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- WanakaNiveau 6
Abandonner son poste jusqu'à la date décidée par l'administration et rembourser les salaires percus pour rien, c'est possible? Quel est le texte de loi qui oblige un fonctionnaire à rester sur son poste s'il a donné sa démission?
- PaleoprofFidèle du forum
@Marie Laetitia
Non, je n'ai pas de doctorat [ une autre Néo qui enseigne en HG a aussi choisi la Dame de Brassempouy comme avatar, je crois qu'il s'agit de Calypso (sans certitude), c'est peut-être avec elle que tu confonds ].
J'ai une formation classique de classes prépa + école d'ingénieur et j'ai retrouvé un poste dans le domaine de l'environnement. Je me souviens qu'un ou une Néo disait qu'être enseignant, c'est gérer des projets, avec tous les imprévus qui vont avec; cela nécessite adaptabilité, sens de l'écoute, objectivité, volonté d'apprendre et de maîtriser son sujet... autant de qualités qui peuvent être mises en avant dans beaucoup d'entretiens professionnels.
Non, je n'ai pas de doctorat [ une autre Néo qui enseigne en HG a aussi choisi la Dame de Brassempouy comme avatar, je crois qu'il s'agit de Calypso (sans certitude), c'est peut-être avec elle que tu confonds ].
J'ai une formation classique de classes prépa + école d'ingénieur et j'ai retrouvé un poste dans le domaine de l'environnement. Je me souviens qu'un ou une Néo disait qu'être enseignant, c'est gérer des projets, avec tous les imprévus qui vont avec; cela nécessite adaptabilité, sens de l'écoute, objectivité, volonté d'apprendre et de maîtriser son sujet... autant de qualités qui peuvent être mises en avant dans beaucoup d'entretiens professionnels.
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- LadKlimaHabitué du forum
Merci à tout le monde pour vos derniers messages, je vais regarder cela de plus près !
- Marie LaetitiaBon génie
Paleoprof a écrit: @Marie Laetitia
Non, je n'ai pas de doctorat [ une autre Néo qui enseigne en HG a aussi choisi la Dame de Brassempouy comme avatar, je crois qu'il s'agit de Calypso (sans certitude), c'est peut-être avec elle que tu confonds ].
J'ai une formation classique de classes prépa + école d'ingénieur et j'ai retrouvé un poste dans le domaine de l'environnement. Je me souviens qu'un ou une Néo disait qu'être enseignant, c'est gérer des projets, avec tous les imprévus qui vont avec; cela nécessite adaptabilité, sens de l'écoute, objectivité, volonté d'apprendre et de maîtriser son sujet... autant de qualités qui peuvent être mises en avant dans beaucoup d'entretiens professionnels.
Merci. Mais, dernière question, tu es resté longtemps dans l'enseignement?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- PaleoprofFidèle du forum
Entre le stage de titularisation et mon premier et seul poste, six années d’enseignement se sont écoulées.
Je souhaite préciser que je n’avais jamais travaillé dans l’environnement auparavant. Certes, c’est une connaissance proche qui m’a parlé du poste et c’était elle qui recrutait. Cependant, j’ai suivi le processus de recrutement en bonne et due forme comme tout le monde: première sélection sur CV et lettre de motivation, puis deuxième tour avec quatre entretiens et tests, dont trois avec des personnes que je ne connaissais absolument pas (RH, future collègue et futur N+1), comme tous les candidats retenus pour ce poste. Seul le quatrième et dernier entretien a été menée par cette connaissance proche qui est, depuis, devenue ma N+2. Mais je n’ai pas le sentiment d’avoir été pistonnée par rapport aux trois autres candidats de la dernière ligne droite de sélection. J’ai justifié ma future capacité à travailler dans l’environnement par un bagage scientifique, un réel goût pour le sujet, et j’ai donné de nombreux exemples concrets de mon aptitude à travailler dur pour apprendre ; travailler dur, apprendre, évoluer, s’adapter, c'est notre quotidien d’enseignant, en tous les cas, c’était le mien.
