Neo titulaire concours réservé et départ de l'académie d'origine

Je viens de m'inscrire sur ce forum car je suis exactement dans cette situation. Aujourd'hui le ministère nous propose une seule solution, démissionner !!

Bonjour

Les règles sont les mêmes pour tout le monde c'est à dire le mouvement inter. Il y a beaucoup de titulaire qui sont depuis 10 ans en région parisienne et qui eux aussi aimeraient rejoindre leur académie d'origine.

tu as dit exactement la même chose page 1... 

Je comprends la situation de chacun. Moi je suis précaire dans mon académie d'origine depuis 19 ans alors je crois que j'ai droit à une titularisation là où l'EN avait besoin de moi jusqu'à aujourd'hui. Le concours réservé c'était bien pour sécuriser le parcours professionnel des emplois précaires non ??

Marialma a écrit:Moi je suis précaire dans mon académie d'origine depuis 19 ans alors je crois que j'ai droit à une titularisation là où l'EN avait besoin de moi jusqu'à aujourd'hui.

Allez on revient dans le grand débat : ça veut donc dire que ceux qui passent le concours ont le droit d'être à pétaouchnok mais pas toi.
Tu as passé un concours, il faut aller jusqu'au bout. (par contre je suis d'accord la méthode d'information a été plus que catastrophique )

Manifestement, nombreux sont les précaires qui le seraient restés si ils avaient été informés qu'ils muteraient selon les même règles que tout le monde après. Mais ça aurait été un choix personnel. On leur a fait croire que ce ne serait pas le cas, et c'est ça qui est injuste et anormal. 
Je précise que je suis titulaire, que j'ai passé 11 ans à Créteil, étant célibataire sans enfants. J'ai donc bien subi le système. Il n'empêche que je sais quand même reconnaître une situation injuste pour les autres. D'autant que moi j'ai même été éjectée de mon académie pour faire mon stage.

Et voila comment joindre le collectif également : http://concoursreserve.blogspot.fr/2014/07/lannee-2013-fut-celle-des-promesses.html
https://twitter.com/ConcoursReserve

Même si je comprends votre déception de ne pas rester dans votre académie d'origine alors qu'on vous l'avait pourtant promis, le message publié sur l'adresse de votre collectif me fait bouillir de l'intérieur...
"Sacrifiés", vous devez quitter vos vies, vos familles, "une vie sociale et associative",vous devez attendre "d'avoir les points nécessaires" etc...

Désolée, ce sont sûrement les 850km qui me séparent "de ma vie, ma famille, mes amis, ma vie sociale et associative", qui font que je ne suis pas très objective.

Je résume ce que j'ai compris: Devenir titulaire avec tous les avantages et l’augmentation du salaire sans la mobilité géographique.

Vous voulez le beurre et l'argent du beurre.

Je comprends d'un point de vue humain mais je serais scandalisée si l'EN cède à ces pressions.

Ceci dit, la communication qui a été faite à ce sujet était déplorable de la part des responsables.

Bonjour

Oui moi aussi je serais scandalisée si les gens du concours réservé restaient dans leur académie d'origine alors que des titulaires sont depuis 10 ans loin de leur famille, de leurs amis et de leur académie d'origine.

N'oubliez pas que les "gens du concours réservé" sont au service de l'EN depuis un moment déjà pour certains et qu'eux aussi ils ont subi ce système. Rassurez-vous, beaucoup l'ont déjà mangé leur "pain noir"...

Dame tartine : Sur mon académie d'origine, beaucoup refusent de passer ce concours car elles ont toujours du boulot. Je suis désolée mais elles sont tous les soirs, les week ends avec leurs proches. Elles refusent de passer le concours car elles veulent pas partir et elles acceptent en contre partie de faire des kilomètres dans l'année...Et elles en sont pas malheureuses

Elles n'ont pas le statut de fonctionnaire, ne sont pas protégées du chômage et encore moins de la précarité. Je suis d'accord que dans certaines matières il y a plus ou moins toujours du boulot mais cela reste marginal. Elles n'ont pas tort de faire le choix le plus intéressant pour elles mais elles ne pourront rien dire le jour où il y aura un retour de bâton.

La précarité reste une réelle souffrance.

Dame Tartine a écrit:Elles n'ont pas le statut de fonctionnaire, ne sont pas protégées du chômage et encore moins de la précarité. Je suis d'accord que dans certaines matières il y a plus ou moins toujours du boulot mais cela reste marginal. Elles n'ont pas tort de faire le choix le plus intéressant pour elles mais elles ne pourront rien dire le jour où il y aura un retour de bâton.

La précarité reste une réelle souffrance.

Sans parler de la rémunération moindre pour le même travail !

