- CasparProphète
C'est sûr que les élèves d'aujourd'hui n'hésitent pas à négocier constamment ou contester ouvertement notre autorité, ce qui se faisait autrefois plus discrètement. Je leur dis souvent qu'ils ont le droit de penser ce qu'ils veulent de moi ou de ma matière, mais qu'ils doivent garder leur opinion pour eux ou pour les conversations entre copains loin de mes oreilles. On les a habitués à penser qu'il fallait "être soi-même", "dire ce qu'on pense", à développer leur esprit critique, toutes choses belles et bonnes mais il faut aussi tenir compte des circonstances. Bon, peut-être que je m'éloigne du sujet... Je voulais dire qu'autrefois, les pulsions des élèves étaient les mêmes mais on ne les laissait pas s'exprimer à tort et à travers.
- roxanneOracle
Petite anecdote qui va dans votre sens et très significative à mon sens . J'ai cours de 10h à 11h 30 avec une classe de 3ème .Un jour, à 11h 25, un gamin (pas le plus bête mais un de ceux qui se croit obligé de régulièrement dire n'importe quoi pour exister aux yeux des autres) lève la main et demande s'il peut y avoir une pause ! Je lui fais remarquer que ce n'est pas l'heure des pauses (pas de pauses en plus pour une heure 20 de cours si on compte la récré )et là le gamin déclareà voix haute : "Mais c'est parce que c'est chiant ! "
Soir même réunion parents-profs, je raconte l'histoire à sa mère devant le gamin un peu penaud .Première réaction de la mère : "Ah mais excuse-toi tout de suite! " chose faite , je me dis qu'elle me soutient . Puis elle rajoute "C'est inadmissible de dire des choses comme ça , par contre tu as le droit de trouver que ce n'est pas intéressant , à ce moment-là tu vas voir la prof à la fin de l'heure et tu lui dis que son cours n'est pas intéressant mais tu ne dis pas c'est chiant ! (bon, le gamin a exliqué que n'était pas le cours qui était pénible mais le fait d'écrire ce qui a un peu destablisé la mère ) .Je signale à la mère qu'il sera collé un mercredi après-midi pour faire un travail sur ce qui se dit ou pas .Et là, elle me dit qu'elle est d'accord pour la colle ( trop bonne !) mais que ce serait mieux pour lui qu'il refasse la dernière rédac ratée et qu'en plus, il ne va pas venir un mercredi alors qu'il finit plusieurs fois à 15 h30 ! Je l'ai renvoyée vers la vie scolaire .Mais voilà une dame persuadée d'avoir soutenu la prof alors qu'elle n'a fait que négocier et a tranquillement dit à son gamin de 14 ans que pourvu qu'il y mette les formes, il pouvait donner son avis sur l'intérêt du cours auprès de son professeur .
Soir même réunion parents-profs, je raconte l'histoire à sa mère devant le gamin un peu penaud .Première réaction de la mère : "Ah mais excuse-toi tout de suite! " chose faite , je me dis qu'elle me soutient . Puis elle rajoute "C'est inadmissible de dire des choses comme ça , par contre tu as le droit de trouver que ce n'est pas intéressant , à ce moment-là tu vas voir la prof à la fin de l'heure et tu lui dis que son cours n'est pas intéressant mais tu ne dis pas c'est chiant ! (bon, le gamin a exliqué que n'était pas le cours qui était pénible mais le fait d'écrire ce qui a un peu destablisé la mère ) .Je signale à la mère qu'il sera collé un mercredi après-midi pour faire un travail sur ce qui se dit ou pas .Et là, elle me dit qu'elle est d'accord pour la colle ( trop bonne !) mais que ce serait mieux pour lui qu'il refasse la dernière rédac ratée et qu'en plus, il ne va pas venir un mercredi alors qu'il finit plusieurs fois à 15 h30 ! Je l'ai renvoyée vers la vie scolaire .Mais voilà une dame persuadée d'avoir soutenu la prof alors qu'elle n'a fait que négocier et a tranquillement dit à son gamin de 14 ans que pourvu qu'il y mette les formes, il pouvait donner son avis sur l'intérêt du cours auprès de son professeur .
- CasparProphète
C'est le syndrome du "Oui, mais..." systématique.
