Lecture-torture

Non Lefteris pas toi !

Ronin a écrit:Non Lefteris pas toi !

Ben si...

Si Gide vous ennuie, méfiez-vous, d'autres pourraient vous tuer sur le coup dès la première page.

Saint-Exupéry m'ennuie au plus haut point.

Lefteris a écrit:

Ronin a écrit:Non Lefteris pas toi !

Ben si...

Je suis obligé de t'ignorer...

Souvenir de torture quand j'ai dû lire Sand, Je me suis retrouvé avec Baudelaire lorsque j'ai lu sous sa plume, "elle est surtout, et plus qu'autre chose, une grosse bête".

balzac me gonfle, jamais pu aller au delà de dix pages, les descriptions à n'en plus finir, berk.
pagnol et sa petite musique m'insupporte. J'aime pas la provence, le soleil, la chaleur, tout ça, berk.
en revanche duras, j'adore, inconditionnellement, tout, allez comprendre

forcément, on dit.

thrasybule a écrit:forcément, on dit.

LOL.

thrasybule a écrit:forcément, on dit.

ahah, je savais bien que tu allais réagir là-dessus
sa petite musique à elle j'en suis folle, forcément!

nos corps infirmes remueront bientôt dans le ventre de Dieu!

thrasybule a écrit:Les contes de Voltaire, qui trustent les listes de bac, m'ennuient au plus haut point. ça vole bas, quand même, ces textes.. Mais ça donne l'impression aux profs de lettres de philosopher en ricanant.

merci. Enfin quelqu'un qui ose le dire ! purée, Voltaire, c'est rigolo à la première lecture, mais niveau philosophie c'est nul ! si on veut vraiment de la philosophie au XVIIIe siècle, il y a Montesquieu ou Rousseau, mais pas Voltaire !

Sinon, moi c'est Proust qui m'est tombé des mains. Et Kundera, récemment, alors qu'on m'en avait dit tellement de bien.

mon plus mauvais souvenir de lecture : Marguerite Yourcenar quand j'étais lycéenne...Même avec la plus grande volonté je n'ai pas réussi à lire L'Oeuvre au Noir entièrement...

J'ai toujours eu du mal avec Stendhal : je n'ai jamais réussi à lire en entier Le Rouge et Le Noir ou La Chartreuse de Parme . Il faut préciser qu'il s'agissait de lectures imposées ( à lire en seconde et en première, dans un temps limité ) .
Je n'ai pas recommencé depuis le lycée ; mais je ne désespère pas de les reprendre un jour prochain .

J'ai honte: Montaigne me saoule, au plus haut point.

palomita a écrit:J'ai toujours eu du mal avec Stendhal : je n'ai jamais réussi à lire en entier Le Rouge et Le Noir ou La Chartreuse de Parme . Il faut préciser qu'il s'agissait de lectures imposées ( à lire en seconde et en première, dans un temps limité ) .
Je n'ai pas recommencé depuis le lycée ; mais je ne désespère pas de les reprendre un jour prochain .

En 1ère, je ne suis pas allée en cours un matin pour pouvoir finir La Chartreuse de Parme que j'avais commencée le soir !

Descartes. Bon je sais, ce n'est pas de la littérature. Mais DEFINITIVEMENT NON !!!!!

J'ai honte, mais je ne supporte ni Stendhal ni Racine... Les tragédies par pitié.... Achevez-moi !
Même si je sais que je devrai l'enseigner un jour, je ne sais pas encore comment je vais m'y prendre...

Je vais me faire des ennemis, mais tant pis :

-Proust, notamment "un amour de Swann" que j'ai dû lire pour la fac. 4 ou 6 mois pour le finir, je ne sais plus. Plus jamais ça.

-"Les essais" de Montaigne. Intéressant en soi, mais devoir s'arrêter à chaque ligne pour tenter d'analyser/comprendre ce qu'il dit, c'est juste trop pénible à long terme. Lecture fac aussi.

-"La princesse de Clèves". Une histoire d'amour où aucun des deux protagonistes passent à l'acte, ça m'a vraiment frustré. Un peu comme si je regardais un film de Bruce Lee sans aucun combat. Je peux pas. Lecture fac encore.

-"La parole singulière" de Laurent Jenny, a réussi à se faire détester par toute ma promo (dont moi). Lecture fac également.

-"Le partage des eaux" d'Alejo Carpentier. J'ai trouvé le héros insupportable dans la mesure où il passe presque tout le livre à se plaindre "et ceci m'irrita, et patati et patata"... Lecture fac toujours.

"Moby Dick" , je ne l'ai pas détesté mais je n'ai pas réussi à le finir. Quand vous voyez qu'au bout de 200 pages ils n'ont toujours pas quitté le port, au secours quoi.

