Salaire insuffisant quand on débute ?

lalilala a écrit:Bon ben je dois être conne et repoussante...^^

Non, tu es l'exception qui confirme la règle, la belle agrégée qui donne et veut l'amour sans arrière pensées. Mais tu deviendras toi-même un bon parti quand tu auras gravi quelques échelons. À suivre...  

Puisque l'on ne nous augmente pas, pourquoi ne pas demander des avantages en nature ? Le Ministère pourrait par exemple se porter garant pour nous aider à trouver un logement.

tango33 a écrit:

Vincent35 a écrit:C'est sans doute encore une idée répandue mais j'ai l'impression que de plus en plus quand les 2 parents travaillent c'est celui qui a la "moins bonne situation" qui met sa carrière entre parenthèses.

ça ok mais c'est juste parce que souvent les femmes ont des revenus moins élevés que ça tombe sur elles.

Je suis moi-même dans le cas inverse. Je dois tout à ma chère femme qui me dit pour me consoler que je fais quand même plein de trucs à la maison... ( pour compenser mon inutilité financière....c'est moi qui termine la phrase...)  

tango33 a écrit:

Vincent35 a écrit:C'est sans doute encore une idée répandue mais j'ai l'impression que de plus en plus quand les 2 parents travaillent c'est celui qui a la "moins bonne situation" qui met sa carrière entre parenthèses.

ça ok mais c'est juste parce que souvent les femmes ont des revenus moins élevés que ça tombe sur elles.

Et quelle bêtise cette réforme du congé parental. En prétextant vouloir gommer une "injustice sexiste", on retire des droits aux couples.

:lol: 
comme quoi!

If_Then_Else a écrit:Un petite pause musicale sur le thème de l'avenir et des étude, histoire de détendre l'atmosphère?

Mais vous êtes tout en joie ce soir !   

zouz a écrit:

Edgar a écrit:
Rien d'étonnant. J'ai vu l'autre jour à la tv une famille de 3 enfants, père chômeur et mère non française sans emploi vivant donc dans un logement social de 95 m2 et recevant des aides pour un total de 2.000 euros par moi, soit mon salaire. Ca fait un peu réfléchir.


Pour ce que vous dites dans votre message, rien d'étonnant.  Une solution (la solution) serait de vous mettre en couple avec un conjoint qui ait un métier sérieux. C'est comme cela que font beaucoup de femmes tacitement et que des hommes comme moi  arrivent aussi à vivre décemment.

Bon courage ! Tenez bon.

J'hésite entre  et  :shock:

@Edgar, ce qui me choque, moi, c'est ce que je surligne en gras dans votre message...

Karine B. a écrit:

menerve a écrit:

phi a écrit:

L'ISOE on en a toujours pas vu la couleur chez les PE au passage... On a juste vu une moitié de sous-prime appelée "ISAE" en novembre   

Chez les documentalistes non plus...

les documentalistes ont une prime que n'ont pas les enseignants si on va par là

On échange, si tu veux.

Edgar a écrit:

Al a écrit:Une collègue était favorable à la baisse de salaire des profs de CPGE (tout en l'étant elle même). J'ai découvert après que son mari gagnait suffisamment et qu'elle travaillait "juste pour le plaisir"...

Où est le smiley qui vomit ?

Ceci est une situation répandue et illustre mon propos précédent qui, je le regrette, en a choqué certains. C'est un fait, pas une opinion que je défends. Il faut ouvrir les yeux. C'est presque un mode de sélection dans le combat pour la reproduction de l'espèce. Un type qui gagne bien sa vie peut plus facilement avoir des rapports sexuels et une vie de couple avec une femme attirante pour l'ensemble de ses congénères. Ces femmes ont donc plus de choix . Regardez Hollande et Sarkozy d'ailleurs. Ce que je dis est très banal.

Mais nous sortons du sujet de départ et ce n'est pas mon intention.

Je ne "vomis" pas celles que les porte monnaie fournis excitent, je vomis le fait de prôner une baisse de salaire pour ses collègues quand soi-même on n'a pas à se soucier d'argent.
Mais perso, les mecs qui affichent leur salaire net au premier rdv, ils ne me touchent pas (dans tous les sens du terme) :lol: 

Edgar a écrit:

florestan a écrit: Je pense que l'idée sous-jacente que c'est à l'homme de faire bouillir la marmite tandis que la femme s'occupe prioritairement des enfants est encore très répandue de manière inconsciente. Voyez le nombre de collègues femmes prenant des congés parentaux ou des temps partiels et comparez aux hommes qui font la même chose. Voyez qui cumule majoritairement les heures sup. dans vos établissements.

