- mathmaxExpert spécialisé
http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203299082371-accord-en-vue-sur-le-statut-des-enseignants-648545.phpVincent Peillon touche au but. Sa réforme du statut des enseignants du second degré, très sensible car susceptible de mettre les professeurs dans la rue, est sur le point d’aboutir. Le ministre de l’Education souhaite obtenir le feu vert définitif des syndicats d’enseignants mercredi prochain, jour où ils sont tous sont conviés au ministère pour clore les discussions engagées en novembre. Daniel Robin, co-secrétaire général du SNES-FSU, le syndicat majoritaire, parle d’une réunion « conclusive », tandis que le secrétaire général du SE-UNSA Christian Chevalier prédit que « ça va déboucher ».
Dépoussiérer des textes datant de 1950
L’entourage du ministre, bien que prudent, se dit « en capacité d’avoir une rédaction » du contenu de la réforme. Sauf retournement jugé peu probable, la plupart des syndicats devraient approuver la réforme. Vincent Peillon a relancé les négociations stoppées en décembre, après le report de la réforme des professeurs de classes préparatoires . Et a fait en sorte de s’assurer l’accord du syndicat majoritaire, le SNES-FSU. Restera ensuite à rédiger le nouveau décret, destiné à dépoussiérer des textes datant de 1950 que de nombreux ministres par le passé se sont révélés incapables de réformer.
Que va changer le futur texte ? Pas question de toucher aux fameuses 18 heures ou 15 heures de cours devant les élèves. Trop explosif. Le texte redéfinit le métier des enseignants en prenant en compte tout ce qu’ils font en dehors de leurs heures de cours - travail en équipe, conseil de classe, accompagnement des élèves, échanges avec les parents... Autant de tâches sur lesquelles les textes de 1950 étaient muets.
Transparence sur le mécanisme de paiement des heures
« Le nouveau texte ne va pas changer grand chose pour le travail des enseignants, ni pour les parents d’élèves, indique Christian Chevalier. Mais, sur le mécanisme de paiement des heures, il instaure de la transparence ». Exemple : tous les enseignants de première et terminale, qui ont donc des classes d’examen, auront droit à une compensation, alors que seules certaines disciplines en profitaient jusqu’ici.
Autre élément important : les tâches facultatives de coordinateur de disciplines, de référent culturel... ne feront plus l’objet d’une rémunération au bon vouloir des chefs d’établissement. « On va mettre un terme à des inégalités parfois très importantes d’un établissement à l’autre », se félicite Daniel Robin. Les primes liées à ces responsabilités devraient être payées autour de 1.200 euros par an, sur le modèle de ce qui existe pour le professeur principal. Le paiement sera prélevé sur une enveloppe catégorielle annuelle de 30 millions d'euros. « Les enseignants n’y perdent rien et peuvent y gagner financièrement », poursuit Christian Chevalier. Tandis que le co-secrétaire général du SGEN-CFDT, Frédéric Sève, se réjouit d’un texte qui « fait sauter des verrous et ouvre des perspectives d’évolution du métier ».
Restent quelques exigences syndicales à caler. Le SNES compte, par exemple, obtenir un allègement de service pour les enseignants qui travaillent dans deux établissements. Mais aussi avoir des engagements du ministre sur le collège. « Il faut qu’il précise comment utiliser les 4.000 postes » promis, insiste Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du SNES. Qui porte haut, par ailleurs, les demandes de revalorisation salariale pour s’assurer le soutien de la base.
Quelqu'un en sait-il plus ? Est-ce le retour du rabotage des heures de premières chaires, heures de labo et cie ?
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- User5899Demi-dieu
Décidément, chaque fois que le SE ouvre la bouche, c'est soit pour dire une connerie, soit pour mentir. L'affirmation citée est d'une part fausse, d'autre part suffisamment mal formulée pour que la perte que subiront les profs soit maquillée en un gain pour tous. Virez le SE des commissions paritaires !mathmax a écrit:http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203299082371-accord-en-vue-sur-le-statut-des-enseignants-648545.php
« Le nouveau texte ne va pas changer grand chose pour le travail des enseignants, ni pour les parents d’élèves, indique Christian Chevalier. Mais, sur le mécanisme de paiement des heures, il instaure de la transparence ». Exemple : tous les enseignants de première et terminale, qui ont donc des classes d’examen, auront droit à une compensation, alors que seules certaines disciplines en profitaient jusqu’ici.