En donnant tous ces détails , je ne cherche absolument pas à réfuter une éventuelle cooptation qui aurait biaisé le processus de recrutement et m’aurait avantagée outre mesure par rapport à tous les autres candidats. Je souhaite vraiment, sans doute avec maladresse, souligner le fait qu’être enseignant n’empêche pas de trouver ailleurs, voire permet d’avancer une argumentation comme celle que j’ai citée précédemment afin de se démarquer des autres candidats.
J’ajoute que savoir travailler en majorité en autonomie tout en restant capable d’avancer en équipe sur certains projets a été un autre argument qui a fait mouche.
Pour clore cette longue réponse autocentrée, je répète que j’étais en dépression , au fond du trou au moment du recrutement, mais que la motivation à sortir de l’EN a été plus forte que tout. Et ça se voit en entretien.
Si les reconversions « EN vers privé » sont beaucoup plus rares que les passages « privé vers EN », je n’en demeure pas moins persuadée qu’elles sont possibles, avec certainement la chance d’avoir eu la bonne info au bon moment. Mais pas que. Enseignant, c’est un métier exigeant et difficile, et ça donne plein de capacités à faire valoir AILLEURS.
Je souhaite préciser que je n’avais jamais travaillé dans l’environnement auparavant. Certes, c’est une connaissance proche qui m’a parlé du poste et c’était elle qui recrutait. Cependant, j’ai suivi le processus de recrutement en bonne et due forme comme tout le monde: première sélection sur CV et lettre de motivation, puis deuxième tour avec quatre entretiens et tests, dont trois avec des personnes que je ne connaissais absolument pas (RH, future collègue et futur N+1), comme tous les candidats retenus pour ce poste. Seul le quatrième et dernier entretien a été menée par cette connaissance proche qui est, depuis, devenue ma N+2. Mais je n’ai pas le sentiment d’avoir été pistonnée par rapport aux trois autres candidats de la dernière ligne droite de sélection. J’ai justifié ma future capacité à travailler dans l’environnement par un bagage scientifique, un réel goût pour le sujet, et j’ai donné de nombreux exemples concrets de mon aptitude à travailler dur pour apprendre ; travailler dur, apprendre, évoluer, s’adapter, c'est notre quotidien d’enseignant, en tous les cas, c’était le mien.
En donnant tous ces détails , je ne cherche absolument pas à réfuter une éventuelle cooptation qui aurait biaisé le processus de recrutement et m’aurait avantagée outre mesure par rapport à tous les autres candidats. Je souhaite vraiment, sans doute avec maladresse, souligner le fait qu’être enseignant n’empêche pas de trouver ailleurs, voire permet d’avancer une argumentation comme celle que j’ai citée précédemment afin de se démarquer des autres candidats.
J’ajoute que savoir travailler en majorité en autonomie tout en restant capable d’avancer en équipe sur certains projets a été un autre argument qui a fait mouche.
Pour clore cette longue réponse autocentrée, je répète que j’étais en dépression , au fond du trou au moment du recrutement, mais que la motivation à sortir de l’EN a été plus forte que tout. Et ça se voit en entretien.
Si les reconversions « EN vers privé » sont beaucoup plus rares que les passages « privé vers EN », je n’en demeure pas moins persuadée qu’elles sont possibles, avec certainement la chance d’avoir eu la bonne info au bon moment. Mais pas que. Enseignant, c’est un métier exigeant et difficile, et ça donne plein de capacités à faire valoir AILLEURS.
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- LadKlimaHabitué du forum
Bon ça y est j'ai bien eu une proposition d'embauche, d'abord téléphonique, puis par mail avec les formes, avec une date de prise de poste début Septembre.
Je pense tout de même demander une disponibilité. Pour convenance personnelle sans doute. J'ai vu qu'on pouvait également travailler pendant une disponibilité pour garde d'enfant (qui est de droit et j'ai des enfants de moins de 12 ans), par contre il faut que l'emploi soit dans les horaires scolaires (ce qui est le cas), mais ça me paraît assez peu légal. Vous savez ce que l'on risque si l'on travaille pendant une disponibilité pour garde d'enfants de moins de 12 ans ? Pas de retrait sur salaire j'imagine vu que l'on est pas payé... Une fin de dispo ?
