- surfeuseNiveau 8
Bonjour,
Qui aurait déjà étudié ce roman d'éducation court, de facture très classique et dont un des thèmes principaux (l'antisémitisme) est malheureusement toujours d'actualité ?
Et qui aurait de la documentation (lectures analytiques, sujets, questionnaires) ?
Je dispose déjà de fiches (très anciennes) de l'Ecole des Lettres (lycée).
Par ailleurs, j'ignore si le film de Pierre Cardinal (1971) a été diffusé à nouveau sur une chaîne ou une autre. Cette adaptation du roman avait suscité des controverses. Si oui, quelqu'un en aurait-il un enregistrement ?
http://www.tele70.com/article-silbermann-82351283.html
Qui aurait déjà étudié ce roman d'éducation court, de facture très classique et dont un des thèmes principaux (l'antisémitisme) est malheureusement toujours d'actualité ?
Et qui aurait de la documentation (lectures analytiques, sujets, questionnaires) ?
Je dispose déjà de fiches (très anciennes) de l'Ecole des Lettres (lycée).
Par ailleurs, j'ignore si le film de Pierre Cardinal (1971) a été diffusé à nouveau sur une chaîne ou une autre. Cette adaptation du roman avait suscité des controverses. Si oui, quelqu'un en aurait-il un enregistrement ?
http://www.tele70.com/article-silbermann-82351283.html
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"L'école est faite pour libérer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "
" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." (Alain).
- CasparProphète
J'ai peur que ce ne soit pas possible, tu ne risques pas de trouver Silbermann en streaming ou sur une plateforme de téléchargement.
- surfeuseNiveau 8
Dommage...
J'ai trouvé ça en fouinant un peu : http://php88.free.fr/bdff/film/2000/0007/01/z%20Silbermann.jpg
J'ai trouvé ça en fouinant un peu : http://php88.free.fr/bdff/film/2000/0007/01/z%20Silbermann.jpg
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"L'école est faite pour libérer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "
" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." (Alain).
- surfeuseNiveau 8
J'ai pu trouver quelqu'un qui m'en a envoyé une copie !
Je viens de revoir ce film très fidèle au roman (Jacques de Lacretelle avait suivi toutes les étapes de sa réalisation) et qui pourra agrémenter son étude en classe. Le jeune Gilles Laurent, dans le rôle du personnage éponyme, est formidable.
Je viens de revoir ce film très fidèle au roman (Jacques de Lacretelle avait suivi toutes les étapes de sa réalisation) et qui pourra agrémenter son étude en classe. Le jeune Gilles Laurent, dans le rôle du personnage éponyme, est formidable.
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" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." (Alain).
- surfeuseNiveau 8
J'étudie, en cette fin d'année, ce roman très court à la première personne en classe de 1ère. Je vous livre brièvement les raisons de mon choix pour ce niveau :
- Effectivement la facture classique très soignée, le niveau de langue très élégant et même le contenu peuvent sembler désuets et rebuter certains élèves. Cependant bon nombre de thèmes abordés me semblent propices à susciter l'intérêt : l'amitié, la révolte d'un adolescent épris d'absolu contre les préjugés et l'hypocrisie de son milieu familial et social et, bien évidemment l'antisémitisme, toujours sujet à discussion dans notre triste actualité...
- La question de la dimension autobiographique ne me paraît pas primordiale. Certes, comme beaucoup de romanciers, l'auteur a situé le cadre spatio-temporel dans une époque et des milieux qui lui étaient familiers. Il a assisté à des scènes de violence dans le contexte de l'affaire Dreyfus, des ligues racistes et de la séparation de 1905. Mais il a déclaré aussi avoir construit son personnage à partir de plusieurs camarades de classe et avoir imaginé bon nombre de péripéties. Il faut donc mettre en garde les élèves tentés d'assimiler l'auteur et le narrateur. Ce dernier (dont on ignore le prénom) est d'ailleurs, en dépit du titre, le personnage principal de ce récit qui, bien plus qu'autobiographique peut être classé dans les romans d'éducation : c'est son évolution, depuis la vénération jusqu'à sa trahison finale, qu'il me semble passionnant d'étudier dans le cadre de l'objet d'étude "le roman et ses personnages".
