1er avril, faites-vous des blagues aux élèves ?

Tinsel a écrit:

Sibylle a écrit:Sinon, en 6ème, on faisait le 1er jour du mois où j'avais cours avec cette classe un petit temps consacré à l'écrivain du mois (voir calendrier un peu adapté de la revue Virgule. L'écrivain correspond à tel ou tel mois parce que son anniversaire se situe à ce mois-là). Le 1er avril, je leur ai présenté un jeune écrivain extrêmement talentueux qui avait commencé à écrire à 6 ans, pour qui on envisageait déjà de le nommer à l'académie française à 17 ans, qui savait écrire d'excellents livres de littérature dans plusieurs langues (il s'était fixé l'objectif d'écrire à chaque fois dans une nouvelle langue entre deux livres écrits en français). Les élèves étaient passionnés et certains prenaient des notes. Au fur et à mesure, c'était de plus en plus incroyable. J'ai dû finir en disant qu'il refusait de taper ses livres à l'ordinateur, mais écrivait à l'encre de seiche.  Il fallait ensuite deviner le nom de cet écrivain.
Ensuite, on a découvert le vrai écrivain du mois !!!

 :lol:  J'adore!

Volubilys a écrit:Une année, j'avais enlevé toutes les chaises de la classe. L'année suivante, j'avais écrit sur le tableau à l'envers. L'année d'après on avait échangé nos classes avec la collègue...

Fourchette a écrit:Une année j'ai fait sortir les carnets (au collège) pour noter qu'il y aurait cours le lundi de Pâques afin de rattraper je ne sais quoi   . Mais c'était avant la mode de nous faire rattraper des trucs pour de vrai ! Maintenant ce ne serait plus drôle...   
J'avais arrêté les élèves avant qu'ils n'écrivent ;-).

Cette année j'ai un conseil de classe le 1er avril, je me demande si je ne vais pas faire une petite blague à l'adjointe (qui fait son année de stage) et parler d'un élève qui n'existe pas, par exemple. "Mais si, vous savez bien, le nouveau qui est arrivé en janvier !"

tiptop77 a écrit:Une année, j'ai donné une enveloppe à la cpe. Je lui ai dit que je voulais faire une blague à un élève pour le 1er avril. Un gosse qui m'en faisait souvent!
Le gosse arrive en cours. Je lui dis qu'il est convoqué chez la cpe. Il se demandait bien pourquoi et est parti un peu inquiet. Il est revenu avec l'enveloppe qu'il n'avait pas le droit d'ouvrir et quand il l'a fait à son retour en classe, je l'ai ouverte de manière très solennelle. Dans l'enveloppe, il y avait une feuille avec un beau poisson!     Avec les autres élèves de la classe: "poisson d'avril!"

Une prof avait fait ça quand j'étais en 5ème. C'était drôle. Je l'ai refait une fois que j'ai été de l'autre côté du bureau. Le gamin a bien ri  

Volubilys a écrit:

Seifer a écrit:

Volubilys a écrit:
C'est la grande question, mais vu la quantité de trucs absurdes pondus par le ministère ces derniers temps, en la jouant fine et sérieuse, ça peut passer.
Et puis je suis réputé pour être une personne sérieuse et limite psychorigide, donc qui mettra ma parole en doute? Je suis sûre que j'arriverais même à convaincre les collègues que c'est vrai.

Pour moi la grande question reste le coût. C'est-à-dire que certains parents ont sûrement autre chose à faire que d'acheter un uniforme pour un enfant de cm2 pour une blague, mais bon.

C'est ce qui me retient de le faire.   
Peut-être juste mettre la cravate obligatoire.

orelyde a écrit:Je passe mon oral de concours ce jour là.... Je ne suis pas sûre de pouvoir faire une blague au jury....   

Spoiler:

Sphinx a écrit:Poisson d'avril réussi aux petits cinquièmes ce matin, collègue-copine et moi-même qui avions nos classes de cinquième en français à la même heure avons décidé de leur faire une évaluation "nationale" surprise pour le livret de compétences. (Ca c'était un peu une private joke : l'équipe de lettres de mon collège ignore joyeusement et collectivement le LPC.) Légère inquiétude en entendant la nouvelle et en découvrant le sujet, panique totale à la question 5.a), haussements de sourcils amusés à la question 5.b) puis francs éclats de rire à la fin. Ils ont voulu refaire la blague à leurs parents le soir, sujets à l'appui

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Nasopi a écrit:Moi, je leur ai fait croire que, puisqu'ils avaient eu une heure de moins ce week-end, il avait été décidé que ce serait compensé par une heure de français en plus cette semaine. Qu'est-ce qu'ils ont pu râler !   

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