- BalthazaardVénérable
Pour le SE et le SGEN ça ne nous apprend hélas rien...j'en veux surtout aux AUTRES qui vont signer en acceptant d'un côté ce qu'ils dénoncent de l'autre...
En tous cas je pense (si cela se fait) qu'on a pas fini de le regretter.....
En tous cas je pense (si cela se fait) qu'on a pas fini de le regretter.....
- User5899Demi-dieu
Ca ne nous apprend rien ? Ah mais, nous sommes en année électorale pour nos représentants, et je tiens à ce que les éléments factuels soient diffusés. Si le SNES ou le SNALC se manquent, qu'ils soient aussi fustigés. Mais pour l'instant, le mensonge éhonté est dans la phrase ci-dessus et il est dû au SE. Que chacun se détermine ensuite, et vote s'il le souhaite pour des menteurs et des idéologues malhonnêtes.Balthazaard a écrit:Pour le SE et le SGEN ça ne nous apprend hélas rien...j'en veux surtout aux AUTRES qui vont signer en acceptant d'un côté ce qu'ils dénoncent de l'autre...
En tous cas je pense (si cela se fait) qu'on a pas fini de le regretter.....
- BalthazaardVénérable
je voulais dire pour nous qui écrivons dans le forum...
- User5899Demi-dieu
Oh mais il y a de jeunes collègues, ici, qui n'ont pas encore les clés en main et ont besoin de pouvoir se faire leur propre opinion.Balthazaard a écrit:je voulais dire pour nous qui écrivons dans le forum...
- amourExpert
Et des collègues moins jeunes aussi (dont moi) qui ont besoin de savoir quel syndicat les représente de manière acceptable
- BalthazaardVénérable
Moi aussi j'aimerais que les positions soient claires mais on arrive très vite aux limites du système...que faire? dans la mesure où les autres syndicats n'ont pas non plus de position lisible (à part peut être un ou deux, d'ailleurs non représentés chez moi). Cripure si tu as une idée je suis preneur, moi je ne vois plus rien que je puisse faire, j'ai interpellé chez moi les représentants pour leur demander leur position et l'afficher...j'attends toujours , je pense que la moitié de mes collègues (pourtant dans un bahut assez important) ne savent même pas ce qui se passe.
vraiment sans polémique pour moi
vraiment sans polémique pour moi
- BalthazaardVénérable
je suis d'autant plus amer que les SNES a diffusé chez nous un tract (plus ou moins confidentiellement, en tous cas je l'ai vu beaucoup plus remonté, par exemple avec De Robien...) où il critique ouvertement les propositions, et là on apprend qu'il s’apprête à signer...alors que visiblement rien n'a changé.
- DaphnéDemi-dieu
C'est un peu beaucoup plus complexe que ça !
Mais on va attendre que ça ait lieu et Celeborn vous expliquera tout ça bien mieux que moi.
Mais on va attendre que ça ait lieu et Celeborn vous expliquera tout ça bien mieux que moi.
- atriumNeoprof expérimenté
En clair, vous allez, comme les PE, vous faire imposer un forfait annualisé qui petit à petit deviendra insuffisant, vu que l'administration mettra tout et n'importe quoi dedans, mais n'augmentera pas.
Bienvenus dans le monde des merveilleuses "108 heures" qui reconnaissent enfin le "travail invisible" pour mieuxle fliquer l'encadrer.
Bienvenus dans le monde des merveilleuses "108 heures" qui reconnaissent enfin le "travail invisible" pour mieux
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It's okay to be a responsible member of society if only you know what you're going to be held responsible for.
John Brunner, The Jagged Orbit
- LefterisEsprit sacré
atrium a écrit:En clair, vous allez, comme les PE, vous faire imposer un forfait annualisé qui petit à petit deviendra insuffisant, vu que l'administration mettra tout et n'importe quoi dedans, mais n'augmentera pas.
Bienvenus dans le monde des merveilleuses "108 heures" qui reconnaissent enfin le "travail invisible" pour mieuxle fliquerl'encadrer.
Mais non ...
