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- Milady de WinterNiveau 5
Celadon a écrit:C'est le paradoxe. Personne ne veut exercer un métier de privilégiés plein de vacances, de réunions qui n'en finissent pas, sans RTT mais sans reconnaissance cadre non plus, sans médecine du travail et sans comité d'entreprise, mais avec des exigences de diplômes sans commune mesure avec les tâches demandées et des salaires bloqués depuis 4 ans, et sans réelles perspectives d'avenir.
En quoi n'est-il pas enviable, ce métier ? Je vous le demande.
Sans doute pour toutes ces raisons et le fait de se retrouver pris en sandwich entre hiérarchie et parents. Ca doit plaire moyen. Et je ne parle pas des incivilités.
Verrrry funny ! Je contresigne !
- User21714Expert spécialisé
Celadon a écrit:C'est le paradoxe. Personne ne veut exercer un métier de privilégiés plein de vacances, de réunions qui n'en finissent pas, sans RTT mais sans reconnaissance cadre non plus, sans médecine du travail et sans comité d'entreprise, mais avec des exigences de diplômes sans commune mesure avec les tâches demandées et des salaires bloqués depuis 4 ans, et sans réelles perspectives d'avenir.
... et un métier dans lequel on se fait régulièrement traîner dans la boue par les politiciens de tous bords, par les médias aux ordres de ces mêmes politiciens, où les parents ont le DROIT de devenir des co-éducateurs jusque dans les classes et où certains élèves ont perdu toute considération et donc respect envers les adultes face à eux...
Excusez l'expression, mais on comprend que les jeunes diplômés n'aient pas envie de se faire ch... sur la gu.... pendant plus de 40 ans!
- retraitéeDoyen
capucine1981 a écrit:pas étonnée non plus...
par contre je suis surprise du métier "le plus attirant" : conducteur de train
C'est bien payé.
- oreHabitué du forum
Eh bien moi, je suis fière de faire le métier "dont personne ne veut" mais pour combien de temps encore? Je suis jeune, pas trop désabusée avec une vraie vocation.
En revanche, dès qu'un élève me dit qu'elle veut être prof, je la regarde comme si elle était une extra-terrestre et malheureusement, il y a de fortes chances qu'il change d'avis entre temps!
En revanche, dès qu'un élève me dit qu'elle veut être prof, je la regarde comme si elle était une extra-terrestre et malheureusement, il y a de fortes chances qu'il change d'avis entre temps!
- atriumNeoprof expérimenté
paula54 a écrit:Eh bien moi, je suis fière de faire le métier "dont personne ne veut" mais pour combien de temps encore? Je suis jeune, pas trop désabusée avec une vraie vocation.
En revanche, dès qu'un élève me dit qu'elle veut être prof, je la regarde comme si elle était une extra-terrestre et malheureusement, il y a de fortes chances qu'il change d'avis entre temps!
Ma dernière veut être prof... de LC! Éducation ratée...
- CasparProphète
Rencontre parents professeurs avec une élève de 3e et sa mère il y a deux ans. L'élève en question veut devenir vétérinaire (comme beaucoup de filles de son âge et sans avoir à mon avis le niveau scolaire nécessaire mais passons.)
Moi: "Tu sais, c'est un métier que je connais bien, mon grand-père et mon père étaient vétérinaires."
Elles: (en choeur, à la fois choquées et désolées pour moi) "Et vous, vous êtes profs????" (= le nul de la famille) Tout est dit!
Moi: "Tu sais, c'est un métier que je connais bien, mon grand-père et mon père étaient vétérinaires."
Elles: (en choeur, à la fois choquées et désolées pour moi) "Et vous, vous êtes profs????" (= le nul de la famille) Tout est dit!
- JacqGuide spirituel
Caspar Goodwood a écrit:Rencontre parents professeurs avec une élève de 3e et sa mère il y a deux ans. L'élève en question veut devenir vétérinaire (comme beaucoup de filles de son âge et sans avoir à mon avis le niveau scolaire nécessaire mais passons.)
