- Roumégueur IerÉrudit
Tiens, rappelons au passage que Robert Gary-Bobo estime la perte de pouvoir d'achat des enseignants à 20% entre 1960 et 2004, et ça se poursuit. De même, contrairement aux autres cadres A fonction publique, nous n'avons que très peu de primes (cela peut atteindre 40% du salaire) : nous avons assez fait de sacrifices, le prochain ce sera de sacrifier le PS!
http://www.lemonde.fr/education/visuel/2014/02/07/le-monde-bouscule-l-ecole-en-six-questions_4361743_1473685.html
Extrait :
"L'économiste Robert Gary-Bobo, auteur d'une très large étude sur le niveau de rémunération de la profession, estime que la paie trop basse des professeurs nuit à la qualité de l'enseignement.
Vous avez mis en évidence la baisse du traitement des enseignants français entre 1960 et 2004 dans une étude qui a fait grand bruit. Est-ce que cela continue?
Mon étude montre que le pouvoir d'achat du salaire net des professeurs a baissé de 20 % entre 1981 et 2004, soit une diminution de 0,8% par an en moyenne et ce grignotage se poursuit. En 2014, pour que les enseignants retrouvent, sur leur cycle de carrière, les mêmes espérances de gains que leurs aînés, recrutés en 1981, il faudrait revaloriser les salaires d'au moins 40%. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ces faits montrent que les syndicats ont été incapables de protéger le pouvoir d'achat des professeurs, au moins depuis la première élection de Mitterrand.
Est-ce que cette stagnation influe sur le profil des enseignants qui arrivent face aux élèves ?
Les individus sélectionnent leur profession en fonction de leurs capacités, mais aussi de leurs préférences. La dévalorisation des carrières modifie évidemment les choix individuels d'une manière lente mais inexorable. Les concours sélectionnent de plus en plus de personnes qui valorisent le temps libre et la sécurité de l'emploi. En l'occurrence, le corps enseignant recrute de plus en plus de jeunes femmes cultivées, mariées à des cadres, et qui veulent fonder une famille.
Certes, mais la vraie question est de savoir si cette féminisation a un impact sur l'enseignement ?
Ces femmes font bien évidemment d'excellentes enseignantes, là n'est pas la question. Mais leur demander, par exemple, de rester plus longtemps que prévu au lycée pour faire du soutien scolaire ou des heures supplémentaires rencontrera nécessairement des résistances. Pour ces personnes, le temps libre est la contrepartie de leur modeste salaire. En revanche, des horaires à la carte et des tarifs d'heures supplémentaires avantageux finiront par attirer vers l'enseignement des personnes prêtes à « travailler plus pour gagner plus ».
Le faible traitement est plus vrai en début de carrière qu'après ?
Il y a les augmentations de salaire à l'ancienneté, certes, mais les enseignants « remontent un escalator qui descend ». Avec l'ancienneté, ils montent d'une marche tous les deux ou trois ans, et sont donc régulièrement augmentés, mais avec l'inflation, la hauteur de chaque marche baisse progressivement. Cette érosion finit par diminuer le nombre de ceux qui se présentent aux concours de recrutement. Les personnes brillantes et ambitieuses s'en détournent de plus en plus souvent."
http://www.lemonde.fr/education/visuel/2014/02/07/le-monde-bouscule-l-ecole-en-six-questions_4361743_1473685.html
Extrait :
"L'économiste Robert Gary-Bobo, auteur d'une très large étude sur le niveau de rémunération de la profession, estime que la paie trop basse des professeurs nuit à la qualité de l'enseignement.
Vous avez mis en évidence la baisse du traitement des enseignants français entre 1960 et 2004 dans une étude qui a fait grand bruit. Est-ce que cela continue?
Mon étude montre que le pouvoir d'achat du salaire net des professeurs a baissé de 20 % entre 1981 et 2004, soit une diminution de 0,8% par an en moyenne et ce grignotage se poursuit. En 2014, pour que les enseignants retrouvent, sur leur cycle de carrière, les mêmes espérances de gains que leurs aînés, recrutés en 1981, il faudrait revaloriser les salaires d'au moins 40%. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ces faits montrent que les syndicats ont été incapables de protéger le pouvoir d'achat des professeurs, au moins depuis la première élection de Mitterrand.
Est-ce que cette stagnation influe sur le profil des enseignants qui arrivent face aux élèves ?
Les individus sélectionnent leur profession en fonction de leurs capacités, mais aussi de leurs préférences. La dévalorisation des carrières modifie évidemment les choix individuels d'une manière lente mais inexorable. Les concours sélectionnent de plus en plus de personnes qui valorisent le temps libre et la sécurité de l'emploi. En l'occurrence, le corps enseignant recrute de plus en plus de jeunes femmes cultivées, mariées à des cadres, et qui veulent fonder une famille.