Car je crains que la demande de disponibilité pour convenance personnelle soit refusée. J'ai à peu près 4 mois pour réguler ma situation. Je vais appeler aussi le service RH demain.
Je pense tout de même demander une disponibilité. Pour convenance personnelle sans doute. J'ai vu qu'on pouvait également travailler pendant une disponibilité pour garde d'enfant (qui est de droit et j'ai des enfants de moins de 12 ans), par contre il faut que l'emploi soit dans les horaires scolaires (ce qui est le cas), mais ça me paraît assez peu légal. Vous savez ce que l'on risque si l'on travaille pendant une disponibilité pour garde d'enfants de moins de 12 ans ? Pas de retrait sur salaire j'imagine vu que l'on est pas payé... Une fin de dispo ?
Car je crains que la demande de disponibilité pour convenance personnelle soit refusée. J'ai à peu près 4 mois pour réguler ma situation. Je vais appeler aussi le service RH demain.
- EnaecoVénérable
Super pour la proposition !
Le service RH devrait t'apporter des réponses.
Le service RH devrait t'apporter des réponses.
- PaleoprofFidèle du forum
Quelle bonne nouvelle pour toi, c’est super, bravo !
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- LadKlimaHabitué du forum
Merci beaucoup à vous deux. J'ai encore beaucoup de mal à réaliser !
- ShajarVénérable
Bonne nouvelle, félicitations !
- LadKlimaHabitué du forum
Shajar a écrit:Bonne nouvelle, félicitations !
Merci !
- LadKlimaHabitué du forum
Bonjour, après prises de contact avec différentes personnes (syndic, DPE, etc), la situation me semble bien compliquée. J'ai bien une promesse d'embauche pour début Septembre (sous réserve que je sois libéré de l'éducation nationale). Cependant, pour ne rester que sur des dispositions légales :
- je compte faire dès lundi une demande de disponibilité pour convenance personnelle : deux mois de délai pour la réponse, elle peut être refusée.
- je peux faire une demande de disponibilité de droit pour élever un enfant de moins de 12 ans : elle sera accepté mais derrière la demande d'acceptation d'une autre activité professionnelle sera très certainement refusée (poste temps plein non compatible avec les motifs de la dispo, je serai donc en dispo sans pouvoir travailler).
- je peux faire une demande de démission : 4 mois de délai possible, et elle est peut être refusée.
- je peux faire un abandon de poste : c'est le plus hasardeux, l'EN peut mettre plusieurs mois pour me radier, et pendant ce temps il n'est normalement pas légal que je signe un autre contrat (car pas vraiment libéré de l'EN, l'employeur peut refuser s'il est au courant).
Conclusion : si toutes mes demandes sont refusées, je peux faire une croix sur mon nouveau poste et devoir revenir bosser dans mon établissement, en septembre, pieds et poings liés.
Quel calvaire...
- je compte faire dès lundi une demande de disponibilité pour convenance personnelle : deux mois de délai pour la réponse, elle peut être refusée.
- je peux faire une demande de disponibilité de droit pour élever un enfant de moins de 12 ans : elle sera accepté mais derrière la demande d'acceptation d'une autre activité professionnelle sera très certainement refusée (poste temps plein non compatible avec les motifs de la dispo, je serai donc en dispo sans pouvoir travailler).
- je peux faire une demande de démission : 4 mois de délai possible, et elle est peut être refusée.
- je peux faire un abandon de poste : c'est le plus hasardeux, l'EN peut mettre plusieurs mois pour me radier, et pendant ce temps il n'est normalement pas légal que je signe un autre contrat (car pas vraiment libéré de l'EN, l'employeur peut refuser s'il est au courant).
Conclusion : si toutes mes demandes sont refusées, je peux faire une croix sur mon nouveau poste et devoir revenir bosser dans mon établissement, en septembre, pieds et poings liés.
