Des élèves ont crié très fort mon prénom à la sortie du lycée !!!

ouais mais vous pouvez les dire autre qu'en français aussi, vous trichez!

Je ne connais pas de gros mots en anglais  :acf: et je suppose qu'il en est de même pour Mister Cata en espagnol  
 

tiptop77 a écrit:Je ne connais pas de gros mots en anglais  :acf: et je suppose qu'il en est de même pour Mister Cata   
  

raudaire, ouate ze fluque??    

Qué? No entiendo lo que dices.
Sorry, I don't understand what you're saying.

Et si on restait dans le sujet?   

Ich bin einverstanden mit dir   

Demander un conseil de discipline me semble too much.Par contre, il faut faire un rapport et en discuter avec CPE et/ou CDE. On n'a pas élevé les vaches avec nos élèves. Dire un prénom n'est pas "grave" en soi,c'est l'intention de provoquer qui l'est.

En quoi est-ce de la provocation ? Ce sont des jeunes qui veulent se faire remarquer plus qu'autre chose...
Enfin bon, je trouve la réaction de certaines personnes vraiment disproportionnées.

Disons que appeler par le prénom, bon, bof...
Après que les élèves nous saluent parfois de façon assez peu discrète, ça arrive assez souvent, et il n'y pas de mal à ça (sauf pour les tympans, sans doute).

Seifer a écrit:En quoi est-ce de la provocation ? Ce sont des jeunes qui veulent se faire remarquer plus qu'autre chose...
Enfin bon, je trouve la réaction de certaines personnes vraiment disproportionnées.

Parce qu'ils savent très bien que ce n'est pas approprié et ils se le permettent donc oui,c'est de la provoc'.
Où je suis en ce moment, la coutume fait que tout le monde se tutoie. Les élèves m'appellent Madame+mon prénom. Dans les magasins,dans les administrations, on tutoie aussi les usagers.
Je m'adapte à la culture locale, c'est l'usage ici donc je ne suis pas choquée.
Par contre, en France métropolitaine, des lycéens qui connaissent les règles d'usage pour s'adresser à leur professeur et qui les renient, je trouve que c'est déplorable. Si le professeur ne les autorise pas à l'appeler par son prénom, les lycéens ,qui ont font fi ,cherchent les problèmes.

Sinon , il y a un truc qui peut marcher surtout avec des gamins de lp qui sont dans l'affectif (plus avec des gars ) , c'est de leur montrer que c'est pénible pour toi, ta famille . En début d'année , un gamin de 4ème ( 1m80, 120 kilos) avait crié mon nom en me voyant passer en voiture . Je l'ai pris à part le lendemain, au début, il a nié puis je lui ai dit qu'à midi dix le mercredi, j'étais avec mon fils qui n'avait pas à entendre ça . Le gamin s'est décomposé , m'a dit qu'il n'avait pas pensé à ça , qu'il croyait qu'on ne l'entendait pas et il s'est excusé et me disant que ça ne se reproduirait plus .

Je suis d'accord avec ceux qui trouvent le conseil ou le devoir surprise comme étant des punitions disproportionnées. Crier un prénom, ce n'est pas insulter. Quant à dire que c'est de la provocation, franchement, je suis surpris. Ou alors, vous avez des élèves de lp qui comprennent le mot "provocation" dans un sens extrêêêmement "light".
A mon avis, le mieux est de choper les deux élèves à part et de leur dire que tu ne trouves pas cela drôle. Point. Et que si elles recommencent, tu séviras.

Et pour le conseil de discipline ou la punition collective ou tout autre rétorsion disproportionnée, il faut bien comprendre en le faisant que tu déclares la guerre. La totalité de la classe + les copains des élèves considéreront tous que "c'est dég....sse" et tu risques fort d'en subir ensuite les conséquences. De plus, c'est comme cela que l'on se bâtit une réputation qui peut poursuivre longtemps. A mon avis, c'est de la stratégie perdant-perdant.

Parfois, il faut simplement penser à autre chose sur le moment, se donner le temps, et répondre en ne prenant pas à témoin les autres élèves ou les autres profs (ne pas risquer de donner un soutien à celles que tu veux tancer). Et en général, comme plusieurs l'ont dit avant moi, ça passe tout seul.

Assez d'accord. Si tu passes direct au conseil de disc, tu vas griller tes cartouches, et quand ils auront fait quelque chose de pire (t'insulter vraiment, par exemple), tu ne sauras plus quoi faire. Cela dit une retenue ne me semble pas inapproprié, histoire de leur montrer la limite à ne pas franchir.