Certes, mais la vraie question est de savoir si cette féminisation a un impact sur l'enseignement ?
Ces femmes font bien évidemment d'excellentes enseignantes, là n'est pas la question. Mais leur demander, par exemple, de rester plus longtemps que prévu au lycée pour faire du soutien scolaire ou des heures supplémentaires rencontrera nécessairement des résistances. Pour ces personnes, le temps libre est la contrepartie de leur modeste salaire. En revanche, des horaires à la carte et des tarifs d'heures supplémentaires avantageux finiront par attirer vers l'enseignement des personnes prêtes à « travailler plus pour gagner plus ».
Le faible traitement est plus vrai en début de carrière qu'après ?
Il y a les augmentations de salaire à l'ancienneté, certes, mais les enseignants « remontent un escalator qui descend ». Avec l'ancienneté, ils montent d'une marche tous les deux ou trois ans, et sont donc régulièrement augmentés, mais avec l'inflation, la hauteur de chaque marche baisse progressivement. Cette érosion finit par diminuer le nombre de ceux qui se présentent aux concours de recrutement. Les personnes brillantes et ambitieuses s'en détournent de plus en plus souvent."
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Ajoutons que les syndicat s'appretent a signer la réforme de notre statut. Il faudra accomplir 10h en cycle terminal pour avoir droit à l'heure de 1e chaire au lieu de 6 actuellement...
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CdB
@AbbeCordillere
- LeclochardEmpereur
Roumégueur Ier a écrit:Tiens, rappelons au passage que Robert Gary-Bobo estime la perte de pouvoir d'achat des enseignants à 20% entre 1960 et 2004, et ça se poursuit. De même, contrairement aux autres cadres A fonction publique, nous n'avons que très peu de primes (cela peut atteindre 40% du salaire) : nous avons assez fait de sacrifices, le prochain ce sera de sacrifier le PS!
http://www.lemonde.fr/education/visuel/2014/02/07/le-monde-bouscule-l-ecole-en-six-questions_4361743_1473685.html
Extrait :
"L'économiste Robert Gary-Bobo, auteur d'une très large étude sur le niveau de rémunération de la profession, estime que la paie trop basse des professeurs nuit à la qualité de l'enseignement.
Vous avez mis en évidence la baisse du traitement des enseignants français entre 1960 et 2004 dans une étude qui a fait grand bruit. Est-ce que cela continue?
Mon étude montre que le pouvoir d'achat du salaire net des professeurs a baissé de 20 % entre 1981 et 2004, soit une diminution de 0,8% par an en moyenne et ce grignotage se poursuit. En 2014, pour que les enseignants retrouvent, sur leur cycle de carrière, les mêmes espérances de gains que leurs aînés, recrutés en 1981, il faudrait revaloriser les salaires d'au moins 40%. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ces faits montrent que les syndicats ont été incapables de protéger le pouvoir d'achat des professeurs, au moins depuis la première élection de Mitterrand.
Est-ce que cette stagnation influe sur le profil des enseignants qui arrivent face aux élèves ?
Les individus sélectionnent leur profession en fonction de leurs capacités, mais aussi de leurs préférences. La dévalorisation des carrières modifie évidemment les choix individuels d'une manière lente mais inexorable. Les concours sélectionnent de plus en plus de personnes qui valorisent le temps libre et la sécurité de l'emploi. En l'occurrence, le corps enseignant recrute de plus en plus de jeunes femmes cultivées, mariées à des cadres, et qui veulent fonder une famille.
Certes, mais la vraie question est de savoir si cette féminisation a un impact sur l'enseignement ?
Ces femmes font bien évidemment d'excellentes enseignantes, là n'est pas la question. Mais leur demander, par exemple, de rester plus longtemps que prévu au lycée pour faire du soutien scolaire ou des heures supplémentaires rencontrera nécessairement des résistances. Pour ces personnes, le temps libre est la contrepartie de leur modeste salaire. En revanche, des horaires à la carte et des tarifs d'heures supplémentaires avantageux finiront par attirer vers l'enseignement des personnes prêtes à « travailler plus pour gagner plus ».
Le faible traitement est plus vrai en début de carrière qu'après ?
Il y a les augmentations de salaire à l'ancienneté, certes, mais les enseignants « remontent un escalator qui descend ». Avec l'ancienneté, ils montent d'une marche tous les deux ou trois ans, et sont donc régulièrement augmentés, mais avec l'inflation, la hauteur de chaque marche baisse progressivement. Cette érosion finit par diminuer le nombre de ceux qui se présentent aux concours de recrutement. Les personnes brillantes et ambitieuses s'en détournent de plus en plus souvent."