Moi: "Tu sais, c'est un métier que je connais bien, mon grand-père et mon père étaient vétérinaires."
Elles: (en choeur, à la fois choquées et désolées pour moi) "Et vous, vous êtes profs????" (= le nul de la famille) Tout est dit!
Ben oui, m'enfin !
- AevinHabitué du forum
La réponse de Claude Lelievre : La »non attractivité » du métier de professeur. Désintox.
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Automate - et fier de l'être
"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
Terry Pratchett - I Shall Wear Midnight
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- InvitéInvité
Je ne suis pas très convaincue par la réponse de Claude Lelièvre pour le coup, même si ce qu'il dit est vrai: la désaffection est réelle, et même si elle ne se répercute pas encore partout, ça ne va pas s'arranger. Plutôt que de s'en prendre au messager peu rigoureux, on ferait bien de s'attaquer aux symptômes et aux causes.
- LefterisEsprit sacré
Pas d'inquiétude, ça n'existera bientôt plus...atrium a écrit:paula54 a écrit:Eh bien moi, je suis fière de faire le métier "dont personne ne veut" mais pour combien de temps encore? Je suis jeune, pas trop désabusée avec une vraie vocation.
En revanche, dès qu'un élève me dit qu'elle veut être prof, je la regarde comme si elle était une extra-terrestre et malheureusement, il y a de fortes chances qu'il change d'avis entre temps!
Ma dernière veut être prof... de LC! Éducation ratée...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- IgniatiusGuide spirituel
holderfar a écrit:Je ne suis pas très convaincue par la réponse de Claude Lelièvre pour le coup, même si ce qu'il dit est vrai: la désaffection est réelle, et même si elle ne se répercute pas encore partout, ça ne va pas s'arranger. Plutôt que de s'en prendre au messager peu rigoureux, on ferait bien de s'attaquer aux symptômes et aux causes.
Je suis d'accord avec le fait que le baromètre ici cité semble très louche : la fraction des postes offerts via des cursus hors-concours de l'EN est encore très faible. Ces postes ne s'adressent donc qu'à des gens n'ayant pas le concours : bcp d'autres paramètres peuvent alors expliquer le refus de certains postes (manque de qualification, éloignement du poste etc.
JE trouve cependant comme Holderfar que Lelièvre botte facilement en touche : il ne parle même pas de l'évolution de l'attractivité sur les 15 dernières années ! Les taux qu'il cite, notamment dans les matières les plus déficitaires, étaient deux à cinq fois plus importants il y a 15 ans : cela devrait le faire réfléchir.
De plus, je ne comprends pas bien son argument sur les matières comme l'allemand ou les LC : peut-être devrait-il se renseigner sur la réalité du métier avant d'asséner que les conditions d'enseignement dans ces 2 matières sont idéales...
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- InvitéInvité
Oui, là, j'ai ri jaune.
- LefterisEsprit sacré
Il devrait aller sur le site Skholè, déjà cité ici , et parfaitement documenté sur la chute du nombre des candidats. En allemand et en LC, les conditions sont effectivement loin d'être idéales. Mes collègues d'allemand (enfin celui qui reste, comme moi ) risquent sans cesse la suppression de poste, le poste partagé. Il est aussi difficile d'avoir un poste complet en lycée. On leur met leurs horaires "en barrettes " ( = horaires pourris) comme les LC, qui servent aussi de variable d’ajustement, souvent pour l'image de l'établissement, mais dont tout le monde se tape en fait. Les parents mettent parfois leurs enfants en allemand , comme en latin , et ils refusent d'y bosser parce qu'il y a plus de grammaire. Je peux dire ce qu'est une classe de latin "dure", ça peut être pire qu'une classe de français dure, aucun moyen de pression (voir les nombreux témoignages sur ce même forum). Et le soir à 17h30 , je laisse imaginer... Même problème pour aller en lycée : presque plus de postes vu la politique anti langues anciennes et matières inutiles , on risque ou bien de ne plus enseigner le latin, ou de le faire dans des conditions pénibles aussi (niveaux mélangés, horaires réduits).Igniatius a écrit:holderfar a écrit:Je ne suis pas très convaincue par la réponse de Claude Lelièvre pour le coup, même si ce qu'il dit est vrai: la désaffection est réelle, et même si elle ne se répercute pas encore partout, ça ne va pas s'arranger. Plutôt que de s'en prendre au messager peu rigoureux, on ferait bien de s'attaquer aux symptômes et aux causes.
