vous des astuces, des conseils pour gérer ses émotions quand le cours est perturbé ?
Autres choses : Je travaille tous les week-ends tous les soirs parfois très tard pour mes supports de cours, qu'ils ne lisent même pas mais que les CFA exigent, comment fournir un cours de qualité à un public qui n'en a rien à faire et qui ne respecte même pas mon investissement personnel (mes heures de préparation ne sont pas payées, je suis en microentreprise).
Par avance, je vous remercie pour vos retours.
L.
Je suis en reconversion pro (anciennement avocate), je travaille dans deux CFA. Dans les deux CFA, on me teste depuis trois semaines. Mais dans l'un des deux, avec un public ado féminin, j'ai vraiment du mal : téléphones en classe, affalées ou endormies sur la table, bavardages, et tout un ensemble de gestes de violence non verbale. Elles exigeaient pouvoir manger en classe (parce que les autres profs les auraient laissées, ce qui est faux) ; puis maintenant ce sont les pauses entre deux heures alors qu'elles sont déjà en pause puisqu'il n'y a aucun implication.
Erreur de débutant peut-être mais j'ai pété les plombs et je ne les ai pas sanctionnées en suite mais j'ai sollicité à deux reprises la coordinatrice de l'établissement.
Ma question est la suivante : Je ne suis pas du genre à me laisser faire, ni à sombrer en dépression, mais il m'arrive de ne plus contenir mes nerfs et de crier en leur disant de tout ranger etc. Mais cela ne change rien au final. Ce n'est clairement pas la bonne méthode.
Auriez vous des astuces, des conseils pour gérer ses émotions quand le cours est perturbé ?
Autres choses : Je travaille tous les week-ends tous les soirs parfois très tard pour mes supports de cours, qu'ils ne lisent même pas mais que les CFA exigent, comment fournir un cours de qualité à un public qui n'en a rien à faire et qui ne respecte même pas mon investissement personnel (mes heures de préparation ne sont pas payées, je suis en microentreprise).
Par avance, je vous remercie pour vos retours.
L.
- zigmag17Guide spirituel
Louisa a écrit:Bonjour à toutes et à tous, je lis vos commentaires et c'est malheureux mais cela me "rassure" de voir que je ne suis pas seule.
Je suis en reconversion pro (anciennement avocate), je travaille dans deux CFA. Dans les deux CFA, on me teste depuis trois semaines. Mais dans l'un des deux, avec un public ado féminin, j'ai vraiment du mal : téléphones en classe, affalées ou endormies sur la table, bavardages, et tout un ensemble de gestes de violence non verbale. Elles exigeaient pouvoir manger en classe (parce que les autres profs les auraient laissées, ce qui est faux) ; puis maintenant ce sont les pauses entre deux heures alors qu'elles sont déjà en pause puisqu'il n'y a aucun implication.
Erreur de débutant peut-être mais j'ai pété les plombs et je ne les ai pas sanctionnées en suite mais j'ai sollicité à deux reprises la coordinatrice de l'établissement.
Ma question est la suivante : Je ne suis pas du genre à me laisser faire, ni à sombrer en dépression, mais il m'arrive de ne plus contenir mes nerfs et de crier en leur disant de tout ranger etc. Mais cela ne change rien au final. Ce n'est clairement pas la bonne méthode.
Auriez vous des astuces, des conseils pour gérer ses émotions quand le cours est perturbé ?
Autres choses : Je travaille tous les week-ends tous les soirs parfois très tard pour mes supports de cours, qu'ils ne lisent même pas mais que les CFA exigent, comment fournir un cours de qualité à un public qui n'en a rien à faire et qui ne respecte même pas mon investissement personnel (mes heures de préparation ne sont pas payées, je suis en microentreprise).
Par avance, je vous remercie pour vos retours.
L.
Je travaille en LP et le public en formation initiale n'est pas le même que celui des CFA. Mes collègues de CFA se plaignent souvent de leurs apprentis qui ont les profils de ceux que tu évoques.
Toutefois tu peux essayer de pratiquer la mise au point sévère avant de reprendre le cours normal de ton enseignement avec cette classe de filles.
