- zouzFidèle du forum
Edgar a écrit:zouz a écrit:@Edgar, ce qui me choque, moi, c'est ce que je surligne en gras dans votre message...zouz a écrit:
J'hésite entre et :shock:
Ah, ce n'est que cela ? C'est juste pour dire qu'elle ne touche pas de chômage mais est est sans emploi. J'ai bien séparé les 2 cas.
Pardon, je n'avais pas compris...
- yogiSage
C'est de qui cette situation,j'adore,c'est très juste!Edgar a écrit:
" Se marier, c'est partager à deux les problèmes que l'on n'aurait pas eu tout seul."
Mestelle51 a écrit:Si on conçoit la vie comme devant être plate, solitaire et aseptisée, vos arguments sont imparables. Peut être suis je encore jeune, naïve et sous l'emprise de mes sentiments, mais je pense qu'il vaut mille fois mieux tenter de construire sa vie et sa famille avec l'homme qu'on aime et avec qui l'on partage beaucoup, plutôt que de rester seule pour éviter le risque de souffrir si cela devait un jour s'arrêter.
Il n'y a pas que de mauvaises relations condamnées à l'échec.
Je trouve tes mots sains et sages. Si on ne prend pas de risques,la vie est moins savoureuse!
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- florestanGrand sage
Les relations, les rencontres c'est aussi une question de chance. Maintenant en tant que nana je trouve qu'il est essentiel d'être autonome financièrement et donc de gagner ses propres sousous et de pouvoir en faire dans une certaine mesure ce qu'on en veut. Bien sûr quand on vit en couple avec des enfants il faut prendre en compte l'intérêt général, et là ça peut devenir sacrément compliqué. Un avantage économique est un avantage psychologique. Se mettre en état de dépendance économique est se mettre en état de soumission. La vie de famille peut être un piège redoutable.
J'ai adoré vivre seule, je regrette parfois cette période à certains égards mais quand on a décidé de se reproduire avec une personne qu'on a choisie et qu'on aime, difficile d'éviter "la vie de couple" avec ses aléas à moins de crouler sous la thune (et nous en revenons au thème initial...)
J'ai adoré vivre seule, je regrette parfois cette période à certains égards mais quand on a décidé de se reproduire avec une personne qu'on a choisie et qu'on aime, difficile d'éviter "la vie de couple" avec ses aléas à moins de crouler sous la thune (et nous en revenons au thème initial...)
- DinaaaExpert spécialisé
Pseudo a écrit:D'ailleurs... Je me demande.... Et si les hommes avaient contraint les femmes à moins bien gagner leur vie pour s'assurer qu'elles auraient besoin d'eux ? Peut-être que, sans ce différentiel de niveau de vie, les femmes auraient abandonné l'idée de vivre avec les hommes, vu les désagréments que cela procure. C'est une hypothèse que j'en visage très sérieusement.
Il faudrait que tu puisses voir le reportage qui est passé hier soir (vend 24/01) vers 22h sur Arte où il était question d'expliquer la différence de taille entre hommes et femmes. Différentes hypothèses ont été évoquées, mais la conclusion en est édifiante. Je la mets en spoiler pour ne pas gâcher le suspense, au cas où tu voudrais voir l'émission.
- Spoiler:
- Le reportage démontre qu'aucune réalité biologique ne justifie que les femmes aient moins grandi que les hommes quand les problèmes de nourriture ont été résolus. La nourriture était là, les hommes ont grandi, mais dans le même temps ils ont organisé une pénurie de nourriture à destination des femmes : dans un très grand nombre de cultures (du Japon au Maroc en passant par notre Bretagne, sans parler des pays d'Afrique Noire), les femmes ont pendant des siècles mangé après les hommes, voire ont mangé leurs restes, et ont donc manqué de protéines. Et voilà, quelques siècles à ce régime, et on a aujourd'hui des femmes qui font en moyenne 10-15cm de moins que les hommes. Et le pire... le pire c'est qu'apparemment, aujourd'hui encore nous reproduisons inconsciemment ce schéma en nourrissant davantage nos garçons que nos filles, en servant le plus gros morceau de viande à nos hommes...
