- User17706Bon génie
:shock:DH a écrit:gracq je n'aime pas du tout du tout... Et tous les romans historiques type Les Chouans, La Chartreuse de Parme. Je ne peux pas...
:shock: :shock: :shock:marininha a écrit:dernière torture en date: voyage au bout de la nuit. Tout le monde crie au génie (mes collègues les premiers) mais bon sang j'ai trouvé ça insupportable...
:shock:John a écrit: Quelqu'un peut-il m'expliquer l'intérêt de lire la Chartreuse de Parme ? Je ne suis pas arrivé au bout.
Certes.odessa a écrit:AH oui j'avain oublié Nathalie Sarraute : totalement indigeste
:shock: :shock: :shock: :shock: :shock:Libé-Ration a écrit:Rousseau, juge de Jean-Jacques, au programme de l'agrégation en 2004 je crois... mais QUELLE HORREUR ce livre ! Et j'ai bien dû le lire et le relire et lire toutes sortes de critiques de l'oeuvre... Bien sûr, ce n'est pas tombé !
Et aussi Moll Flanders de Daniel Defoe, au programme de ma 2e année d'Anglais. Je crois que je suis une des rares étudiantes de la promo à l'avoir lu intégralement, à voir le nombre de mes condisciples qui sont venus mendier mes fiches quelques jours avant le partiel !!!
:shock: :shock: :shock:Reine Margot a écrit:en littérature anglaise c'est Joyce avec lequel j'ai du mal. Je n'aime pas toutes ses nouvelles de "Dublinois" (sauf Evelyne) et le portrait de l'artiste en jeune homme m'a laissée sceptique.
:shock: :shock: :shock:Nell a écrit:l'auteur que je n'aime vraiment pas (et pas de roman), c'est Du Bellay. Je n'adhère pas à ses sujets, à son style, à ses plaintes déplacées... Je n'aime ni l'auteur ni le travail. De toutes façons, l'un va avec l'autre trop souvent
:shock:Botticelli a écrit:Les Mémoires du cardinal Retz. C'était vraiment pénible à lire.
:shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock:roxanne a écrit:et l'Homme sans qualités de Musil avec ses 2000 pages qu'on avait eu la bonne idée d'inscrire au programme de litté comparée en licence ...rien compris au livre ni au cours
Ah ouais, tout simplement. :shock:lilith888 a écrit: Les souffrances du jeune Werther, je l'ai lu en diagonale, 80% du roman n'a aucun intérêt à mon sens.
C'est clair!Aloysa a écrit:Duras, impossible...
:shock: :shock: :shock:Mufab a écrit:En fac, j'ai découvert plein d'auteurs que je ne connaissais pas et que j'ai beaucoup appréciés, mais il y en a un (seul) qui m'a réellement gonflée, et que j'ai dû me taper quand même : Le soulier de satin, de Claudel.
:shock: :shock: :shock:sansara a écrit: Les Possédés (ou Les Démons) de Dostoïevski. J'ai beau m'accrocher, je n'arrive pas à m'intéresser à ce roman, je ne saurais même pas dire de quoi ça parle réellement, étant donné que la 4e de couverture est plus qu'elliptique...
:shock: :shock: :shock: (bis)MrBrightside a écrit: Madame Bovary en seconde, horreur intégrale, enfer et damnation.
Oui, normal.Sei a écrit:La lecture torture pour moi n'est pas un roman : L'Image-mouvement, L'Image-temps - Deleuze.
C'est un gros Harlequin, quoi.Ryuzaki a écrit:Comme d'autres, j'ai détesté Belle du Seigneur. Pourtant, le début était prometteur et j'ai beaucoup aimé toute la partie satirique sur la SDN, mais tout s'est effondré quand l'histoire d'amour a commencé. J'ai trouvé ça interminable, lourd et niais.
Ah ça... mercithrasybule a écrit:Les contes de Voltaire, qui trustent les listes de bac, m'ennuient au plus haut point. ça vole bas, quand même, ces textes.. Mais ça donne l'impression aux profs de lettres de philosopher en ricanant.
Grave !JPhMM a écrit:Saint-Exupéry m'ennuie au plus haut point.