Qui ne voit que c'est pour payer tout ça, pas pour l'imposer..? Il ne faut pas avoir l'esprit chagrin, les preuves d'amour sont déjà nombreuses.Le texte redéfinit le métier des enseignants en prenant en compte tout ce qu’ils font en dehors de leurs heures de cours - travail en équipe, conseil de classe, accompagnement des élèves, échanges avec les parents...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- neoSage
atrium a écrit:Bienvenus dans le monde des merveilleuses "108 heures" qui reconnaissent enfin le "travail invisible" pour mieuxle fliquerl'encadrer.
Tout, mais pas ça !! Pitié !
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- atriumNeoprof expérimenté
neo a écrit:atrium a écrit:Bienvenus dans le monde des merveilleuses "108 heures" qui reconnaissent enfin le "travail invisible" pour mieuxle fliquerl'encadrer.
Tout, mais pas ça !! Pitié !
Pas de panique, voyons. On (les PE) commence à avoir l'expérience de ce truc, on partagera avec vous, sur le forum, nos astuces pour gérer cette usine à gaz.
- OsmieSage
Cela m'irrite que les syndicats en soient à "lutter" pour grappiller des miettes ; cela ne sert pas à ça, un syndicat.
- OsmieSage
mathmax a écrit:http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203299082371-accord-en-vue-sur-le-statut-des-enseignants-648545.php
Vincent Peillon touche au but. Sa réforme du statut des enseignants du second degré, très sensible car susceptible de mettre les professeurs dans la rue, est sur le point d’aboutir. Le ministre de l’Education souhaite obtenir le feu vert définitif des syndicats d’enseignants mercredi prochain, jour où ils sont tous sont conviés au ministère pour clore les discussions engagées en novembre. Daniel Robin, co-secrétaire général du SNES-FSU, le syndicat majoritaire, parle d’une réunion « conclusive », tandis que le secrétaire général du SE-UNSA Christian Chevalier prédit que « ça va déboucher ».
Dépoussiérer des textes datant de 1950
L’entourage du ministre, bien que prudent, se dit « en capacité d’avoir une rédaction » du contenu de la réforme. Sauf retournement jugé peu probable, la plupart des syndicats devraient approuver la réforme. Vincent Peillon a relancé les négociations stoppées en décembre, après le report de la réforme des professeurs de classes préparatoires . Et a fait en sorte de s’assurer l’accord du syndicat majoritaire, le SNES-FSU. Restera ensuite à rédiger le nouveau décret, destiné à dépoussiérer des textes datant de 1950 que de nombreux ministres par le passé se sont révélés incapables de réformer.
Que va changer le futur texte ? Pas question de toucher aux fameuses 18 heures ou 15 heures de cours devant les élèves. Trop explosif. Le texte redéfinit le métier des enseignants en prenant en compte tout ce qu’ils font en dehors de leurs heures de cours - travail en équipe, conseil de classe, accompagnement des élèves, échanges avec les parents... Autant de tâches sur lesquelles les textes de 1950 étaient muets.
Transparence sur le mécanisme de paiement des heures
« Le nouveau texte ne va pas changer grand chose pour le travail des enseignants, ni pour les parents d’élèves, indique Christian Chevalier. Mais, sur le mécanisme de paiement des heures, il instaure de la transparence ». Exemple : tous les enseignants de première et terminale, qui ont donc des classes d’examen, auront droit à une compensation, alors que seules certaines disciplines en profitaient jusqu’ici.
Autre élément important : les tâches facultatives de coordinateur de disciplines, de référent culturel... ne feront plus l’objet d’une rémunération au bon vouloir des chefs d’établissement. « On va mettre un terme à des inégalités parfois très importantes d’un établissement à l’autre », se félicite Daniel Robin. Les primes liées à ces responsabilités devraient être payées autour de 1.200 euros par an, sur le modèle de ce qui existe pour le professeur principal. Le paiement sera prélevé sur une enveloppe catégorielle annuelle de 30 millions d'euros. « Les enseignants n’y perdent rien et peuvent y gagner financièrement », poursuit Christian Chevalier. Tandis que le co-secrétaire général du SGEN-CFDT, Frédéric Sève, se réjouit d’un texte qui « fait sauter des verrous et ouvre des perspectives d’évolution du métier ».
Restent quelques exigences syndicales à caler. Le SNES compte, par exemple, obtenir un allègement de service pour les enseignants qui travaillent dans deux établissements. Mais aussi avoir des engagements du ministre sur le collège. « Il faut qu’il précise comment utiliser les 4.000 postes » promis, insiste Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du SNES. Qui porte haut, par ailleurs, les demandes de revalorisation salariale pour s’assurer le soutien de la base.