- PseudoDemi-dieu
Mestelle51 a écrit:Si on conçoit la vie comme devant être plate, solitaire et aseptisée, vos arguments sont imparables. Peut être suis je encore jeune, naïve et sous l'emprise de mes sentiments, mais je pense qu'il vaut mille fois mieux tenter de construire sa vie et sa famille avec l'homme qu'on aime et avec qui l'on partage beaucoup, plutôt que de rester seule pour éviter le risque de souffrir si cela devait un jour s'arrêter.
Il n'y a pas que de mauvaises relations condamnées à l'échec.
Mais il n'est pas question de souffrir ou pas. Enfin, pas pour moi.
Surtout que, désolée, mais la vie plate et aseptisée, c'est en couple que je l'ai connu (quatre vies de couple, ça laisse du recul sur la chose). Rester seule n'est pas forcément un échec, une solution pour ne plus souffrir. C'est justement échapper à une vie pré-mâchée, c'est se réaliser au lieu de perdre son temps en "construction" de la vie à deux qui n'est jamais que la répétition de ce qu'on fait les générations précédentes (ou essayé de faire).
Et puis où a-t-on vu qu'il fallait vivre avec les gens qu'on aime ? A mon avis, si on a envie de les aimer longtemps, on a intérêt à ne pas trop se marcher dessus, ni à se mettre dans le rôle de Monsieur Madame.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- PseudoDemi-dieu
Dinaaa a écrit:Pseudo a écrit:D'ailleurs... Je me demande.... Et si les hommes avaient contraint les femmes à moins bien gagner leur vie pour s'assurer qu'elles auraient besoin d'eux ? Peut-être que, sans ce différentiel de niveau de vie, les femmes auraient abandonné l'idée de vivre avec les hommes, vu les désagréments que cela procure. C'est une hypothèse que j'en visage très sérieusement.
Il faudrait que tu puisses voir le reportage qui est passé hier soir (vend 24/01) vers 22h sur Arte où il était question d'expliquer la différence de taille entre hommes et femmes. Différentes hypothèses ont été évoquées, mais la conclusion en est édifiante. Je la mets en spoiler pour ne pas gâcher le suspense, au cas où tu voudrais voir l'émission.
- Spoiler:
Le reportage démontre qu'aucune réalité biologique ne justifie que les femmes aient moins grandi que les hommes quand les problèmes de nourriture ont été résolus. La nourriture était là, les hommes ont grandi, mais dans le même temps ils ont organisé une pénurie de nourriture à destination des femmes : dans un très grand nombre de cultures (du Japon au Maroc en passant par notre Bretagne, sans parler des pays d'Afrique Noire), les femmes ont pendant des siècles mangé après les hommes, voire ont mangé leurs restes, et ont donc manqué de protéines. Et voilà, quelques siècles à ce régime, et on a aujourd'hui des femmes qui font en moyenne 10-15cm de moins que les hommes. Et le pire... le pire c'est qu'apparemment, aujourd'hui encore nous reproduisons inconsciemment ce schéma en nourrissant davantage nos garçons que nos filles, en servant le plus gros morceau de viande à nos hommes...
Vi, je l'ai vu
Et ça me fait réfléchir !
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- CatalunyaExpert spécialisé
ce n'est pas parce-que toutes tes tentatives ont été des échecs que la vie à 2 ne peut apporter le bonheur à d'autres personnes.Pseudo a écrit:Mestelle51 a écrit:Si on conçoit la vie comme devant être plate, solitaire et aseptisée, vos arguments sont imparables. Peut être suis je encore jeune, naïve et sous l'emprise de mes sentiments, mais je pense qu'il vaut mille fois mieux tenter de construire sa vie et sa famille avec l'homme qu'on aime et avec qui l'on partage beaucoup, plutôt que de rester seule pour éviter le risque de souffrir si cela devait un jour s'arrêter.
Il n'y a pas que de mauvaises relations condamnées à l'échec.
