Quitter l'éducation nationale : changer de métier.

Bonjour !
Une de mes collègues, dont l’enfant est majeur, est dans une situation similaire. Elle est passée par toutes les demandes possibles. Toutes refusées, y compris la démission. Elle va faire un abandon de poste.
C’est terrible d’en arriver là.
Bon courage à toi.

Fatras a écrit:Ta disponibilité, soit elle est de droit (enfant de moins de 12 ans, suivi de conjoint), soit elle te sera probablement refusée.

Merci pour ta réponse, c'est une dispo pour convenance que je vais demander. Même avec une promesse d'embauche en pièce jointe et une menace de démission, tu penses qu'elle sera certainement refusée ? La rupture conventionnelle j'imagine que c'est pas pareil ? Dans ce cas je peux déjà commencer à écrire la lettre de démission.

Valenny a écrit:Bonjour !
Une de mes collègues, dont l’enfant est majeur, est dans une situation similaire. Elle est passée par toutes les demandes possibles. Toutes refusées, y compris la démission. Elle va faire un abandon de poste.
C’est terrible d’en arriver là.
Bon courage à toi.

J'avais pas vu ton message. En effet, c'est ridicule. Bon bah s'il faut arriver à un abandon de poste, tant pis. Je préviendrai quand même tout le monde.

Si jamais vous avez d'autres témoignages, je suis preneur

LadKlima a écrit:

Valenny a écrit:Bonjour !
Une de mes collègues, dont l’enfant est majeur, est dans une situation similaire. Elle est passée par toutes les demandes possibles. Toutes refusées, y compris la démission. Elle va faire un abandon de poste.
C’est terrible d’en arriver là.
Bon courage à toi.

J'avais pas vu ton message. En effet, c'est ridicule. Bon bah s'il faut arriver à un abandon de poste, tant pis. Je préviendrai quand même tout le monde.

Je rappelle qu'une fois a la retraite nous ne touchons pas une retraite mais une pension. En quelques sortes un salaire en restant chez sois , techniquement ce n'est pas une retraite mais une continuité...Qu'en est-il en cas d'abandon de poste? Simple question .

Malheureusement, pas un bon écho non plus. Les demande de dispos pour convenances personnelles doivent se faire avant une certaine date (différente selon les académies) pour passer en commission. J'ai peur que tu sois hors délais. As-tu demandé à ta DPE ce qu'il en était ?

Graisse-Boulons a écrit:

LadKlima a écrit:

Valenny a écrit:Bonjour !
Une de mes collègues, dont l’enfant est majeur, est dans une situation similaire. Elle est passée par toutes les demandes possibles. Toutes refusées, y compris la démission. Elle va faire un abandon de poste.
C’est terrible d’en arriver là.
Bon courage à toi.

J'avais pas vu ton message. En effet, c'est ridicule. Bon bah s'il faut arriver à un abandon de poste, tant pis. Je préviendrai quand même tout le monde.

Je rappelle qu'une fois a la retraite nous ne touchons pas une retraite mais une pension. En quelques sortes un salaire en restant chez sois , techniquement ce n'est pas une retraite mais une continuité...Qu'en est-il en cas d'abandon de poste? Simple question .

Aucune idée. De toute façon il me reste 25 ans à faire et même avec ça j'aurais pas assez cotisé, j'ai commencé à travailler tard, pas sur que ça change grand chose. D'autant plus que là j'ai d'urgence besoin de changer de travail à court terme, ma santé mentale en dépend. J'ai passé mes 15 jours de vacances à faire des cauchemars à propos du boulot.

Shajar a écrit:Malheureusement, pas un bon écho non plus. Les demande de dispos pour convenances personnelles doivent se faire avant une certaine date (différente selon les académies) pour passer en commission. J'ai peur que tu sois hors délais. As-tu demandé à ta DPE ce qu'il en était ?

Non, j'appellerai demain, après la proposition d'embauche, tout à été très vite, j'ai postulé un peu comme ça pour voir et je fais l'affaire apparemment.