- L'étude du personnage de Silbermann est très intéressante aussi. C'est un martyr, que le narrateur s'est donné pour "mission" de défendre envers et contre tous et qui suscite la compassion du lecteur. Force est de constater, cependant, qu'il n'est pas décrit comme un garçon sympathique : s'il est en butte à l'hostilité générale, ce n'est peut-être pas uniquement parce qu'il est Juif mais en raison de l'exhibition arrogante de sa supériorité intellectuelle et de son mépris affiché pour la médiocrité. Lui-même parle de la supériorité de sa "race" (rappelons toutefois que le roman a été publié en 1922...). Bref, la présentation plutôt ambiguë du personnage a permis à l'auteur d'échapper au manichéisme mais elle a pu susciter aussi bien des réactions très contrastées :
André Spire (1868-1966 - écrivain et poète français, militant sioniste), a salué en Jacques de Lacretelle "le romancier plein de talent qui eut le courage de prendre la défense de la jeunesse juive persécutée, dans les lycées français d'avant-guerre, par la jeunesse nationaliste ou royaliste".
Au contraire, Léon Poliakov (1910 1997) historien français dont les travaux ont largement porté l'antisémitisme) n'a pas hésité à ranger Lacretelle parmi les "grands artistes qui témoignèrent d'un antisémitisme virulent, encore que subreptice".
Patrick Cabanel (historien né en 1961), quant à lui, écrit : "Silbermann charrie bien des poncifs antisémites, mais l'amitié dont il raconte l'histoire, la fière revendication de son judaïsme par le héros, l'atmosphère désenchantée qui baigne les dernières pages font aussi de l'ouvrage un texte philosémite dont la littérature française offre peu d'exemples".
- C'est sans doute en raison de ces réactions opposées mais toujours virulentes (et, à mon avis, intéressantes) que le très bon téléfilm de Pierre CARDINAL n'a été diffusé qu'une seule fois, en 1971... La critique de TELERAMA soulignait ainsi qu'elle n'était pas sûre que les racistes ne trouvent pas dans ce téléfilm de quoi alimenter leur haine. L'HUMANITE était plus sévère et voyait dans le téléfilm " plus encore qu'une mauvaise émission, une mauvaise action". A l'inverse, pour le critique du FIGARO, c'était " un vrai bonheur de s'apercevoir que la télévision peut redevenir intelligente".
Pour toutes ces raisons, je déconseillerais l'étude de ce roman dans une classe de collège ou encore dans un établissement "sensible" où, par exemple, l'étude de la Shoah, en histoire, suscite des propos difficiles à entendre et nécessitant des explications et une attitude pédagogique très ferme...
En revanche, je n'hésite pas à le proposer en classe de Première après avoir demandé aux élèves d'effectuer des recherches sur l'histoire du peuple juif, la France au début du XXe siècle, le sionisme. C'est la première fois, on verra bien.
A suivre ?
- Effectivement la facture classique très soignée, le niveau de langue très élégant et même le contenu peuvent sembler désuets et rebuter certains élèves. Cependant bon nombre de thèmes abordés me semblent propices à susciter l'intérêt : l'amitié, la révolte d'un adolescent épris d'absolu contre les préjugés et l'hypocrisie de son milieu familial et social et, bien évidemment l'antisémitisme, toujours sujet à discussion dans notre triste actualité...