Mais il n'est pas question de souffrir ou pas. Enfin, pas pour moi.
Surtout que, désolée, mais la vie plate et aseptisée, c'est en couple que je l'ai connu (quatre vies de couple, ça laisse du recul sur la chose). Rester seule n'est pas forcément un échec, une solution pour ne plus souffrir. C'est justement échapper à une vie pré-mâchée, c'est se réaliser au lieu de perdre son temps en "construction" de la vie à deux qui n'est jamais que la répétition de ce qu'on fait les générations précédentes (ou essayé de faire).
Et puis où a-t-on vu qu'il fallait vivre avec les gens qu'on aime ? A mon avis, si on a envie de les aimer longtemps, on a intérêt à ne pas trop se marcher dessus, ni à se mettre dans le rôle de Monsieur Madame.
- EdgarNeoprof expérimenté
yogi a écrit:C'est de qui cette situation,j'adore,c'est très juste!Edgar a écrit:
" Se marier, c'est partager à deux les problèmes que l'on n'aurait pas eu tout seul."
On attribue la citation à Sacha Guitry, mais il me semble qu'il citait déjà quelqu'un d'autre. Elle est on ne peut plus vraie
- PseudoDemi-dieu
yogi a écrit:Mestelle51 a écrit:Si on conçoit la vie comme devant être plate, solitaire et aseptisée, vos arguments sont imparables. Peut être suis je encore jeune, naïve et sous l'emprise de mes sentiments, mais je pense qu'il vaut mille fois mieux tenter de construire sa vie et sa famille avec l'homme qu'on aime et avec qui l'on partage beaucoup, plutôt que de rester seule pour éviter le risque de souffrir si cela devait un jour s'arrêter.
Il n'y a pas que de mauvaises relations condamnées à l'échec.
Je trouve tes mots sains et sages. Si on ne prend pas de risques,la vie est moins savoureuse!
Sauf que, qu'est-ce qui est le plus risqué ? faire ce que tout le monde attend qu'on fasse, comme se mettre en couple, acheter une maison et faire des enfants ? Reproduire les schéma parentaux et sociaux ? Ou vivre sa vie vraiment, en sortant des chemins pré-établis ?
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- DinaaaExpert spécialisé
Pseudo a écrit:Dinaaa a écrit:Pseudo a écrit:D'ailleurs... Je me demande.... Et si les hommes avaient contraint les femmes à moins bien gagner leur vie pour s'assurer qu'elles auraient besoin d'eux ? Peut-être que, sans ce différentiel de niveau de vie, les femmes auraient abandonné l'idée de vivre avec les hommes, vu les désagréments que cela procure. C'est une hypothèse que j'en visage très sérieusement.
Il faudrait que tu puisses voir le reportage qui est passé hier soir (vend 24/01) vers 22h sur Arte où il était question d'expliquer la différence de taille entre hommes et femmes. Différentes hypothèses ont été évoquées, mais la conclusion en est édifiante. Je la mets en spoiler pour ne pas gâcher le suspense, au cas où tu voudrais voir l'émission.
- Spoiler:
Le reportage démontre qu'aucune réalité biologique ne justifie que les femmes aient moins grandi que les hommes quand les problèmes de nourriture ont été résolus. La nourriture était là, les hommes ont grandi, mais dans le même temps ils ont organisé une pénurie de nourriture à destination des femmes : dans un très grand nombre de cultures (du Japon au Maroc en passant par notre Bretagne, sans parler des pays d'Afrique Noire), les femmes ont pendant des siècles mangé après les hommes, voire ont mangé leurs restes, et ont donc manqué de protéines. Et voilà, quelques siècles à ce régime, et on a aujourd'hui des femmes qui font en moyenne 10-15cm de moins que les hommes. Et le pire... le pire c'est qu'apparemment, aujourd'hui encore nous reproduisons inconsciemment ce schéma en nourrissant davantage nos garçons que nos filles, en servant le plus gros morceau de viande à nos hommes...
Vi, je l'ai vu
Et ça me fait réfléchir !
