- philannDoyen
Elyas a écrit:
Ce que j'écrivais d'ailleurs dans le message auquel tu réponds : Cependant, notre société devient très autoritaire pour les autres tout en étant ultra-permissive pour soi.
J'ai vu des gens offrir des consoles à leurs enfants pour avoir la paix et critiquer le fait qu'un couple emmène leurs deux enfants et restaurants et que ceux-ci, très calmes, rient un peu fort. Bref, de la schizophrénie.
Et l'exemple donné par Edgar ne me contredit pas. Ces jeunes qui font du bruit sans respect ne supporteront pas le bruit normal de gens qui respectent les autres, car ça les gênerait.
sur ces exemples, je suis d'accord... permissif pour soi-même, autoritaire pour les autres.
Mais j'aurais tendance à croire que c'est dû aussi à une génération de parents (un peu la mienne) qui a elle-même perdu le surmoi en cours de route! Du coup on ne supporte plus la frustration (d'accord avec Ronin).
- DinosauraHabitué du forum
[quote="philann"]
Bien sûr qu'il s'agit d'être mesuré en toutes choses, et que certaines personnes sont promptes à en accuser d'autres de mauvaise éducation simplement parce que les enfants font un peu trop de bruit dans les lieux publics, ces personnes étant en fait des psycho-rigides (attention, je ne vise personne ici). Mais s'il y a des bruits normaux et acceptables chez de jeunes enfants, on peut quand même établir une hiérarchie des bruits entre des rires joyeux d'enfants et le fait de courir partout et d'embêter le monde ou de ne pas savoir se tenir en société. Et là, si les parents ne réagissent pas, il y a problème non ? Enfin, j'ai l'impression d'enfiler les perles...
Le vrai gros problème sinon, sorti de ce cas, ça reste plutôt que beaucoup de jeunes aujourd'hui n'ont plus eu à subir de contrariétés par leurs parents (= absence d'éducation) et que, mis face à des obligations dans leur vie d'adulte, ils se décrédibilisent en ne se soumettant pas à ces normes. Et le problème de l'éducation nationale, c'est que par idéologie compassionnelle les futurs adultes ne sont plus mis face à leur responsabilité et habitués (au sens d'avoir intégré un habitus) à ces normes de vie collective (car malgré les invocations citoyennes, il y a bien peu de sanctions réelles aux écarts de conduite et à l'absence de respect d'autrui).
Elyas a écrit:
Ce que j'écrivais d'ailleurs dans le message auquel tu réponds : Cependant, notre société devient très autoritaire pour les autres tout en étant ultra-permissive pour soi.
J'ai vu des gens offrir des consoles à leurs enfants pour avoir la paix et critiquer le fait qu'un couple emmène leurs deux enfants et restaurants et que ceux-ci, très calmes, rient un peu fort. Bref, de la schizophrénie.
Et l'exemple donné par Edgar ne me contredit pas. Ces jeunes qui font du bruit sans respect ne supporteront pas le bruit normal de gens qui respectent les autres, car ça les gênerait.
Bien sûr qu'il s'agit d'être mesuré en toutes choses, et que certaines personnes sont promptes à en accuser d'autres de mauvaise éducation simplement parce que les enfants font un peu trop de bruit dans les lieux publics, ces personnes étant en fait des psycho-rigides (attention, je ne vise personne ici). Mais s'il y a des bruits normaux et acceptables chez de jeunes enfants, on peut quand même établir une hiérarchie des bruits entre des rires joyeux d'enfants et le fait de courir partout et d'embêter le monde ou de ne pas savoir se tenir en société. Et là, si les parents ne réagissent pas, il y a problème non ? Enfin, j'ai l'impression d'enfiler les perles...
Le vrai gros problème sinon, sorti de ce cas, ça reste plutôt que beaucoup de jeunes aujourd'hui n'ont plus eu à subir de contrariétés par leurs parents (= absence d'éducation) et que, mis face à des obligations dans leur vie d'adulte, ils se décrédibilisent en ne se soumettant pas à ces normes. Et le problème de l'éducation nationale, c'est que par idéologie compassionnelle les futurs adultes ne sont plus mis face à leur responsabilité et habitués (au sens d'avoir intégré un habitus) à ces normes de vie collective (car malgré les invocations citoyennes, il y a bien peu de sanctions réelles aux écarts de conduite et à l'absence de respect d'autrui).
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- EdgarNeoprof expérimenté
holderfar a écrit:Voilà, je pense qu'Elyas a bien mis le doigt sur ce paradoxe détonant: on n'écoute que soi et pas les autres. Eh bien je trouve qu'il y a deux voies pour en arriver là: l'ultre permissivité mais aussi l'autoritarisme, qui pousse de fait à un réflexe "je fais ce que je veux".
