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- JohnMédiateur
http://www.metronews.fr/paris/la-courneuve-seine-saint-denis-l-incroyable-decouverte-de-quatre-enfants-reclus-dans-leur-appartement/mnct!jl7yNfHAwJ5s/A la Courneuve, en Seine-Saint-Denis, les autorités ont découvert que des enfants âgés de 2 mois à 6 ans, vivaient totalement reclus dans l'appartement de leurs parents. Enfermés probablement depuis leur naissance dans une seule et même pièce, ils ont été retrouvés dans des conditions insalubres, révèle ce jeudi RTL.fr.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les enfants n'auraient jamais été scolarisés, n'auraient jamais vu de médecin et n'auraient même jamais mis un pied dehors. Tous souffrent de malnutrition. "Les deux aînés en particulier ont de tels retards psycho-moteurs qu'ils arrivent à peine à marcher et à parler", poursuit le site d'information. Selon l'AFP, ils souffriraient tous les deux d'une forme d'autisme et s'exprimeraient par onomatopées. [...]
Ils ont été découverts, après que des médecins ont alerté les autorités du département car une femme s'était présentée à l'hôpital avec, dans ses bras sa fille, un bébé de 2 mois en mauvaise santé. Une fois alertée, la police s’est rendue rapidement au domicile familial, situé dans le quartier sensible des 4 000. Les enquêteurs découvrent alors les 3 autres enfants du couple, des garçons âgés de 2, 5 et 6 ans, installés sur des matelas posés à même le sol, tous dans la même pièce insalubre.
L'appartement n'était "pas très propre, pas très bien rangé, mais ce n'était pas un dépotoir non plus", a précisé une source proche de l'enquête. "Pas de lits mais de simples matelas, rien ne laissait penser que des enfants en bas âge y vivaient", a-t-elle ajouté.[...]
Le père, âgé de 33 ans, et la mère, 27 ans, ne travaillaient pas mais touchaient des allocations pour leurs enfants, a-t-elle précisé, ajoutant qu'ils semblaient n'avoir "absolument pas pris conscience" de la situation. Selon les premiers éléments de l'enquête, les enfants n'auraient pas été battus ou abusés sexuellement.
La famille, visiblement discrète, n'avait jamais fait l'objet du moindre signalement. En garde à vue, les parents ont donné des explications laborieuses. Une information judiciaire a été ouverte pour mauvais traitements sur mineurs. Ils sont depuis tous les deux en prison et leurs 4 enfants, eux, ont été placés dans des familles d'accueil. L'enquête a été confiée à la Sûreté départementale de Seine-Saint-Denis.
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- poeravaNiveau 6
Affreux...
Cela me fait penser au film "Flowers in the attic" .... très pénible de penser que des personnes sont capables de tels actes.
Cela me fait penser au film "Flowers in the attic" .... très pénible de penser que des personnes sont capables de tels actes.
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- OudemiaBon génie
J'espère que les services sociaux savent ce qu'ils font, ou que le journaliste est mal informé : j'ai entendu à la radio une psychiatre (je crois) dire que le pire pour ces enfants serait d'être séparés et d'avoir brutalement des conditions de vie "normales" , comme un lit et un bain...John a écrit:http://www.metronews.fr/paris/la-courneuve-seine-saint-denis-l-incroyable-decouverte-de-quatre-enfants-reclus-dans-leur-appartement/mnct!jl7yNfHAwJ5s/
La famille, visiblement discrète, n'avait jamais fait l'objet du moindre signalement. En garde à vue, les parents ont donné des explications laborieuses. Une information judiciaire a été ouverte pour mauvais traitements sur mineurs. Ils sont depuis tous les deux en prison et leurs 4 enfants, eux, ont été placés dans des familles d'accueil. L'enquête a été confiée à la Sûreté départementale de Seine-Saint-Denis.
- elena3Fidèle du forum
Ça me parait impossible tellement c'est affreux...
- LizdarcyFidèle du forum
Et combien d'autres histoires sordides que l'on ignore...