Oh, génial !
- yogiSage
Pseudo a écrit:Mestelle51 a écrit:Si on conçoit la vie comme devant être plate, solitaire et aseptisée, vos arguments sont imparables. Peut être suis je encore jeune, naïve et sous l'emprise de mes sentiments, mais je pense qu'il vaut mille fois mieux tenter de construire sa vie et sa famille avec l'homme qu'on aime et avec qui l'on partage beaucoup, plutôt que de rester seule pour éviter le risque de souffrir si cela devait un jour s'arrêter.
Il n'y a pas que de mauvaises relations condamnées à l'échec.
Mais il n'est pas question de souffrir ou pas. Enfin, pas pour moi.
Surtout que, désolée, mais la vie plate et aseptisée, c'est en couple que je l'ai connu (quatre vies de couple, ça laisse du recul sur la chose). Rester seule n'est pas forcément un échec, une solution pour ne plus souffrir. C'est justement échapper à une vie pré-mâchée, c'est se réaliser au lieu de perdre son temps en "construction" de la vie à deux qui n'est jamais que la répétition de ce qu'on fait les générations précédentes (ou essayé de faire).
Et puis où a-t-on vu qu'il fallait vivre avec les gens qu'on aime ? A mon avis, si on a envie de les aimer longtemps, on a intérêt à ne pas trop se marcher dessus, ni à se mettre dans le rôle de Monsieur Madame.
Entre Mestelle et Pseudo,mon coeur balance. On peut faire concilier vos deux points de vue pour,une dose de chaque,j'aime bien!
Sinon pour ce qui est de la nourriture et le reportage évoqué,je ne savais pas...c'est intéressant. En tous cas dans le Pacifique,les femmes sont souvent très grandes et sacrément charpentées.
Pour ce qui est du schéma traditionnel et toujours dans l'inconscient collectif,je ne suis ni réac,ni passéiste,ni féministe et je kifferais trop rester chez moi toute la journée,faire du yoga et de la cuisine,bouquiner pendant que mon mari travaille. Paradoxalement,lui qui voudrait absolument travailler n'a pas de boulot et il reste à la maison; moi qui n'a pas besoin d'une carrière pour me sentir exister,je gagne la pain pour le foyer alors que je voudrais rester tranquillou chez moi. Pour moi,ce ne serait pas un déshonneur,en tant que femme,de rester à la maison.Ce serait un choix assumé.
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- PseudoDemi-dieu
Catalunya a écrit:ce n'est pas parce-que toutes tes tentatives ont été des échecs que la vie à 2 ne peut apporter le bonheur à d'autres personnes.Pseudo a écrit:Mestelle51 a écrit:Si on conçoit la vie comme devant être plate, solitaire et aseptisée, vos arguments sont imparables. Peut être suis je encore jeune, naïve et sous l'emprise de mes sentiments, mais je pense qu'il vaut mille fois mieux tenter de construire sa vie et sa famille avec l'homme qu'on aime et avec qui l'on partage beaucoup, plutôt que de rester seule pour éviter le risque de souffrir si cela devait un jour s'arrêter.
Il n'y a pas que de mauvaises relations condamnées à l'échec.
Mais il n'est pas question de souffrir ou pas. Enfin, pas pour moi.
Surtout que, désolée, mais la vie plate et aseptisée, c'est en couple que je l'ai connu (quatre vies de couple, ça laisse du recul sur la chose). Rester seule n'est pas forcément un échec, une solution pour ne plus souffrir. C'est justement échapper à une vie pré-mâchée, c'est se réaliser au lieu de perdre son temps en "construction" de la vie à deux qui n'est jamais que la répétition de ce qu'on fait les générations précédentes (ou essayé de faire).
Et puis où a-t-on vu qu'il fallait vivre avec les gens qu'on aime ? A mon avis, si on a envie de les aimer longtemps, on a intérêt à ne pas trop se marcher dessus, ni à se mettre dans le rôle de Monsieur Madame.
Oui, la vie à deux est très souvent favorable aux hommes.
