- CasparProphète
Parce que l'orthographe du finnois est beaucoup plus phonétique que celle du français tu veux dire?
- mblondeNiveau 9
C'est ça. Il y a de très bons articles sur le net qui montre que les écoles où le suédois est la langue principale obtiennent des résultats dans la moyenne de l'OCDE et moins bons que les écoles finnoise. L'estonie obtient aussi de bons scores à Pisa en 2006 or l'estonien est proche du finnois. Bref c'est bien expliqué ici http://le-finnois-et-pisa.blogspot.de/
- CasparProphète
C'est probablement une des données du problème mais l'italien et l'espagnol ont aussi des orthographes proches de la prononciation et je ne suis pas sûr que les pays concernés soient très bien classés, mais je suis tout de même d'accord avec toi, les comparaisons entre des pays aussi différents que la France et la Finlande n'ont pas grand sens. (Mais on s'éloigne du sujet du fil.)
- mblondeNiveau 9
Si tu lis l'article tu verras que ce n'est pas qu'une question d'orthographe proche de la prononciation. Il y a aussi le fait que les mots sont formé à partir d''une dérivation à partir de quelques racines finnoise (et non grec ou latin comme en français) qui rende la compréhension de la langue plus transparente. C'est très bien expliqué dans l'article.
On s'éloigne un peu de l'histoire du décret je te l'accorde.
On s'éloigne un peu de l'histoire du décret je te l'accorde.
- CasparProphète
J'avoue que je n'ai pas encore lu l'article mais je vais le faire de ce pas. (Je connais mal l'allemand mais les racines y sont plus transparentes aussi il me semble.)
- BalthazaardVénérable
"Parce que l'orthographe du finnois est beaucoup plus phonétique que celle du français tu veux dire? " plus que cela, le finnois n'a pas de syllabes...b-a ça ne fait pas ba, ça reste b-a....toutes les lettres se prononcent de façon indépendante de la précédente et de la suivante,pas de lettre muette, même les consonnes doublées se prononcent deux fois, en plus il y a moins de lettres qu'en français, lire un mot c'est l'épeler (avec la bonne prononciation, le bon rythme et la bonne accentuation...ça c'est une autre paire de manches..)
- BoubouleDoyen
iphigénie a écrit:De toute façon ce qui est incompréhensible, c'est qu'on accepte (tous syndicats confondus) de se mettre à une table pour discuter statuts ou rythmes ou âge du capitaine sans réclamer au préalable: salaire, salaire, salaire.
Moi je serais assez favorable à plus aucune discussion sur quoi que ce soit avant salaire.
Débuter à bac + 5,6voire 7 à 1600 et des poussières c'est indigne.
Mais si, ils ont discuté salaires : ils ont décidé de baisser la rémunération de certains collègues, pour en augmenter d'autres. C'est pas ça ? (entre autres)
- BalthazaardVénérable
Cela semble une évidence pour beaucoup ici mais il faut croire qu'elle n'est pas partagée par tous ou que certains on honte de l'avouer...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
La mobilisation des CPGE, soutenue par plusieurs syndicats, montre bien que cette vision est un peu simpliste. Mais c'est réjouissant, cela veut dire que les enseignants du secondaire auront leurs collègues de CGPE derrière eux quand il faudra lutter contre le nouveau statut et pour de meilleurs salaires.
- BoubouleDoyen
Marcel Khrouchtchev a écrit:La mobilisation des CPGE, soutenue par plusieurs syndicats, montre bien que cette vision est un peu simpliste. Mais c'est réjouissant, cela veut dire que les enseignants du secondaire auront leurs collègues de CGPE derrière eux quand il faudra lutter contre le nouveau statut et pour de meilleurs salaires.
Je suppose que le "simpliste" est pour moi. Ce n'est qu'un des aspects et de ce que j'ai suivi de la position des syndicats dans la lutte CPGE, la position est la même.
Les "avancées" dont certains se targuent ne sont que des parades au durcissement de la gestion comptable des rectorats depuis quelques années, durcissement contre lequel nous avons perdu. Et nous reconnaisssons la défaite.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Bouboule a écrit:Je suppose que le "simpliste" est pour moi.
Tu supposes bien
Bouboule a écrit:
Les "avancées" dont certains se targuent ne sont que des parades au durcissement de la gestion comptable des rectorats depuis quelques années, durcissement contre lequel nous avons perdu. Et nous reconnaisssons la défaite.
Ah mais là on est d'accord! Mais tu avais résumé ça à un "je prends aux profs riches pour donner aux profs pauvres". Or cette stratégie-là a échoué, grâce à la mobilisation des enseignants. Tant mieux, et je suis sûr que les profs de CPGE renverront l'ascenseur à leurs collègues du secondaire.
- BalthazaardVénérable
Prévenez si vous faites de l'humour, les esprits simples comme moi ne s'y retrouvent plus!
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Balthazaard a écrit:Prévenez si vous faites de l'humour, les esprits simples comme moi ne s'y retrouvent plus!