Je crois sincèrement que ceux qui trouvent que ce n'est pas si grave n'ont jamais vécu ça...

Mais effectivement, il faut essayer de ne pas montrer qu'ils ont réussi à nous atteindre. Le conseil de Véronique - si on a retrouvé assez de calme pour l'appliquer - est excellent. Faire remarquer à un ou deux meneurs en passant que ce n'est pas très malin, et surtout pas bien courageux d'attendre d'être en bande et à l'extérieur, peut suffire.

Bon courage, et même si je sais bien que sur le coup cela n'est pas d'une grande aide, n'oublie pas que ce n'est pas toi en tant qu'individu qu'ils cherchent à blesser.

Je trouve que le conseil de Véronique est un peu à double tranchant suivant le genre de la demoiselle (et elle a l'air du genre gratiné ), elle risque de s'énerver  encore plus et comme ça se passe à l'extérieur devant ses copines, elle peut renchérir pour ne pas perdre la face .

Axel a écrit:Je crois sincèrement que ceux qui trouvent que ce n'est pas si grave n'ont jamais vécu ça...

Mais effectivement, il faut essayer de ne pas montrer qu'ils ont réussi à nous atteindre. Le conseil de Véronique - si on a retrouvé assez de calme pour l'appliquer - est excellent. Faire remarquer à un ou deux meneurs en passant que ce n'est pas très malin, et surtout pas bien courageux d'attendre d'être en bande et à l'extérieur, peut suffire.

Bon courage, et même si je sais bien que sur le coup cela n'est pas d'une grande aide, n'oublie pas que ce n'est pas toi en tant qu'individu qu'ils cherchent à blesser.

si, je l'ai vécu il y a quelques années et je continue à trouver cela pas si grave. Les gamins avaient trouvé hyper rigolo et tellement transgressif de m'appeler par mon prénom qu'ils avainet du mal à s'en remettre. On était à la sortie du bahut, moi j'avais des trucs plus intéressant à faire que d'aller les sermonner. Sauf que je suis une teigne et que lorsque je les ai retrouvés en cours et qu'un m'a sorti texto "Madame, j'ai pas compris ce quil fallait faire" je lui ai répondu que j'étais très déçue, qu'il y a encore quelques jours il était suffisamment courageux pour hurler mon prénom à plusieurs mètres de moi avec ses potes et là, à 50cm il ne trouvait plus ce courage, vraiment...pffff  
voilà, ça s'est soldé comme ça.

Cette situation ne me parait pas requérir un devoir supplémentaire, une heure de colle ou pire une demande de conseil de discilpline, là je trouve que c'est marcher sur la tête. Le gamin dépasse les bornes, on le remet à sa place mais peut être pas besoin de sortir l'artillerie lourde quand même. Je pense que dans ce gere de ituation traiter l'impétrant par le mépris est le plus efficace : donner trop d'importance à son attitude serait lui donner raison.

et franchement je vous assure que dans ce domaine je n'ai pas un prénom facile à porter...mais le môme n'avait jamais vu le Muppet Show, ça m'a sauvée

doubledecker a écrit:

Axel a écrit:Je crois sincèrement que ceux qui trouvent que ce n'est pas si grave n'ont jamais vécu ça...

Mais effectivement, il faut essayer de ne pas montrer qu'ils ont réussi à nous atteindre. Le conseil de Véronique - si on a retrouvé assez de calme pour l'appliquer - est excellent. Faire remarquer à un ou deux meneurs en passant que ce n'est pas très malin, et surtout pas bien courageux d'attendre d'être en bande et à l'extérieur, peut suffire.

Bon courage, et même si je sais bien que sur le coup cela n'est pas d'une grande aide, n'oublie pas que ce n'est pas toi en tant qu'individu qu'ils cherchent à blesser.

si, je l'ai vécu il y a quelques années et je continue à trouver cela pas si grave. Les gamins avaient trouvé hyper rigolo et tellement transgressif de m'appeler par mon prénom qu'ils avainet du mal à s'en remettre. On était à la sortie du bahut, moi j'avais des trucs plus intéressant à faire que d'aller les sermonner. Sauf que je suis une teigne et que lorsque je les ai retrouvés en cours et qu'un m'a sorti texto "Madame, j'ai pas compris ce quil fallait faire" je lui ai répondu que j'étais très déçue, qu'il y a encore quelques jours il était suffisamment courageux pour hurler mon prénom à plusieurs mètres de moi avec ses potes et là, à 50cm il ne trouvait plus ce courage, vraiment...pffff  
voilà, ça s'est soldé comme ça.