Mes "tentatives", comme tu dis, ont été des échecs, comme pour beaucoup de gens, si j'en crois les stats. De plus, je ne pense pas que cela soit un échec de vivre seule pour moi. Je constate régulièrement que si j'étais en couple, si je vivais avec quelqu'un, il y a surement tout un tas de choses que je n'aurais pas faite, ou beaucoup plus difficilement. J'en aurais fait d'autres, mais bien moins importantes pour moi. Voire même inintéressantes.
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- florestanGrand sage
Statistiquement parlant, les hommes ont plus besoin des femmes que l'inverse. Un homme célibataire s'en tire moins bien qu'une femme en terme de carrière son célibat est un handicap Le fait de vivre en couple est un plus en terme de longévité pour les hommes alors que ça ne joue pas pour les femmes.
- yogiSage
Pseudo a écrit:yogi a écrit:Mestelle51 a écrit:Si on conçoit la vie comme devant être plate, solitaire et aseptisée, vos arguments sont imparables. Peut être suis je encore jeune, naïve et sous l'emprise de mes sentiments, mais je pense qu'il vaut mille fois mieux tenter de construire sa vie et sa famille avec l'homme qu'on aime et avec qui l'on partage beaucoup, plutôt que de rester seule pour éviter le risque de souffrir si cela devait un jour s'arrêter.
Il n'y a pas que de mauvaises relations condamnées à l'échec.
Je trouve tes mots sains et sages. Si on ne prend pas de risques,la vie est moins savoureuse!
Sauf que, qu'est-ce qui est le plus risqué ? faire ce que tout le monde attend qu'on fasse, comme se mettre en couple, acheter une maison et faire des enfants ? Reproduire les schéma parentaux et sociaux ? Ou vivre sa vie vraiment, en sortant des chemins pré-établis ?
Mais pourquoi ce serait l'un ou l'autre? On peut vivre VRAIMENT en étant en couple et en respectant sa liberté. Je comprends l'un (foyer,train train), je comprends l'autre (vivre seule) mais pourquoi s'évertuer à confronter ces deux points de vues comme si c'était complètement incompatible?
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- florestanGrand sage
Nous évoquons nos expériences personnelles en leur donnant des visées généralisatrices alors qu'il me semble que le facteur essentiel c'est quand même la chance: chance de rencontrer une personne qui vous convienne, chance de la rencontrer à un moment qui convient aux deux.
- OlympiasProphète
J'ai bien aimé ma vie de couple jusqu'à ce que ça se dégrade fortement et que ça explose. La séparation a été extrêmement dure. Là, je vis seule avec mes enfants qui voient leur père régulièrement. J'ai une pension alimentaire mais je suis seule pour tout payer, je ne lui demande pas un sou de plus alors qu'il peut se comporter d'une manière odieuse. J'essaie de tout concilier (charges, épargne, conso, se faire un peu plaisir). Le coût de la vie a explosé et nos traitements n'ont pas suivi alors que nous sommes nombreux à bosse énormément et à ne pas compter nos heures.
Ma semaine depuis lundi = les cours, une sortie scolaire avec une classe (un jour où je n'ai pas cours), ma formation perso (une conf + un colloque, parce que si on attend l'éduc nat, on n'est pas sorti des ronces), les copies. Grosse fatigue !
Mais je crois toujours à l'amour : cela peut marcher en gardant chacun son chez soi et en se retrouvant pour de bons moments. J'attends un peu avant de tenter de nouveau la cohabitation !!
Ma semaine depuis lundi = les cours, une sortie scolaire avec une classe (un jour où je n'ai pas cours), ma formation perso (une conf + un colloque, parce que si on attend l'éduc nat, on n'est pas sorti des ronces), les copies. Grosse fatigue !
Mais je crois toujours à l'amour : cela peut marcher en gardant chacun son chez soi et en se retrouvant pour de bons moments. J'attends un peu avant de tenter de nouveau la cohabitation !!