Remarquable interview. Le passage sur la sélection d'un profil d'enseignants (jeunes femmes mariées à des cadres qui tiennent à leur temps libre) est tellement vrai dans mon établissement. Elles n'hésitent pas à travailler plusieurs années à mi-temps.
J'aime bien aussi le moment où il énonce que les syndicats ont été incapables d'empêcher la baisse du pouvoir d'achat mais il faudrait ajouter que c'est en échange de meilleures conditions de travail qui ont disparu ensuite.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- KilmenyEmpereur
Bien parlé !John a écrit:S'ils veulent faire des économies, ils n'ont qu'à supprimer la réforme des rythmes scolaires qui coûte des centaines de millions d'euros, voire des milliards d'euros par an à l'Etat et aux collectivités.
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- retraitéeDoyen
Reine Margot a écrit:John a écrit:Il a proposé, puis démenti qu'il avait proposé, et apparemment il ne proposera pas.
C'est un ballon d'essai, pour tester les réactions...
Oui, c'est régulier. On annonce le pire, pour ensuite faire semblant de reculer, en dégradant moins les conditions de travail, mais en les dégradant tout de même !
- User5899Demi-dieu
En précisant toutefois que ces dix heures pourront ne pas être différentes.Collier de Barbe a écrit:Ajoutons que les syndicat s'appretent a signer la réforme de notre statut. Il faudra accomplir 10h en cycle terminal pour avoir droit à l'heure de 1e chaire au lieu de 6 actuellement...
- linkusNeoprof expérimenté
Collier de Barbe a écrit:Ajoutons que les syndicat s’apprêtent a signer la réforme de notre statut. Il faudra accomplir 10h en cycle terminal pour avoir droit à l'heure de 1e chaire au lieu de 6 actuellement...
Cycle terminal, c'est après la classe de première?
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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
Vous aimez Bomberman? Venez jouer à Bombermine.
- coindeparadisGuide spirituel
Par contre du côté des PE on assiste plutôt, au contraire à une "paupérisation culturelle", de jeunes étudiants, attirés par un enseignement vidé des contenus. J'entends dire qu'il n'est plus besoin de connaître l'histoire, la géographie, les sciences... pour être PE.Roumégueur Ier a écrit:Tiens, rappelons au passage que Robert Gary-Bobo estime la perte de pouvoir d'achat des enseignants à 20% entre 1960 et 2004, et ça se poursuit. De même, contrairement aux autres cadres A fonction publique, nous n'avons que très peu de primes (cela peut atteindre 40% du salaire) : nous avons assez fait de sacrifices, le prochain ce sera de sacrifier le PS!
http://www.lemonde.fr/education/visuel/2014/02/07/le-monde-bouscule-l-ecole-en-six-questions_4361743_1473685.html
Extrait :
"L'économiste Robert Gary-Bobo, auteur d'une très large étude sur le niveau de rémunération de la profession, estime que la paie trop basse des professeurs nuit à la qualité de l'enseignement.
Vous avez mis en évidence la baisse du traitement des enseignants français entre 1960 et 2004 dans une étude qui a fait grand bruit. Est-ce que cela continue?
Mon étude montre que le pouvoir d'achat du salaire net des professeurs a baissé de 20 % entre 1981 et 2004, soit une diminution de 0,8% par an en moyenne et ce grignotage se poursuit. En 2014, pour que les enseignants retrouvent, sur leur cycle de carrière, les mêmes espérances de gains que leurs aînés, recrutés en 1981, il faudrait revaloriser les salaires d'au moins 40%. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ces faits montrent que les syndicats ont été incapables de protéger le pouvoir d'achat des professeurs, au moins depuis la première élection de Mitterrand.
Est-ce que cette stagnation influe sur le profil des enseignants qui arrivent face aux élèves ?
Les individus sélectionnent leur profession en fonction de leurs capacités, mais aussi de leurs préférences. La dévalorisation des carrières modifie évidemment les choix individuels d'une manière lente mais inexorable. Les concours sélectionnent de plus en plus de personnes qui valorisent le temps libre et la sécurité de l'emploi. En l'occurrence, le corps enseignant recrute de plus en plus de jeunes femmes cultivées, mariées à des cadres, et qui veulent fonder une famille.
Certes, mais la vraie question est de savoir si cette féminisation a un impact sur l'enseignement ?
