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- cassandre.lmr3Je viens de m'inscrire !
Bonjour à tous, j'ai découvert ce forum depuis peu et je me suis dis que ca serait une bonne idée que je partage mon expérience. L'année dernier, une élève était venue me voir à la fin d'un cours car elle voulait se confier à moi. Elle m'avait alors avouée avoir subi un viol mais ne souhaitait pas que d'autres personnes soient au courant. J'ai bien sur essayé de la faire changer d'avis, je lui ai demandé si elle voulait en parler à l'infirmière scolaire ou si elle voulait que j'en parle à ses parents à sa place. Mais elle ne voulait pas alors j'ai fini par abandonner l'idée et je l'ai aidé comme je pouvais tout au long de l'année. Mais après réflexion, je me dis que j'aurais du réagir autrement et en parler à des collègues ou autres personnes afin qu'ils puissent l'aider mieux que moi. Je n'ai désormais plus de nouvelles de cette élève qui a changé d'établissement, je ne sais donc pas ce qu'elle est devenue. Je me demandais donc comment auriez vous réagi à ma place. Bonne soirée à tous
- JennyMédiateur
Sur le plan professionnel, tu dois le signaler.
Je serais allée voir mon chef d'établissement. En tant que fonctionnaire, nous sommes dans l'obligation de le signaler au Procureur de la République.
Je l'aurais expliqué à l'élève avant de faire la démarche.
Je serais allée voir mon chef d'établissement. En tant que fonctionnaire, nous sommes dans l'obligation de le signaler au Procureur de la République.
Je l'aurais expliqué à l'élève avant de faire la démarche.
- LadyOlennaModérateur
Tu as le devoir (article 40 du Code de procédure pénale) d'informer le procureur de ce genre d'information. A minima d'en parler au CDE pour que lui fasse la remontée.
- valleExpert spécialisé
Ce que mes collègues viennent de dire est en fait ce que tu devrais faire maintenant, même si l'affaire date de l'année dernière.
- LadyOlennaModérateur
"Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs."
- JennyMédiateur
valle a écrit:Ce que mes collègues viennent de dire est en fait ce que tu devrais faire maintenant, même si l'affaire date de l'année dernière.
Je venais le dire. Il n'est pas trop tard pour le faire...
- BaldredSage
C'est une "confession" délicate, qui nous place dans une situation délicate. Les messages précédents rappellent à juste titre ce que nous devons faire, ce qui ne veut pas dire que c'est facile à faire.
J'ai reçu 3 fois cette confidence de la part de collégiennes, et le poids de cette confidence, toujours accompagnée d'une demande de secret. Le premier réflexe est de savoir si elles étaient encore en danger, auquel cas, il n'y aurait eu aucune hésitation. Ce point établi avec certitude, il est possible que la demande de secret nous paralyse.
Je leur ai répondu que la confidence brisait le silence à l'instant où elle était faite et que le moment le plus difficile et le plus courageux avait déjà eu lieu. J'ai eu la chance dans les 3 cas de travailler avec des infirmières scolaires remarquables qui ont pris le relais et su faire une prise en charge que j'aurais été bien incapable de faire en étant prisonnier de ce secret.
Transmettre, rendre compte, s'assurer du suivi est une obligation qui n'est pas que légale, la confidence doit conduire à la possibilité d'une reconnaissance, d'une justice qui n'est pas de notre ressort.
J'ai reçu 3 fois cette confidence de la part de collégiennes, et le poids de cette confidence, toujours accompagnée d'une demande de secret. Le premier réflexe est de savoir si elles étaient encore en danger, auquel cas, il n'y aurait eu aucune hésitation. Ce point établi avec certitude, il est possible que la demande de secret nous paralyse.
Je leur ai répondu que la confidence brisait le silence à l'instant où elle était faite et que le moment le plus difficile et le plus courageux avait déjà eu lieu. J'ai eu la chance dans les 3 cas de travailler avec des infirmières scolaires remarquables qui ont pris le relais et su faire une prise en charge que j'aurais été bien incapable de faire en étant prisonnier de ce secret.
Transmettre, rendre compte, s'assurer du suivi est une obligation qui n'est pas que légale, la confidence doit conduire à la possibilité d'une reconnaissance, d'une justice qui n'est pas de notre ressort.
- cléliaFidèle du forum
Cela m'est arrivé une fois. J'ai réussi à convaincre la jeune fille d'aller se confier à l'infirmière, qui a pris le relais. J'ai expliqué à l'élève que si elle ne le faisait pas, je serais de toute façon obligée de transmettre l'information (Dit comme ça, ça a l'air un peu sec, mais en réalité, j'ai fait preuve de patience et d'écoute, j'avais 25 ou 26 ans, je crois, et cette expérience a été très éprouvante.)
_________________
Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Quand une élève se confie et parle d'un viol qu'elle a subi, elle ne fait pas une "confession", ce qui qui évoque l'idée d'une faute et d'un péché, et on n''avoue" pas un viol qu'on a subi. Serait-il possible de changer le titre et de tenir compte de ces connotations dans le vocabulaire employé ?