Le raisonnement est un peu caricatural. On raisonne de cas extrêmes en cas extrêmes, c'est ce que je critiquais au départ.
- CelebornEsprit sacré
Il ne me semble pas que les gamins pas très cadrés (litote), qui se permettent beaucoup de choses et ne semblent pas éduqués d'une manière qui leur fasse un minimum respecter la parole et l'autorité de l'adulte soient un cas extrême. C'est un cas courant.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- LefterisEsprit sacré
Ben voilà, simplement résumé.. Et si j'ai bon souvenir, tu as de jeunes enfants. Bonnes bases !Dinosaura a écrit:. L'enfant est naturellement égo-centrique, mais le but de l'éducation doit être de lui faire comprendre qu'il y a un monde autour de lui et que ce monde lui préexiste, que ce monde il doit apprendre à le connaître, à s'y insérer voire à le critiquer le cas échéant mais une fois qu'il sera devenu un homme libre et réfléchi. En tout cas, le monde des adultes ne pliera pas sous ses caprices et ses pulsions... donc s'il n'a pas appris la frustration et la maîtrise de soi, ça va être dur...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- the educatorFidèle du forum
genre comme nous??mais une fois qu'il sera devenu un homme libre et réfléchi.
- CarabasVénérable
Oui, enfin, je trouve qu'un restaurant n'est pas un terrain de jeux. Avoir des enfants qui jouent, courent autour d'une table et crient fait partie des trucs qui m'agacent au quotidien, effectivement. Et je n'appelle pas ça "le bruit de la vie".Elyas a écrit:philann a écrit:Oui enfin, il n'y a pas que le rapport parents/enfants dans cette histoire mais aussi ce que l'on impose (sous couvert de tolérance) de fait aux autres! Les autres aussi peuvent ne pas en avoir envie de cette éducation qui n'en a que le nom.
Et c'est peut-être très bête, mais quand je vais manger chez des amis qui ont un enfant bien élevé, bien que petit, qui bien sûr court partout (de son âge!) mais qui est repris dès que le niveau sonore devient pénible...et bien personnellement j'apprécie beaucoup! Je suis reconnaissante aux parents (de tenir compte du reste du monde) et trouve l'enfant adorable. Du coup, je m'occupe de lui.
Il m'est en revanche arrivé de moins fréquenter des "amis" lorsqu'ils sont devenus parents...et j'avoue avoir une tolérance très limitée dans les lieux publics (en particulier au restau)
J'ai été élevé à la dure dans les années 80 et pourtant, je me souviens que nous sortions au restaurant et que les gens n'avaient aucun souci à voir les enfants de toutes les tables se rencontrer et jouer ensemble pendant que leurs parents discutaient et mangeaient tranquillement.
Il ne faut pas oublier que nous sommes revenus à une époque hygiéniste, individualiste, hédoniste qui ne supporte plus le "bruit de la vie". Un enfant, ça bouge, ça s'exclame et ça pleure mais ce n'est pas nécessairement qu'il est mal élevé. Cependant, notre société devient très autoritaire pour les autres tout en étant ultra-permissive pour soi. Comment veux-tu construire une société si paradoxale ou l'intolérance devient la norme (au Japon, par exemple, des gens se sont plaints que les enfants faisaient du bruit lors des récréations... résultat : plus de jeux autorisés dans la cour...).
Je me souviens que quand on allait à la bibliothèque avec l'école, on nous rabâchait que la bibliothèque était un lieu de silence où il fallait chuchoter et ne pas courir. Quand je croise des classes en bibliothèque aujourd'hui, ça court dans tous les sens et ça braille...
Je n'aime pas plus les adultes bruyants, cela dit.
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Terry Pratchett
- EdgarNeoprof expérimenté
Celeborn a écrit:Il ne me semble pas que les gamins pas très cadrés (litote), qui se permettent beaucoup de choses et ne semblent pas éduqués d'une manière qui leur fasse un minimum respecter la parole et l'autorité de l'adulte soient un cas extrême. C'est un cas courant.
Je tentais de répondre à l'idée selon laquelle demander à un enfant de se taire un moment était la preuve de botre hygiénisme, de notre peur de l'autre, de notre repni sur nous-mêmes et éventuellement de notre façon de dire que "je fais ce que je veux" par autoritarisme.
- CarabasVénérable
Voilà, c'est ça.philann a écrit:
Evidemment qu'en enfant ça bouge, et ça pleure...mais certains parents font quand même attention au reste du monde et c'est bien appréciable!