Graisse-Boulons a écrit:

LadKlima a écrit:

Valenny a écrit:Bonjour !
Une de mes collègues, dont l’enfant est majeur, est dans une situation similaire. Elle est passée par toutes les demandes possibles. Toutes refusées, y compris la démission. Elle va faire un abandon de poste.
C’est terrible d’en arriver là.
Bon courage à toi.

J'avais pas vu ton message. En effet, c'est ridicule. Bon bah s'il faut arriver à un abandon de poste, tant pis. Je préviendrai quand même tout le monde.

Je rappelle qu'une fois a la retraite nous ne touchons pas une retraite mais une pension. En quelques sortes un salaire en restant chez sois , techniquement ce n'est pas une retraite mais une continuité...Qu'en est-il en cas d'abandon de poste? Simple question .

Il y avait une possibilité de suspendre les droits à pension… dans certains cas de révocation et de mise à la retraite d'office, et les articles correspondants (art. L58 et L59 CPCMR) ont été abrogés en 2004.
Donc je pense que depuis cette abrogation les droits à pension restent acquis quoi qu'il se passe (à condition d'avoir exercé assez longtemps: anciennement 15 ans, désormais 2 ans, sinon il y a reversement au régime général).

Mathador a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:

LadKlima a écrit:

Valenny a écrit:Bonjour !
Une de mes collègues, dont l’enfant est majeur, est dans une situation similaire. Elle est passée par toutes les demandes possibles. Toutes refusées, y compris la démission. Elle va faire un abandon de poste.
C’est terrible d’en arriver là.
Bon courage à toi.

J'avais pas vu ton message. En effet, c'est ridicule. Bon bah s'il faut arriver à un abandon de poste, tant pis. Je préviendrai quand même tout le monde.

Je rappelle qu'une fois a la retraite nous ne touchons pas une retraite mais une pension. En quelques sortes un salaire en restant chez sois , techniquement ce n'est pas une retraite mais une continuité...Qu'en est-il en cas d'abandon de poste? Simple question .

Il y avait une possibilité de suspendre les droits à pension… dans certains cas de révocation et de mise à la retraite d'office, et les articles correspondants (art. L58 et L59 CPCMR) ont été abrogés en 2004.
Donc je pense que depuis cette abrogation les droits à pension restent acquis quoi qu'il se passe (à condition d'avoir exercé assez longtemps: anciennement 15 ans, désormais 2 ans, sinon il y a reversement au régime général).

Merci pour l'info.

Bon, j'ai encore quelques jours avant d'être fixé, la proposition d'embauche sera fait mercredi. J'ai découvert aussi l'existence d'une Indemnité de Départ Volontaire. J'imagine que c'est comme tout le reste, faut pas y compter...

Il y a un groupe Facebook très réactif "Prof tu veux changer de métier" où il y a beaucoup de témoignages sur la rupture conventionnelle. Tu y trouveras des réponses à tes questions.

LadKlima a écrit:Bon, j'ai encore quelques jours avant d'être fixé, la proposition d'embauche sera fait mercredi. J'ai découvert aussi l'existence d'une Indemnité de Départ Volontaire. J'imagine que c'est comme tout le reste, faut pas y compter...

Sauf erreur de ma part, l'IDV n'existe plus et a été remplacée par la rupture conventionnelle, laquelle est assez difficile à obtenir selon les académies et les projets de reconversion. Mais là, s'il y a promesse d'embauche ou contrat signé, la rupture conventionnelle a beaucoup plus de chances d'être acceptée.
Bonne chance en tout cas !

LadKlima a écrit:Bon, j'ai encore quelques jours avant d'être fixé, la proposition d'embauche sera fait mercredi. J'ai découvert aussi l'existence d'une Indemnité de Départ Volontaire. J'imagine que c'est comme tout le reste, faut pas y compter...

Bonjour,

L’indemnité de départ volontaire est réservée aux personnes proches de la retraite (2 ans avant je crois).