- BalthamosDoyen
roxanne a écrit:Petite anecdote qui va dans votre sens et très significative à mon sens . J'ai cours de 10h à 11h 30 avec une classe de 3ème .Un jour, à 11h 25, un gamin (pas le plus bête mais un de ceux qui se croit obligé de régulièrement dire n'importe quoi pour exister aux yeux des autres) lève la main et demande s'il peut y avoir une pause ! Je lui fais remarquer que ce n'est pas l'heure des pauses (pas de pauses en plus pour une heure 20 de cours si on compte la récré )et là le gamin déclareà voix haute : "Mais c'est parce que c'est chiant ! "
Soir même réunion parents-profs, je raconte l'histoire à sa mère devant le gamin un peu penaud .Première réaction de la mère : "Ah mais excuse-toi tout de suite! " chose faite , je me dis qu'elle me soutient . Puis elle rajoute "C'est inadmissible de dire des choses comme ça , par contre tu as le droit de trouver que ce n'est pas intéressant , à ce moment-là tu vas voir la prof à la fin de l'heure et tu lui dis que son cours n'est pas intéressant mais tu ne dis pas c'est chiant ! (bon, le gamin a exliqué que n'était pas le cours qui était pénible mais le fait d'écrire ce qui a un peu destablisé la mère ) .Je signale à la mère qu'il sera collé un mercredi après-midi pour faire un travail sur ce qui se dit ou pas .Et là, elle me dit qu'elle est d'accord pour la colle ( trop bonne !) mais que ce serait mieux pour lui qu'il refasse la dernière rédac ratée et qu'en plus, il ne va pas venir un mercredi alors qu'il finit plusieurs fois à 15 h30 ! Je l'ai renvoyée vers la vie scolaire .Mais voilà une dame persuadée d'avoir soutenu la prof alors qu'elle n'a fait que négocier et a tranquillement dit à son gamin de 14 ans que pourvu qu'il y mette les formes, il pouvait donner son avis sur l'intérêt du cours auprès de son professeur .
Affligeant mais tellement vrai
- LefterisEsprit sacré
C'est ça, on ne dit pas autre chose : on se permettait moins de choses, les "pulsions" (bavardage , négociations, grossièretés, contestation des contenus...) n'étaient pas acceptées ni par le système, ni par les parents. Du reste les élèves ne développent pas leur esprit critique, tant ils sont certains de tout savoir, ils développent surtout leur esprit de critique. En fait, ils ne réagissent et ne contestent que sur une base, qui n'a rien de "critique" : ce qui gêne leur confort immédiat, qui contredit leurs opinions préconçues.Caspar Goodwood a écrit:C'est sur que les élèves d'aujourd'hui n'hésitent pas à négocier constamment ou contester ouvertement notre autorité, ce qui se faisait autrefois plus discrètement. Je leur dis souvent qu'ils ont le droit de penser ce qu'ils veulent de moi ou de ma matière, mais qu'ils doivent garder leur opinion pour eux ou pour les conversations entre copains loin de mes oreilles. On les a habitués à penser qu'il fallait "être soi-même", "dire ce qu'on pense", à développer leur esprit critique, toutes choses belles et bonnes mais il faut aussi tenir compte des circonstances. Bon, peut-être que je m'éloigne du sujet... Je voulais dire qu'autrefois, les pulsions des élèves étaient les même mais on ne les laissait pas s'exprimer à tort et à travers.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- yogiSage
Lefteris a écrit:C'est ça, on ne dit pas autre chose : on se permettait moins de choses, les "pulsions" (bavardage , négociations, grossièretés, contestation des contenus...) n'étaient pas acceptées ni par le système, ni par les parents. Du reste les élèves ne développent pas leur esprit critique, tant ils sont certains de tout savoir, ils développent surtout leur esprit de critique. En fait, ils ne réagissent et ne contestent que sur une base, qui n'a rien de "critique" : ce qui gêne leur confort immédiat, qui contredit leurs opinions préconçues.Caspar Goodwood a écrit:C'est sur que les élèves d'aujourd'hui n'hésitent pas à négocier constamment ou contester ouvertement notre autorité, ce qui se faisait autrefois plus discrètement. Je leur dis souvent qu'ils ont le droit de penser ce qu'ils veulent de moi ou de ma matière, mais qu'ils doivent garder leur opinion pour eux ou pour les conversations entre copains loin de mes oreilles. On les a habitués à penser qu'il fallait "être soi-même", "dire ce qu'on pense", à développer leur esprit critique, toutes choses belles et bonnes mais il faut aussi tenir compte des circonstances. Bon, peut-être que je m'éloigne du sujet... Je voulais dire qu'autrefois, les pulsions des élèves étaient les même mais on ne les laissait pas s'exprimer à tort et à travers.