- La question de la dimension autobiographique ne me paraît pas primordiale. Certes, comme beaucoup de romanciers, l'auteur a situé le cadre spatio-temporel dans une époque et des milieux qui lui étaient familiers. Il a assisté à des scènes de violence dans le contexte de l'affaire Dreyfus, des ligues racistes et de la séparation de 1905. Mais il a déclaré aussi avoir construit son personnage à partir de plusieurs camarades de classe et avoir imaginé bon nombre de péripéties. Il faut donc mettre en garde les élèves tentés d'assimiler l'auteur et le narrateur. Ce dernier (dont on ignore le prénom) est d'ailleurs, en dépit du titre, le personnage principal de ce récit qui, bien plus qu'autobiographique peut être classé dans les romans d'éducation : c'est son évolution, depuis la vénération jusqu'à sa trahison finale, qu'il me semble passionnant d'étudier dans le cadre de l'objet d'étude "le roman et ses personnages".
- L'étude du personnage de Silbermann est très intéressante aussi. C'est un martyr, que le narrateur s'est donné pour "mission" de défendre envers et contre tous et qui suscite la compassion du lecteur. Force est de constater, cependant, qu'il n'est pas décrit comme un garçon sympathique : s'il est en butte à l'hostilité générale, ce n'est peut-être pas uniquement parce qu'il est Juif mais en raison de l'exhibition arrogante de sa supériorité intellectuelle et de son mépris affiché pour la médiocrité. Lui-même parle de la supériorité de sa "race" (rappelons toutefois que le roman a été publié en 1922...). Bref, la présentation plutôt ambiguë du personnage a permis à l'auteur d'échapper au manichéisme mais elle a pu susciter aussi bien des réactions très contrastées :
André Spire (1868-1966 - écrivain et poète français, militant sioniste), a salué en Jacques de Lacretelle "le romancier plein de talent qui eut le courage de prendre la défense de la jeunesse juive persécutée, dans les lycées français d'avant-guerre, par la jeunesse nationaliste ou royaliste".
Au contraire, Léon Poliakov (1910 1997) historien français dont les travaux ont largement porté l'antisémitisme) n'a pas hésité à ranger Lacretelle parmi les "grands artistes qui témoignèrent d'un antisémitisme virulent, encore que subreptice".
Patrick Cabanel (historien né en 1961), quant à lui, écrit : "Silbermann charrie bien des poncifs antisémites, mais l'amitié dont il raconte l'histoire, la fière revendication de son judaïsme par le héros, l'atmosphère désenchantée qui baigne les dernières pages font aussi de l'ouvrage un texte philosémite dont la littérature française offre peu d'exemples".
- C'est sans doute en raison de ces réactions opposées mais toujours virulentes (et, à mon avis, intéressantes) que le très bon téléfilm de Pierre CARDINAL n'a été diffusé qu'une seule fois, en 1971... La critique de TELERAMA soulignait ainsi qu'elle n'était pas sûre que les racistes ne trouvent pas dans ce téléfilm de quoi alimenter leur haine. L'HUMANITE était plus sévère et voyait dans le téléfilm " plus encore qu'une mauvaise émission, une mauvaise action". A l'inverse, pour le critique du FIGARO, c'était " un vrai bonheur de s'apercevoir que la télévision peut redevenir intelligente".
Pour toutes ces raisons, je déconseillerais l'étude de ce roman dans une classe de collège ou encore dans un établissement "sensible" où, par exemple, l'étude de la Shoah, en histoire, suscite des propos difficiles à entendre et nécessitant des explications et une attitude pédagogique très ferme...
En revanche, je n'hésite pas à le proposer en classe de Première après avoir demandé aux élèves d'effectuer des recherches sur l'histoire du peuple juif, la France au début du XXe siècle, le sionisme. C'est la première fois, on verra bien.
A suivre ?
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"L'école est faite pour libérer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "
" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." (Alain).
- surfeuseNiveau 8
Je me cite :
et je précise que je le déconseille aussi en lecture cursive, sans accompagnement...