Merci.

Je ne disais pas qu'il s'agissait forcément d'un calcul intéressé, mais des femmes, qui plus est si elles sont intelligentes et attirantes physiquement, ont à mon avis peu de chances de rester longtemps amoureuses d'un galérien à la petite semaine même si c'était le plus sexy du lycée et un bon amant. Pour la vie de couple à long terme, un dégarni un peu mou mais stable financièrement et avec un bon poste peut battre le playboy d'hier pour la procréation et la vie à deux immobilière. C'est un phénomène inconscient permettant de garantir la sécurité du foyer, et c'est assez démocratique pour les petits gros bedonnants finalement. Ils finissent par faire des jaloux  à 30 ans chez les adonis d'hier.

C'est pas un signe de sex appeal et d'intelligence de rester avec quelqu'un qui apporte quelque chose au lit ???? moi au contraire je trouve que c'est un TRES BON CALCUL A LONG TERME  :lol: 
Mon inconscient doit avoir un souci...   

Edgar a écrit:

florestan a écrit: Je pense que l'idée sous-jacente que c'est à l'homme de faire bouillir la marmite tandis que la femme s'occupe prioritairement des enfants est encore très répandue de manière inconsciente. Voyez le nombre de collègues femmes prenant des congés parentaux ou des temps partiels et comparez aux hommes qui font la même chose. Voyez qui cumule majoritairement les heures sup. dans vos établissements.

Merci.

Je ne disais pas qu'il s'agissait forcément d'un calcul intéressé, mais des femmes, qui plus est si elles sont intelligentes et attirantes physiquement, ont à mon avis peu de chances de rester longtemps amoureuses d'un galérien à la petite semaine même si c'était le plus sexy du lycée et un bon amant. Pour la vie de couple à long terme, un dégarni un peu mou mais stable financièrement et avec un bon poste peut battre le playboy d'hier pour la procréation et la vie à deux immobilière. C'est un phénomène inconscient permettant de garantir la sécurité du foyer, et c'est assez démocratique pour les petits gros bedonnants finalement. Ils finissent par faire des jaloux  à 30 ans chez les adonis d'hier.

Ce n'est pas parce que cette tendance sociologique existe qu'elle est à prôner. D'autant que pour avoir fréquenté des bedonnants aux gros salaires et des adonis fauchés, je pense qu'une femme a toujours intérêt pour son bonheur à vivre seule. Ca aussi c'est statistique. Les femmes célibataires vivent plus vieilles que les femmes mariées. Et elles sont plus heureuses avant d'avoir des enfants ou une fois qu'ils ont quitté le nid. Quand aux veuves, si elle ne le deviennent pas trop tard, elles connaissent une seconde jeunesse.
En plus, vous oubliez qu'il existe des adonis à gros salaires  

J'oubliais l'essentiel ! Si les rémunérations étaient plus égalitaires, que les femmes étaient payées autant que les hommes, elles n'auraient pas besoin de se vendre au plus offrant. Commençons par là avant de traiter les femmes de vénales.

D'ailleurs... Je me demande.... Et si les hommes avaient contraint les femmes à moins bien gagner leur vie pour s'assurer qu'elles auraient besoin d'eux ? Peut-être que, sans ce différentiel de niveau de vie, les femmes auraient abandonné l'idée de vivre avec les hommes, vu les désagréments que cela procure. C'est une hypothèse que j'en visage très sérieusement.

J'ai vecu deux fois avec un type gagnant plus que moi. Dans les deux cas, le type en a profité pour asseoir sa superiorite salariale et professionnelle pour bien me mettre dans la tronche que sans lui, je ne m'en sortirai pas financièrement. Et bien j'ai prouvé à ces deux s******ds que c'etait faux et que je n'avais pas besoin d'un mec pour m'en sortir professionnellement et financièrement. Et là, je rejoins Pseudo. Je suis bien mieux seule un peu ricrac par moments qu' à deux avec un porte feuille bien garni.