D'abord quand tu dis qu'elles n'ont pas de pause parce qu'elles sont déjà de facto en pause puisqu'elles ne travaillent pas en cours, je comprends et j'ai fait pareil quand j'étais plus jeune dans le métier. Mais ce sont deux choses différentes : la pause existe (ne serait-ce que pour te laisser souffler toi), tu peux la leur laisser. A charge pour elles de revenir à l'heure en classe (et ça il faut tester pour le savoir et envisager ensuite éventuellement, si les consignes ne sont pas respectées, forte de ça, de la leur refuser).
Ensuite avec ce genre de public c'est quitte ou double au départ, pour tout un tas de raisons.
Je crois beaucoup aux explications franches face aux élèves: un jour on arrive en classe, on n'ouvre pas son cartable, on fait juste l'appel, puis on s'installe à son bureau, et on ouvre une séance de mise au point. On leur explique carrément et sans langue de bois ce qui ne fonctionne pas dans la classe, ce qui est attendu de la part des élèves, on rappelle ce pour quoi ils (elles) sont là et pourquoi soi-même on est là. Si la situation n'est pas trop tendue, en général à ce moment-là la parole émerge et on entend des élèves expliquer les raisons de leur présence dans la filière, dans la section... Souvent il y a des parcours cabossés en rupture avec l'école et si tu casses la représentation de ce que tu es pour elles, à savoir "le prof" (qui les fatigue, qui ne les intéresse pas, qui est un donneur d'ordres pénible), tu pourras amorcer un petit dialogue.
Après bien sûr il s'agit d'une étape de négociation. Si elles n'améliorent pas leur comportement, il faut envisager des mesures de rétorsion (punitions...) et voir comment mener une action collective avec le reste de l'équipe éducative.
Peut-être aussi que tu peux chercher des supports de cours décalés pour une séance ou deux, histoire de raccrocher la classe.
Cela dit si elles ont décidé de ne pas travailler parce que c'est un parti pris et que cette posture se pérennise, je crois que tu as la possibilité de rédiger des rapports et d'en aviser également leurs patrons, parce que les rares élèves que j'ai eus en mixage en bac pro devaient se tenir correctement, c'était un contrat avec l'entreprise (travail donné au lycée fait et tenue correcte exigée).
Pour la préparation des cours, j'ai conscience qu'en CFA la charge est lourde et la marge de manoeuvre moindre. Tu devras les préparer au cordeau, que le public en face soit réceptif ou pas. Mais ce n'est pas perdu puisque tu pourras les réutiliser l'année prochaine je pense.
Ce que ces élèves font de leur scolarité les regarde. Par contre leur attitude en classe te regarde toi. Tu peux prendre de la distance tout en mettant en place un système de tolérance zéro (on n'obtient jamais le "zéro" mais le viser permet de faire cours dans des conditions à peu près supportables voire agréables) pour être tranquille.
J'ajoute que si cela t'est possible - et si tu ne l'as pas encore fait-, envisager un cours sous l'angle de ton ancienne formation professionnelle peut captiver ton auditoire et leur montrer que le monde du travail est malléable pour tous, qu'il existe des passerelles, et que ta formation te permet par exemple de les aider à travailler l'argumentation dont elles auront besoin dans leur entreprise ou dans la vie courante.
Et pour finir: manger en classe, garder son portable en classe, s'affaler sur la table en classe : normalement il y a un règlement intérieur que les élèves doivent respecter, une échelle de sanctions proposées, et une entrée sur pronote ( colonne "observations") pour écrire en direct ou à la fin de l'heure ce que fait tel(le) ou tel(le) élève, la vie scolaire reçoit cette notification en simultané en même temps que les parents.
- nonoHabitué du forum
Je suis d'accord avec les suggestions de Zigmak.zigmag17 a écrit:Louisa a écrit:Bonjour à toutes et à tous, je lis vos commentaires et c'est malheureux mais cela me "rassure" de voir que je ne suis pas seule.