(ne serait-ce que pour certaines des raisons invoquées ici :
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141204.OBS7030/les-juifs-et-l-argent-il-faut-eduquer-des-l-ecole-apres-c-est-trop-tard.html )
L'an dernier, l'étude de ce roman n'a posé aucun problème dans ma classe de 1ère mais aucun élève n'a été interrogé dessus.
surfeuse a écrit:je déconseillerais l'étude de ce roman dans une classe de collège ou encore dans un établissement "sensible" où, par exemple, l'étude de la Shoah, en histoire, suscite des propos difficiles à entendre et nécessitant des explications et une attitude pédagogique très ferme...
et je précise que je le déconseille aussi en lecture cursive, sans accompagnement...
(ne serait-ce que pour certaines des raisons invoquées ici :
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141204.OBS7030/les-juifs-et-l-argent-il-faut-eduquer-des-l-ecole-apres-c-est-trop-tard.html )
L'an dernier, l'étude de ce roman n'a posé aucun problème dans ma classe de 1ère mais aucun élève n'a été interrogé dessus.
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"L'école est faite pour libérer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "
" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." (Alain).
- OudemiaBon génie
Peut-être parce que les examinateurs ne l'avaient pas lu, c'est le risque...surfeuse a écrit:Je me cite :surfeuse a écrit:je déconseillerais l'étude de ce roman dans une classe de collège ou encore dans un établissement "sensible" où, par exemple, l'étude de la Shoah, en histoire, suscite des propos difficiles à entendre et nécessitant des explications et une attitude pédagogique très ferme...
et je précise que je le déconseille aussi en lecture cursive, sans accompagnement...
(ne serait-ce que pour certaines des raisons invoquées ici :
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141204.OBS7030/les-juifs-et-l-argent-il-faut-eduquer-des-l-ecole-apres-c-est-trop-tard.html )
L'an dernier, l'étude de ce roman n'a posé aucun problème dans ma classe de 1ère mais aucun élève n'a été interrogé dessus.
C'est un livre méconnu de nos jours, que j'avais donné en 3e il y a longtemps : l'image des pères y est particulièrement intéressante, ces deux modèles irréprochables aux yeux des enfants, se révèlent l'un et l'autre corrompus...
Je n'ai plus aucun souvenir de la suite, que mon père avait à la campagne, si ce n'est que cela m'avait déçue.
- surfeuseNiveau 8
Les examinateurs, je pense, ne le connaissaient pas et n'ont pas eu le temps de le lire avant les épreuves. Et de toute façon, en 1ère L, l'objet d'étude "le roman... etc." était déjà tombé à l'écrit.
Autre avantage de faire étudier une oeuvre peu connue : la quasi impossibilité, pour les lycéens, de tricher en recopiant des explications toutes faites. J'ai pu ainsi leur faire faire des lectures analytiques et des parties de commentaires à la maison et les faire plancher ensuite à l'oral !
Semi- inconvénient pour moi : j'ai très longuement "décortiqué" l'oeuvre, que je ne proposerai sans doute plus - bien que l'étude ait suscité l'intérêt.
Silbermann n'est sans doute plus guère accessible aux classes de troisième actuelles.
Et, oui, Oudemia, comme c'est assez souvent le cas, la suite (Le Retour de Silbermann) est nettement moins bonne. Elle ne fait que confirmer ce qui était déjà évident : le tragique de la situation du protagoniste éponyme.
Autre avantage de faire étudier une oeuvre peu connue : la quasi impossibilité, pour les lycéens, de tricher en recopiant des explications toutes faites. J'ai pu ainsi leur faire faire des lectures analytiques et des parties de commentaires à la maison et les faire plancher ensuite à l'oral !
Semi- inconvénient pour moi : j'ai très longuement "décortiqué" l'oeuvre, que je ne proposerai sans doute plus - bien que l'étude ait suscité l'intérêt.
Silbermann n'est sans doute plus guère accessible aux classes de troisième actuelles.
Et, oui, Oudemia, comme c'est assez souvent le cas, la suite (Le Retour de Silbermann) est nettement moins bonne. Elle ne fait que confirmer ce qui était déjà évident : le tragique de la situation du protagoniste éponyme.