Ce qui ne va pas, c'est quand les adultes laissent faire sous prétexte que "c'est normal". Ben justement, c'est normal que des enfants bougent, mais justement, l'éducation est censée leur apprendre qu'on ne pas tout le temps bouger...
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- EdgarNeoprof expérimenté
Carabas a écrit:Voilà, c'est ça.philann a écrit:
Evidemment qu'en enfant ça bouge, et ça pleure...mais certains parents font quand même attention au reste du monde et c'est bien appréciable!
Ce qui ne va pas, c'est quand les adultes laissent faire sous prétexte que "c'est normal". Ben justement, c'est normal que des enfants bougent, mais justement, l'éducation est censée leur apprendre qu'on ne pas tout le temps bouger...
Je pense que certains perçoivent déjà cela comme une castration et une façon de préparer des employés pour le monde libéral etc..
- DinosauraHabitué du forum
Edgar a écrit:Carabas a écrit:Voilà, c'est ça.philann a écrit:
Evidemment qu'en enfant ça bouge, et ça pleure...mais certains parents font quand même attention au reste du monde et c'est bien appréciable!
Ce qui ne va pas, c'est quand les adultes laissent faire sous prétexte que "c'est normal". Ben justement, c'est normal que des enfants bougent, mais justement, l'éducation est censée leur apprendre qu'on ne pas tout le temps bouger...
Je pense que certains perçoivent déjà cela comme une castration et une façon de préparer des employés pour le monde libéral etc..
Oui c'est ça... sans pressentir que libéralisme économique et libertarisme des moeurs font bon ménage, mais bon...
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- ElyasEsprit sacré
Carabas a écrit:Oui, enfin, je trouve qu'un restaurant n'est pas un terrain de jeux. Avoir des enfants qui jouent, courent autour d'une table et crient fait partie des trucs qui m'agacent au quotidien, effectivement. Et je n'appelle pas ça "le bruit de la vie".Elyas a écrit:philann a écrit:Oui enfin, il n'y a pas que le rapport parents/enfants dans cette histoire mais aussi ce que l'on impose (sous couvert de tolérance) de fait aux autres! Les autres aussi peuvent ne pas en avoir envie de cette éducation qui n'en a que le nom.
Et c'est peut-être très bête, mais quand je vais manger chez des amis qui ont un enfant bien élevé, bien que petit, qui bien sûr court partout (de son âge!) mais qui est repris dès que le niveau sonore devient pénible...et bien personnellement j'apprécie beaucoup! Je suis reconnaissante aux parents (de tenir compte du reste du monde) et trouve l'enfant adorable. Du coup, je m'occupe de lui.
Il m'est en revanche arrivé de moins fréquenter des "amis" lorsqu'ils sont devenus parents...et j'avoue avoir une tolérance très limitée dans les lieux publics (en particulier au restau)
J'ai été élevé à la dure dans les années 80 et pourtant, je me souviens que nous sortions au restaurant et que les gens n'avaient aucun souci à voir les enfants de toutes les tables se rencontrer et jouer ensemble pendant que leurs parents discutaient et mangeaient tranquillement.
Il ne faut pas oublier que nous sommes revenus à une époque hygiéniste, individualiste, hédoniste qui ne supporte plus le "bruit de la vie". Un enfant, ça bouge, ça s'exclame et ça pleure mais ce n'est pas nécessairement qu'il est mal élevé. Cependant, notre société devient très autoritaire pour les autres tout en étant ultra-permissive pour soi. Comment veux-tu construire une société si paradoxale ou l'intolérance devient la norme (au Japon, par exemple, des gens se sont plaints que les enfants faisaient du bruit lors des récréations... résultat : plus de jeux autorisés dans la cour...).
Il est amusant que là où j'écris "se rencontrer et jouer ensemble", toi tu lis "courir". Or, nous ne courions pas, nous faisions nos jeux avec des cartes et nous discutions, parfois en riant. Nos parents et ceux des autres nous cadraient, et les restaurateurs étaient ravis. Mais bon, je viens d'une région où les gens des milieux populaires allaient au restaurant en famille élargie (la grand-mère, le grand-père, les frères et soeurs, les cousins, les enfants...).
- CarabasVénérable
Effectivement, si vous vous contentiez de jouer aux cartes et de rire, pas de problème. Mais pour ma part, quand je vois des enfants "jouer" au restaurant, ils courent et crient, les parents s'en fichent, les serveurs subissent mais ne disent rien, vu que ce sont des "clients". Je n'ai jamais vu autre chose. Enfin, si, des enfants qui restent sagement auprès de leurs parents (au restau, pour ma part, je lisais).