- florestanGrand sage
Pseudo a écrit:yogi a écrit:Mestelle51 a écrit:Si on conçoit la vie comme devant être plate, solitaire et aseptisée, vos arguments sont imparables. Peut être suis je encore jeune, naïve et sous l'emprise de mes sentiments, mais je pense qu'il vaut mille fois mieux tenter de construire sa vie et sa famille avec l'homme qu'on aime et avec qui l'on partage beaucoup, plutôt que de rester seule pour éviter le risque de souffrir si cela devait un jour s'arrêter.
Il n'y a pas que de mauvaises relations condamnées à l'échec.
Je trouve tes mots sains et sages. Si on ne prend pas de risques,la vie est moins savoureuse!
Sauf que, qu'est-ce qui est le plus risqué ? faire ce que tout le monde attend qu'on fasse, comme se mettre en couple, acheter une maison et faire des enfants ? Reproduire les schéma parentaux et sociaux ? Ou vivre sa vie vraiment, en sortant des chemins pré-établis ?
Le plus risqué c'est clairement la deuxième solution Pseudo.
- yogiSage
Olympias a écrit:J'ai bien aimé ma vie de couple jusqu'à ce que ça se dégrade fortement et que ça explose. La séparation a été extrêmement dure. Là, je vis seule avec mes enfants qui voient leur père régulièrement. J'ai une pension alimentaire mais je suis seule pour tout payer, je ne lui demande pas un sou de plus alors qu'il peut se comporter d'une manière odieuse. J'essaie de tout concilier (charges, épargne, conso, se faire un peu plaisir). Le coût de la vie a explosé et nos traitements n'ont pas suivi alors que nous sommes nombreux à bosse énormément et à ne pas compter nos heures.
Ma semaine depuis lundi = les cours, une sortie scolaire avec une classe (un jour où je n'ai pas cours), ma formation perso (une conf + un colloque, parce que si on attend l'éduc nat, on n'est pas sorti des ronces), les copies. Grosse fatigue !
Mais je crois toujours à l'amour : cela peut marcher en gardant chacun son chez soi et en se retrouvant pour de bons moments. J'attends un peu avant de tenter de nouveau la cohabitation !!
Ce qui marche pour soi ne fonctionnent pas forcément pour les autres. Chacun fait avec son passif, son expérience, ses rencontres etc. Il n'y a finalement aucune recette!
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- CatalunyaExpert spécialisé
Si un intervenant disait le dixième sur les femmes que ce que vous dites sur les hommes, je n'ose imaginer les réactions...
- EdgarNeoprof expérimenté
Catalunya a écrit:Si un intervenant disait le dixième sur les femmes que ce que vous dites sur les hommes, je n'ose imaginer les réactions...
Moi non plusi
- LefterisEsprit sacré
Ils ne vivent pas plus longtemps, mais il leur semble :diable: ;florestan a écrit: Le fait de vivre en couple est un plus en terme de longévité pour les hommes alors que ça ne joue pas pour les femmes.
Pour l'érosion du pouvoir d'achat, un petit logiciel intéressant de l'INSEE
http://www.insee.fr/fr/themes/calcul-pouvoir-achat.asp
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- florestanGrand sage
Edgar a écrit:Catalunya a écrit:Si un intervenant disait le dixième sur les femmes que ce que vous dites sur les hommes, je n'ose imaginer les réactions...
Moi non plusi
Qu'est ce qu'on a dit?
- YazilikayaNeoprof expérimenté
:lol: Et c'est vous qui dites ça!Catalunya a écrit:Si un intervenant disait le dixième sur les femmes que ce que vous dites sur les hommes, je n'ose imaginer les réactions...
- CatalunyaExpert spécialisé
Pseudo a écrit:Edgar a écrit:florestan a écrit: Je pense que l'idée sous-jacente que c'est à l'homme de faire bouillir la marmite tandis que la femme s'occupe prioritairement des enfants est encore très répandue de manière inconsciente. Voyez le nombre de collègues femmes prenant des congés parentaux ou des temps partiels et comparez aux hommes qui font la même chose. Voyez qui cumule majoritairement les heures sup. dans vos établissements.