Exact. Les élèves de nos jours se permettent des remarques sur un ton familier,ils n'ont pas de distance. Du style, un gamin de 11 ans qui sort :"Madame, ton mari pense que tu es sexy?" ??!!! :shock: ou bien des gamines qui viennent de toucher les boucles d'oreille parce qu'elles les trouvent jolies. Dans quel monde sont-ils?
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- lumeekaExpert spécialisé
Dans un monde où les enfants ont la même place que les adultes. Je me fais un plaisir de rappeler à ma fille qu'au final, ce n'est qu'une "naine" qui a beaucoup de choses à apprendre.
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Animals are my friends... and I don't eat my friends. George Bernard Shaw
https://www.facebook.com/sansvoixpaca/
http://www.nonhumanrightsproject.org/about-us-2/
- yogiSage
lumeeka a écrit:Dans un monde où les enfants ont la même place que les adultes. Je me fais un plaisir de rappeler à ma fille qu'au final, ce n'est qu'une "naine" qui a beaucoup de choses à apprendre.
Oui mais les adultes collègues ne viendraient pas te toucher la boucle d'oreille ou te demander des infos grivoises sur ton couple!
Ils sont dans le vulgaire assumé.
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- LefterisEsprit sacré
Moi de même, et à mes élèves également. Je leur rappelle sans cesse la distance incommensurable qui existe entre un enseignant et eux : les savoirs, les responsabilités dans la vie, l'âge... C'est visiblement insupportable à certains, donc j'enfonce le clou. Ce matin j'ai fait remarquer à une pimbêche qui se permet tout ( nulle en plus dans toutes les matières ) qu'elle vit peut-être ses derniers moments au chaud , que la société ne lui devra bientôt plus rien, que le tapis rouge n'est déroulé pour personne , et surtout pas les pénibles.lumeeka a écrit:Dans un monde où les enfants ont la même place que les adultes. Je me fais un plaisir de rappeler à ma fille qu'au final, ce n'est qu'une "naine" qui a beaucoup de choses à apprendre.
Qu'au lieu de la garder contre son gré , on la mettra dehors à la , que ce soit un établissement scolaire tant soit peu demandé, un patron , les fréquentations... Elle s'est un peu décomposée quand même, sur le coup
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- lumeekaExpert spécialisé
Je pense que l'on est passé d'un extrême à un autre: petite, je n'avais pas le droit de parler à table mais aujourd’hui on prône le dialogue dès le plus jeune âge. C'est bien que les enfants aient le droit de s'exprimer mais parfois ils oublient qu'il est tout aussi intéressant d'écouter.
Pour la familiarité, ils ne s'en rendent pas compte.
Quant à entendre crier mon nom, j'y ai droit très souvent (j'habite près de mon ancien établissement) mais c'est parce qu'ils m'aiment bien et ils n'utilisent jamais mon prénom (qu'ils connaissent pourtant grâce à la magie de l'informatique en classe) mais Madame Machin.
PS: Yogi, j'ai beaucoup ri sur l'histoire de ta boucle d'oreille, beaucoup moins sur les questions intimes. :/ Lefteris, je leur sers le même discours.
Pour la familiarité, ils ne s'en rendent pas compte.
Quant à entendre crier mon nom, j'y ai droit très souvent (j'habite près de mon ancien établissement) mais c'est parce qu'ils m'aiment bien et ils n'utilisent jamais mon prénom (qu'ils connaissent pourtant grâce à la magie de l'informatique en classe) mais Madame Machin.
PS: Yogi, j'ai beaucoup ri sur l'histoire de ta boucle d'oreille, beaucoup moins sur les questions intimes. :/ Lefteris, je leur sers le même discours.