Je suis même ébahie par ce que tu dis. C'est possible? Ça t'étonne peut-être, mais je n'ai jamais vu au restau des enfants jouer sans courir et crier...
Je suis même ébahie par ce que tu dis. C'est possible? Ça t'étonne peut-être, mais je n'ai jamais vu au restau des enfants jouer sans courir et crier...
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- DinosauraHabitué du forum
Carabas a écrit:Oui, enfin, je trouve qu'un restaurant n'est pas un terrain de jeux. Avoir des enfants qui jouent, courent autour d'une table et crient fait partie des trucs qui m'agacent au quotidien, effectivement. Et je n'appelle pas ça "le bruit de la vie".Elyas a écrit:philann a écrit:Oui enfin, il n'y a pas que le rapport parents/enfants dans cette histoire mais aussi ce que l'on impose (sous couvert de tolérance) de fait aux autres! Les autres aussi peuvent ne pas en avoir envie de cette éducation qui n'en a que le nom.
Et c'est peut-être très bête, mais quand je vais manger chez des amis qui ont un enfant bien élevé, bien que petit, qui bien sûr court partout (de son âge!) mais qui est repris dès que le niveau sonore devient pénible...et bien personnellement j'apprécie beaucoup! Je suis reconnaissante aux parents (de tenir compte du reste du monde) et trouve l'enfant adorable. Du coup, je m'occupe de lui.
Il m'est en revanche arrivé de moins fréquenter des "amis" lorsqu'ils sont devenus parents...et j'avoue avoir une tolérance très limitée dans les lieux publics (en particulier au restau)
J'ai été élevé à la dure dans les années 80 et pourtant, je me souviens que nous sortions au restaurant et que les gens n'avaient aucun souci à voir les enfants de toutes les tables se rencontrer et jouer ensemble pendant que leurs parents discutaient et mangeaient tranquillement.
Il ne faut pas oublier que nous sommes revenus à une époque hygiéniste, individualiste, hédoniste qui ne supporte plus le "bruit de la vie". Un enfant, ça bouge, ça s'exclame et ça pleure mais ce n'est pas nécessairement qu'il est mal élevé. Cependant, notre société devient très autoritaire pour les autres tout en étant ultra-permissive pour soi. Comment veux-tu construire une société si paradoxale ou l'intolérance devient la norme (au Japon, par exemple, des gens se sont plaints que les enfants faisaient du bruit lors des récréations... résultat : plus de jeux autorisés dans la cour...).
Je me souviens que quand on allait à la bibliothèque avec l'école, on nous rabâchait que la bibliothèque était un lieu de silence où il fallait chuchoter et ne pas courir. Quand je croise des classes en bibliothèque aujourd'hui, ça court dans tous les sens et ça braille...
Je n'aime pas plus les adultes bruyants, cela dit.
Je suis aussi choquée quand je vais dans des lieux "culturels" qu'il n'y ait pas le silence... On devrait je trouve apprendre qu'il y a des lieux "inviolables" aux enfants, que ce ne sont pas des "lieux de vie".... Là encore absence de respect... mais j'ai conscience d'aller à rebours des préconisations officielles quant à la "démocratisation" de ces lieux aux "nouveaux publics"... Comme si on ne pouvait pas ouvrir ces lieux à tous et exigeait un minimum de respect des règles, de silence... (Les adultes le font aussi quand ils pianotent sur leur smartphone dans des salles de spectacles, mais là je dévie un peu du sujet...)
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- EdgarNeoprof expérimenté
Les nouveaux publics !!!! Bel exemple de novlangue encore
- ElyasEsprit sacré
Carabas a écrit:Effectivement, si vous vous contentiez de jouer aux cartes et de rire, pas de problème. Mais pour ma part, quand je vois des enfants "jouer" au restaurant, ils courent et crient, les parents s'en fichent, les serveurs subissent mais ne disent rien, vu que ce sont des "clients". Je n'ai jamais vu autre chose. Enfin, si, des enfants qui restent sagement auprès de leurs parents (au restau, pour ma part, je lisais).
Je suis même ébahie par ce que tu dis. C'est possible? Ça t'étonne peut-être, mais je n'ai jamais vu au restau des enfants jouer sans courir et crier...