Je dis simplement une chose: ce que prétend Bouboule de façon ironique quand il dit que la seule façon de traiter la question des salaires a été de prendre aux "privilégiés" pour donner aux autres est une erreur. C'est tout. Parce que cela s'est traduit par un recul du gouvernement. Et j'en suis heureux.
- BoubouleDoyen
Marcel Khrouchtchev a écrit:Bouboule a écrit:
Les "avancées" dont certains se targuent ne sont que des parades au durcissement de la gestion comptable des rectorats depuis quelques années, durcissement contre lequel nous avons perdu. Et nous reconnaisssons la défaite.
Ah mais là on est d'accord! Mais tu avais résumé ça à un "je prends aux profs riches pour donner aux profs pauvres". Or cette stratégie-là a échoué, grâce à la mobilisation des enseignants. Tant mieux, et je suis sûr que les profs de CPGE renverront l'ascenseur à leurs collègues du secondaire.
Je crois que c'est pareil en CPGE. Le ministère voulait baisser tout le monde et il me semble qu'on se dirige plutôt vers une baisse des plus riches pour conserver les intermédiaires et remonter les moins hauts.
Je ne crois pas que les CPGE renverront l'ascenseur. Globalement, une grosse partie était sur la position : "pas de nouveau décret qui nuirait à certains (secondaire comme CPGE), on réécrit si tout le monde sort par le haut ou ne perd pas".
Au bilan, craignant que le secondaire apprenne l'existence des décrets de 50, le ministère a décidé de faire les choses en deux temps : on sort les CPGE de la négociation, c'est-à-dire que le décret de 50 ne vivra plus que par les articles qui les concernent, une fois le nouveau signé ; puis, on s'occupe des CPGE. Et là...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Bouboule a écrit:Je ne crois pas que les CPGE renverront l'ascenseur.
Je ne le crois pas non plus
Mais ils seront sans doute plus isolés la prochaine fois.
Bouboule a écrit:Globalement, une grosse partie était sur la position : "pas de nouveau décret qui nuirait à certains (secondaire comme CPGE), on réécrit si tout le monde sort par le haut ou ne perd pas".
Au bilan, craignant que le secondaire apprenne l'existence des décrets de 50, le ministère a décidé de faire les choses en deux temps : on sort les CPGE de la négociation, c'est-à-dire que le décret de 50 ne vivra plus que par les articles qui les concernent, une fois le nouveau signé ; puis, on s'occupe des CPGE. Et là...
Ce qui montre bien qu'une position solidaire est la seule solution. Et il y avait des syndicats (au moins un en tout cas) qui était exactement sur cette position.
- BoubouleDoyen
Marcel Khrouchtchev a écrit:Bouboule a écrit:Je ne crois pas que les CPGE renverront l'ascenseur.
Je ne le crois pas non plus
Mais ils seront sans doute plus isolés la prochaine fois.
Oui, mais je crois qu'ils le savent et qu'ils essaient de déplacer la guerre sur un autre terrain. Mais ils ne seront pas plus collectifs que le secondaire et perdront.
Marcel Khroutchev a écrit:Bouboule a écrit:Globalement, une grosse partie était sur la position : "pas de nouveau décret qui nuirait à certains (secondaire comme CPGE), on réécrit si tout le monde sort par le haut ou ne perd pas".
Au bilan, craignant que le secondaire apprenne l'existence des décrets de 50, le ministère a décidé de faire les choses en deux temps : on sort les CPGE de la négociation, c'est-à-dire que le décret de 50 ne vivra plus que par les articles qui les concernent, une fois le nouveau signé ; puis, on s'occupe des CPGE. Et là...
Ce qui montre bien qu'une position solidaire est la seule solution. Et il y avait des syndicats (au moins un en tout cas) qui était exactement sur cette position.
Un, effectivement.
- mblondeNiveau 9
J'ai cru aussi comprendre que les professeurs de CPGE avaient quelques craintes sur l'avenir des CPGE et donc le leur. Ils ont tout intérêt à être solidaires, ne sait-on jamais
- barègesÉrudit
Bouboule a écrit:
Les "avancées" dont certains se targuent ne sont que des parades au durcissement de la gestion comptable des rectorats depuis quelques années, durcissement contre lequel nous avons perdu. Et nous reconnaissons la défaite.
Voilà.
- ChtitbatoNiveau 5
...et hop, passage du décret pourri, en même temps que le changement de gouvernement. Bien vu.
Ca va faire mal aux fesses bien vite.
Ca va faire mal aux fesses bien vite.