Je suis d'accord avec le fait que le baromètre ici cité semble très louche : la fraction des postes offerts via des cursus hors-concours de l'EN est encore très faible. Ces postes ne s'adressent donc qu'à des gens n'ayant pas le concours : bcp d'autres paramètres peuvent alors expliquer le refus de certains postes (manque de qualification, éloignement du poste etc.
JE trouve cependant comme Holderfar que Lelièvre botte facilement en touche : il ne parle même pas de l'évolution de l'attractivité sur les 15 dernières années ! Les taux qu'il cite, notamment dans les matières les plus déficitaires, étaient deux à cinq fois plus importants il y a 15 ans : cela devrait le faire réfléchir.
De plus, je ne comprends pas bien son argument sur les matières comme l'allemand ou les LC : peut-être devrait-il se renseigner sur la réalité du métier avant d'asséner que les conditions d'enseignement dans ces 2 matières sont idéales...
Ah oui, partir dans ces deux matières, c'st de toute manière risquer la mesure de cartes scolaire l'année qui suit, pour cause de changement de politique de l'établissement. Exemple que je ne prends pas au hasard : ouverture d'une bilangue -espagnol et d'une classe musicale. Qui va en faire les frais ?
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- atriumNeoprof expérimenté
Lefteris a écrit:Pas d'inquiétude, ça n'existera bientôt plus...atrium a écrit:paula54 a écrit:Eh bien moi, je suis fière de faire le métier "dont personne ne veut" mais pour combien de temps encore? Je suis jeune, pas trop désabusée avec une vraie vocation.
En revanche, dès qu'un élève me dit qu'elle veut être prof, je la regarde comme si elle était une extra-terrestre et malheureusement, il y a de fortes chances qu'il change d'avis entre temps!
Ma dernière veut être prof... de LC! Éducation ratée...
Me voilà rassuré... ou pas.
- PseudoDemi-dieu
Aevin a écrit:La réponse de Claude Lelievre : La »non attractivité » du métier de professeur. Désintox.
Moi, je veux bien, mais cela ne prouve pas grand chose. Et même au contraire. Mettons qu'une boite passe une annonce pour un job et qu'elle reçoive une à trois candidatures (ce qui est le ratio, à peu près, du nombre de candidat pour un poste un concours). Ben elle se dira que son poste n'attire pas les foules !
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Milady de WinterNiveau 5
Lefteris a écrit:
Il devrait aller sur le site Skholè, déjà cité ici , et parfaitement documenté sur la chute du nombre des candidats.
Excellent article définitif sur
http://skhole.fr/qui-veut-encore-devenir-professeur-ou-la-crise-de-la-vocation-enseignante-par-marian-balastre
J'y relève cette phrase que je contresignerais volontiers (à relier à la raréfaction des candidats décents, en maths en particulier) :
"Les candidats eux-mêmes n'ont plus, soit le niveau, soit l'attrait pour la transmission d'une discipline académique ; en échange, l'idéologie pédagogiste de la gestion éducative des compétences des élèves, qui se développe actuellement pour pallier la ruine du modèle transmissif, n'attire évidemment pas les "cerveaux", les étudiants cultivés et ambitieux intellectuellement."
Ben oui.
- CeladonDemi-dieu
Ca on l'avait compris. Mais hors EN, le sait-on ?