Quel calvaire...
- PaleoprofFidèle du forum
Bonjour LadKlima, je me suis aussi longtemps torturée à imaginer tous les pires scénarii. Je ne veux pas te donner de faux espoirs, mais j'enseignais la même discipline que toi dans l'académie de Créteil. La RH avec laquelle j'ai plusieurs fois échangé dans cette période de doutes et de choix cruciaux a été très disponible, très compréhensive et n'a cherché à aucun moment à me metttre des bâtons dans les roues. Au contraire, tout a été fait pour me libérer dans les délais compatibles avec mon embauche et sans stress supplémentaire.
Le refus de mise en disponibilité pour convenance personnelle a été notifié le jour même de ma demande (honnêtement, je m'y attendais, j'ai formulé la demande pour la forme) , le delai de réflexion imposé par ma demande de radiation a commencé le lendemain de ma demande officielle et la radiation définitive a été notifiée dans la foulée.
La principale différence entre ta situation et la mienne est que j'étais en arrêt depuis six mois et remplacée par une enseignante top. Cela a peut-être facilité mon départ. Je ne le saurai jamais. Mais contrairement à mes a prioris , tout s'est bien passé de façon fluide.
Je te souhaite le même parcours, peut-être avec la même interlocutrice au rectorat.
Le refus de mise en disponibilité pour convenance personnelle a été notifié le jour même de ma demande (honnêtement, je m'y attendais, j'ai formulé la demande pour la forme) , le delai de réflexion imposé par ma demande de radiation a commencé le lendemain de ma demande officielle et la radiation définitive a été notifiée dans la foulée.
La principale différence entre ta situation et la mienne est que j'étais en arrêt depuis six mois et remplacée par une enseignante top. Cela a peut-être facilité mon départ. Je ne le saurai jamais. Mais contrairement à mes a prioris , tout s'est bien passé de façon fluide.
Je te souhaite le même parcours, peut-être avec la même interlocutrice au rectorat.
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- Marie LaetitiaBon génie
Paleoprof a écrit:Entre le stage de titularisation et mon premier et seul poste, six années d’enseignement se sont écoulées.
Je souhaite préciser que je n’avais jamais travaillé dans l’environnement auparavant. Certes, c’est une connaissance proche qui m’a parlé du poste et c’était elle qui recrutait. Cependant, j’ai suivi le processus de recrutement en bonne et due forme comme tout le monde: première sélection sur CV et lettre de motivation, puis deuxième tour avec quatre entretiens et tests, dont trois avec des personnes que je ne connaissais absolument pas (RH, future collègue et futur N+1), comme tous les candidats retenus pour ce poste. Seul le quatrième et dernier entretien a été menée par cette connaissance proche qui est, depuis, devenue ma N+2. Mais je n’ai pas le sentiment d’avoir été pistonnée par rapport aux trois autres candidats de la dernière ligne droite de sélection. J’ai justifié ma future capacité à travailler dans l’environnement par un bagage scientifique, un réel goût pour le sujet, et j’ai donné de nombreux exemples concrets de mon aptitude à travailler dur pour apprendre ; travailler dur, apprendre, évoluer, s’adapter, c'est notre quotidien d’enseignant, en tous les cas, c’était le mien.
En donnant tous ces détails , je ne cherche absolument pas à réfuter une éventuelle cooptation qui aurait biaisé le processus de recrutement et m’aurait avantagée outre mesure par rapport à tous les autres candidats. Je souhaite vraiment, sans doute avec maladresse, souligner le fait qu’être enseignant n’empêche pas de trouver ailleurs, voire permet d’avancer une argumentation comme celle que j’ai citée précédemment afin de se démarquer des autres candidats.
J’ajoute que savoir travailler en majorité en autonomie tout en restant capable d’avancer en équipe sur certains projets a été un autre argument qui a fait mouche.
Pour clore cette longue réponse autocentrée, je répète que j’étais en dépression , au fond du trou au moment du recrutement, mais que la motivation à sortir de l’EN a été plus forte que tout. Et ça se voit en entretien.