Toutes mes pensées pour cette élève, , et courage à tous dans ces situations douloureuses.
Toutes mes pensées pour cette élève, , et courage à tous dans ces situations douloureuses.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Baldred a écrit:C'est une "confession" délicate, qui nous place dans une situation délicate. Les messages précédents rappellent à juste titre ce que nous devons faire, ce qui ne veut pas dire que c'est facile à faire.
J'ai reçu 3 fois cette confidence de la part de collégiennes, et le poids de cette confidence, toujours accompagnée d'une demande de secret. Le premier réflexe est de savoir si elles étaient encore en danger, auquel cas, il n'y aurait eu aucune hésitation. Ce point établi avec certitude, il est possible que la demande de secret nous paralyse.
Je leur ai répondu que la confidence brisait le silence à l'instant où elle était faite et que le moment le plus difficile et le plus courageux avait déjà eu lieu. J'ai eu la chance dans les 3 cas de travailler avec des infirmières scolaires remarquables qui ont pris le relais et su faire une prise en charge que j'aurais été bien incapable de faire en étant prisonnier de ce secret.
Transmettre, rendre compte, s'assurer du suivi est une obligation qui n'est pas que légale, la confidence doit conduire à la possibilité d'une reconnaissance, d'une justice qui n'est pas de notre ressort.
Merci de partager cette expérience.
Je trouve ça remarquable de justesse et d'équilibre, et paradoxalement, de respect de la confidence et de la confiance faite.
Merci encore.
- Madame_ProfEsprit sacré
Quant à moi, j'ai de gros doutes sur la véracité du message initial et sur la personne qui l'écrit.
A mon avis, attendez qu'elle revienne répondre plutôt.
A mon avis, attendez qu'elle revienne répondre plutôt.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- Philomène87Grand sage
C'est possible que ce soit un faux, mais enfin il faudrait vraiment être dérangé pour inventer une histoire pareille et l'écrire sur le forum.
- valleExpert spécialisé
Je me suis aussi posé la question, mais je me suis dit qu'il s'agit d'une "simple" demande administrative (la réponse et claire et ne peut donner lieu à aucune polémique). Si c'est un troll, ça ne va pas vraiment troller.
- BaldredSage
CarmenLR a écrit:Baldred a écrit:C'est une "confession" délicate, qui nous place dans une situation délicate. Les messages précédents rappellent à juste titre ce que nous devons faire, ce qui ne veut pas dire que c'est facile à faire.
J'ai reçu 3 fois cette confidence de la part de collégiennes, et le poids de cette confidence, toujours accompagnée d'une demande de secret. Le premier réflexe est de savoir si elles étaient encore en danger, auquel cas, il n'y aurait eu aucune hésitation. Ce point établi avec certitude, il est possible que la demande de secret nous paralyse.
Je leur ai répondu que la confidence brisait le silence à l'instant où elle était faite et que le moment le plus difficile et le plus courageux avait déjà eu lieu. J'ai eu la chance dans les 3 cas de travailler avec des infirmières scolaires remarquables qui ont pris le relais et su faire une prise en charge que j'aurais été bien incapable de faire en étant prisonnier de ce secret.
Transmettre, rendre compte, s'assurer du suivi est une obligation qui n'est pas que légale, la confidence doit conduire à la possibilité d'une reconnaissance, d'une justice qui n'est pas de notre ressort.
Merci de partager cette expérience.
Je trouve ça remarquable de justesse et d'équilibre, et paradoxalement, de respect de la confidence et de la confiance faite.
Merci encore.
- ProvenceEnchanteur
Madame_Prof a écrit:Quant à moi, j'ai de gros doutes sur la véracité du message initial et sur la personne qui l'écrit.
A mon avis, attendez qu'elle revienne répondre plutôt.
+ 1
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Ce serait mieux de ne pas spéculer sur le message initial, qui a été posté il y a moins de trois heures.
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Si tu vales valeo.