Trop !thrasybule a écrit:Souvenir de torture quand j'ai dû lire Sand, Je me suis retrouvé avec Baudelaire lorsque j'ai lu sous sa plume, "elle est surtout, et plus qu'autre chose, une grosse bête".
:shock: :shock: :shock:Rabelais a écrit:J'ai honte: Montaigne me saoule, au plus haut point.
:shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock:Celadon a écrit:Descartes. Bon je sais, ce n'est pas de la littérature. Mais DEFINITIVEMENT NON !!!!!
:shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock: :shock:Knick Knack a écrit:J'ai honte, mais je ne supporte ni Stendhal ni Racine... Les tragédies par pitié.... Achevez-moi !
acsyle a écrit: "Nadja" (trop surréaliste pour moi)
Bon, ça, c'est fait
- Invité ElExpert spécialisé
Voilà: si on lit le fil en constituant une liste, on se rend compte qu'à peu près tous les classiques y passent, y compris (surtout?) ceux qui ont représenté le coeur d'une certaine conception de l'éducation pendant assez longtemps, ou en tout cas ceux dont on considère souvent qu'ils sont un peu formateurs pour l'esprit.
En revanche, un catalogue contenant Mussot, Gavalda, Nothomb, etc ne paraît pas pouvoir être établi, personne n'ayant pensé à les citer.
En revanche, un catalogue contenant Mussot, Gavalda, Nothomb, etc ne paraît pas pouvoir être établi, personne n'ayant pensé à les citer.
- AphrodissiaMonarque
Tu oublies Marc Levy et Kennedy! Mais peut-être qu'ils ne sont pas cités parce que personne ne les lit!elpenor a écrit:Voilà: si on lit le fil en constituant une liste, on se rend compte qu'à peu près tous les classiques y passent, y compris (surtout?) ceux qui ont représenté le coeur d'une certaine conception de l'éducation pendant assez longtemps, ou en tout cas ceux que l'on considère souvent qu'ils sont un peu formateurs pour l'esprit.
En revanche, un catalogue contenant Mussot, Gavalda, Nothomb, etc ne paraît pas pouvoir être établi, personne n'ayant pensé à les citer.
Moi, récemment, j'ai découvert Agnès Martin-Lugand et ses 3 romans que j'ai lus pour faire plaisir à maman: le premier passe encore mais c'est tout de guimauve et eau de rose et morale à deux francs.
(Il y a eu quelques romans de Nothomb que j'ai bien aimés, il faut l'avouer.)
- Reine MargotDemi-dieu
Je vais me faire des ennemis mais je vais citer René Char: je ne comprends rien. lecture de fac aussi, c'est de la vraie littérature mais je n'arrive à constituer aucun sens à ses poèmes.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Lyra-LollysNeoprof expérimenté
Lord Jim de Joseph Conrad, je peux pas. Rien que d'écrire le nom ça me donne des frissons de dégout.
Sinon, dans un autre genre, j'ai lu récemment Revenge wears Prada, la suite de The Devil wears Prada et c'était vraiment nul, sans intérêt et long. Pour un truc censé divertir...
Sinon, dans un autre genre, j'ai lu récemment Revenge wears Prada, la suite de The Devil wears Prada et c'était vraiment nul, sans intérêt et long. Pour un truc censé divertir...
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"Wether we fall by ambition, blood, or lust,
Like diamonds, we are cut in our own dust." J. Webster
- OrlandaFidèle du forum
Ce qui est une torture, c'est de voir défiler, grâce à la revue de PauvreYorick, quelques unes des oeuvres que l'on révère le plus.
Montaigne, Musil, Flaubert, Dostoïevski: je ne peux littéralement pas vivre sans eux.
Heureusement, Pessoa n'est pas encore passé à la moulinette. J'en aurais fait une syncope.
Sans dire que c'est une torture pour moi, je dois avouer que je ne goûte pas spécialement les oeuvres d'Hemingway, à l'exception de quelques unes de ses premières. Trop dans la pose "viriloïde", dans la caricature de lui-même.
Montaigne, Musil, Flaubert, Dostoïevski: je ne peux littéralement pas vivre sans eux.