Je viens d'un milieu très particulier, qui raisonne en terme de famille étendue. Il y avait toujours un adulte pour cadrer la dizaine d'enfants afin que ça ne tourne pas à l'horreur. Et si ça commençait à s'agiter, deux adultes prenaient le relais et accompagnaient les enfants dehors. Ma femme est toujours positivement hallucinée quand on va dans mon milieu d'origine car la gestion et le cadrage des enfants se fait très naturellement, sans heurt.
Dans ma ville où je vis (et qui n'est pas ma région d'origine), il y a un restaurant asiatique avec un bassin de poissons et les enfants du restaurateur sont à une table. J'ai toujours vu tous les enfants du restaurant jouer ensemble autour du bassin à poisson et se mélanger avec les enfants du restaurateur. Le restaurant est connu pour sa convivialité et son accueil des familles. Il ne connaît pas la crise.
Après, il est évident qu'il y a des restaurants à la clientèle familiale et des restaurants à l'ambiance plus feutrée. Dans ces derniers, les enfants n'y vont pas ou sont cadrés beaucoup plus sévèrement. Cependant, si tu vas dans un restaurant à la clientèle familiale, le fait que tu sois gêné que des enfants jouent et alors que le restaurateur a organisé son établissement pour gérer ça (cela existe beaucoup plus qu'on ne le croit) , c'est que tu n'es pas dans le bon endroit. Comme disait The Educator, c'est toi qui viens en visiteur dans ce lieu. C'est à toi de t'adapter et pas le contraire.
- CarabasVénérable
Sauf que les restaus où je vais ne sont pas spécialement adaptés. Ce sont les parents qui imposent leurs enfants (de 3 ans, pas couchés à 23h...)
Ce que tu décris, c'est juste parfait, mais en région parisienne, je ne l'ai simplement jamais vu.
Et j'ai été élevée avec l'idée qu'en tant qu'enfant, je ne devais pas gêner les autres. Il est vrai que j'étais enfant unique (et pas pourrie gâtée comme le veut le cliché) et timide et discrète de caractère. Il est possible du coup que j'attende des enfants qu'ils ne gênent pas. Cela dit, je ne pense non plus être une revêche intolérante quand je dis que je n'aime pas les enfants qui braillent et qui courent dans un restau (ou un supermarché, ou une bibliothèque)... Mais quand on dit ça aujourd'hui, on est taxé d'intolérance...
Ce que tu décris, c'est juste parfait, mais en région parisienne, je ne l'ai simplement jamais vu.
Et j'ai été élevée avec l'idée qu'en tant qu'enfant, je ne devais pas gêner les autres. Il est vrai que j'étais enfant unique (et pas pourrie gâtée comme le veut le cliché) et timide et discrète de caractère. Il est possible du coup que j'attende des enfants qu'ils ne gênent pas. Cela dit, je ne pense non plus être une revêche intolérante quand je dis que je n'aime pas les enfants qui braillent et qui courent dans un restau (ou un supermarché, ou une bibliothèque)... Mais quand on dit ça aujourd'hui, on est taxé d'intolérance...
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- DwarfVénérable
Tu es d'origine malienne?Elyas a écrit:Carabas a écrit:Effectivement, si vous vous contentiez de jouer aux cartes et de rire, pas de problème. Mais pour ma part, quand je vois des enfants "jouer" au restaurant, ils courent et crient, les parents s'en fichent, les serveurs subissent mais ne disent rien, vu que ce sont des "clients". Je n'ai jamais vu autre chose. Enfin, si, des enfants qui restent sagement auprès de leurs parents (au restau, pour ma part, je lisais).
Je suis même ébahie par ce que tu dis. C'est possible? Ça t'étonne peut-être, mais je n'ai jamais vu au restau des enfants jouer sans courir et crier...
Je viens d'un milieu très particulier, qui raisonne en terme de famille étendue. Il y avait toujours un adulte pour cadrer la dizaine d'enfants afin que ça ne tourne pas à l'horreur. Et si ça commençait à s'agiter, deux adultes prenaient le relais et accompagnaient les enfants dehors. Ma femme est toujours positivement hallucinée quand on va dans mon milieu d'origine car la gestion et le cadrage des enfants se fait très naturellement, sans heurt.
- LefterisEsprit sacré
Je dois avoir un 6ème sens, parce que sans statistiques, je vois les choses de la même manière : j'en vois plein des Suédois, comme je hante le sud-ouest, que je vais souvent en Italie, régions qu'ils semblent apprécier ( j'ignorais même qu'ils fussent si nombreux) . Pour être juste, je dis aussi souvent la même chose des Bataves .
