Re: V. Peillon : "Ce que demandent les professeurs, ce n'est pas de l'argent, c'est du temps, et c'est ce que nous allons leur donner. Avec les dispositifs REP+ , ils auront plus de temps de concertation"

Mais qu'il est insupportable ce Peillon ! Mais qu'ils sont niais ces profs qui se dépensent sans compter et sans broncher, et tout ça gratuitement, transportés par leur mission divine et leur grand dévouement pour l'intéretdesz'enfants ! Comme si leur vie se résumait à leur métier uniquement...

Dans _L'Express_, une journaliste a écrit:11 heures. "Temps d'échange" avec les professeurs, puis signature d'une convention entre le collège et La Fabrica, lieu de résidence du Festival d'Avignon. Vincent Peillon devient lyrique et cite Jules Ferry : "À chaque enfant de France, l'école doit apporter le meilleur des Beaux-Arts". Un professeur de musique propose au ministre de lui envoyer un CD réalisé avec ses élèves. Une autre présente une exposition photo. "Mais où trouvez-vous l'argent pour faire tout ça?" feint de s'étonner le ministre. "On utilise notre matériel personnel" répond une professeur, "On bricole beaucoup" complète le principal. Mais aucun des professeurs présents ne profite de l'occasion pour déplorer le manque de crédit pour leurs projets pédagogiques - la timidité ?

La politesse empêche de répondre. Tout au plus peut-on faire part de son accablement et de son dégoût pour ces gens qu'on appelle des collègues pale

atrium a écrit:C'est bien tous ces collègues qui utilisent leurs salaires de nababs pour leur boulot. J'en ai la larme à l’œil tellement c'est beau. En cette période de restriction budgétaire, nous avons besoin que de valeureux fonctionnaires aident le gouvernement à faire des économies. Un exemple à suivre.

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atrium a écrit:C'est bien tous ces collègues qui utilisent leurs salaires de nababs pour leur boulot. J'en ai la larme à l’œil tellement c'est beau. En cette période de restriction budgétaire, nous avons besoin que de valeureux fonctionnaires aident le gouvernement à faire des économies. Un exemple à suivre.

je vais l'étriper, je vais l'étriper... Ne pourrait-il pas s'égarer qq part ? avoir une extinction de voix qui dure qq années ? Se perdre au milieu de nulle part ? se faire enlever par des extra-terrestres ? etc.

Et ces pseudo-collègues, ils n'ont même pas besoin [modéré]... furieux

mon avenir selon Chatel, Peillon, etc...

peillon - V. Peillon : "Ce que demandent les professeurs, ce n'est pas de l'argent, c'est du temps, et c'est ce que nous allons leur donner. Avec les dispositifs REP+ , ils auront plus de temps de concertation" - Page 2 Salaire

"Pendant ce temps, le chef de cabinet de Vincent Peillon reçoit deux des mamans qui manifestaient devant le collège. "Les gens sont toujours étonnés que nous prenions le temps de les recevoir et de les écouter. Mais c'est comme ça que travaille le ministère", assure-t-il.
[...]
Devant les caméramans, le ton monte entre le ministre et une étudiante qui s'emporte un peu trop, au goût de Vincent Peillon. "Madame, Madame, s'il vous plaît, vous serez bientôt professeur..." tente le ministre. Mais "Madame" l'étudiante ne lâche rien, et s'insurge contre la précarité subie par certains étudiants. Vincent Peillon clôt la discussion, agacé, et s'en va terminer sa visite de l'Espé."

Je vois. Donc, quand on lui parle vraiment, il se défile ? Bizarre comme notion, ça ne correspond pas vraiment avec "recevoir" et "écouter".

Devant les caméramans, le ton monte entre le ministre et une étudiante qui s'emporte un peu trop, au goût de Vincent Peillon.

Je me demande où l'on peut voir cet échange.

L'argent, c'est d'un vulgaire...

Presse-purée a écrit:L'argent, c'est d'un vulgaire...

C'est tellement vrai, mais moi je regarde le foot à la télé en buvant de la bière avec les copains. J'accepterais donc volontiers une prime de vulgarité. Razz

Audrey +1

C'est la vision curé laïc (style l'instit avec gérard klein)
La vocation, le dévouement, bla bla
Plus que 3 rentrées !!!!