- AtargatisNiveau 7
En ce moment toutes ces histoires ont un écho dans la presse (il y a eu un reportage d'Envoyé Spécial récemment, cela a dû jouer)... C'est vraiment horrible mais une fois l'émotion passée, je me demande ce qui motive ces parents à enfermer ainsi leurs enfants, est-ce juste de la maltraitance? Une manière de les confiner dans un état quasi utérin? Est-ce vraiment différent des bébés congelés?
- NasopiBon génie
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- BabayagaGrand sage
Atargatis a écrit:En ce moment toutes ces histoires ont un écho dans la presse (il y a eu un reportage d'Envoyé Spécial récemment, cela a dû jouer)... C'est vraiment horrible mais une fois l'émotion passée, je me demande ce qui motive ces parents à enfermer ainsi leurs enfants, est-ce juste de la maltraitance? Une manière de les confiner dans un état quasi utérin? Est-ce vraiment différent des bébés congelés?
Moi je n'essaie pas de comprendre. C'est un univers tellement éloigné du mien que je suis incapable de comprendre.
Tout comme je ne comprends pas la violence qui atteint des degrés inouïs pour des bricoles (par exemple l'enseignante qui s'est fait attaquer en plein cours avec un poing américain https://www.neoprofs.org/t72873-prof-en-zep-cest-ce-que-jaimais-faire-et-on-me-la-enleve-libe-11-mars)
Je pense que dans certains milieux, ça va tellement mal que certains humains oublient ce qui les différencie de l'animal, et les décisions ne sont pas réfléchies, mais tout fonctionne à l'instinct et à l'émotif.
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Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- Thalia de GMédiateur
Je suis horrifiée et partage ton point de vue. Il n'est pas impossible que les parents aient eux-mêmes été élevés de cette manière, du moins dans l'esprit.Baba a écrit:Atargatis a écrit:En ce moment toutes ces histoires ont un écho dans la presse (il y a eu un reportage d'Envoyé Spécial récemment, cela a dû jouer)... C'est vraiment horrible mais une fois l'émotion passée, je me demande ce qui motive ces parents à enfermer ainsi leurs enfants, est-ce juste de la maltraitance? Une manière de les confiner dans un état quasi utérin? Est-ce vraiment différent des bébés congelés?
Moi je n'essaie pas de comprendre. C'est un univers tellement éloigné du mien que je suis incapable de comprendre.
Tout comme je ne comprends pas la violence qui atteint des degrés inouïs pour des bricoles (par exemple l'enseignante qui s'est fait attaquer en plein cours avec un poing américain https://www.neoprofs.org/t72873-prof-en-zep-cest-ce-que-jaimais-faire-et-on-me-la-enleve-libe-11-mars)
Je pense que dans certains milieux, ça va tellement mal que certains humains oublient ce qui les différencie de l'animal, et les décisions ne sont pas réfléchies, mais tout fonctionne à l'instinct et à l'émotif.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CatalunyaExpert spécialisé
A quand un permis d'enfanter?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Catalunya a écrit:A quand un permis d'enfanter?
A quand une vraie politique pour régler le mal (la misère sociale et économique) à la racine?
- AtargatisNiveau 7
Baba: je pense qu'il est quand même essentiel de comprendre comment ces situations, pas si anecdotiques que ça (c'est la quatrième histoire différente dont j'ai vent depuis une semaine environ). Comment en arrive-t-on là?
- DinaaaExpert spécialisé
Marcel Khrouchtchev a écrit:Catalunya a écrit:A quand un permis d'enfanter?
A quand une vraie politique pour régler le mal (la misère sociale et économique) à la racine?
+1
Puisque ces enfants étaient déclarés (les parents touchaient des allocations, nous dit-on), et que les deux aînés n'étaient pas scolarisés, il aurait fallu des services sociaux dignes de ce nom pour aller rencontrer 15 mn la famille, voir les enfants, se rendre compte de leur état et prendre les choses en main sans attendre que les deux aînés soient condamnés à une vie de misère faute de soins.