Si les reconversions « EN vers privé » sont beaucoup plus rares que les passages « privé vers EN », je n’en demeure pas moins persuadée qu’elles sont possibles, avec certainement la chance d’avoir eu la bonne info au bon moment. Mais pas que. Enseignant, c’est un métier exigeant et difficile, et ça donne plein de capacités à faire valoir AILLEURS.
Merci!
EN vers privé, je n'y ai peut-être pas intérêt, pour des histoires de retraite. Après, je n'ai pas de profil sciences dures, donc, à moi de trouver ma voie.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Reine MargotDemi-dieu
LadKlima a écrit:Si jamais vous avez d'autres témoignages, je suis preneur
Chez moi (Orléans-Tours) les dispos pour convenances personnelles ne sont pas forcément refusées, surtout quand la personne a un projet professionnel bien construit. Ca dépend des académies, certaines sont tellement en tension que toutes les dispos n'étant pas de droit sont refusées car trop de besoins.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- lene75Prophète
Reine Margot a écrit:LadKlima a écrit:Si jamais vous avez d'autres témoignages, je suis preneur
Chez moi (Orléans-Tours) les dispos pour convenances personnelles ne sont pas forcément refusées, surtout quand la personne a un projet professionnel bien construit. Ca dépend des académies, certaines sont tellement en tension que toutes les dispos n'étant pas de droit sont refusées car trop de besoins.
Oui et comme ça commence à se savoir, ces académies, qui ne sont déjà pas les plus attirantes, sont de plus en plus évitées par des collègues qui ont raison de ne pas vouloir s'y retrouver prisonniers, et donc de plus en plus déficitaires. Stratégie Shadock s'il en est.
J'espère que ça va bien se passer pour toi, LadKlima. C'est absolument dingue qu'il soit aussi compliqué de quitter l'EN.
- PrezboGrand Maître
LadKlima a écrit:Bonjour, après prises de contact avec différentes personnes (syndic, DPE, etc), la situation me semble bien compliquée. J'ai bien une promesse d'embauche pour début Septembre (sous réserve que je sois libéré de l'éducation nationale). Cependant, pour ne rester que sur des dispositions légales :
- je compte faire dès lundi une demande de disponibilité pour convenance personnelle : deux mois de délai pour la réponse, elle peut être refusée.
- je peux faire une demande de disponibilité de droit pour élever un enfant de moins de 12 ans : elle sera accepté mais derrière la demande d'acceptation d'une autre activité professionnelle sera très certainement refusée (poste temps plein non compatible avec les motifs de la dispo, je serai donc en dispo sans pouvoir travailler).
- je peux faire une demande de démission : 4 mois de délai possible, et elle est peut être refusée.
- je peux faire un abandon de poste : c'est le plus hasardeux, l'EN peut mettre plusieurs mois pour me radier, et pendant ce temps il n'est normalement pas légal que je signe un autre contrat (car pas vraiment libéré de l'EN, l'employeur peut refuser s'il est au courant).
Conclusion : si toutes mes demandes sont refusées, je peux faire une croix sur mon nouveau poste et devoir revenir bosser dans mon établissement, en septembre, pieds et poings liés.
Quel calvaire...
C'est assez désespérant.
Vu ta situation, il me semblerait trop dur psychologiquement de retourner en classe contraint et forcé. Si tu es sûr de vouloir partir, peut-être tenter de forcer la main en envoyant directement ta lettre de démission avec la date de prise de ton nouvel emploi, puis partir quoi qu'il advienne à cette date là ?
- LefterisEsprit sacré
LadKlima a écrit:Bonjour, après prises de contact avec différentes personnes (syndic, DPE, etc), la situation me semble bien compliquée. J'ai bien une promesse d'embauche pour début Septembre (sous réserve que je sois libéré de l'éducation nationale). Cependant, pour ne rester que sur des dispositions légales :
- je compte faire dès lundi une demande de disponibilité pour convenance personnelle : deux mois de délai pour la réponse, elle peut être refusée.