Heureusement, Pessoa n'est pas encore passé à la moulinette. J'en aurais fait une syncope.
Sans dire que c'est une torture pour moi, je dois avouer que je ne goûte pas spécialement les oeuvres d'Hemingway, à l'exception de quelques unes de ses premières. Trop dans la pose "viriloïde", dans la caricature de lui-même.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- Reine MargotDemi-dieu
On peut aussi ne pas aimer une oeuvre, tout en reconnaissant sa valeur littéraire.
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- OrlandaFidèle du forum
Reine Margot a écrit:On peut aussi ne pas aimer une oeuvre, tout en reconnaissant sa valeur littéraire.
Mais tout à fait. D'ailleurs, puisque nous sommes professeurs et non éditeurs, c'est même presque un devoir!
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- MUTISExpert
Orlanda a écrit:Ce qui est une torture, c'est de voir défiler, grâce à la revue de PauvreYorick, quelques unes des oeuvres que l'on révère le plus.
Montaigne, Musil, Flaubert, Dostoïevski: je ne peux littéralement pas vivre sans eux.
Heureusement, Pessoa n'est pas encore passé à la moulinette. J'en aurais fait une syncope.
Oui, j'ai arrêté de lire quand j'ai vu cité Voyage au bout de la Nuit...
Pour moi c'est un peu comme si on disait qu'un château Yquem c'est de la merde, que Van Gogh est un peintre affreux, que New York est une ville ennuyeuse, que l'Egypte c'est moche ou que Proust ne savait pas écrire.
Un topic vraiment désespérant. Mais tout de même, je reconnais, Robbe-Grillet m'ennuie...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- CeladonDemi-dieu
OHE PY Descartes c ta matière, je comprends ton étonnement, mais pas à ce point tout de même, c le seul auteur que je ne peux pas lire. Mais alors pas du tout. Ca a l'air grave...:shock: :shock: :shock: :shock: :shock:
- glucheNiveau 10
Et ce poème Reine Margot?Reine Margot a écrit:Je vais me faire des ennemis mais je vais citer René Char: je ne comprends rien. lecture de fac aussi, c'est de la vraie littérature mais je n'arrive à constituer aucun sens à ses poèmes.
CONGE AU VENT
A flancs de coteau du village bivouaquent des champs fournis de mimosas. À l'époque de la cueillette, il arrive que, loin de leur endroit, on fasse la rencontre extrêmement odorante d'une fille dont les bras se sont occupés durant la journée aux fragiles branches. Pareille à une lampe dont l'auréole de clarté serait de parfum, elle s'en va, le dos tourné au soleil couchant.
Il serait sacrilège de lui adresser la parole.
L'espadrille foulant l'herbe, cédez-lui le pas du chemin. Peut-être aurez-vous la chance de distinguer sur ses lèvres la chimère de l'humidité de la Nuit ?
- CeladonDemi-dieu
Sublime, mais tout Char n'est pas de ce tonneau. Quoi qu'il en soit, je suis fan absolue.
- RyuzakiNiveau 9
On ne peut critiquer que les auteurs qu'on a lus. Si les auteurs des messages citent davantage Proust ou Montaigne que Mussot ou Gavalda, c'est sans doute qu'ils ont davantage fréquenté les premiers que les seconds.elpenor a écrit:Voilà: si on lit le fil en constituant une liste, on se rend compte qu'à peu près tous les classiques y passent, y compris (surtout?) ceux qui ont représenté le coeur d'une certaine conception de l'éducation pendant assez longtemps, ou en tout cas ceux dont on considère souvent qu'ils sont un peu formateurs pour l'esprit.
En revanche, un catalogue contenant Mussot, Gavalda, Nothomb, etc ne paraît pas pouvoir être établi, personne n'ayant pensé à les citer.
Ensuite, dire qu'un écrivain généralement reconnu comme médiocre écrit des œuvres médiocres offre assez peu d'intérêt. C'est beaucoup plus amusant de s'attaquer avec irrespect à des légendes de la littérature.