Que vont devenir ces petits garçons de 5 et 6 ans qui ne savent ni parler ni marcher ?
- AtargatisNiveau 7
Dans le reportage d'Envoyé Spécial, il était question d'un cas assez horrible d'un bébé frappé par ses parents. La nounou avait pris des photos (on voyait le visage tuméfié du bébé ainsi que d'autres traces sur son corps) et lorsqu'elle a eu une visite de la puéricultrice du conseil général, elle l'a signalé: la dame n'a même pas voulu regarder les photos. Sa responsable était interviewée et a juste dit "oui, c'est dommage mais bon ça n'aurait pas empêché la mort du bébé". What?!
Je ne sais pas si c'est une question de surcharge de travail ou de manque de communication entre les services, mais ça fait peur ces questions de deux poids deux mesures... Une copine avait publié un article sur une de ses connaissances à qui on avait menacé de retirer l'enfant car elle l'allaitait mais était végétalienne...
Je ne sais pas si c'est une question de surcharge de travail ou de manque de communication entre les services, mais ça fait peur ces questions de deux poids deux mesures... Une copine avait publié un article sur une de ses connaissances à qui on avait menacé de retirer l'enfant car elle l'allaitait mais était végétalienne...
- OlympiasProphète
Cette affaire questionne, forcément....Les quelques articles que j'ai pu lire expliquent que les parents sont complètement à côté de la plaque (les grands parents aussi), et ne semblent pas réaliser la situation ; la mère est en France depuis 9 ans et ne parle pas un mot de français (soupçon d'une forme de retard mental chez la mère).
Comme il y a 4 enfants, dont le dernier, le bébé (pour lequel l'hôpital a fait un signalement, à cause de l'indifférence de la maman à son égard), on se demande ce qui s'est passé avant : la mère a-t-elle accouché des trois premiers chez elle - elle vient d'Inde et on n'accouche pas forcément à l'hôpital...? Ce qui peut expliquer qu'ils soient totalement inconnus des services sociaux... Mais comme ils touchaient des allocations familiales, les enfants sont forcément déclarés à l'état-civil...
Ils ne vivaient pas dans un quartier riche, mais le quartier n'était pas abandonné des pouvoirs publics. Il y a aussi l'évocation du handicap des grands : un des articles dit que le père les cachait parce qu'il avait honte.
Il faut attendre d'avoir des informations fiables.
Comme il y a 4 enfants, dont le dernier, le bébé (pour lequel l'hôpital a fait un signalement, à cause de l'indifférence de la maman à son égard), on se demande ce qui s'est passé avant : la mère a-t-elle accouché des trois premiers chez elle - elle vient d'Inde et on n'accouche pas forcément à l'hôpital...? Ce qui peut expliquer qu'ils soient totalement inconnus des services sociaux... Mais comme ils touchaient des allocations familiales, les enfants sont forcément déclarés à l'état-civil...
Ils ne vivaient pas dans un quartier riche, mais le quartier n'était pas abandonné des pouvoirs publics. Il y a aussi l'évocation du handicap des grands : un des articles dit que le père les cachait parce qu'il avait honte.
Il faut attendre d'avoir des informations fiables.
- OlympiasProphète
Et la multiplication des affaires de maltraitance rend extrêmement urgente une réforme des services sociaux avec une règle qui doit être la même dans tous les départements et une vraie communication. L'enfance en danger n'est pas une priorité en France. Beaucoup d'éléments doivent être réorganisés.