Je suis en reconversion pro (anciennement avocate), je travaille dans deux CFA. Dans les deux CFA, on me teste depuis trois semaines. Mais dans l'un des deux, avec un public ado féminin, j'ai vraiment du mal : téléphones en classe, affalées ou endormies sur la table, bavardages, et tout un ensemble de gestes de violence non verbale. Elles exigeaient pouvoir manger en classe (parce que les autres profs les auraient laissées, ce qui est faux) ; puis maintenant ce sont les pauses entre deux heures alors qu'elles sont déjà en pause puisqu'il n'y a aucun implication.
Erreur de débutant peut-être mais j'ai pété les plombs et je ne les ai pas sanctionnées en suite mais j'ai sollicité à deux reprises la coordinatrice de l'établissement.
Ma question est la suivante : Je ne suis pas du genre à me laisser faire, ni à sombrer en dépression, mais il m'arrive de ne plus contenir mes nerfs et de crier en leur disant de tout ranger etc. Mais cela ne change rien au final. Ce n'est clairement pas la bonne méthode.
Auriez vous des astuces, des conseils pour gérer ses émotions quand le cours est perturbé ?
Autres choses : Je travaille tous les week-ends tous les soirs parfois très tard pour mes supports de cours, qu'ils ne lisent même pas mais que les CFA exigent, comment fournir un cours de qualité à un public qui n'en a rien à faire et qui ne respecte même pas mon investissement personnel (mes heures de préparation ne sont pas payées, je suis en microentreprise).
Par avance, je vous remercie pour vos retours.
L.
Je travaille en LP et le public en formation initiale n'est pas le même que celui des CFA. Mes collègues de CFA se plaignent souvent de leurs apprentis qui ont les profils de ceux que tu évoques.
Toutefois tu peux essayer de pratiquer la mise au point sévère avant de reprendre le cours normal de ton enseignement avec cette classe de filles.
D'abord quand tu dis qu'elles n'ont pas de pause parce qu'elles sont déjà de facto en pause puisqu'elles ne travaillent pas en cours, je comprends et j'ai fait pareil quand j'étais plus jeune dans le métier. Mais ce sont deux choses différentes : la pause existe (ne serait-ce que pour te laisser souffler toi), tu peux la leur laisser. A charge pour elles de revenir à l'heure en classe (et ça il faut tester pour le savoir et envisager ensuite éventuellement, si les consignes ne sont pas respectées, forte de ça, de la leur refuser).
Ensuite avec ce genre de public c'est quitte ou double au départ, pour tout un tas de raisons.
Je crois beaucoup aux explications franches face aux élèves: un jour on arrive en classe, on n'ouvre pas son cartable, on fait juste l'appel, puis on s'installe à son bureau, et on ouvre une séance de mise au point. On leur explique carrément et sans langue de bois ce qui ne fonctionne pas dans la classe, ce qui est attendu de la part des élèves, on rappelle ce pour quoi ils (elles) sont là et pourquoi soi-même on est là. Si la situation n'est pas trop tendue, en général à ce moment-là la parole émerge et on entend des élèves expliquer les raisons de leur présence dans la filière, dans la section... Souvent il y a des parcours cabossés en rupture avec l'école et si tu casses la représentation de ce que tu es pour elles, à savoir "le prof" (qui les fatigue, qui ne les intéresse pas, qui est un donneur d'ordres pénible), tu pourras amorcer un petit dialogue.
Après bien sûr il s'agit d'une étape de négociation. Si elles n'améliorent pas leur comportement, il faut envisager des mesures de rétorsion (punitions...) et voir comment mener une action collective avec le reste de l'équipe éducative.
Peut-être aussi que tu peux chercher des supports de cours décalés pour une séance ou deux, histoire de raccrocher la classe.
Cela dit si elles ont décidé de ne pas travailler parce que c'est un parti pris et que cette posture se pérennise, je crois que tu as la possibilité de rédiger des rapports et d'en aviser également leurs patrons, parce que les rares élèves que j'ai eus en mixage en bac pro devaient se tenir correctement, c'était un contrat avec l'entreprise (travail donné au lycée fait et tenue correcte exigée).
Pour la préparation des cours, j'ai conscience qu'en CFA la charge est lourde et la marge de manoeuvre moindre. Tu devras les préparer au cordeau, que le public en face soit réceptif ou pas. Mais ce n'est pas perdu puisque tu pourras les réutiliser l'année prochaine je pense.