Merci.
Je ne disais pas qu'il s'agissait forcément d'un calcul intéressé, mais des femmes, qui plus est si elles sont intelligentes et attirantes physiquement, ont à mon avis peu de chances de rester longtemps amoureuses d'un galérien à la petite semaine même si c'était le plus sexy du lycée et un bon amant. Pour la vie de couple à long terme, un dégarni un peu mou mais stable financièrement et avec un bon poste peut battre le playboy d'hier pour la procréation et la vie à deux immobilière. C'est un phénomène inconscient permettant de garantir la sécurité du foyer, et c'est assez démocratique pour les petits gros bedonnants finalement. Ils finissent par faire des jaloux à 30 ans chez les adonis d'hier.
Ce n'est pas parce que cette tendance sociologique existe qu'elle est à prôner. D'autant que pour avoir fréquenté des bedonnants aux gros salaires et des adonis fauchés, je pense qu'une femme a toujours intérêt pour son bonheur à vivre seule. Ca aussi c'est statistique. Les femmes célibataires vivent plus vieilles que les femmes mariées. Et elles sont plus heureuses avant d'avoir des enfants ou une fois qu'ils ont quitté le nid. Quand aux veuves, si elle ne le deviennent pas trop tard, elles connaissent une seconde jeunesse.
En plus, vous oubliez qu'il existe des adonis à gros salaires
J'oubliais l'essentiel ! Si les rémunérations étaient plus égalitaires, que les femmes étaient payées autant que les hommes, elles n'auraient pas besoin de se vendre au plus offrant. Commençons par là avant de traiter les femmes de vénales.
Pseudo a écrit:D'ailleurs... Je me demande.... Et si les hommes avaient contraint les femmes à moins bien gagner leur vie pour s'assurer qu'elles auraient besoin d'eux ? Peut-être que, sans ce différentiel de niveau de vie, les femmes auraient abandonné l'idée de vivre avec les hommes, vu les désagréments que cela procure. C'est une hypothèse que j'en visage très sérieusement.
Pseudo a écrit:Mestelle51 a écrit:Pseudo a écrit:D'ailleurs... Je me demande.... Et si les hommes avaient contraint les femmes à moins bien gagner leur vie pour s'assurer qu'elles auraient besoin d'eux ? Peut-être que, sans ce différentiel de niveau de vie, les femmes auraient abandonné l'idée de vivre avec les hommes, vu les désagréments que cela procure. C'est une hypothèse que j'en visage très sérieusement.
La vie commune n'a pas que des désagréments.
Et ce mythe que toutes les femmes sont vénales car leurs maris gagnent souvent plus m’agace profondément. Alors que quand le contraire se produit, pas mal d'hommes se sentent vexés.
Si, si, que des désagréments.
Cite moi un avantage (un vrai hein, pas un truc comme "je l'aimehehehe d'amour je peu pas vivre sans lui")
Mais ce n'est aps vraiment un mythe malheureusement. En revanche, il est tout à fait exacte qu'on peut renverser la proposition : ce ne sont pas les femmes qui choisissent des hommes aux gros salaires, ce sont les hommes qui cherchent des femmes gagnant moins. Parce qu'ils font un gros complexe d'infériorité.
Dinaaa a écrit:Pseudo a écrit:D'ailleurs... Je me demande.... Et si les hommes avaient contraint les femmes à moins bien gagner leur vie pour s'assurer qu'elles auraient besoin d'eux ? Peut-être que, sans ce différentiel de niveau de vie, les femmes auraient abandonné l'idée de vivre avec les hommes, vu les désagréments que cela procure. C'est une hypothèse que j'en visage très sérieusement.
Il faudrait que tu puisses voir le reportage qui est passé hier soir (vend 24/01) vers 22h sur Arte où il était question d'expliquer la différence de taille entre hommes et femmes. Différentes hypothèses ont été évoquées, mais la conclusion en est édifiante. Je la mets en spoiler pour ne pas gâcher le suspense, au cas où tu voudrais voir l'émission.