Je ne comprends pas du tout vos critiques. Vincent Peillon donne vraiment envie de devenir prof. Very Happy

A mon avis, beaucoup de monde et beaucoup de profs vont voter pour lui aux européennes. Sa communication gouvernementale est au top niveau, il a tout à fait réussi à éteindre la dernière polémique sur le gender, et puis il faut avouer qu'avec de tels discours, il va être élu haut la main.

:diable:

Ce que demandent les hommes politiques, ce n'est pas de l'argent, c'est la possibilité de se dévouer, de faire Œuvre, de servir la Société. professeur

On va vous les trouver, vos 50 milliards...

En relisant le titre, je m'aperçois que dans le secondaire, en REP+, vous venez donc de gagner 36X1h30= 54h de concertations annualisées. Je me demande ce qu'il va donner aux PE. Very Happy

Je suis désolée, mais moi, je veux du fric !!!

Comme l'écrivait Milner en 1984 (!) :
« Enfin, le recours constant au dévouement devra fermer la bouche aux protestataires. S’ils arguent de leur savoir ou simplement de leur attachement à une discipline, on leur fera honte de manquer au devoir d’humilité. N’ont-ils pas compris que leur savoir est de nulle valeur au regard de leur haute mission ? Et si d’aventure ils supportent mal que, non content de les humilier, on alourdisse leurs contraintes et diminue leur salaire, on invoquera les idéaux : n’ont-ils pas compris que leur tâche est si noble, leur dévouement si essentiel qu’ils sont au-delà de toute rétribution matérielle ? »

Seifer a écrit:"Ce que demandent les professeurs, ce n'est pas de l'argent"

On ne doit pas connaître les mêmes....

Il faudrait peut-être lui signifier clairement son erreur : manif avec un seul slogan : "Du fric ! du fric !"

Ce que demande Peillon, ce n'est pas de l'argent, c'est du temps.
Virez-le !

Et sucrez à nos ministres toutes les primes qui s'ajoutent à leur traitement. Pourquoi ce serait toujours ua petit peuple de se serrer la ceinture ?

Ras le c** ! furieux

Balthazaard a écrit:

11 heures. "Temps d'échange" avec les professeurs, puis signature d'une convention entre le collège et La Fabrica, lieu de résidence du Festival d'Avignon. Vincent Peillon devient lyrique et cite Jules Ferry : "À chaque enfant de France, l'école doit apporter le meilleur des Beaux-Arts". Un professeur de musique propose au ministre de lui envoyer un CD réalisé avec ses élèves. Une autre présente une exposition photo. "Mais où trouvez-vous l'argent pour faire tout ça?" feint de s'étonner le ministre. "On utilise notre matériel personnel" répond une professeur, "On bricole beaucoup" complète le principal. Mais aucun des professeurs présents ne profite de l'occasion pour déplorer le manque de crédit pour leurs projets pédagogiques - la timidité ?

:shock: tout va bien, tout va bien...

Balthazaard a écrit:
Ou "l'effet Peillon" - le comité d'accueil à l'entrée du collège n'a pas gâché la bonne humeur du ministre qui ne s'économise pas pour serrer des mains, distribuer les sourires, mais aussi féliciter le personnel enseignant et louer son "dévouement" auprès de jeunes ici majoritairement issus de milieux défavorisés. Il enfonce le clou: "Ce que demandent les professeurs, ce n'est pas de l'argent, c'est du temps, et c'est ce que nous allons leur donner. Avec les dispositifs REP+ , ils auront plus de temps de concertation". Personne ne le contredit, alors le ministre continue: "Nous avons l'école la plus douloureuse au monde. Le système scolaire qui marche le mieux est celui qui donne le plus de confiance aux élèves; et l'estime de soi, la confiance, c'est ce que la pratique artistique permet de développer".

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/peillon-dans-le-sud-est-le-candidat-fait-campagne-le-ministre-

Mais bien sûr... Il a le sens de la nuance, pour un type qui occupe un poste dont les fonctions se limitent à la com', c'est effrayant autant de... je ne dirai pas quoi. :censure:

On demande même à pouvoir travailler gratuitement

Moi je suis prêt à payer pour bosser, pas vous ?

Ronin a écrit:Moi je suis prêt à payer pour bosser, pas vous ?

Seulement si on augmente le nombre d'élèves par classe tellement j'aime les enfants. Mon dernier remplacement en mater (MS), ils n'étaient que 31. Comment tu veux faire du langage avec si peu d'élèves?