Sinon quand j'étais élève j'avais detesté "Nadja" (trop surréaliste pour moi) , un "barrage pour le pacifique" (c'était ça ou "si c'est un homme". Je voulais "si c'est un homme". J'ai eu le barrage à la place. J'ai boudé. ), et une nouvelle de Barbey d'Aurevilly (pas les diaboliques) dans laquelle on te raconte la vie du grand père d'un des personnages pendant des pages et des pages, et tu te demandes où ils veulent en venir et de mémoire la chute n'a pas grand chose à voir. Bon j'etais en seconde pour cette dernière, donc peut être qu'aujourd'hui ça passerait mieux.

Robbe-Grillet.

Elaïna a écrit:
Sinon, moi c'est Proust qui m'est tombé des mains. Et Kundera, récemment, alors qu'on m'en avait dit tellement de bien.

Kundera, effectivement, j'ai du mal.

Dernière lecture inachevée en date : Molloy, de Beckett. Je me suis arrêtée quelques pages après la partie 2. Je me disais que ça irait mieux en changeant de narrateur. Ben non, c'est toujours aussi ch...

Ryuzaki a écrit:Comme d'autres, j'ai détesté Belle du Seigneur. Pourtant, le début était prometteur et j'ai beaucoup aimé toute la partie satirique sur la SDN, mais tout s'est effondré quand l'histoire d'amour a commencé. J'ai trouvé ça interminable, lourd et niais.
Je crois que le style de Cohen n'est pas fait pour moi. Je n'avais pas aimé non plus Le livre de ma mère, qui a toutefois le mérite d'être court.

Quand j'étais étudiante, j'ai souvent entendu des louanges sur ce livre, dont les héros sont vus comme des modèles de l'Amouuuuuuur, qui emporte tout, louanges généralement suivies de considérations sur la montée du nazisme qui condamne le couple.
Pour ma part, j'avais au contraire l'impression que Cohen, dès le début, est très critique, voire ironique (malgré une certaine tendresse, voire pitié) envers ses personnages.

Plus tard, j'ai eu l'occasion d'entendre la rediffusion d'une vieille interview dans laquelle Cohen disait que son livre n'était pas réellement un livre sur l'amour, mais plutôt, dans une sorte d'inversion, un livre sur la famille/l'enfant, car le couple ne peut se suffire à lui-même. Bon, je reformule très mal tout cela, pardonnez-moi... En tous les cas, cela correspondait plus à mon ressenti de lecture.

Sinon, les soliloques d'Ariane, sans ponctuation aucune, sont aussi niais qu'indigestes, même s'ils permettent empathie et attendrissement.

Sullien a écrit:Robbe-Grillet.

Desquestions a écrit:

Ryuzaki a écrit:Comme d'autres, j'ai détesté Belle du Seigneur. Pourtant, le début était prometteur et j'ai beaucoup aimé toute la partie satirique sur la SDN, mais tout s'est effondré quand l'histoire d'amour a commencé. J'ai trouvé ça interminable, lourd et niais.
Je crois que le style de Cohen n'est pas fait pour moi. Je n'avais pas aimé non plus Le livre de ma mère, qui a toutefois le mérite d'être court.

Quand j'étais étudiante, j'ai souvent entendu des louanges sur ce livre, dont les héros sont vus comme des modèles de l'Amouuuuuuur, qui emporte tout, louanges généralement suivies de considérations sur la montée du nazisme qui condamne le couple.
Pour ma part, j'avais au contraire l'impression que Cohen, dès le début, est très critique, voire ironique (malgré une certaine tendresse, voire pitié) envers ses personnages.

Plus tard, j'ai eu l'occasion d'entendre la rediffusion d'une vieille interview dans laquelle Cohen disait que son livre n'était pas réellement un livre sur l'amour, mais plutôt, dans une sorte d'inversion, un livre sur la famille/l'enfant, car le couple ne peut se suffire à lui-même. Bon, je reformule très mal tout cela, pardonnez-moi... En tous les cas, cela correspondait plus à mon ressenti de lecture.

Sinon, les soliloques d'Ariane, sans ponctuation aucune, sont aussi niais qu'indigestes, même s'ils permettent empathie et attendrissement.

Bah c'est quand même d'une acidité incroyable, ces amants qui font tout ce qu'ils peuvent pour qu'on n'entende pas leurs bruits de ventre et l'amoureux éploré qui balance à sa chère et tendre qu'elle ne l'aimerait pas s'il n'avait pas une belle dentition...
Je ne comprends toujours pas comment on peut y voir de la niaiserie, il y a beaucoup de lucidité dans ce livre, justement sur la passion amoureuse telle qu'elle se rêve et telle qu'elle est impossible à vivre. Bien sûr, il y a un peu d'empathie envers les personnages (mais c'est bien la base pour un romancier, sinon à quoi bon écrire ?) et on s'attache à eux, et on souffre avec eux, mais de niaiserie je n'en ai pas vu, même dans les longs monologues d'Ariane qui m'ont parfois touchée, oui (quand elle raconte comment Adrien Deume lui monte dessus, c'est à la fois hilarant et effrayant, et relativement bien vu là encore pour l'époque et la condition des femmes mariées).