- CasparProphète
elpenor a écrit:Voilà: si on lit le fil en constituant une liste, on se rend compte qu'à peu près tous les classiques y passent, y compris (surtout?) ceux qui ont représenté le coeur d'une certaine conception de l'éducation pendant assez longtemps, ou en tout cas ceux dont on considère souvent qu'ils sont un peu formateurs pour l'esprit.
En revanche, un catalogue contenant Mussot, Gavalda, Nothomb, etc ne paraît pas pouvoir être établi, personne n'ayant pensé à les citer.
Parce qu'il s'agit de lecture-torture, donc imposée et obligatoire, alors qu'on peu refermer Mussot, Gavalda etc...dès qu'on s'ennuie. (Mais je trouve Nothomb amusante à lire, les premiers en tout cas).
- DesolationRowEmpereur
elpenor a écrit:Voilà: si on lit le fil en constituant une liste, on se rend compte qu'à peu près tous les classiques y passent, y compris (surtout?) ceux qui ont représenté le coeur d'une certaine conception de l'éducation pendant assez longtemps, ou en tout cas ceux dont on considère souvent qu'ils sont un peu formateurs pour l'esprit.
En revanche, un catalogue contenant Mussot, Gavalda, Nothomb, etc ne paraît pas pouvoir être établi, personne n'ayant pensé à les citer.
A les lire, surtout.
- Invité ElExpert spécialisé
Oui, les deux autres que j'ai cités ne jouent pas dans la même catégorie quand même, c'est vrai.Caspar Goodwood a écrit:elpenor a écrit:Voilà: si on lit le fil en constituant une liste, on se rend compte qu'à peu près tous les classiques y passent, y compris (surtout?) ceux qui ont représenté le coeur d'une certaine conception de l'éducation pendant assez longtemps, ou en tout cas ceux dont on considère souvent qu'ils sont un peu formateurs pour l'esprit.
En revanche, un catalogue contenant Mussot, Gavalda, Nothomb, etc ne paraît pas pouvoir être établi, personne n'ayant pensé à les citer.
Parce qu'il s'agit de lecture-torture, donc imposée et obligatoire, alors qu'on peu refermer Mussot, Gavalda etc...dès qu'on s'ennuie. (Mais je trouve Nothomb amusante à lire, les premiers en tout cas).
- Invité ElExpert spécialisé
Je suis le premier à plaisanter avec Hugo, mais il ne faut pas raconter n'importe quoi non plus. La situation étant ce qu'elle est, j'ai peut-être perdu mon sens de l'humour avec les légèretés sur Montaigne (par exemple).Ryuzaki a écrit:On ne peut critiquer que les auteurs qu'on a lus. Si les auteurs des messages citent d'avantage Proust ou Montaigne que Mussot ou Gavalda, c'est sans doute qu'ils ont d'avantage fréquenté les premiers que les seconds.elpenor a écrit:Voilà: si on lit le fil en constituant une liste, on se rend compte qu'à peu près tous les classiques y passent, y compris (surtout?) ceux qui ont représenté le coeur d'une certaine conception de l'éducation pendant assez longtemps, ou en tout cas ceux dont on considère souvent qu'ils sont un peu formateurs pour l'esprit.
En revanche, un catalogue contenant Mussot, Gavalda, Nothomb, etc ne paraît pas pouvoir être établi, personne n'ayant pensé à les citer.
Ensuite, dire qu'un écrivain généralement reconnu comme médiocre écrit des œuvres médiocres offre assez peu d'intérêt. C'est beaucoup plus amusant de s'attaquer avec irrespect à des légendes de la littérature.
- Invité ElExpert spécialisé
gluche a écrit:Et ce poème Reine Margot?Reine Margot a écrit:Je vais me faire des ennemis mais je vais citer René Char: je ne comprends rien. lecture de fac aussi, c'est de la vraie littérature mais je n'arrive à constituer aucun sens à ses poèmes.
CONGE AU VENT
A flancs de coteau du village bivouaquent des champs fournis de mimosas. À l'époque de la cueillette, il arrive que, loin de leur endroit, on fasse la rencontre extrêmement odorante d'une fille dont les bras se sont occupés durant la journée aux fragiles branches. Pareille à une lampe dont l'auréole de clarté serait de parfum, elle s'en va, le dos tourné au soleil couchant.