- IgniatiusGuide spirituel
Milady de Winter a écrit:Lefteris a écrit:
Il devrait aller sur le site Skholè, déjà cité ici , et parfaitement documenté sur la chute du nombre des candidats.
Excellent article définitif sur
http://skhole.fr/qui-veut-encore-devenir-professeur-ou-la-crise-de-la-vocation-enseignante-par-marian-balastre
J'y relève cette phrase que je contresignerais volontiers (à relier à la raréfaction des candidats décents, en maths en particulier) :
"Les candidats eux-mêmes n'ont plus, soit le niveau, soit l'attrait pour la transmission d'une discipline académique ; en échange, l'idéologie pédagogiste de la gestion éducative des compétences des élèves, qui se développe actuellement pour pallier la ruine du modèle transmissif, n'attire évidemment pas les "cerveaux", les étudiants cultivés et ambitieux intellectuellement."
Ben oui.
Je ne saurais mieux dire en effet : en maths, il est évident qu'un étudiant de bon niveau qui aime sa matière ne doit pas devenir prof de maths.
Ce n'est effectivement plus cette matière que l'on nous demande d'enseigner.
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St Augustin
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- DwarfVénérable
Ce qui recoupe le débat de l'autre jour sur le niveau souvent lacunaire des nouveaux arrivants.Milady de Winter a écrit:Lefteris a écrit:
Il devrait aller sur le site Skholè, déjà cité ici , et parfaitement documenté sur la chute du nombre des candidats.
Excellent article définitif sur
http://skhole.fr/qui-veut-encore-devenir-professeur-ou-la-crise-de-la-vocation-enseignante-par-marian-balastre
J'y relève cette phrase que je contresignerais volontiers (à relier à la raréfaction des candidats décents, en maths en particulier) :
"Les candidats eux-mêmes n'ont plus, soit le niveau, soit l'attrait pour la transmission d'une discipline académique ; en échange, l'idéologie pédagogiste de la gestion éducative des compétences des élèves, qui se développe actuellement pour pallier la ruine du modèle transmissif, n'attire évidemment pas les "cerveaux", les étudiants cultivés et ambitieux intellectuellement."
Ben oui.
- Reine MargotDemi-dieu
Igniatius a écrit:Milady de Winter a écrit:Lefteris a écrit:
Il devrait aller sur le site Skholè, déjà cité ici , et parfaitement documenté sur la chute du nombre des candidats.
Excellent article définitif sur
http://skhole.fr/qui-veut-encore-devenir-professeur-ou-la-crise-de-la-vocation-enseignante-par-marian-balastre
J'y relève cette phrase que je contresignerais volontiers (à relier à la raréfaction des candidats décents, en maths en particulier) :
"Les candidats eux-mêmes n'ont plus, soit le niveau, soit l'attrait pour la transmission d'une discipline académique ; en échange, l'idéologie pédagogiste de la gestion éducative des compétences des élèves, qui se développe actuellement pour pallier la ruine du modèle transmissif, n'attire évidemment pas les "cerveaux", les étudiants cultivés et ambitieux intellectuellement."
Ben oui.
Je ne saurais mieux dire en effet : en maths, il est évident qu'un étudiant de bon niveau qui aime sa matière ne doit pas devenir prof de maths.
Ce n'est effectivement plus cette matière que l'on nous demande d'enseigner.
ça me rappelle un agrégé de maths, reconverti administrateur de l'INSEE, qui m'expliquait que nul n'était besoin de faire la moindre sélection en fac, vu qu'on ne demanderait pas aux futurs profs un niveau de Polytechnique...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- CatalunyaExpert spécialisé
C'est pourtant une profession que nous adorons en majorité, et que nous n'échangerions pas, ai-je tort?