DH a écrit:gracq je n'aime pas du tout du tout... Et tous les romans historiques type Les Chouans, La Chartreuse de Parme. Je ne peux pas...

:shock:

marininha a écrit:dernière torture en date: voyage au bout de la nuit. Tout le monde crie au génie (mes collègues les premiers) mais bon sang j'ai trouvé ça insupportable...

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John a écrit: Quelqu'un peut-il m'expliquer l'intérêt de lire la Chartreuse de Parme ? Je ne suis pas arrivé au bout.

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odessa a écrit:AH oui j'avain oublié Nathalie Sarraute : totalement indigeste

Certes.

Libé-Ration a écrit:Rousseau, juge de Jean-Jacques, au programme de l'agrégation en 2004 je crois... mais QUELLE HORREUR ce livre ! Et j'ai bien dû le lire et le relire et lire toutes sortes de critiques de l'oeuvre... Bien sûr, ce n'est pas tombé !
Et aussi Moll Flanders de Daniel Defoe, au programme de ma 2e année d'Anglais. Je crois que je suis une des rares étudiantes de la promo à l'avoir lu intégralement, à voir le nombre de mes condisciples qui sont venus mendier mes fiches quelques jours avant le partiel !!!

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Reine Margot a écrit:en littérature anglaise c'est Joyce avec lequel j'ai du mal. Je n'aime pas toutes ses nouvelles de "Dublinois" (sauf Evelyne) et le portrait de l'artiste en jeune homme m'a laissée sceptique.

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Nell a écrit:l'auteur que je n'aime vraiment pas (et pas de roman), c'est Du Bellay. Je n'adhère pas à ses sujets, à son style, à ses plaintes déplacées... Je n'aime ni l'auteur ni le travail. De toutes façons, l'un va avec l'autre trop souvent

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Botticelli a écrit:Les Mémoires du cardinal Retz. C'était vraiment pénible à lire.

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roxanne a écrit:et l'Homme sans qualités de Musil avec ses 2000 pages qu'on avait eu la bonne idée d'inscrire au programme de litté comparée en licence ...rien compris au livre ni au cours

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lilith888 a écrit: Les souffrances du jeune Werther, je l'ai lu en diagonale, 80% du roman n'a aucun intérêt à mon sens.

Ah ouais, tout simplement. :shock:

Aloysa a écrit:Duras, impossible...

C'est clair!

Mufab a écrit:En fac, j'ai découvert plein d'auteurs que je ne connaissais pas et que j'ai beaucoup appréciés, mais il y en a un (seul) qui m'a réellement gonflée, et que j'ai dû me taper quand même : Le soulier de satin, de Claudel.

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sansara a écrit: Les Possédés (ou Les Démons) de Dostoïevski. J'ai beau m'accrocher, je n'arrive pas à m'intéresser à ce roman, je ne saurais même pas dire de quoi ça parle réellement, étant donné que la 4e de couverture est plus qu'elliptique...

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MrBrightside a écrit: Madame Bovary en seconde, horreur intégrale, enfer et damnation.

:shock: :shock: :shock: (bis)

Sei a écrit:La lecture torture pour moi n'est pas un roman : L'Image-mouvement, L'Image-temps - Deleuze.

Oui, normal.

Ryuzaki a écrit:Comme d'autres, j'ai détesté Belle du Seigneur. Pourtant, le début était prometteur et j'ai beaucoup aimé toute la partie satirique sur la SDN, mais tout s'est effondré quand l'histoire d'amour a commencé. J'ai trouvé ça interminable, lourd et niais.

C'est un gros Harlequin, quoi.

thrasybule a écrit:Les contes de Voltaire, qui trustent les listes de bac, m'ennuient au plus haut point. ça vole bas, quand même, ces textes.. Mais ça donne l'impression aux profs de lettres de philosopher en ricanant.

Ah ça... merci

JPhMM a écrit:Saint-Exupéry m'ennuie au plus haut point.

Grave !

thrasybule a écrit:Souvenir de torture quand j'ai dû lire Sand, Je me suis retrouvé avec Baudelaire lorsque j'ai lu sous sa plume, "elle est surtout, et plus qu'autre chose, une grosse bête".

Trop !

Rabelais a écrit:J'ai honte: Montaigne me saoule, au plus haut point.

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Celadon a écrit:Descartes. Bon je sais, ce n'est pas de la littérature. Mais DEFINITIVEMENT NON !!!!!

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Knick Knack a écrit:J'ai honte, mais je ne supporte ni Stendhal ni Racine... Les tragédies par pitié.... Achevez-moi !

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acsyle a écrit: "Nadja" (trop surréaliste pour moi)

Bon, ça, c'est fait