Ce que ces élèves font de leur scolarité les regarde. Par contre leur attitude en classe te regarde toi. Tu peux prendre de la distance tout en mettant en place un système de tolérance zéro (on n'obtient jamais le "zéro" mais le viser permet de faire cours dans des conditions à peu près supportables voire agréables) pour être tranquille.
J'ajoute que si cela t'est possible - et si tu ne l'as pas encore fait-, envisager un cours sous l'angle de ton ancienne formation professionnelle peut captiver ton auditoire et leur montrer que le monde du travail est malléable pour tous, qu'il existe des passerelles, et que ta formation te permet par exemple de les aider à travailler l'argumentation dont elles auront besoin dans leur entreprise ou dans la vie courante.
Et pour finir: manger en classe, garder son portable en classe, s'affaler sur la table en classe : normalement il y a un règlement intérieur que les élèves doivent respecter, une échelle de sanctions proposées, et une entrée sur pronote ( colonne "observations") pour écrire en direct ou à la fin de l'heure ce que fait tel(le) ou tel(le) élève, la vie scolaire reçoit cette notification en simultané en même temps que les parents.
J'ajouterais que les apprentis en CFA sont souvent plus perdus et plus en difficulté que les élèves de LP.
J'ai eu une classe difficile en CFA il y a quelques années.
En anglais et en français, il a fallu que je réajuste mes exigences à la baisse. Je me suis rendu compte de la difficulté pour eux de suivre un cours, de prendre des notes ou même d'avoir un cahier ou des feuilles.
Je faisais des cours très très basiques (revoir les couleurs, les chiffres...en anglais accompagnés de vidéos très simples ou les accompagner pas à pas pour écrire une lettre ou un CV, des textes très courts en français...) en première année. Et les féliciter, souvent. Ne jamais oublier que ce sont des élèves en grande difficulté. J'ai appris à être très très patiente et à ne pas m'en vouloir.
_________________
Prof en LP
- MitcindyNiveau 10
.Shaïnie a écrit:Je n'ai pas été étonné de voir que nous sommes classés encore comme ayant les élèves les plus indisciplinés (Pisa) et qui en tient réellement compte? Pour me situer, je crois profondément à la pédagogie de projet que j'ai appliqué sans relâche, à la pédagogie différenciée (j'ai eu établi 3 progressions différentes en mathématiques lorsque j'enseignais en primaire pour faire progresser mes élèves) Je travaille actuellement au collège. Je suis persuadé que le premier facteur d'échec est l'indiscipline et le manque de respect non sanctionné. Il n'y a pas de cadre éducatif. J'ai vite compris que l'on ne pouvait compter que très peu sur l'aide de la vie scolaire ou de la direction. J'appelle directement les familles pour régler mes problèmes. Lorsqu'il y a une grosse confrontation, j'assume seule car lorsque j'ai signalé ou demandé de l'aide on a insinué que je ne faisais pas ce qu'il fallait: vous n'êtes pas suffisamment à l'écoute!!!!! Face à des élèves se comportant de manière très irrespectueuse, entre leurs paroles et celle d'un enseignant, l'enseignant doit se justifier. La démission du système éducatif et de la hiérarchie par rapport à ce problème est selon moi un problème de société majeur. J'ai vécu un manque de respect grave d'un élève qui a été complètement ignoré par la principale adjointe à qui je l'avais signalé. J'ai appelé la famille et l'élève: je leur ai rappelé que je suis un agent public et qui cela se reproduisait je porterais plainte. Ça a fonctionné. Les élèves ont parfaitement compris que les professeurs ne sont pas soutenus par le système éducatif et que quoiqu'ils fassent et disent ils seront excusés. Et j'ai de la chance, car j'aime toujours autant mon métier.
Ce que tu racontes est vrai et c'est un véritable scandale.
L'élève qui me manque de respect, je le fiche à la porte avec une heure de colle. Je ne suis pas un paillasson !
La vie scolaire n'a pas intérêt à me renvoyer le gugusse en classe.
Il ne faut pas avoir peur de l'élève, nous sommes en position de force la plupart du temps !