Et je fais la même réflexion à mon entourage : "mais qu'est-ce qu'ils sont mal élevés ! " (pourtant, nous sommes bien servis en France) . : gamins ou ados qui forcent l'entrée en bousculant, se faufilent pour doubler les queues , marchent sur les pieds, ne disent jamais bonjour dans les commerces, sont bruyants hors de propos (je ne parle pas du bruit "normal" dans les situations appropriées) , filent des coups de pieds dans le fauteuil du passager de devant, et parents qui ne disent rien même quand ça gêne visiblement. Ca doit durer depuis un moment cette mauvaise éducation , parce que les adultes ne sont pas des modèles.
Evidemment, il est toujours difficile de mettre tout le monde dans le même panier , les gens bien élevés doivent être vexés, mais ce sont des tendances générales .
Un truc qui m'agace aet m'amuse en même temps -j'aime bien observer autour de moi et railler, c'est pas charitable - c'est leur rapport à la nourriture , chez nous, les sauvages , ou pire en Italie (en Grèce, je n'en parle même pas , quand ils voient la tambouille dans les fourneaux, parce que c'est le seul moyen de leur expliquer ) : cet air mi-suspicieux /mi-dégoûté devant ce qu'ils ne connaissent pas (hors la pizza). Dès fois qu'on les empoisonnerait , hein ...
Et je fais la même réflexion à mon entourage : "mais qu'est-ce qu'ils sont mal élevés ! " (pourtant, nous sommes bien servis en France) . : gamins ou ados qui forcent l'entrée en bousculant, se faufilent pour doubler les queues , marchent sur les pieds, ne disent jamais bonjour dans les commerces, sont bruyants hors de propos (je ne parle pas du bruit "normal" dans les situations appropriées) , filent des coups de pieds dans le fauteuil du passager de devant, et parents qui ne disent rien même quand ça gêne visiblement. Ca doit durer depuis un moment cette mauvaise éducation , parce que les adultes ne sont pas des modèles.
Evidemment, il est toujours difficile de mettre tout le monde dans le même panier , les gens bien élevés doivent être vexés, mais ce sont des tendances générales .
Un truc qui m'agace aet m'amuse en même temps -j'aime bien observer autour de moi et railler, c'est pas charitable - c'est leur rapport à la nourriture , chez nous, les sauvages , ou pire en Italie (en Grèce, je n'en parle même pas , quand ils voient la tambouille dans les fourneaux, parce que c'est le seul moyen de leur expliquer ) : cet air mi-suspicieux /mi-dégoûté devant ce qu'ils ne connaissent pas (hors la pizza). Dès fois qu'on les empoisonnerait , hein ...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- DinaaaExpert spécialisé
Carabas a écrit:Sauf que les restaus où je vais ne sont pas spécialement adaptés. Ce sont les parents qui imposent leurs enfants (de 3 ans, pas couchés à 23h...)
Ce que tu décris, c'est juste parfait, mais en région parisienne, je ne l'ai simplement jamais vu.
Et j'ai été élevée avec l'idée qu'en tant qu'enfant, je ne devais pas gêner les autres. Il est vrai que j'étais enfant unique (et pas pourrie gâtée comme le veut le cliché) et timide et discrète de caractère. Il est possible du coup que j'attende des enfants qu'ils ne gênent pas. Cela dit, je ne pense non plus être une revêche intolérante quand je dis que je n'aime pas les enfants qui braillent et qui courent dans un restau (ou un supermarché, ou une bibliothèque)... Mais quand on dit ça aujourd'hui, on est taxé d'intolérance...
Bien sûr, ce type d'enfants insupportables existe, mais ça ne représente pas la majorité des enfants et tout le monde est d'accord pour dire que de tels enfants sont une plaie, sauf leurs parents, ça va de soi.
C'est un peu comme en classe : pour ma part, j'ai 80% d'élèves plutôt gentils et correctement éduqués, mais je me focalise sur les 20% qui sont insupportables et quand je pense à une classe, je ne pense qu'à eux.
- DwarfVénérable
En cours, je joue le cynisme à froid et cela fonctionne. Quand un(e) zozo(tte) se montre impoli(e), je feins l'indignation orientée. "Mais enfin, te rends-tu compte de ton incorrection? Tu as pourtant été correctement éduqué(e) par tes parents! Je ne suis pas sûr qu'ils apprécieraient de savoir de quelle manière tu te comportes ici et la honte que tu jettes sur eux!" :malmaisbien:Dinaaa a écrit:
Bien sûr, ce type d'enfants insupportables existe, mais ça ne représente pas la majorité des enfants et tout le monde est d'accord pour dire que de tels enfants sont une plaie, sauf leurs parents, ça va de soi.