Dame Tartine a écrit:Elles n'ont pas le statut de fonctionnaire, ne sont pas protégées du chômage et encore moins de la précarité. Je suis d'accord que dans certaines matières il y a plus ou moins toujours du boulot mais cela reste marginal. Elles n'ont pas tort de faire le choix le plus intéressant pour elles mais elles ne pourront rien dire le jour où il y aura un retour de bâton.

La précarité reste une réelle souffrance.

Je suis d'accord je suis dans une spécialité où tout ferme...On ne recrute plus depuis 4 ans

Je ne dis pas le contraire pour la précarité... Mais on ne peut pas tout avoir. Une nouvelle collègue qui est dans la même situation que pas mal d'entre vous doit laisser sa fille chez les grands parents. Elle ne pensait pas arriver en région parisienne...Elle fait un effort sur elle même... Mais elle sait qu'elle ne sera plus jamais dans une situation précaire... Maintenant qu'elle s'est arrangée avec ses parents, que son enfant commence à mieux comprendre la situation, la situation l'effraye moins


Il va falloir essayer de surmonter ça, sinon certains collègues vont passer une année trèèèèèèèèèèès longue et dure

Oui ça et les vacances non payées ou des petites vacances dont on vous dit, par après, que c'était vos congés payés (mais pendant lesquelles vous avez travaillé puisque personne ne vous prévient que ce sont des congés et que de toutes façons, il faut être prêt pour la rentrée). Les contractuels sont exploités par ce ministère et cela se compense. C'est simple, si je dois muter, je ne peux pas me permettre de passer le concours interne, ce n'est pas comme si je venais de quitter le lycée...

kook a écrit:Je résume ce que j'ai compris: Devenir titulaire avec tous les avantages et l’augmentation du salaire sans la mobilité géographique.

Vous voulez le beurre et l'argent du beurre.

Je comprends d'un point de vue humain mais je serais scandalisée si l'EN cède à ces pressions.

Ceci dit, la communication qui a été faite à ce sujet était déplorable de la part des responsables.

Vous voulez le beurre et l'argent du beurre        
Je n'ose même pas calculer les économies faites par l'EN sur mon dos depuis toutes ces années : salaire au ras des pâquerettes, frais de déplacements sur plusieurs établissements non remboursés, indice bloqué....

Plus l'argent dépensé avec les frais des multiples changements d'appartements en urgence fin Août, début Septembre.
Alors l'argent du beurre je le cherche encore!!!!! Ah si, peut-être avec le reclassement! Pour ma part on m'a comptabilisé 0 an, 0 mois et 0 jour d'ancienneté!! Et encore je peux m'estimer heureux d'avoir toujours eu des contrats de 12 mois incluant Juillet et Août, c'est loin d'être la règle générale!!

Je trouve écœurant que certains en viennent à jalouser les contractuels!!

Je crois qu'un des problèmes est qu'il y a autant de contractuels que de situations différentes…oui, je connais un contractuel qui veut le beurre - être là où il veut toute sa carrière- et l'argent du beurre - être titulaire-, mais je connais aussi mc (voir ci-dessus) dont la situation est intolérable (quand on a été titulaire 20 ans dans un pays européen, on ne devrait quand même pas être traité comme quelqu'un qui n'a qu'une licence et aucune expérience…)

Les concours sont ouverts à tout le monde à tout moment à condition qu'on ait le diplôme nécessaire et le niveau pour réussir.

Je ne vois pas pourquoi l'éducation nationale "devrait" une mutation prioritaire aux néo tit des concours réservés sous prétexte qu'ils ont passé des années comme contractuels. Évidemment ils sont "utiles" pour l'EN mais personne ne les empêche de passer le concours !
Donner des points d'ancienneté, je suis pour en s'appuyant sur les barèmes déjà existants, mais promettre de faire passer devant des gens des concours externes et des titulaires qui attendent depuis des années de retourner chez eux ?!?
Les postes ne tombent pas du ciel et comment justifier de faire passer devant quelqu'un en prétextant qu'il soit issu de tel ou tel concours en ignorant les barèmes ?

Je suis d'accord avec Kook, les règles du jeu sont établies, elles sont loin d'être idéales quel que soit le concours ( mes 5 années "d'exil" en RP ne m'ont pas fait plaisir à moi non plus alors que  j'avais eu le capes externe). Personnellement, j'aurais vu et je verrai encore d'un mauvais oeil que ceux du concours réservé aient la possibilité d'avoir un poste dans la région que je visais d'un claquement de doigts alors que j'ai galéré 5 ans à revenir dans l'académie plus des années tzr à obtenir enfin mon département une fois dans l'Académie...

Bonjour

Tout à fait d'accord avec Kook. Les concours sont ouverts pour tout le monde avec les règles qui vont avec.

stephielucky a écrit:Bonjour

Tout à fait d'accord avec Kook. Les concours sont ouverts pour tout le monde avec les règles qui vont avec.

En effet, après il faudrait placer la limite à combien d'années de travail en tant que contractuel ? 5 ans, 10 ans ?