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- KalistoNiveau 5
pour négocier à ça ils sont des champions!Caspar Goodwood a écrit:C'est sur que les élèves d'aujourd'hui n'hésitent pas à négocier constamment ou contester ouvertement notre autorité
mais moi je me demande s'ils ont déjà entendu un seul "non" chez eux???
un exemple:
un vendredi ou j'étais de bonne humeur... a peine arrivé dans la salle (les autres élèves étaient encore debout), le super perturbateur Kévinou qui m'a dit bonjour pour la première fois depuis le début de l'année (j'aurai du me méfier!) vient me voir et commence a négocier sa place (ils ont une place fixe, et lui je l'avais mis au fond pour avoir la paix). Même après plusieurs refus et des demandes d'aller a sa place, l'élève insiste et continue de négocier...
j'ai du hausser le ton, limite crier pour qu'il comprenne que non veut dire non! Point.
la il comprend que je ne céderai pas, il va a sa place très en colère, jette son sac sur la table avec violence... je m'approche de lui et je lui dis "et puis tu fais ça dans le calme! je ne me suis jamais vraiment énervé devant toi mais je pense que le jour ou ça arrivera tu te calmeras une bonne fois pour toute"
je n'étais plus d'humeur...
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"La victoire sur soi est la plus grande des victoires."
- MarieLNeoprof expérimenté
yogi a écrit:lumeeka a écrit:Dans un monde où les enfants ont la même place que les adultes. Je me fais un plaisir de rappeler à ma fille qu'au final, ce n'est qu'une "naine" qui a beaucoup de choses à apprendre.
Oui mais les adultes collègues ne viendraient pas te toucher la boucle d'oreille ou te demander des infos grivoises sur ton couple!
Ils sont dans le vulgaire assumé.
Ahem... Toi tu ne connais pas ma salle des prof... ni certains collègues qui ne trouvent rien à redire à la "spontanéité" des élèves tant qu'ils croient être appréciés.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- KalistoNiveau 5
voila c'est tout a fait ça, ils sont plus à l'aise avec les adultes que moi lorsque j'avais leur age...lumeeka a écrit:Dans un monde où les enfants ont la même place que les adultes. Je me fais un plaisir de rappeler à ma fille qu'au final, ce n'est qu'une "naine" qui a beaucoup de choses à apprendre.
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"La victoire sur soi est la plus grande des victoires."
- KalistoNiveau 5
Et puis une question, je la pose ici... a vos débuts ils vous ont fait le coup des toilettes ou pas?
comme il n'y avait aucune règle la dessus, après une récréation de plus de 20 minutes, j'ai eu la moitié de la classe qui a demandé à sortir pour aller aux toilettes...
c’était une épidémie apparemment... mais c'était très drôle pour eux...
du coup au cours suivant j'étais obligé d'interdire les sorties...
comme il n'y avait aucune règle la dessus, après une récréation de plus de 20 minutes, j'ai eu la moitié de la classe qui a demandé à sortir pour aller aux toilettes...
c’était une épidémie apparemment... mais c'était très drôle pour eux...
du coup au cours suivant j'étais obligé d'interdire les sorties...
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"La victoire sur soi est la plus grande des victoires."
- ProvenceEnchanteur
Kalisto a écrit:Et puis une question, je la pose ici... a vos débuts ils vous ont fait le coup des toilettes ou pas?
comme il n'y avait aucune règle la dessus, après une récréation de plus de 20 minutes, j'ai eu la moitié de la classe qui a demandé à sortir pour aller aux toilettes...
c’était une épidémie apparemment... mais c'était très drôle pour eux...
du coup au cours suivant j'étais obligé d'interdire les sorties...
On dirait que tu n'as jamais été élève...
- InvitéInvité
J'ai connu la même chose. Ils font ça quand ils sentent une faille chez l'adulte. J'avais fini par interdire à ces classes d'aller aux toilettes, et ils avaient arrêté d'eux mêmes ce petit jeu. Mais c'est difficile de tenir bon sur ce point, c'est vrai.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Avec une réplique bien sentie à un meneur qui veut aller aux toilettes, ça calme très vite en général.
- FrisouilleEnchanteur
De façon très très exceptionnelle, j'en laisse un ou une sortir. Il ne faut pas qu'ils croient que le passage aux toilettes durant les cours est la norme, au contraire. D'ailleurs ce n'est pas un service à leur rendre, dans nombre d'emplois on ne quitte pas son poste de travail pour aller faire ses petites affaires...
- InvitéInvité
Oui mais quand tu débutes et que tu as x demandes en même temps, ça déstabilise suffisamment pour ne pas trouver THE répliqueMarcel Khrouchtchev a écrit:Avec une réplique bien sentie à un meneur qui veut aller aux toilettes, ça calme très vite en général.