Ces femmes font bien évidemment d'excellentes enseignantes, là n'est pas la question. Mais leur demander, par exemple, de rester plus longtemps que prévu au lycée pour faire du soutien scolaire ou des heures supplémentaires rencontrera nécessairement des résistances. Pour ces personnes, le temps libre est la contrepartie de leur modeste salaire. En revanche, des horaires à la carte et des tarifs d'heures supplémentaires avantageux finiront par attirer vers l'enseignement des personnes prêtes à « travailler plus pour gagner plus ».
Le faible traitement est plus vrai en début de carrière qu'après ?
Il y a les augmentations de salaire à l'ancienneté, certes, mais les enseignants « remontent un escalator qui descend ». Avec l'ancienneté, ils montent d'une marche tous les deux ou trois ans, et sont donc régulièrement augmentés, mais avec l'inflation, la hauteur de chaque marche baisse progressivement. Cette érosion finit par diminuer le nombre de ceux qui se présentent aux concours de recrutement. Les personnes brillantes et ambitieuses s'en détournent de plus en plus souvent."
- BalthazaardVénérable
cycle terminal c'est 1ere et Term......(soupir)
- CeladonDemi-dieu
Houlà ! Pas gelés pour tout le monde, les points ! :shock:
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/peillon-le-serpent-a-piston-147633
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/peillon-le-serpent-a-piston-147633
- User17706Bon génie
Autant je ne suis pas sûr qu'on puisse éliminer un soupçon de népotisme, autant l'article en question me semble assez torchonnesque. «Adversaire déclaré des valeurs familiales», ça veut dire quoi?
- CeladonDemi-dieu
C'est agoravox PauvreYorick. A boire et à manger. Mais l'info vaut tout de même son pesant de cacahouètes.
- atriumNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Autant je ne suis pas sûr qu'on puisse éliminer un soupçon de népotisme, autant l'article en question me semble assez torchonnesque. «Adversaire déclaré des valeurs familiales», ça veut dire quoi?
Je n'ai pas les citations en tête et pas de Bible à portée de main, mais, de mémoire, il me semble que Jésus avait une position parfois controversée sur les "valeurs familiales".
- User17706Bon génie
Franchement, bof. Je ne connais pas les détails, mais s'ils se limitent à ceux présentés dans l'article, il est parfaitement compréhensible qu'aucun organe de presse sérieux n'en ait fait une info.Celadon a écrit:C'est agoravox PauvreYorick. A boire et à manger. Mais l'info vaut tout de même son pesant de cacahouètes.
- CeladonDemi-dieu
Ah bon ? On place ses parentes ici et là, et parallèlement on se fout pas mal de voir le niveau de vie de ses administrés fondre comme neige au soleil grâce à la brillante politique de droite que l'on promeut, et ça passe, donc. Ce n'est pas une info.
- User17706Bon génie
[1] est un soupçon, apparemment, non un fait (d'après la source que tu as donnée). Si Mlle Peillon est qualifiée pour le poste, c'est difficile d'en faire autre chose qu'un soupçon... (Je préférerais naturellement qu'on ne puisse jamais formuler ce type de soupçon, mais p.ex. ça n'a rien à voir avec le fait de bombarder un étudiant de droit à bac+2 directeur de l'EPAD.)Celadon a écrit: [1] On place ses parentes ici et là , et parallèlement [2] on se fout pas mal de voir le niveau de vie de ses administrés fondre comme neige au soleil grâce à [3] la brillante politique de droite que l'on promeut, et ça passe, donc. Ce n'est pas une info.
[2] est de la psychologie, [3] prête vraiment le flanc à la critique. Oublions les simples soupçons et la psychologie; concentrons-nous sur la politique.
- RoninMonarque
C'est quoi un organe de presse sérieux ? Le Monde ? le Nouvel Obs ?
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- User17706Bon génie
Bon, là, tu marques des points...Ronin a écrit:C'est quoi un organe de presse sérieux ? Le Monde ? le Nouvel Obs ?
Le mieux que je puisse faire pour répondre, c'est dire qu'il me semble qu'au Monde il y a quelques journalistes qui essaient de faire du mieux qu'ils peuvent.
Ce que je voulais seulement dire, c'est que l'article arrive à dire qu'on pourrait formuler un soupçon de népotisme. Oui, c'est sûr. Mais il ne suggère rien, factuellement, qui aille au-delà de ça, ou alors c'est que j'ai lu trop vite. L'article dit qu'il n'a pas été fourni de démonstration intégrale de l'absence de favoritisme. Comme si de façon générale c'était possible de fournir de telles démonstrations.
- CeladonDemi-dieu
Un soupçon, c'est-à-dire ?