Voici ce que je répondrais à l'élève qui oserait me dire "on vous fera craquer comme votre prédécesseur" : " Ton prédécesseur n'a pas craqué. Il vous a abandonnés, il n'a plus voulu de vous, ce n'est pas pareil !". J'ai dit cela une fois à une élève qui m'avait dit "que ma collègue avait craqué parce qu'elle n'avait aucune autorité". J'ai dit à la classe " je suis là parce qu'elle ne veut plus de vous. Vous avez de la chance que j'ai accepté de la remplacer, alors TENEZ VOUS A CARREAUX ! ". Les élèves étaient scotchés.
Pour ceux qui pensent que j'ai été trop dure avec ces chéris, ne vous en faîtes pas, ils ont parfaitement compris.
- henrietteMédiateur
Je trouve cette formulation terrible et d'une violence inouïe.
Je ne prendrais jamais le risque de dire à des élèves qu'on les a abandonnés et qu'on ne veut plus d'eux. Tu ne sais rien du vécu des élèves, tu peux faire très mal en disant cela.
Je ne prendrais jamais le risque de dire à des élèves qu'on les a abandonnés et qu'on ne veut plus d'eux. Tu ne sais rien du vécu des élèves, tu peux faire très mal en disant cela.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- NanouVNiveau 6
Je suis d'accord avec Henriette.
Certains élèves se permettent de tenir des propos monstrueux, inadmissibles et doivent être sanctionnés. Mais nous n'avons pas, en tant qu'adultes et professionnels, à utiliser les mêmes attaques basses, mesquines et grotesques. Ce sont des enfants, des adolescents, des personnes en construction.
Je peux comprendre une parole maladroite et malheureuse suite à des provocations, mais je trouve dangereux que l'on essaie de la transformer en exemple...
N'oublions pas que même les élèves les plus durs et infects restent des êtres sensibles avec parfois une histoire personnelle douloureuse.
Il faut, à mon sens, toujours rester factuel et sincère dans ses reproches.
Certains élèves se permettent de tenir des propos monstrueux, inadmissibles et doivent être sanctionnés. Mais nous n'avons pas, en tant qu'adultes et professionnels, à utiliser les mêmes attaques basses, mesquines et grotesques. Ce sont des enfants, des adolescents, des personnes en construction.
Je peux comprendre une parole maladroite et malheureuse suite à des provocations, mais je trouve dangereux que l'on essaie de la transformer en exemple...
N'oublions pas que même les élèves les plus durs et infects restent des êtres sensibles avec parfois une histoire personnelle douloureuse.
Il faut, à mon sens, toujours rester factuel et sincère dans ses reproches.
- EnaecoVénérable
D'autant plus que ça entretient l'idée reçue (qu'ont beaucoup d'élèves et souvent de parents) qu'on choisit nos élèves et nos classes et qu'il y a une hiérarchie entre les classes et aussi entre les profs.
Ça donne aussi l'idée qu'on part quand on veut et qu'on est là, c'est pour le plaisir d'être avec eux.
Quant à "la chance que j'ai accepté de la remplacer", c'est quand même une chance très relative pour des élèves qui avaient pour but de dégager l'enseignant précédant...
Ça donne aussi l'idée qu'on part quand on veut et qu'on est là, c'est pour le plaisir d'être avec eux.
Quant à "la chance que j'ai accepté de la remplacer", c'est quand même une chance très relative pour des élèves qui avaient pour but de dégager l'enseignant précédant...
- CasparProphète
Enaeco a écrit:D'autant plus que ça entretient l'idée reçue (qu'ont beaucoup d'élèves et souvent de parents) qu'on choisit nos élèves et nos classes et qu'il y a une hiérarchie entre les classes et aussi entre les profs.
Ça donne aussi l'idée qu'on part quand on veut et qu'on est là, c'est pour le plaisir d'être avec eux.
Quant à "la chance que j'ai accepté de la remplacer", c'est quand même une chance très relative pour des élèves qui avaient pour but de dégager l'enseignant précédant...