- je peux faire une demande de disponibilité de droit pour élever un enfant de moins de 12 ans : elle sera accepté mais derrière la demande d'acceptation d'une autre activité professionnelle sera très certainement refusée (poste temps plein non compatible avec les motifs de la dispo, je serai donc en dispo sans pouvoir travailler).
- je peux faire une demande de démission : 4 mois de délai possible, et elle est peut être refusée.
- je peux faire un abandon de poste : c'est le plus hasardeux, l'EN peut mettre plusieurs mois pour me radier, et pendant ce temps il n'est normalement pas légal que je signe un autre contrat (car pas vraiment libéré de l'EN, l'employeur peut refuser s'il est au courant).
Conclusion : si toutes mes demandes sont refusées, je peux faire une croix sur mon nouveau poste et devoir revenir bosser dans mon établissement, en septembre, pieds et poings liés.
Quel calvaire...
Ce fil pourrait appartenir à la catégorie "hallucinant". L'EN devient une prison, un châtiment. Je crois qu'il faut demander une audience personnelle, accompagné par un délégué syndical, en faisant bien ressortir la volonté absolue de partir, quelle que soit la forme. L'administration peut, si elle le veut, aller très vite.
Sinon, pourl'abandon de poste, il entraîne la radiation rapide dès que le fait est assuré. Souvent, cela prend du temps parce que ce n'est pas volontaire et que l'administration est tenue à une série de démarches, courriers... Mais si la volonté de quitter clairement le poste est exprimée, cela coupe vite "tout lien avec le service", selon la langue administrative, et une radiation rapide doit être possible, peut-être même systématique dans un délai court après le constat. Piste à envisager en tout cas.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- EnnaNiveau 10
Je confirme pour la rapidité des services administratifs qd ils le veulent. J'ai obtenu mon arrêté de départ en retraite en 5 semaines chrono, inouï .
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Enna
- PrezboGrand Maître
En fait, écrire au rectorat, c'est un peu comme écrire au Juge d'Application des Peines : j'ai été un enseignant exemplaire et je voudrais ma libération anticipée pour bonne conduite...
- EdithWGrand sage
L'an dernier, j'ai cru un moment devoir aller chercher ailleurs (en perte d'emploi, j'étais à moins d'un mi-temps après la fermeture de mon second CDI - oui, on ferme des CDI dans les collèges chez moi et dans l'enseignement privé, on perd le bénéfice de son concours si on a moins de 50%). Sans poste à distance raisonnable (moins de 2h30 de route). J'ai contacté le rectorat pour m'enquérir de la possibilité d'une RC... qui m'aurait été accordée selon la chef de service que j'ai eue au téléphone, car mon projet était bien ficelé. Seul problème, la somme proposée était ridicule (moins de 12000€ pour 20 ans...) et pas suffisante à la réalisation de mon projet. J'ai trouvé un autre poste, réduit à 75% mon temps de travail et j'ai renoncé. Mais je suis dans une discipline totalement inutile (puisqu'on supprime des postes de docs totalement ou en partie...), pas sûr qu'un collègue de maths ou d'anglais aurait eu la même chance.
Bon courage pour trouver la sortie!!
Bon courage pour trouver la sortie!!