C'est un peu comme en classe : pour ma part, j'ai 80% d'élèves plutôt gentils et correctement éduqués, mais je me focalise sur les 20% qui sont insupportables et quand je pense à une classe, je ne pense qu'à eux.
- liliepingouinÉrudit
the educator a écrit:Bon, de manière prosaïque, et pour parler de mon cas, je n’emmène pas mes enfants dans des lieux publics si elles ne sont pas capables (en raison de leur age ou de mon mode d'éducation) d'en respecter les règles. En revanche si tu viens chez moi et que mon mode de vie te gène, je t'invite poliment à dégager, au besoin à coup de pied au cul. Je trouve d'une impolitesse incroyable le fait de critiquer le mode de vie des gens chez lesquels on est invité. ça me fait penser à ces touristes qui méprisent les habitants et les coutumes des pays qu'ils traversent....Les autres aussi peuvent ne pas en avoir envie de cette éducation qui n'en a que le nom.
Et, personnellement, les gens qui ralent contre le bruit de leur voisin, la voiture qui roule trop vite, le type ivre dans la rue, celui qui t'aborde pour te draguer, les supporters de foot qui hurlent leur joie, enfin bref, ces gens là m'ennuie. Profondément. Heureusement que tout le monde n'est pas comme ça. Je me pends avec mes lacets....
Je n'ai rien contre les supporters qui crient à chaque but, pourvu que ce ne soit pas tous les soirs, mais on n'a pas fini de m'entendre sur le gros lourdaud qui t'interpelle alors que tu ne demandes rien de mieux que de continuer ton chemin...
Mais je serais curieuse de savoir combien de fois il t'est arrivé d'avoir à te coltiner ce genre de lourdaud(e). J'ai une copine à qui cela arrivait tous les soirs, en rentrant chez elle, et dans des termes fort peu fleuris. Et elle ne râlait même pas, elle s'y était habituée. Mais pour ma part, je ne trouve pas ça normal.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- TristanaVénérable
Lefteris a écrit:Un truc qui m'agace aet m'amuse en même temps -j'aime bien observer autour de moi et railler, c'est pas charitable - c'est leur rapport à la nourriture , chez nous, les sauvages , ou pire en Italie (en Grèce, je n'en parle même pas , quand ils voient la tambouille dans les fourneaux, parce que c'est le seul moyen de leur expliquer ) : cet air mi-suspicieux /mi-dégoûté devant ce qu'ils ne connaissent pas (hors la pizza). Dès fois qu'on les empoisonnerait , hein ...
Oh c'est très français ça aussi, cet oeil méfiant face à tout ce qui ne ressemble pas à de la gastronomie française...
liliepingouin a écrit:the educator a écrit:Bon, de manière prosaïque, et pour parler de mon cas, je n’emmène pas mes enfants dans des lieux publics si elles ne sont pas capables (en raison de leur age ou de mon mode d'éducation) d'en respecter les règles. En revanche si tu viens chez moi et que mon mode de vie te gène, je t'invite poliment à dégager, au besoin à coup de pied au cul. Je trouve d'une impolitesse incroyable le fait de critiquer le mode de vie des gens chez lesquels on est invité. ça me fait penser à ces touristes qui méprisent les habitants et les coutumes des pays qu'ils traversent....Les autres aussi peuvent ne pas en avoir envie de cette éducation qui n'en a que le nom.
Et, personnellement, les gens qui ralent contre le bruit de leur voisin, la voiture qui roule trop vite, le type ivre dans la rue, celui qui t'aborde pour te draguer, les supporters de foot qui hurlent leur joie, enfin bref, ces gens là m'ennuie. Profondément. Heureusement que tout le monde n'est pas comme ça. Je me pends avec mes lacets....
Je n'ai rien contre les supporters qui crient à chaque but, pourvu que ce ne soit pas tous les soirs, mais on n'a pas fini de m'entendre sur le gros lourdaud qui t'interpelle alors que tu ne demandes rien de mieux que de continuer ton chemin...
Mais je serais curieuse de savoir combien de fois il t'est arrivé d'avoir à te coltiner ce genre de lourdaud(e). J'ai une copine à qui cela arrivait tous les soirs, en rentrant chez elle, et dans des termes fort peu fleuris. Et elle ne râlait même pas, elle s'y était habituée. Mais pour ma part, je ne trouve pas ça normal.