Il serait sacrilège de lui adresser la parole.
L'espadrille foulant l'herbe, cédez-lui le pas du chemin. Peut-être aurez-vous la chance de distinguer sur ses lèvres la chimère de l'humidité de la Nuit ?
Et celui-ci:
Evadné
L’été et notre vie étions d’un seul tenant
La campagne mangeait la couleur de ta robe odorante
Avidité et contrainte s’étaient réconciliées
Le château de Maubec s’enfonçait dans l’argile
Bientôt s’effondrerait le roulis de sa lyre
La violence des plantes nous faisait vaciller
Un corbeau rameur sombre déviant de l’escadre
Sur le muet silex de midi écartelé
Accompagnait notre entente aux mouvements tendres
La faucille partout devait se reposer
Notre rareté commençait un règne
(Le vent insomnieux qui nous ride la paupière
En tournant chaque nuit la page consentie
Veut que chaque part de toi que je retienne
Soit étendue à un pays d’âge affamé et de larmier géant)
C’était au début d’adorables années
La terre nous aimait un peu je me souviens.
- Reine MargotDemi-dieu
gluche a écrit:Et ce poème Reine Margot?Reine Margot a écrit:Je vais me faire des ennemis mais je vais citer René Char: je ne comprends rien. lecture de fac aussi, c'est de la vraie littérature mais je n'arrive à constituer aucun sens à ses poèmes.
CONGE AU VENT
A flancs de coteau du village bivouaquent des champs fournis de mimosas. À l'époque de la cueillette, il arrive que, loin de leur endroit, on fasse la rencontre extrêmement odorante d'une fille dont les bras se sont occupés durant la journée aux fragiles branches. Pareille à une lampe dont l'auréole de clarté serait de parfum, elle s'en va, le dos tourné au soleil couchant.
Il serait sacrilège de lui adresser la parole.
L'espadrille foulant l'herbe, cédez-lui le pas du chemin. Peut-être aurez-vous la chance de distinguer sur ses lèvres la chimère de l'humidité de la Nuit ?
Là ça va
Là où 'jai du mal c'est avec des choses du genre :
René Char a écrit:Pourquoi cette ardeur, jeune face? -Je pars, l'été s'efface.
À grands traits ma peur me le dit,
Mieux que l'eau grise et que les branches.
—
Genoux aux poings, ange averti ;
Sur ton aile mon fouet claque.
Ou encore:
René Char a écrit:Pourquoi délivrer encore les mots de l'avenir de soi maintenant que toute parole vers le haut est bouche de fusée jappante, que le cœur de ce qui respire est chute de
puanteur?
Afin de t'ecrier dans un souffle : « D'où venez-vous, buveuse, sœur aux ongles brûlés? Et qui contentez-vous ? Vous ne fûtes jamais au gîte parmi vos
épis. Ma faux le jure. Je ne vous dénoncerai pas, je vous précède. »
J'avoue, je ne vois même pas de quoi il parle, ça dépasse mes compétences.
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La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
En licence, en disserte de comparée j'avais eu comme sujet: "un mystère nouveau chante dans vos os, développez votre étrangeté légitime" :shock:
J'avais eu 5. :lol:
J'avais eu 5. :lol:
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
elpenor a écrit:Quels poèmes magnifiques!
Mais pour les deux derniers, je veux bien qu'on m'explique de quoi ça parle :lol:
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La famille Bélier
- CasparProphète
Reine Margot a écrit:En licence, en disserte de comparée j'avais eu comme sujet: "un mystère nouveau chante dans vos os, développez votre étrangeté légitime" :shock:
J'avais eu 5. :lol:
Quand je lis ce genre de sujet, je ne regrette pas d'avoir choisi l'anglais, même si les lettres me faisaient de l'œil.
- CasparProphète
Reine Margot a écrit:elpenor a écrit:Quels poèmes magnifiques!
Mais pour les deux derniers, je veux bien qu'on m'explique de quoi ça parle :lol:
Laisse-toi porter par les mystères de l'hermétisme.
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