- LadKlimaHabitué du forum
Merci pour vos messages de soutien. Pas facile aujourd'hui, j'ai vu mon chef, je lui annoncé ma demande de dispo, il était surpris, surtout quand je lui ai dit que j'étais pas bien car tout se passe bien dans mes classes (mais je souffre d'anxiété chronique, je fais des cauchemars régulièrement par rapport au boulot, c'est plus possible). Il a dit qu'il appuierait ma demande de dispo on verra si ça passe. Je vous tiendrai au courant.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Je ne sais pas quel poste tu vises et peut-être en effet le fait que tu sois encore considéré comme appartenant à l'EN pourrait te nuire mais est-ce qu'on n'essaie pas juste de t'effrayer ? Je suis un peu une spécialiste des démissions. J'ai démissionné 3 fois de l'EN, dont une avec abandon de poste, franchement quand tu te barres ta démission est acceptée très vite... La troisième fois je m'étais aperçue qu'elle n'avait pas été traitée, j'avais reçu mon affectation pour la rentrée, je les avais appelés en expliquant que je travaillais (bon je suis à mon compte, pas d'employeur) et que je n'irais pas, ça a été traité très vite. Si tu es sûr de toi et que tu penses que tu ne regretteras pas ta démission je pense qu'il n'y a pas à avoir peur. Personne n'ira te chercher chez toi pour te ramener devant les élèves.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- ValennyNiveau 5
LadKlima a écrit:Merci pour vos messages de soutien. Pas facile aujourd'hui, j'ai vu mon chef, je lui annoncé ma demande de dispo, il était surpris, surtout quand je lui ai dit que j'étais pas bien car tout se passe bien dans mes classes (mais je souffre d'anxiété chronique, je fais des cauchemars régulièrement par rapport au boulot, c'est plus possible). Il a dit qu'il appuierait ma demande de dispo on verra si ça passe. Je vous tiendrai au courant.
Tous mes vœux de succès t’accompagnent. Il n’est pas normal que tu souffres d’anxiété chronique à cause de ton travail. Malheureusement, ton cas se rencontre de plus en plus dans l’EN.
Quitte ton poste par n’importe quel moyen. Personne ne te sera reconnaissant d’avoir suivi les règles.
Bon courage et tiens nous au courant.
- pastequeNiveau 9
Bonjour à tous,
Je ne sais pas à qui m'adresser pour connaître les modalités pour changer de métier si je n'obtiens pas ma mutation. J'aimerais travailler à mon compte mais je souhaiterais savoir qui rencontrer pour avoir des info sur les lois, sur la mobilisation du DIF, sur l'éventuel cumul d'activité dans un premier temps... Bref, y a t'il un service au rectorat pour quitter l'éducation nationale, ou faut il voir avec pôle emploi ? J'y connais rien du tout...
Je ne sais pas à qui m'adresser pour connaître les modalités pour changer de métier si je n'obtiens pas ma mutation. J'aimerais travailler à mon compte mais je souhaiterais savoir qui rencontrer pour avoir des info sur les lois, sur la mobilisation du DIF, sur l'éventuel cumul d'activité dans un premier temps... Bref, y a t'il un service au rectorat pour quitter l'éducation nationale, ou faut il voir avec pôle emploi ? J'y connais rien du tout...
- chmarmottineGuide spirituel
LadKlima a écrit:Bonjour, après prises de contact avec différentes personnes (syndic, DPE, etc), la situation me semble bien compliquée. J'ai bien une promesse d'embauche pour début Septembre (sous réserve que je sois libéré de l'éducation nationale). Cependant, pour ne rester que sur des dispositions légales :
- je compte faire dès lundi une demande de disponibilité pour convenance personnelle : deux mois de délai pour la réponse, elle peut être refusée.
- je peux faire une demande de disponibilité de droit pour élever un enfant de moins de 12 ans : elle sera accepté mais derrière la demande d'acceptation d'une autre activité professionnelle sera très certainement refusée (poste temps plein non compatible avec les motifs de la dispo, je serai donc en dispo sans pouvoir travailler).
- je peux faire une demande de démission : 4 mois de délai possible, et elle est peut être refusée.
- je peux faire un abandon de poste : c'est le plus hasardeux, l'EN peut mettre plusieurs mois pour me radier, et pendant ce temps il n'est normalement pas légal que je signe un autre contrat (car pas vraiment libéré de l'EN, l'employeur peut refuser s'il est au courant).
Conclusion : si toutes mes demandes sont refusées, je peux faire une croix sur mon nouveau poste et devoir revenir bosser dans mon établissement, en septembre, pieds et poings liés.
Quel calvaire...
As-tu fait un tour sur le forum "quitterlenseignement" ou sur le groupe facebook "prof tu veux changer de métier" ?
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