Quelqu'un en sait-il plus ? Est-ce le retour du rabotage des heures de premières chaires, heures de labo et cie ?
Cette prime de 1200 euros pour les coordonnateurs me fait bien rire quand je vois le mal qu'ont eu les PE à se faire payer 400 euros bruts pour une pauvre prime et quand je vois qu'il n'est toujours pas question d'ISOE pour les documentalistes qui font -du moins dans mon collège- un bon boulot pour l'orientation.
Lors d'une réunion syndicale, j'ai proposé l'idée de payer l'ISOE aux documentalistes en utilisant cette enveloppe de 30 millions. On était 20, j'étais bien la seule à trouver cela pertinent. C'te fatigue.
- LefterisEsprit sacré
Il y a deux ou trois ans , on les sollicitait comme les autres pour les cours de soutien, très à la mode (orphelins de 16 heures) Mais pas au même tarif... . Le dévouement ne s'achète pas, mais quand même.Janne a écrit:mathmax a écrit:http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203299082371-accord-en-vue-sur-le-statut-des-enseignants-648545.php
Vincent Peillon touche au but. Sa réforme du statut des enseignants du second degré, très sensible car susceptible de mettre les professeurs dans la rue, est sur le point d’aboutir. Le ministre de l’Education souhaite obtenir le feu vert définitif des syndicats d’enseignants mercredi prochain, jour où ils sont tous sont conviés au ministère pour clore les discussions engagées en novembre. Daniel Robin, co-secrétaire général du SNES-FSU, le syndicat majoritaire, parle d’une réunion « conclusive », tandis que le secrétaire général du SE-UNSA Christian Chevalier prédit que « ça va déboucher ».
Dépoussiérer des textes datant de 1950
L’entourage du ministre, bien que prudent, se dit « en capacité d’avoir une rédaction » du contenu de la réforme. Sauf retournement jugé peu probable, la plupart des syndicats devraient approuver la réforme. Vincent Peillon a relancé les négociations stoppées en décembre, après le report de la réforme des professeurs de classes préparatoires . Et a fait en sorte de s’assurer l’accord du syndicat majoritaire, le SNES-FSU. Restera ensuite à rédiger le nouveau décret, destiné à dépoussiérer des textes datant de 1950 que de nombreux ministres par le passé se sont révélés incapables de réformer.
Que va changer le futur texte ? Pas question de toucher aux fameuses 18 heures ou 15 heures de cours devant les élèves. Trop explosif. Le texte redéfinit le métier des enseignants en prenant en compte tout ce qu’ils font en dehors de leurs heures de cours - travail en équipe, conseil de classe, accompagnement des élèves, échanges avec les parents... Autant de tâches sur lesquelles les textes de 1950 étaient muets.
Transparence sur le mécanisme de paiement des heures
« Le nouveau texte ne va pas changer grand chose pour le travail des enseignants, ni pour les parents d’élèves, indique Christian Chevalier. Mais, sur le mécanisme de paiement des heures, il instaure de la transparence ». Exemple : tous les enseignants de première et terminale, qui ont donc des classes d’examen, auront droit à une compensation, alors que seules certaines disciplines en profitaient jusqu’ici.
Autre élément important : les tâches facultatives de coordinateur de disciplines, de référent culturel... ne feront plus l’objet d’une rémunération au bon vouloir des chefs d’établissement. « On va mettre un terme à des inégalités parfois très importantes d’un établissement à l’autre », se félicite Daniel Robin. Les primes liées à ces responsabilités devraient être payées autour de 1.200 euros par an, sur le modèle de ce qui existe pour le professeur principal. Le paiement sera prélevé sur une enveloppe catégorielle annuelle de 30 millions d'euros. « Les enseignants n’y perdent rien et peuvent y gagner financièrement », poursuit Christian Chevalier. Tandis que le co-secrétaire général du SGEN-CFDT, Frédéric Sève, se réjouit d’un texte qui « fait sauter des verrous et ouvre des perspectives d’évolution du métier ».