Une élève l'an dernier croyait que j'étais "professeur de spécialité anglais" et pas "prof d'anglais" ("oh chuis choquée là"...mais je n'ai jamais bien compris ce qu'elle mettait derrière cette idée qu'il y avait les profs d'anglais d'un côté et les profs de spé de l'autre). Cette année en terminale un élève m'a fait sourire sur sa fiche de vœux: il veut devenir professeur et "commencer en collège puis progresser dans la hiérarchie" mais bon ça reflète certainement un imaginaire collectif, pour le dire pompeusement.
Je n'aime pas trop l'idée de dire à des élèves qu'un professeur les a "abandonnés", c'est très culpabilisant pour le collègue je trouve mais c'est sûr qu'il faut recadrer de façon cinglante un élève qui ferait des commentaires désagréables sur un prédécesseur.
- MitcindyNiveau 10
Caspar a écrit:Enaeco a écrit:D'autant plus que ça entretient l'idée reçue (qu'ont beaucoup d'élèves et souvent de parents) qu'on choisit nos élèves et nos classes et qu'il y a une hiérarchie entre les classes et aussi entre les profs.
Ça donne aussi l'idée qu'on part quand on veut et qu'on est là, c'est pour le plaisir d'être avec eux.
Quant à "la chance que j'ai accepté de la remplacer", c'est quand même une chance très relative pour des élèves qui avaient pour but de dégager l'enseignant précédant...
Une élève l'an dernier croyait que j'étais "professeur de spécialité anglais" et pas "prof d'anglais" ("oh chui choquée là";;;mais je n'ai jamais bien compris ce qu'elle mettait derrière cette idée qu'il y avait les profs d'anglais d'un côté et les profs de spé de l'autre). Cette année en terminale un élève m'a fait sourire sur sa fiche de vœux: il veut devenir professeur et "commencer en collège puis progresser dans la hiérarchie" mais bon ça reflète certainement un imaginaire collectif, pour le dire pompeusement.
Je n'aime pas trop l'idée de dire à des élèves qu'n professeur les a "abandonnés", c'est très culpabilisant pour le collègue je trouve mais c'est sûr qu'il faut recadrer de façon cinglante un élève qui ferait des commentaires désagréables sur un prédécesseur.
C'est la collègue qui m'a dit de leur dire cela et comme vous trouvez le fait que je dise à quelques élèves ultra-pénibles et PAS sensibles pour un sou, que NON, on n'a plus envie d'eux, ultra-violent, vous faites comment concrètement pour recadrer des élèves qui font tomber des collègues en dépression ??
Parce que là, c'est grave, je ne parle pas du tout d'élèves choupinous !! Je parle d'élèves très durs, qui ont même fait des choses graves à d'autres élèves...
La classe en entier a très bien compris à qui je m'adressais, ils ne sont pas bêtes !! Et d'ailleurs, personne n'est venu se plaindre après mes paroles, ni élèves, ni parents ! J'attends maintenant des propositions concrètes pour protéger un groupe classe et surtout les collègues face à ce type de perversité.
- CasparProphète
Mitcindy a écrit:Caspar a écrit:Enaeco a écrit:D'autant plus que ça entretient l'idée reçue (qu'ont beaucoup d'élèves et souvent de parents) qu'on choisit nos élèves et nos classes et qu'il y a une hiérarchie entre les classes et aussi entre les profs.
Ça donne aussi l'idée qu'on part quand on veut et qu'on est là, c'est pour le plaisir d'être avec eux.
Quant à "la chance que j'ai accepté de la remplacer", c'est quand même une chance très relative pour des élèves qui avaient pour but de dégager l'enseignant précédant...
Une élève l'an dernier croyait que j'étais "professeur de spécialité anglais" et pas "prof d'anglais" ("oh chui choquée là";;;mais je n'ai jamais bien compris ce qu'elle mettait derrière cette idée qu'il y avait les profs d'anglais d'un côté et les profs de spé de l'autre). Cette année en terminale un élève m'a fait sourire sur sa fiche de vœux: il veut devenir professeur et "commencer en collège puis progresser dans la hiérarchie" mais bon ça reflète certainement un imaginaire collectif, pour le dire pompeusement.
Je n'aime pas trop l'idée de dire à des élèves qu'n professeur les a "abandonnés", c'est très culpabilisant pour le collègue je trouve mais c'est sûr qu'il faut recadrer de façon cinglante un élève qui ferait des commentaires désagréables sur un prédécesseur.