- HéliandreExpert
Quelqu'un sait-il où trouver le texte du décret ? Je sais que le lien est sur le fil, mais je manque de temps pour regarder toutes les pages... j'ai besoin des infos de base pour un échange, et je n'arrive pas à trouver via moteur de recherche :boulet:
- HéliandreExpert
[Résolu] J'ai trouvé, on dirait :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/240314-decret.pdf
Des fois je me dis qu'il nous faudrait un "sommaire" de fil, pour y retrouver rapidement les infos clés
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/docsjoints/240314-decret.pdf
Des fois je me dis qu'il nous faudrait un "sommaire" de fil, pour y retrouver rapidement les infos clés
- Luigi_BGrand Maître
Merci Héliandre.
Tiens, coïncidence, la minoration de service pour effectifs pléthoriques est supprimée... au moment où s'annonce un afflux très important d'élèves au lycée.
http://www.vousnousils.fr/2014/04/04/une-centaine-de-milliers-decoliers-et-de-lyceens-de-plus-en-2014-et-2015-553017
Tiens, coïncidence, la minoration de service pour effectifs pléthoriques est supprimée... au moment où s'annonce un afflux très important d'élèves au lycée.
C'est surtout le lycée qui devrait être concerné, avec 24.000 élèves de plus à la rentrée 2014, puis 49.000 lycéens supplémentaires à la rentrée 2015, année où le collège devrait perdre 19.500 élèves.
http://www.vousnousils.fr/2014/04/04/une-centaine-de-milliers-decoliers-et-de-lyceens-de-plus-en-2014-et-2015-553017
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Roumégueur IerÉrudit
Luigi_B a écrit:Merci Héliandre.
Tiens, coïncidence, la minoration de service pour effectifs pléthoriques est supprimée... au moment où s'annonce un afflux très important d'élèves au lycée.
C'est surtout le lycée qui devrait être concerné, avec 24.000 élèves de plus à la rentrée 2014, puis 49.000 lycéens supplémentaires à la rentrée 2015, année où le collège devrait perdre 19.500 élèves.
http://www.vousnousils.fr/2014/04/04/une-centaine-de-milliers-decoliers-et-de-lyceens-de-plus-en-2014-et-2015-553017
Et pile au moment où on ne sait plus comment faire pour recruter des enseignants. Ils sont tout sauf naïfs au ministère, ça tombe plutôt bien leur histoire.
Tiens, petite anecdote au collège : j'ai commencé avec des classes de 3° à 24 élèves il y a quelques années; ils sont maintenant 30, 6 élèves de plus, 6 copies de plus par paquet, 6 préparations de plus au brevet. Cela ne paraît pas énorme et pourtant, ça change beaucoup de choses. Pensez-vous que nos salaires sont liés aux nombres d'élèves que nous avons en charge? Que nenni, on peut en avoir 100 ou 125, ce sera pareil sur la fiche de paie, aucun bonus de quelque sorte, mais très différent sur le temps de travail annuel. On se croirait parfois vivre dans une époque préhistorique où le droit du travail balbutierait encore.
Tiens, voilà encore un paramètre totalement occulté par les syndicats lors des 'négociations' sur le statut, mais il est vrai que les professeurs de collège, on les a clairement laissés de côté dans leur immense majorité. Finalement, il aurait fallu faire du corporatisme dans le corporatisme pour obtenir des miettes (oui, je sais, je vais prendre mes cachets...).
- Luigi_BGrand Maître
Tu oublies une chose : non seulement les classes sont plus nombreuses, mais un professeur peut avoir plus de classes. Quand j'ai commencé, on pouvait avoir en français trois classes de sixième à 6h professeur...
Pour le lycée il faut croire que supprimer une décharge d'effectif pléthorique, c'est beaucoup plus moderne. Qu'est-ce qu'on était archaïque en 1950 !
Pour le lycée il faut croire que supprimer une décharge d'effectif pléthorique, c'est beaucoup plus moderne. Qu'est-ce qu'on était archaïque en 1950 !
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- LefterisEsprit sacré
Tu me l'ôtes : plus de classes, plus nombreux, plus pénibles. Et il est certain que les enseignants de lettres sont les premières victimes, car c'est une des matières où l'on peut rogner pour multiplier les classes, et où qu'on le veuille ou non le poids des copies est extrêmement lourd. J'ai eu des collègues certifiés qui avaient 4 secondes, et bien rempliesLuigi_B a écrit:Tu oublies une chose : non seulement les classes sont plus nombreuses, mais un professeur peut avoir plus de classes. J'ai commencé avec trois classes de sixième à 6h professeur...
Pour le lycée il faut croire que supprimer une décharge d'effectif pléthorique, c'est beaucoup plus moderne. Qu'est-ce qu'on était archaïque en 1950 !
Mais ce statut est dans notre intérêt, qu'ils disaient...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Luigi_BGrand Maître
Et dans celui des élèves : on ne personnalise jamais si bien l'enseignement qu'avec plus de classes et plus d'élèves par classe.
On vit vraiment dans l'époque de la double pensée en arrivant à faire croire que l'enseignement devient aujourd'hui "personnalisé".
On vit vraiment dans l'époque de la double pensée en arrivant à faire croire que l'enseignement devient aujourd'hui "personnalisé".
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
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