Il est très difficile de quitter l’éducation nationale, même sans indemnité. La démission est souvent refusée. La seule solution pour un départ rapide est l’abandon de poste (c’est bien malheureux, j’en conviens).

Bon courage !

Valenny a écrit:

LadKlima a écrit:Bon, j'ai encore quelques jours avant d'être fixé, la proposition d'embauche sera fait mercredi. J'ai découvert aussi l'existence d'une Indemnité de Départ Volontaire. J'imagine que c'est comme tout le reste, faut pas y compter...

Bonjour,

L’indemnité de départ volontaire est réservée aux personnes proches de la retraite (2 ans avant je crois).

Il est très difficile de quitter l’éducation nationale, même sans indemnité. La démission est souvent refusée. La seule solution pour un départ rapide est l’abandon de poste (c’est bien malheureux, j’en conviens).

Bon courage !

L'IDV n'est-elle pas aussi prévue pour les fonctionnaires dont le poste est supprimé ?

chmarmottine a écrit:

Valenny a écrit:

LadKlima a écrit:Bon, j'ai encore quelques jours avant d'être fixé, la proposition d'embauche sera fait mercredi. J'ai découvert aussi l'existence d'une Indemnité de Départ Volontaire. J'imagine que c'est comme tout le reste, faut pas y compter...

Bonjour,

L’indemnité de départ volontaire est réservée aux personnes proches de la retraite (2 ans avant je crois).

Il est très difficile de quitter l’éducation nationale, même sans indemnité. La démission est souvent refusée. La seule solution pour un départ rapide est l’abandon de poste (c’est bien malheureux, j’en conviens).

Bon courage !

L'IDV n'est-elle pas aussi prévue pour les fonctionnaires dont le poste est supprimé ?

Je ne sais pas. Il faut s’adresser au « Service RH de proximité ».

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F19693

Le fonctionnaire ou le contractuel en CDI: CDI : Contrat de travail à durée indéterminée dont le poste fait l'objet d'une restructuration et qui démissionne peut bénéficier, sous certaines conditions, d'une indemnité de départ volontaire.

Je ne sais pas dans quelle mesure cela peut être utilisé par un enseignant.

LadKlima a écrit:Si jamais vous avez d'autres témoignages, je suis preneur

Bonjour LadKlima,
il y a un an, ma demande de disponibilité pour convenance personnelle avait été immédiatement refusée. Dans la foulée, ma démission a été acceptée sans aucune difficulté ( académie de Créteil) et le préavis a été raccourci pour me permettre de commencer au plus tôt dans l'entreprise qui m'offrait un poste.
Je n'ai pas cherché à obtenir une quelconque IDV, d'une part car j'étais dans l'EN depuis trop peu de temps et d'autre part car je voulais fuir le plus vite possible avec le minimum de démarche administrative.
Je précise toutefois que j'étais en arrêt maladie depuis six mois, avec une remplaçante sur mon poste depuis le début de l'arrêt. Cela a peut-être joué en ma faveur.
Bon courage pour ta nouvelle vie professionnelle ! Personnellement, cela m'a sauvé la vie, au sens propre du terme.

Certains parmi vous ont-il quitté l'EN pour devenir guide conférencier ?

Merci.

Je suis cartée, mais je n'ai jamais franchi le pas d'une activité professionnelle à plein temps. Cependant, si tu as des questions, je pourrai peut-être te répondre, plusieurs de mes amies sont guides pro.

Shajar a écrit:Je suis cartée, mais je n'ai jamais franchi le pas d'une activité professionnelle à plein temps. Cependant, si tu as des questions, je pourrai peut-être te répondre, plusieurs de mes amies sont guides pro.

Avec plaisir !

Je prépare une bafouille et t'envoie ça par MP.

Merci.

Valenny a écrit:

LadKlima a écrit:Bon, j'ai encore quelques jours avant d'être fixé, la proposition d'embauche sera fait mercredi. J'ai découvert aussi l'existence d'une Indemnité de Départ Volontaire. J'imagine que c'est comme tout le reste, faut pas y compter...