Restent quelques exigences syndicales à caler. Le SNES compte, par exemple, obtenir un allègement de service pour les enseignants qui travaillent dans deux établissements. Mais aussi avoir des engagements du ministre sur le collège. « Il faut qu’il précise comment utiliser les 4.000 postes » promis, insiste Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du SNES. Qui porte haut, par ailleurs, les demandes de revalorisation salariale pour s’assurer le soutien de la base.
Quelqu'un en sait-il plus ? Est-ce le retour du rabotage des heures de premières chaires, heures de labo et cie ?
Cette prime de 1200 euros pour les coordonnateurs me fait bien rire quand je vois le mal qu'ont eu les PE à se faire payer 400 euros bruts pour une pauvre prime et quand je vois qu'il n'est toujours pas question d'ISOE pour les documentalistes qui font -du moins dans mon collège- un bon boulot pour l'orientation.
Lors d'une réunion syndicale, j'ai proposé l'idée de payer l'ISOE aux documentalistes en utilisant cette enveloppe de 30 millions. On était 20, j'étais bien la seule à trouver cela pertinent. C'te fatigue.
De toute manière, saupoudrer par système d'individualisation est tout à fait dans l'air du temps, ça évite de faire un effort sur les statuts collectifs, et ça permet de régner sur une populace qui se bouffe le nez.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OsmieSage
Je suis bien d'accord avec toi ; c'te fatigue justement !
Les documentalistes peuvent toujours faire de l’accompagnement éducatif, mais il ne sont payés que 30 euros de l'heure, moins que les autres enseignant.
Les documentalistes peuvent toujours faire de l’accompagnement éducatif, mais il ne sont payés que 30 euros de l'heure, moins que les autres enseignant.
- neoSage
Je la côtoie au quotidien, et je n'ai absolument pas envie d'avoir à la subir à mon tour !atrium a écrit:neo a écrit:atrium a écrit:Bienvenus dans le monde des merveilleuses "108 heures" qui reconnaissent enfin le "travail invisible" pour mieuxle fliquerl'encadrer.
Tout, mais pas ça !! Pitié !
Pas de panique, voyons. On (les PE) commence à avoir l'expérience de ce truc, on partagera avec vous, sur le forum, nos astuces pour gérer cette usine à gaz.
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- MéluEmpereur
FO est pour le maintien des statuts. Il me semble que c'est la position la plus raisonnable pour nous en ce moment de grand n'importe quoi.
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"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- atriumNeoprof expérimenté
Mélu a écrit:FO est pour le maintien des statuts. Il me semble que c'est la position la plus raisonnable pour nous en ce moment de grand n'importe quoi.
+1
- JPhMMDemi-dieu
Faut pas non plus se cacher derrière son petit doigt, le seul objectif de cette évolution des statuts est de nous ... bien profond.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- atriumNeoprof expérimenté
JPhMM a écrit:Faut pas non plus se cacher derrière son petit doigt, le seul objectif de cette évolution des statuts est de nous ... bien profond.
Penchez-vous sur ce qui s'est passé et continue de se passer pou les PE: vous y verrez votre avenir...
- BalthazaardVénérable
au plus optimiste (et je ne le suis pas) ça sera pareil...au pire..???!!!!
Ce qui est sur c'est que la signature sera une victoire pour Peillon...(il a déjà commencer à parader dans son interview) merci les syndicats....il n'y a pas que le ps à sanctionner dans les urnes
Ce qui est sur c'est que la signature sera une victoire pour Peillon...(il a déjà commencer à parader dans son interview) merci les syndicats....il n'y a pas que le ps à sanctionner dans les urnes
- BalthazaardVénérable
Si on lançait un sondage "êtes vous prêts à voter pour un syndicats qui a signé les accords" ? histoire que nous mettions un peu aussi la pression...on est pas beaucoup mais en général plutôt actifs chez nous, quelques voix par ci par là ça peut faire basculer pas mal de choses
- Novembre 2013 : 13 groupes de travail mis en place pour réformer le statut des enseignants.
- Décharges, pondérations, indemnités, statut... Toutes les décisions du 12 février 2014 pour la réforme du métier d'enseignant - applicables dès la rentrée 2015.
- Rénovation du statut des personnels de l'éducation : groupes de travail, calendrier, quelques mesures envisagées.
- Statut des enseignants : un accord entre ministère et syndicats signé mercredi 12 février 2014
- Compte rendu Snes du groupe de travail sur la réforme du statut des enseignants (22 novembre 2013)
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