- DwarfVénérable
Il est notamment très intéressant de voir l'évolution du profil des contractuels dans certains départements, notamment en Ile de France. De par chez nous, il y a clairement depuis trois ans, et de manière ininterrompue, l'affirmation assez impressionnante d'un profil-type qui reflète certaines données de notre société relatives à la précarité, avec des candidats issus de l'immigration maghrébine (dont beaucoup de Marocains) ou noire-africaine.Reine Margot a écrit:Les postes de TZR ont été supprimés petit à petit et les DHG rabotées, avec les conséquences qu'on imagine: le vivier de contractuels formés et compétents face à une classe n'est pas infini donc quand on a raclé le fond on va sur le bon coin, les rectorats le font, si si..
- DwarfVénérable
Quand on a la chance d'un poste qui le permet, je suppose que oui. C'est mon cas mais je me mesure ma chance.Catalunya a écrit:C'est pourtant une profession que nous adorons en majorité, et que nous n'échangerions pas, ai-je tort?
- IgniatiusGuide spirituel
Dwarf a écrit:Il est notamment très intéressant de voir l'évolution du profil des contractuels dans certains départements, notamment en Ile de France. De par chez nous, il y a clairement depuis trois ans, et de manière ininterrompue, l'affirmation assez impressionnante d'un profil-type qui reflète certaines données de notre société relatives à la précarité, avec des candidats issus de l'immigration maghrébine (dont beaucoup de Marocains) ou noire-africaine.Reine Margot a écrit:Les postes de TZR ont été supprimés petit à petit et les DHG rabotées, avec les conséquences qu'on imagine: le vivier de contractuels formés et compétents face à une classe n'est pas infini donc quand on a raclé le fond on va sur le bon coin, les rectorats le font, si si..
Je ne sais pas trop ce que tu veux dire avec cette précision, mais il se trouve que les maghrébins contractuels que j'ai pu rencontrer, formés dans leur pays d'origine, avaient en général un très bon niveau de maths, et étaient le plus souvent des puristes.
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- Reine MargotDemi-dieu
c'est sans doute le même phénomène qui veut que des médecins, très bien formés, venus de pays Méditeranéens ou d'Europe de l'Est, viennent s'installer dans les campagnes car aucun étudiant français ayant fini médecine ne veut y aller...
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- DwarfVénérable
Ce que j'ai voulu dire? Rien de tendancieux en tout cas (je prends les devants au cas où...).Igniatius a écrit:
Je ne sais pas trop ce que tu veux dire avec cette précision, mais il se trouve que les maghrébins contractuels que j'ai pu rencontrer, formés dans leur pays d'origine, avaient en général un très bon niveau de maths, et étaient le plus souvent des puristes.
Il me semblait l'avoir dit clairement mais je vais reformuler : que le statut de contractuel est devenu de plus en plus précaire ces dernières années et que cette dégradation ajoutée à la désaffection pour le métier d'enseignant amène (en tout cas dans notre zone géographique, je le répète, je ne sais ce qu'il en est ailleurs) les rectorats à recruter des personnels qui reflètent cette précarité comme elle l'est dans d'autres secteurs de notre société : de par chez nous, les métiers considérés comme inférieurs aux yeux de la société (ce qui ne reflète en rien mes opinions personnelles, étant bien trop peu français sur ce point pour en faire un critère d'appréciation de la valeur des individus) sont presque systématiquement occupés par des personnes issues de l'immigration africaine (noire ou maghrébine) : livreurs et caissières en tête.
En maths, au demeurant, pour rebondir sur ta remarque justifiée, la situation est très différente car c'est la matière par excellence où j'ai toujours effectivement trouvé des collègues d'origine maghrébine, comme collègues ou comme anciens professeurs : dans les autres, en revanche, pour ainsi dire jamais, sauf depuis ces dernières années, comme je le disais, et parmi les contractuels. Il serait du coup intéressant de voir si cette évolution se retrouvera mécaniquement d'ici quelques années dans le profil des néo-titulaires (et je parle à nouveau de la zone francilienne).
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- poste dont personne ne veut... (transformer ou sauver un poste...)
- Adieu, monsieur le professeur ! Personne ne veut plus être prof !
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