Après, il faut savoir éviter les dérives (celles du Royaume-Uni sont effrayantes en la matière) et cesser de sacrifier des enfants dans l'espoir de soigner des parents qui sont soit maltraitants, soit incapables/inaptes et que ne seront jamais des parents, des vrais (pas des simples géniteurs, ce qui est à la portée de n'importe qui) = qui aiment, qui élèvent, qui éduquent, qui protègent
Après, il faut savoir éviter les dérives (celles du Royaume-Uni sont effrayantes en la matière) et cesser de sacrifier des enfants dans l'espoir de soigner des parents qui sont soit maltraitants, soit incapables/inaptes et que ne seront jamais des parents, des vrais (pas des simples géniteurs, ce qui est à la portée de n'importe qui) = qui aiment, qui élèvent, qui éduquent, qui protègent
- RoninMonarque
Je suis entièrement d'accord avec toi Olympias. Mais pour avoir dit la même chose on m'a répondu que l'on ne pouvait rien faire, que c'était ça ou l'eugénisme, les zeures les plus sombres etc. Je ne nie pas que la question de la misère n'existe pas. Mais certains parents, sans pour autant être dans la misère, sont et seront toujours nocifs. J'ai des exemples chaque année à l'hôpital, j'en ai eu un splendide à l'IME.
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- OlympiasProphète
Le problème ne vient pas forcément de la misère. Certains humains sont des ******************* qui ne font que du mal à leurs enfants et on ne peut pas continuer à sacrifier ces gosses en pensant gentiment que les "parents" vont changer.Ronin a écrit:Je suis entièrement d'accord avec toi Olympias. Mais pour avoir dit la même chose on m'a répondu que l'on ne pouvait rien faire, que c'était ça ou l'eugénisme, les zeures les plus sombres etc. Je ne nie pas que la question de la misère n'existe pas. Mais certains parents, sans pour autant être dans la misère, sont et seront toujours nocifs. J'ai des exemples chaque année à l'hôpital, j'en ai eu un splendide à l'IME.
- RoninMonarque
C'est bien ce que je dis. J'ai eu des familles dont les parents bossent, ont une situation, du fric, un statut social ( donc pas de problème de misère, de formation ) et qui maltraitent leurs enfants. La perversion ça existe aussi dans les familles. Mais souvent on ne fait rien parce que c'est très dur à prouver et que le droit d'être parent semble être considéré comme absolu. On doit faire ses preuves pour conduire un véhicule, pour exercer un métier etc, pour avoir des gosses et les maltraiter c'est open bar.
Un exemple en IME : une maman elle-même déficitaire, sans travail, sans aucune recherche pour en trouver, même plus jeune, onze enfants de six pères, tous les pères alcooliques et violents, tous les enfants maltraités et/ou carencés, en clis ou en IME ou en maternelle avec AVS, des vêtements sales, pas à la taille, une nourriture insuffisante etc. Et les services sociaux laissaient faire. "Parce que ce sont ses enfants quand même".
Un exemple en IME : une maman elle-même déficitaire, sans travail, sans aucune recherche pour en trouver, même plus jeune, onze enfants de six pères, tous les pères alcooliques et violents, tous les enfants maltraités et/ou carencés, en clis ou en IME ou en maternelle avec AVS, des vêtements sales, pas à la taille, une nourriture insuffisante etc. Et les services sociaux laissaient faire. "Parce que ce sont ses enfants quand même".
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- BabayagaGrand sage
Atargatis a écrit:Baba: je pense qu'il est quand même essentiel de comprendre comment ces situations, pas si anecdotiques que ça (c'est la quatrième histoire différente dont j'ai vent depuis une semaine environ). Comment en arrive-t-on là?
Disons qu'il y a comprendre et comprendre. Analyser la situation est une chose, comprendre la personne qui fait ça en se mettant à sa place en est une autre. C'est la seconde option que je ne cherche pas à faire, car je ne serai jamais à sa place, donc ce que je pense n'apporte rien.
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Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- philannDoyen
Quand mon frère est né,ma mère avait halluciné et engueulé l'assistante sociale ou l'infirmière qui était passée quelques jours après le retour à la maison, car elle avait failli repartir sans même voir le bébé. Ma mère en encore aujourd'hui (30 ans plus tard!)
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- Thalia de GMédiateur
Ainsi raisonnait Primo Levi lorsqu'il évoquait le nazisme et la terrible conséquence de cette doctrine inhumaine.Baba a écrit:Atargatis a écrit:Baba: je pense qu'il est quand même essentiel de comprendre comment ces situations, pas si anecdotiques que ça (c'est la quatrième histoire différente dont j'ai vent depuis une semaine environ). Comment en arrive-t-on là?