Bonjour,

L’indemnité de départ volontaire est réservée aux personnes proches de la retraite (2 ans avant je crois).

Il est très difficile de quitter l’éducation nationale, même sans indemnité. La démission est souvent refusée. La seule solution pour un départ rapide est l’abandon de poste (c’est bien malheureux, j’en conviens).

Bon courage !

Le rectorat ne peut pas refuser une démission ; il peut imposer un délai (septembre, par exemple).

Paleoprof a écrit:

LadKlima a écrit:Si jamais vous avez d'autres témoignages, je suis preneur

Bonjour LadKlima,
il y a un an, ma demande de disponibilité pour convenance personnelle avait été immédiatement refusée.  Dans la foulée,  ma démission a été acceptée sans aucune difficulté ( académie de Créteil) et le préavis a été raccourci pour me permettre de commencer au plus tôt dans l'entreprise qui m'offrait un poste.
Je n'ai pas cherché à obtenir une quelconque IDV, d'une part car j'étais dans l'EN depuis trop peu de temps et d'autre part car je voulais fuir le plus vite possible avec le minimum de démarche administrative.
Je précise toutefois que j'étais en arrêt maladie depuis six mois, avec une remplaçante sur mon poste depuis le début de l'arrêt.  Cela a peut-être joué en ma faveur.
Bon courage pour ta nouvelle vie professionnelle !  Personnellement,  cela m'a sauvé la vie, au sens propre du terme.

Tu as un doctorat, Paléoprof? Et sans indiscrétion, tu as trouvé du travail dans quelle branche?

Lilypims a écrit:

Valenny a écrit:

LadKlima a écrit:Bon, j'ai encore quelques jours avant d'être fixé, la proposition d'embauche sera fait mercredi. J'ai découvert aussi l'existence d'une Indemnité de Départ Volontaire. J'imagine que c'est comme tout le reste, faut pas y compter...

Bonjour,

L’indemnité de départ volontaire est réservée aux personnes proches de la retraite (2 ans avant je crois).

Il est très difficile de quitter l’éducation nationale, même sans indemnité. La démission est souvent refusée. La seule solution pour un départ rapide est l’abandon de poste (c’est bien malheureux, j’en conviens).

Bon courage !

Le rectorat ne peut pas refuser une démission ; il peut imposer un délai (septembre, par exemple).

Merci pour l’information. J’en parlerai à ma collègue qui essaye de partir depuis 2 ans (ça fait long le délai). Elle enseigne une discipline industrielle rare.

Valenny a écrit:

Lilypims a écrit:

Valenny a écrit:

LadKlima a écrit:Bon, j'ai encore quelques jours avant d'être fixé, la proposition d'embauche sera fait mercredi. J'ai découvert aussi l'existence d'une Indemnité de Départ Volontaire. J'imagine que c'est comme tout le reste, faut pas y compter...

Bonjour,

L’indemnité de départ volontaire est réservée aux personnes proches de la retraite (2 ans avant je crois).

Il est très difficile de quitter l’éducation nationale, même sans indemnité. La démission est souvent refusée. La seule solution pour un départ rapide est l’abandon de poste (c’est bien malheureux, j’en conviens).

Bon courage !

Le rectorat ne peut pas refuser une démission ; il peut imposer un délai (septembre, par exemple).

Merci pour l’information. J’en parlerai à ma collègue qui essaye de partir depuis 2 ans (ça fait long le délai). Elle enseigne une discipline industrielle rare.

Peut-être pourrait-elle contacter le service des ressources humaines. C'est une conseillère RH qui m'a assurée que refuser une démission était impossible (mais imposer un délai qui fiche tout par terre, oui).

Abandonner son poste jusqu'à la date décidée par l'administration et rembourser les salaires percus pour rien, c'est possible? Quel est le texte de loi qui oblige un fonctionnaire à rester sur son poste s'il a donné sa démission?