- RoninMonarque
C'est à dire que ce que je lis de l’École dans les médias "sérieux" me laissent plus que dubitatif, quant à la collusion entre journalistes et politiques cela a été démontré mais, sans aller jusqu'à faire une démonstration "scientifique" je note que Le Figaro c'est Dassault, Le Monde et le Nouvel Obs c'est Pigasse, Bergé et Niel ( d'ailleurs un journal de plus ne plus libéral sur le plan économique, simple hasard ? ) donc bon, la rigueur et le sérieux journalistique, en France, j'estime avoir le droit d'être, au moins méfiant, voire légèrement circonspect.
_________________
- User17706Bon génie
Tu as raison là-dessus. Mais en l'occurrence, si les infos sur le poste de Salomé Peillon (qui au passage est un poste de chargé de mission, et pas d'attaché culturel, c'est quand même très très différent vu que du coup ce n'est pas du tout un poste diplomatique) se limitent à ce qu'on trouve sur l'article d'agoravox, serais-je journaliste que je n'en parlerais pas.Ronin a écrit:C'est à dire que ce que je lis de l’École dans les médias "sérieux" me laissent plus que dubitatif, quant à la collusion entre journalistes et politiques cela a été démontré mais, sans aller jusqu'à faire une démonstration "scientifique" je note que Le Figaro c'est Dassault, Le Monde et le Nouvel Obs c'est Pigasse, Bergé et Niel ( d'ailleurs un journal de plus ne plus libéral sur le plan économique, simple hasard ? ) donc bon, la rigueur et le sérieux journalistique, en France, j'estime avoir le droit d'être, au moins méfiant, voire légèrement circonspect.
- RoninMonarque
Et bien pour ma part je trouve au contraire que c'est un sujet éminemment politique et il est dommage que ce genre d'infos ne sorte que dans le Canard enchaîné ou sur des sites internets.
_________________
- User17706Bon génie
Le Canard est d'une remarquable prudence à cet égard. Voilà un modèle de ce que j'appelle «journalisme sérieux».Ronin a écrit:Et bien pour ma part je trouve au contraire que c'est un sujet éminemment politique et il est dommage que ce genre d'infos ne sorte que dans le Canard enchaîné ou sur des sites internets.
- User21714Expert spécialisé
+1Reine Margot a écrit:
C'est plus malin que ça: le gouvernement lance une rumeur, un truc dit en "off" qui provoque une levée de boucliers. Ensuite, on assure que non, il n'en est pas question, puis on annonce une mesure moins terrible, que les gens accepteront avec fatalisme. C'est la stratégie de la grenouille plongée dans l'eau chaude: Si on la plonge dans l'eau bouillante, elle se sauve. Si on fait monter progressivement la température, elle cuit sans s'en apercevoir.
Ne faisons donc pas semblant de n'avoir pas compris:
Des négociations sur les salaires dans la Fonction Publique doivent s'ouvrir dans lesquelles les syndicats vont demander des augmentations du point d'indice gelé depuis 2010.
On fait donc annoncer par LE ministre le plus cramé de ce gouvernement que l'on pourrait penser à avoir l'idée de tenter d'imaginer de bloquer les promotions pendant 2 ans.
On espère ainsi que les syndicats se satisferont d'un blocage du point d'indice pour 1 an de plus pour éviter l'éventualité du pire.
C'est absolument pourri, mais ça marche à tous les coups.
"Ils nous prennent pour des cons et ils voudraient qu'on soit intelligents!" (Coluche)
- atriumNeoprof expérimenté
républicain debout a écrit: blocage du point d'indice pour 1 an de plus pour éviter l'éventualité du pire.
1 an me paraît optimiste au vu des dernières déclarations de Hollande et Ayrault.
- User21714Expert spécialisé
atrium a écrit:républicain debout a écrit: blocage du point d'indice pour 1 an de plus pour éviter l'éventualité du pire.
1 an me paraît optimiste au vu des dernières déclarations de Hollande et Ayrault.
Ouais... Probablement un petit reste d'optimisme du "changement, c'est maintenant"...
- Décembre 2013 : Mail de Vincent Peillon à tous les enseignants sur la refondation de l'école.
- Vincent Peillon reçoit tous les syndicats d'enseignants un par un, à partir de ce lundi 4 juin.
- Marie-Caroline Missir (L'Express) publie les extraits d'un projet de "lettre à tous les personnels de l'Education nationale" rédigé par V. Peillon sur la rentrée 2012.
- Congrès PS : la motion "Cohérence socialiste" envisage pour tous les travailleurs "l'adhésion automatique aux syndicats".
- L'Education Nationale propose de se reconvertir... en devenant enseignant.
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