- Spoiler:
Le reportage démontre qu'aucune réalité biologique ne justifie que les femmes aient moins grandi que les hommes quand les problèmes de nourriture ont été résolus. La nourriture était là, les hommes ont grandi, mais dans le même temps ils ont organisé une pénurie de nourriture à destination des femmes : dans un très grand nombre de cultures (du Japon au Maroc en passant par notre Bretagne, sans parler des pays d'Afrique Noire), les femmes ont pendant des siècles mangé après les hommes, voire ont mangé leurs restes, et ont donc manqué de protéines. Et voilà, quelques siècles à ce régime, et on a aujourd'hui des femmes qui font en moyenne 10-15cm de moins que les hommes. Et le pire... le pire c'est qu'apparemment, aujourd'hui encore nous reproduisons inconsciemment ce schéma en nourrissant davantage nos garçons que nos filles, en servant le plus gros morceau de viande à nos hommes...
Pseudo a écrit:Catalunya a écrit:ce n'est pas parce-que toutes tes tentatives ont été des échecs que la vie à 2 ne peut apporter le bonheur à d'autres personnes.Pseudo a écrit:
Mais il n'est pas question de souffrir ou pas. Enfin, pas pour moi.
Surtout que, désolée, mais la vie plate et aseptisée, c'est en couple que je l'ai connu (quatre vies de couple, ça laisse du recul sur la chose). Rester seule n'est pas forcément un échec, une solution pour ne plus souffrir. C'est justement échapper à une vie pré-mâchée, c'est se réaliser au lieu de perdre son temps en "construction" de la vie à deux qui n'est jamais que la répétition de ce qu'on fait les générations précédentes (ou essayé de faire).
Et puis où a-t-on vu qu'il fallait vivre avec les gens qu'on aime ? A mon avis, si on a envie de les aimer longtemps, on a intérêt à ne pas trop se marcher dessus, ni à se mettre dans le rôle de Monsieur Madame.
Oui, la vie à deux est très souvent favorable aux hommes.
Mes "tentatives", comme tu dis, ont été des échecs, comme pour beaucoup de gens, si j'en crois les stats. De plus, je ne pense pas que cela soit un échec de vivre seule pour moi. Je constate régulièrement que si j'étais en couple, si je vivais avec quelqu'un, il y a surement tout un tas de choses que je n'aurais pas faite, ou beaucoup plus difficilement. J'en aurais fait d'autres, mais bien moins importantes pour moi. Voire même inintéressantes.
florestan a écrit: Statistiquement parlant, les hommes ont plus besoin des femmes que l'inverse. Un homme célibataire s'en tire moins bien qu'une femme en terme de carrière son célibat est un handicap Le fait de vivre en couple est un plus en terme de longévité pour les hommes alors que ça ne joue pas pour les femmes.
bref, j'apprend que vivre avec un homme est horrible, que j'ai affamé des femmes pendant des siècles, que les filles vénales ne le sont qu'à cause des hommes parce qu'on a ourdi un complot visant à gagner plus qu'elles. Mais ça c'est parce que dès le plus jeune âge on met dans l'esprit des gens que les femmes sont inférieures.
Mais bon, statistiquement(sic), les femmes vivent plus heureuses seules, elles n'en peuvent plus de vivre avec des maris avec un gros complexe d'infériorité. Heureusement qu'on a inventé l'inégalité salariale pour les obliger de vivre avec nous. Car c'est bien connu, la vie à 2 profite aux hommes et les hommes ont plus besoin des femmes que l'inverse.
- CatalunyaExpert spécialisé
justement, quand je plaisante au dixième degré, je me prends les foudres de tout le monde. Certaines ici sortent des théories farfelues et sont sérieuses.zazouyle a écrit::lol: Et c'est vous qui dites ça!Catalunya a écrit:Si un intervenant disait le dixième sur les femmes que ce que vous dites sur les hommes, je n'ose imaginer les réactions...
- LefterisEsprit sacré
Mais à qui pensait donc Edgar avec son "dégarni un peu mou qui a une bonne place " ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
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