Cette situation ne me parait pas requérir un devoir supplémentaire, une heure de colle ou pire une demande de conseil de discilpline, là je trouve que c'est marcher sur la tête. Le gamin dépasse les bornes, on le remet à sa place mais peut être pas besoin de sortir l'artillerie lourde quand même. Je pense que dans ce gere de ituation traiter l'impétrant par le mépris est le plus efficace : donner trop d'importance à son attitude serait lui donner raison.

et franchement je vous assure que dans ce domaine je n'ai pas un prénom facile à porter...mais le môme n'avait jamais vu le Muppet Show, ça m'a sauvée

Totalement d'accord avec toi.

D'accord avec la plupart d'entre vous: une remarque un peu sèche au prochain cours et on passe à autre chose. Ne pas montrer qu'on est trop touché. Ce qui est arrivé à la collègue n'est pas très agréable mais il faut garder des munitions au cas où cela se reproduirait trop souvent ou s'il se passe quelque chose de plus grave.

Caspar Goodwood a écrit:D'accord avec la plupart d'entre vous: une remarque un peu sèche au prochain cours et on passe à autre chose. Ne pas montrer qu'on est trop touché. Ce qui est arrivé à la collègue n'est pas très agréable mais il faut garder des munitions au cas où cela se reproduirait trop souvent ou s'il se passe quelque chose de plus grave.

exactement! sinon il y a fort à parier que le remèse serait bien pire que le mal!
et puis aussi, pardon, je prends des tonnes de pincettes pour écrire cela, je ne voudrais pas que ce soit mal interprété, blessant ou quoi parce qu'il n'y a rien de tout cela dnas mon intention mais il serait aussi intéressant de se demander pourquoi cela vous a tellement touché.

Ce n'est jamais très agréable, c'est quand même une agression de la part des élèves, hors du lieu de travail en plus, mais on apprend à se blinder avec le temps heureusement. Notre collègue est assez jeune je suppose.

doubledecker a écrit:
et franchement je vous assure que dans ce domaine je n'ai pas un prénom facile à porter...mais le môme n'avait jamais vu le Muppet Show, ça m'a sauvée

Jean Bond'York ou Enrico Chonaille sont mes préférés. Mais pour les filles, il n'y en a qu'une que l'on retient... Oui, pas toujours facile à porter (même si c'est très joli   )

Bon, excusez-moi pour ce trollage, je sors :   

J'ai toujours rêvé que des jeunes filles crient très fort mon prénom.
Bon pas des élèves tout de même.

doubledecker a écrit:

et franchement je vous assure que dans ce domaine je n'ai pas un prénom facile à porter...mais le môme n'avait jamais vu le Muppet Show, ça m'a sauvée

Ma prof d'anglais en 6ème 5ème lui ressemblait...    Mais c'était le surnom secret qu'on lui avait donné avec mon frère   

holderfar a écrit: Après que les élèves nous saluent parfois de façon assez peu discrète, ça arrive assez souvent, et il n'y pas de mal à ça (sauf pour les tympans, sans doute).

Personnellement, je recadre les élèves qui hurlent dans les couloirs "BONJOUR Mme ZZZ !", je leur explique qu'on ne dit bonjour que lorsqu'on est proche de quelqu'un , pas à 5 m de distance et en criant, c'est impoli. Et si on pense à recadrer systématiquement, les invectives sonores diminuent ensuite.

Pour le prénom, j'ai aussi un prénom qui les intrigue, je leur confirme, et on passe à autre chose. Et s'ils m'apostrophaient avec mon prénom devant le collège, je ferais aussi un recadrage au cours suivant, sur la politesse, sur l'usage du prénom (sphère amicale, familiale...).

Oui, je leur dis aussi. Mais je trouve que là dedans, il n'y a pas vraiment de provoc alors que lorsque l'on hurle le prénom du prof, si... (après c'est plus bêta que méchant, évidemment)

Quand un élève me hurle "hello" quatre ou cinq fois dans la journée, je considère ça comme de la provoc. Nous avons tous plus ou moins un "radar à provoc" qui nous permet de détecter les véritables intentions des élèves.