- JézabelNiveau 10
Pareil, avec les 5e j'ai eu ça. J'acceptais avant, mais j'ai vite été obligée d'arrêter, car il y en a même un qui m'a demandé s'il pouvait aller boire !!! Maintenant c'est non.
- CasparProphète
Depuis que j'ai eu un pipi en 6e, un vomi en 3e et disons...autre chose en 4e, je les laisse sortir aux toilettes s'ils n'abusent pas (en plus les toilettes sont à coté de ma salle), ou alors je leur dis de me redemander dans dix minutes. Si c'est vraiment pressé ils redemandent, sinon ils oublient.
- LizdarcyFidèle du forum
Caspar Goodwood a écrit:Depuis que j'ai eu un pipi en 6e, un vomi en 3e et disons...autre chose en 4e, je les laisse sortir aux toilettes s'ils n'abusent pas (en plus les toilettes sont à coté de ma salle), ou alors je leur dis de me redemander dans dix minutes. Si c'est vraiment pressé ils redemandent, sinon ils oublient.
Même astuce que toi, Caspar, idem pour l'infirmerie. Mais les demandes sont très rares cette année.
- doubledeckerSage
Provence a écrit:Kalisto a écrit:Et puis une question, je la pose ici... a vos débuts ils vous ont fait le coup des toilettes ou pas?
comme il n'y avait aucune règle la dessus, après une récréation de plus de 20 minutes, j'ai eu la moitié de la classe qui a demandé à sortir pour aller aux toilettes...
c’était une épidémie apparemment... mais c'était très drôle pour eux...
du coup au cours suivant j'étais obligé d'interdire les sorties...
On dirait que tu n'as jamais été élève...
Pour avoir la réponse il faut aller faire un tour en page 5 et lire la réponse de Kalisto sur le refrain "de mon temps"
J'aurai tendance à dire que c'est le jeu, les élèves demandent, testent, essaient et nous on pose les limites et surtout on s'y tient comme ça ça permet de limiter les dégâts!
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- CasparProphète
J'ai une classe de 4e dans laquelle plusieurs garçons se mouchent bruyamment à chaque cours ou presque (provoc ou manque de savoir-vire je ne sais pas, peut-être les deux). Résultat (prendre le ton Capital): interdit de se moucher dans cette classe.
- doubledeckerSage
Caspar Goodwood a écrit:Depuis que j'ai eu un pipi en 6e, un vomi en 3e et disons...autre chose en 4e, je les laisse sortir aux toilettes s'ils n'abusent pas (en plus les toilettes sont à coté de ma salle), ou alors je leur dis de me redemander dans dix minutes. Si c'est vraiment pressé ils redemandent, sinon ils oublient.
Moi ce n'est pas les 10 min mais Are you sûre you really, really can’t want till the end of the lesson?
Et comme toi Caspar j'ai appris à mes dépends que parfois les demandes n'étaient pas fantaisistes !!
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La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- keroGrand sage
Chez moi, c'est simple: niet catégorique à toute demande de sortie après être entrés en cours: toilette, infirmerie, boire, récupérer un carnet, un stylo, le sac ou n'importe quoi d'autre. Au début, je dois le répéter vingt fois, et ensuite ça entre. Aujourd'hui, j'ai sorti à un élève: "t'as qu'à te faire pipi dessus".
Bien évidemment, si je vois qu'il y a réellement un problème urgent, je déroge.
Sinon, pour en revenir au sujet initial: il me semble clair que crier le prénom d'un prof à l'extérieur de l'établissement, c'est de la pure provoc'. Ce qui est surtout sous-entendu dans leur attitude, c'est qu'étant dehors, ils n'ont plus à respecter les règles habituelles de politesse.
Ils m'ont fait le coup récemment. Je les ai repris au cours suivant, ça ne s'est pas reproduit.
Bien évidemment, si je vois qu'il y a réellement un problème urgent, je déroge.
Sinon, pour en revenir au sujet initial: il me semble clair que crier le prénom d'un prof à l'extérieur de l'établissement, c'est de la pure provoc'. Ce qui est surtout sous-entendu dans leur attitude, c'est qu'étant dehors, ils n'ont plus à respecter les règles habituelles de politesse.
Ils m'ont fait le coup récemment. Je les ai repris au cours suivant, ça ne s'est pas reproduit.
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