C'est la collègue qui m'a dit de leur dire cela et comme vous trouvez le fait que je dise à quelques élèves ultra-pénibles et PAS sensibles pour un sou, que NON, on n'a plus envie d'eux, ultra-violent, vous faites comment concrètement pour recadrer des élèves qui font tomber des collègues en dépression ??
Parce que là, c'est grave, je ne parle pas du tout d'élèves choupinous !! Je parle d'élèves très durs, qui ont même fait des choses graves à d'autres élèves...
La classe en entier a très bien compris à qui je m'adressais, ils ne sont pas bêtes !! Et d'ailleurs, personne n'est venu se plaindre après mes paroles, ni élèves, ni parents ! J'attends maintenant des propositions concrètes pour protéger un groupe classe et surtout les collègues face à ce type de perversité.
De toute façon on n'a pas toujours le temps de la réflexion face à des remarques aussi provocantes, j'aurais peut-être dit quelque chose comme "il n'y a pas de quoi être fiers"...
- MajuFidèle du forum
Je suis parfaitement d'accord avec ça. Si ce type de propos peut échapper à un adulte sous le coup de la colère, j'ai du mal à y voir une posture professionnelle à conseiller.NanouV a écrit:Je suis d'accord avec Henriette.
Certains élèves se permettent de tenir des propos monstrueux, inadmissibles et doivent être sanctionnés. Mais nous n'avons pas, en tant qu'adultes et professionnels, à utiliser les mêmes attaques basses, mesquines et grotesques. Ce sont des enfants, des adolescents, des personnes en construction.
Je peux comprendre une parole maladroite et malheureuse suite à des provocations, mais je trouve dangereux que l'on essaie de la transformer en exemple...
N'oublions pas que même les élèves les plus durs et infects restent des êtres sensibles avec parfois une histoire personnelle douloureuse.
Il faut, à mon sens, toujours rester factuel et sincère dans ses reproches.
La question n'est pas qu'ils aient compris ou pas, mais la violence du propos, et aussi le fait que cela ne corresponde pas à la réalité, sauf cas particulier. La plupart d'entre nous n'avons pas à accepter d'être devant telle ou telle classe, c'est juste notre travail, on ne les choisit pas plus que le contraire. Je ne vois pas l'intérêt de les conforter dans une vision mêlant l'affectif et le rapport de force qu'ils ont déjà trop souvent.
Je ne suis pas là parce qu'ils sont gentils ou bosseurs, mais parce que leur classe est dans mon service. Tout comme, lorsque je râle, ce n'est pas parce que je ne les aime pas, mais parce que leur comportement ne correspond pas à ce qui est attendu.
- MajuFidèle du forum
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C'est la collègue qui m'a dit de leur dire cela et comme vous trouvez le fait que je dise à quelques élèves ultra-pénibles et PAS sensibles pour un sou, que NON, on n'a plus envie d'eux, ultra-violent, vous faites comment concrètement pour recadrer des élèves qui font tomber des collègues en dépression ??
Parce que là, c'est grave, je ne parle pas du tout d'élèves choupinous !! Je parle d'élèves très durs, qui ont même fait des choses graves à d'autres élèves...
La classe en entier a très bien compris à qui je m'adressais, ils ne sont pas bêtes !! Et d'ailleurs, personne n'est venu se plaindre après mes paroles, ni élèves, ni parents ! J'attends maintenant des propositions concrètes pour protéger un groupe classe et surtout les collègues face à ce type de perversité.[/quote]
On ne dit pas que c'est facile, mais je me garderais bien d'affirmer que parce que des élèves sont durs, et même pour certains cruels, ils ne sont absolument pas sensibles.
Pour répondre à ta question, je pense que cela passe par une totale solidarité d'équipe, beaucoup de fermeté,
et un travail sur le groupe et ses normes.
- laMissSage
La formule de Mitcindy ne me choque pas, dans la mesure où les élèves en face sont des ultra-violents imbus de leur personne.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- henrietteMédiateur
Ce sont des élèves, pas des adultes. Leur renvoyer verbalement et délibérément leur propre violence me semble tout sauf la solution.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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