- valleExpert spécialisé
C'est quand même curieux, et la personne n'est toujours pas venue re-poster.cassandre.lmr3 a écrit:Bonjour à tous, j'ai découvert ce forum depuis peu et je me suis dis que ca serait une bonne idée que je partage mon expérience. L'année dernier, une élève était venue me voir à la fin d'un cours car elle voulait se confier à moi. Elle m'avait alors avouée avoir subi un viol mais ne souhaitait pas que d'autres personnes soient au courant. J'ai bien sur essayé de la faire changer d'avis, je lui ai demandé si elle voulait en parler à l'infirmière scolaire ou si elle voulait que j'en parle à ses parents à sa place. Mais elle ne voulait pas alors j'ai fini par abandonner l'idée et je l'ai aidé comme je pouvais tout au long de l'année. Mais après réflexion, je me dis que j'aurais du réagir autrement et en parler à des collègues ou autres personnes afin qu'ils puissent l'aider mieux que moi. Je n'ai désormais plus de nouvelles de cette élève qui a changé d'établissement, je ne sais donc pas ce qu'elle est devenue. Je me demandais donc comment auriez vous réagi à ma place. Bonne soirée à tous
- Fabrice25Habitué du forum
valle a écrit:C'est quand même curieux, et la personne n'est toujours pas venue re-poster.cassandre.lmr3 a écrit:Bonjour à tous, j'ai découvert ce forum depuis peu et je me suis dis que ca serait une bonne idée que je partage mon expérience. L'année dernier, une élève était venue me voir à la fin d'un cours car elle voulait se confier à moi. Elle m'avait alors avouée avoir subi un viol mais ne souhaitait pas que d'autres personnes soient au courant. J'ai bien sur essayé de la faire changer d'avis, je lui ai demandé si elle voulait en parler à l'infirmière scolaire ou si elle voulait que j'en parle à ses parents à sa place. Mais elle ne voulait pas alors j'ai fini par abandonner l'idée et je l'ai aidé comme je pouvais tout au long de l'année. Mais après réflexion, je me dis que j'aurais du réagir autrement et en parler à des collègues ou autres personnes afin qu'ils puissent l'aider mieux que moi. Je n'ai désormais plus de nouvelles de cette élève qui a changé d'établissement, je ne sais donc pas ce qu'elle est devenue. Je me demandais donc comment auriez vous réagi à ma place. Bonne soirée à tous
Ben les gens ont une vie, ça peut arriver...?
Quant à soupçonner qu'on puisse troller sur un sujet aussi grave, quelque chose m'échappe : quel intérêt ?
- DanskaProphète
Quel intérêt de troller de façon générale ?
Quoi qu'il en soit le titre est effectivement bien mal choisi, on ne "confesse" pas avoir été victime d'un viol. "Confidence d'un élève" serait déjà plus adapté.
Quoi qu'il en soit le titre est effectivement bien mal choisi, on ne "confesse" pas avoir été victime d'un viol. "Confidence d'un élève" serait déjà plus adapté.
- Fabrice25Habitué du forum
Danska a écrit:Quel intérêt de troller de façon générale ?
S'amuser...
Sauf que vu le sujet en question, je ne vois pas bien où peut être la source d'amusement et donc l'intérêt d'un tel trollage.
- DanskaProphète
Fabrice25 a écrit:Danska a écrit:Quel intérêt de troller de façon générale ?
S'amuser...
Sauf que vu le sujet en question, je ne vois pas bien où peut être la source d'amusement et donc l'intérêt d'un tel trollage.
Pour s'amuser à troller il faut déjà avoir une tournure d'esprit très particulière - rien que voir les participants réagir à une histoire inventée peut paraître drôle, pour certains. Et on a déjà vu passer sur ce forum des dizaines, sans doute des centaines de faux inscrits créant des topics bidons pour des raisons connues d'eux seuls. Je ne sais pas si celui-ci en fait partie, mais ça n'aurait rien de surprenant.
Cela dit les réponses apportées pourront toujours servir à d'autres collègues confrontés à la même situation, c'est toujours ça de pris.
- BaldredSage
Danska a écrit:Fabrice25 a écrit:Danska a écrit:Quel intérêt de troller de façon générale ?
S'amuser...
Sauf que vu le sujet en question, je ne vois pas bien où peut être la source d'amusement et donc l'intérêt d'un tel trollage.
Pour s'amuser à troller il faut déjà avoir une tournure d'esprit très particulière - rien que voir les participants réagir à une histoire inventée peut paraître drôle, pour certains. Et on a déjà vu passer sur ce forum des dizaines, sans doute des centaines de faux inscrits créant des topics bidons pour des raisons connues d'eux seuls. Je ne sais pas si celui-ci en fait partie, mais ça n'aurait rien de surprenant.
Cela dit les réponses apportées pourront toujours servir à d'autres collègues confrontés à la même situation, c'est toujours ça de pris.
Cest vrai, mais troller sur ce sujet, c'est bien tordu quand même.
- egometDoyen
Troll ou pas, ça ne change rien à la réponse à apporter. Au pire, ça peut toujours servir à quelqu'un d'autre.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- OudemiaBon génie
Danska a écrit:Quoi qu'il en soit le titre est effectivement bien mal choisi, on ne "confesse" pas avoir été victime d'un viol. "Confidence d'un élève" serait déjà plus adapté.
Certes, mais à "confession" est associé le devoir de garder le secret à qui la reçoit.
Or celui qui reçoit cette confidence d'un élève a le devoir de ne pas garder le secret.
Ce fil a le mérite de bien le rappeler...
- blahblahblahNiveau 3
Je ne comprends pas pourquoi vous soupçonnez immédiatement un mensonge de la part de l'auteur du post. Pour quelques coquilles orthographiques ? C'est tout de même au mieux méprisant, au pire tout a fait déplacé.
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