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"L'école est faite pour libérer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "
" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." (Alain).
- mageorNiveau 5
Je remonte ce vieux sujet. J'ai quand même bien envie de faire lire ce livre à mes élèves, en parallèle au cours d'histoire...
Je me demandais, @surfeuse, si tu avais encore les documents de travail et si tu accepterais de les partager?
J'aurai une classe qui réfléchit, débat, se questionne avec une dynamique sympa (si les nouveaux éléments me changent pas tout), donc je crois que ça pourrait être intéressant.
Je me demandais, @surfeuse, si tu avais encore les documents de travail et si tu accepterais de les partager?
J'aurai une classe qui réfléchit, débat, se questionne avec une dynamique sympa (si les nouveaux éléments me changent pas tout), donc je crois que ça pourrait être intéressant.
- DeliaEsprit éclairé
Lire en parallèle Silbermann et l'Ami retrouvéest intéressant. Les Antisémites allemands ne frappent pas le Juif, peur de se salir, quand les Français le rouent de coups...
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- surfeuseNiveau 8
Retraitée depuis 2016, je n'étais pas revenue sur ce site depuis de longues années !
Je suis désolée de ne pouvoir vous satisfaire : j'ai donné beaucoup de cours et de documents à des collègues et n'ai pratiquement rien conservé.
Comme je l'expliquais longuement plus haut, ce roman court mais difficile ne peut être étudié de nos jours qu'avec une très bonne classe et avec moult précautions, tant le traitement particulier du sujet peut prêter à polémique.
Je suis désolée de ne pouvoir vous satisfaire : j'ai donné beaucoup de cours et de documents à des collègues et n'ai pratiquement rien conservé.
Comme je l'expliquais longuement plus haut, ce roman court mais difficile ne peut être étudié de nos jours qu'avec une très bonne classe et avec moult précautions, tant le traitement particulier du sujet peut prêter à polémique.
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"L'école est faite pour libérer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "
" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." (Alain).
- TivinouDoyen
Avec quelle classe envisages-tu de le faire étudier ?mageor a écrit:Je remonte ce vieux sujet. J'ai quand même bien envie de faire lire ce livre à mes élèves, en parallèle au cours d'histoire...
Je me demandais, @surfeuse, si tu avais encore les documents de travail et si tu accepterais de les partager?
J'aurai une classe qui réfléchit, débat, se questionne avec une dynamique sympa (si les nouveaux éléments me changent pas tout), donc je crois que ça pourrait être intéressant.
- TivinouDoyen
Il faut qu'ils soient de très bons lecteurs. J'ai renoncé une année avec une bonne classe de seconde.mageor a écrit:Avec l'équivalent des 3è.
- gregforeverGrand sage
Quand je pense que je l avais étudié en 5ème...
- surfeuseNiveau 8
De deux choses l'une : ou bien le prof de cette classe de 5ème avait une ambition pédagogique proche de l'inconscience, ou bien c'était une classe de HPI de la comprenette approfondie !
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"L'école est faite pour libérer les enfants de l'amour de leurs parents. C'est une machine de guerre contre la famille "
" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." (Alain).
- gregforeverGrand sage
C était une très bonne classe et sauf erreur de ma part couplé à la sortie du film de Louis Malle "au revoir les enfants ".surfeuse a écrit: De deux choses l'une : ou bien le prof de cette classe de 5ème avait une ambition pédagogique proche de l'inconscience, ou bien c'était une classe de HPI de la comprenette approfondie !
- surfeuseNiveau 8
Je reviens brièvement ici pour seulement dire que malgré son intérêt, ce serait pure folie, quasiment suicidaire, que de proposer actuellement l'étude ou même la lecture cursive de ce roman, dans quelque classe que ce soit.
Le cauchemar antisémite ne semble que (re)commencer.
Le cauchemar antisémite ne semble que (re)commencer.
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