Je n'avais pas relevé mais effectivement, je ne mets pas du tout toutes ces situations sur le même plan. La drague de rue, les 3/4 du temps, est le fait d'individus détestables qui abordent les femmes avec un vocabulaire au mieux vulgaire et qui finissent en général par en arriver à l'insulte quand ils se rendent compte que la fille n'est pas prête à aller s'allonger chez eux dès qu'ils ont signifié leur envie de la chose. Il y a des quartiers où c'est en effet monnaie courante : on peut être interpellée jusqu'à 10 fois par jour — non, ce n'est pas tolérable.
(De la même manière qu'il n'est pas tolérable de dépasser les limitations de vitesse et de mettre les autres en danger — que les fous de vitesse aillent sur un circuit ! —, qu'il n'est pas tolérable d'embêter ses voisins tous les samedis jusqu'à 4h du matin, etc. La liberté des uns commence où s'arrête celle des autres, il me semble.)
- CarabasVénérable
Je dois être une chieuse, je fais partie des gens qui n'aiment pas les voitures qui roulent trop vite en ville, les supporters braillards, les mecs bourrés, les dragueurs lourds et les voisins bruyants...
C'est aussi que si en ville chacun y va de son petit bruit, on ne dort plus, on ne vit plus. Il y a un "bruit de la vie" tolérable et normal, mais ensuite il y a une limite pour ne pas rendre dingues les autres. La musique à fond à pas d'heure, les bricolages du dimanche, les gosses qui courent toute la journée, les gens qui se croient tout seuls dans la rue (ou au ciné, ou en bibli, ou au supermarché) oui, je trouve ça chiant.
C'est aussi que si en ville chacun y va de son petit bruit, on ne dort plus, on ne vit plus. Il y a un "bruit de la vie" tolérable et normal, mais ensuite il y a une limite pour ne pas rendre dingues les autres. La musique à fond à pas d'heure, les bricolages du dimanche, les gosses qui courent toute la journée, les gens qui se croient tout seuls dans la rue (ou au ciné, ou en bibli, ou au supermarché) oui, je trouve ça chiant.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- SphinxProphète
Tristana a écrit:Lefteris a écrit:Un truc qui m'agace aet m'amuse en même temps -j'aime bien observer autour de moi et railler, c'est pas charitable - c'est leur rapport à la nourriture , chez nous, les sauvages , ou pire en Italie (en Grèce, je n'en parle même pas , quand ils voient la tambouille dans les fourneaux, parce que c'est le seul moyen de leur expliquer ) : cet air mi-suspicieux /mi-dégoûté devant ce qu'ils ne connaissent pas (hors la pizza). Dès fois qu'on les empoisonnerait , hein ...
Oh c'est très français ça aussi, cet oeil méfiant face à tout ce qui ne ressemble pas à de la gastronomie française...
Et ces connaissances italiennes qui viennent à Paris, refusent de manger autre chose que des pâtes et se plaignent que ce n'est pas préparé correctement
Il y avait cette case dans Astérix aux Jeux Olympiques où les Gaulois disaient que l'agneau n'était pas mauvais, mais que ça ne valait pas celui de la maison, je crois que c'est un comportement universel en fait.
Et les enfants qui braillent dans le train, alors ?
- InviteeFVénérable
Je suis assez d'accord avec ce qu'a dit The Educator: j'élève mon enfant comme je veux et le premier qui, chez moi, s'autorise un jugement de valeur comme s' il était une autorité suprême n'aura plus jamais l'occasion de me reparler.
En revanche, à l'extérieur, je fais de mon mieux pour épargner ceux qui n'ont pas choisi de fréquenter mon nouveau-né: je ne prends pas les transports en commun, je ne fais les courses qu'au créneau où
- elle est calme
- mon mari est libre et l'un de nous peut sortir du magasin si elle pleure
sinon, je fais un drive...
Quand je vais à la bibliothèque, j'écourte dès qu'elle commence à chouiner. Etc. Chez les autres, je n'y vais que si
1. Ils ont des jeunes enfants
2. Je sais que je pourrai m'isoler quelque part sans gêner
Ce qui est bien, c'est que cela a achevé de faire le tri dans mon entourage :lol:
En revanche, à l'extérieur, je fais de mon mieux pour épargner ceux qui n'ont pas choisi de fréquenter mon nouveau-né: je ne prends pas les transports en commun, je ne fais les courses qu'au créneau où
- elle est calme
- mon mari est libre et l'un de nous peut sortir du magasin si elle pleure
sinon, je fais un drive...
Quand je vais à la bibliothèque, j'écourte dès qu'elle commence à chouiner. Etc. Chez les autres, je n'y vais que si
1. Ils ont des jeunes enfants
2. Je sais que je pourrai m'isoler quelque part sans gêner
Ce qui est bien, c'est que cela a achevé de faire le tri dans mon entourage :lol:
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