Disons qu'il y a comprendre et comprendre. Analyser la situation est une chose, comprendre la personne qui fait ça en se mettant à sa place en est une autre. C'est la seconde option que je ne cherche pas à faire, car je ne serai jamais à sa place, donc ce que je pense n'apporte rien.
Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, ces parents sont des bourreaux, qui ont peut-être des excuses, mais impossible pour moi non plus de comprendre.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- BabayagaGrand sage
Je viens de finir un livre de Levi, ça a dû laisser une marque il faut croire
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- OlympiasProphète
Ici, ils lui auraient déjà été retirés ; ça varie énormément d'un département à l'autre. Les services dont tu parles auraient déjà dû saisir le procureurRonin a écrit:C'est bien ce que je dis. J'ai eu des familles dont les parents bossent, ont une situation, du fric, un statut social ( donc pas de problème de misère, de formation ) et qui maltraitent leurs enfants. La perversion ça existe aussi dans les familles. Mais souvent on ne fait rien parce que c'est très dur à prouver et que le droit d'être parent semble être considéré comme absolu. On doit faire ses preuves pour conduire un véhicule, pour exercer un métier etc, pour avoir des gosses et les maltraiter c'est open bar.
Un exemple en IME : une maman elle-même déficitaire, sans travail, sans aucune recherche pour en trouver, même plus jeune, onze enfants de six pères, tous les pères alcooliques et violents, tous les enfants maltraités et/ou carencés, en clis ou en IME ou en maternelle avec AVS, des vêtements sales, pas à la taille, une nourriture insuffisante etc. Et les services sociaux laissaient faire. "Parce que ce sont ses enfants quand même".
- OlympiasProphète
Jugement qui vient de tomber (18 mars)
Un homme dont la femme et les quatre enfants ont vécu près de trois ans reclus dans leur domicile de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) a été condamné mardi à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, par le tribunal correctionnel de la ville.
Un homme dont la femme et les quatre enfants ont vécu près de trois ans reclus dans leur domicile de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) a été condamné mardi à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, par le tribunal correctionnel de la ville. Le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public et a assorti cette peine d’une obligation de soins, du retrait de l’autorité parentale, ainsi que l’inscription au fichier des délinquants sexuels. Le père était poursuivi pour «privation de soins ou d’aliments compromettant la santé d’un mineur, soustraction par un parent à ses obligations légales compromettant la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant», ainsi que pour «agression sexuelle sur deux mineurs de 15 ans».
La mère de famille, poursuivie uniquement pour «privation de soins ou d’aliments compromettant la santé d’un mineur», a elle été condamnée à trois ans de prison avec sursis et a perdu aussi l’autorité parentale.
Intervenant dans la nuit du 4 au 5 janvier 2013 pour un malaise, les pompiers avaient découvert dans un appartement insalubre de Saint-Nazaire un couple et quatre de ses enfants, âgés de 14, 17, 19 et 20 ans, qui y vivaient reclus. Selon l’enquête ils vivaient ainsi en totale réclusion depuis 2010.
Les voisins de la famille pensaient que la mère et ses enfants n’habitaient plus là, voyant seulement sortir le père pour faire ses courses.
La famille avait fait l’objet à partir de 1994 d’un suivi socio-éducatif qui avait cessé après la condamnation des parents en 2008 à six mois ferme de prison pour «abandon moral et matériel de mineurs».
Cette condamnation, prononcée par défaut en l’absence des parents, n’avait pas été exécutée, car elle n’avait pu leur être notifiée. Depuis cette condamnation la famille avait commencé son repli pour échapper à la justice, n’ouvrant pas la porte aux huissiers, n’allant pas chercher les recommandés, déscolarisant les enfants.
Depuis 2013 les deux plus jeunes enfants du couple, autistes, ont été placés. Les deux plus âgés, adultes, habitent chez le cinquième enfant du couple, leur sœur aînée qui avait quitté le domicile familial depuis plusieurs années.
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