Pseudo, Darkcoffee    je suis 1000 fois d'accord avec vous   

Pseudo a écrit:D'ailleurs... Je me demande.... Et si les hommes avaient contraint les femmes à moins bien gagner leur vie pour s'assurer qu'elles auraient besoin d'eux ? Peut-être que, sans ce différentiel de niveau de vie, les femmes auraient abandonné l'idée de vivre avec les hommes, vu les désagréments que cela procure. C'est une hypothèse que j'en visage très sérieusement.

La vie commune n'a pas que des désagréments.

Et ce mythe que toutes les femmes sont vénales car leurs maris gagnent souvent plus m’agace profondément. Alors que quand le contraire se produit, pas mal d'hommes se sentent vexés.

zouz a écrit:

zouz a écrit:

Edgar a écrit:
Rien d'étonnant. J'ai vu l'autre jour à la tv une famille de 3 enfants, père chômeur et mère non française sans emploi vivant donc dans un logement social de 95 m2 et recevant des aides pour un total de 2.000 euros par moi, soit mon salaire. Ca fait un peu réfléchir.


Pour ce que vous dites dans votre message, rien d'étonnant.  Une solution (la solution) serait de vous mettre en couple avec un conjoint qui ait un métier sérieux. C'est comme cela que font beaucoup de femmes tacitement et que des hommes comme moi  arrivent aussi à vivre décemment.

Bon courage ! Tenez bon.

J'hésite entre  et  :shock:

@Edgar, ce qui me choque, moi, c'est ce que je surligne en gras dans votre message...

Ah, ce n'est que cela ? C'est juste pour dire qu'elle ne touche pas de chômage mais est est sans emploi. J'ai bien séparé les 2 cas.

Mestelle51 a écrit:

Pseudo a écrit:D'ailleurs... Je me demande.... Et si les hommes avaient contraint les femmes à moins bien gagner leur vie pour s'assurer qu'elles auraient besoin d'eux ? Peut-être que, sans ce différentiel de niveau de vie, les femmes auraient abandonné l'idée de vivre avec les hommes, vu les désagréments que cela procure. C'est une hypothèse que j'en visage très sérieusement.

La vie commune n'a pas que des désagréments.

Et ce mythe que toutes les femmes sont vénales car leurs maris gagnent souvent plus m’agace profondément. Alors que quand le contraire se produit, pas mal d'hommes se sentent vexés.

Si, si, que des désagréments.

Cite moi un avantage (un vrai hein, pas un truc comme "je l'aimehehehe d'amour je peu pas vivre sans lui")

Mais ce n'est aps vraiment un mythe malheureusement. En revanche, il est tout à fait exacte qu'on peut renverser la proposition : ce ne sont pas les femmes qui choisissent des hommes aux gros salaires, ce sont les hommes qui cherchent des femmes gagnant moins. Parce qu'ils font un gros complexe d'infériorité.

Idem que Pseudo : deux vies communes dont un mariage et rien que des emmerdes. Des périodes où j'étais sans arrêt sur les nerfs, fatiguée, stressée, voire épuisée et les deux fois avec des conséquences réelles sur ma santé. J'ai bien pris 10 ans à chaque fois et à chaque fois j'ai bien failli en sortir sur la paille. Donc non, je ne vois aucun avantage à la vie de couple.

" Se marier, c'est partager à deux les problèmes que l'on n'aurait pas eu tout seul."

Si on conçoit la vie comme devant être plate, solitaire et aseptisée, vos arguments sont imparables. Peut être suis je encore jeune, naïve et sous l'emprise de mes sentiments, mais je pense qu'il vaut mille fois mieux tenter de construire sa vie et sa famille avec l'homme qu'on aime et avec qui l'on partage beaucoup, plutôt que de rester seule pour éviter le risque de souffrir si cela devait un jour s'arrêter.

Il n'y a pas que de mauvaises relations condamnées à l'échec.

Pseudo a écrit:D'ailleurs... Je me demande.... Et si les hommes avaient contraint les femmes à moins bien gagner leur vie pour s'assurer qu'elles auraient besoin d'eux ? Peut-être que, sans ce différentiel de niveau de vie, les femmes auraient abandonné l'idée de vivre avec les hommes, vu les désagréments que cela procure. C'est une hypothèse que j'en visage très sérieusement.

Je suis tout à fait d'accord, sauf que je pense qu'il y a autant de gens qui diront que les femmes ont réussi à coincer les hommes dans le mariage pour les empêcher d'aller copuler avec les femmes avec lesquelles ils aimeraient le faire du matin au soir un  peu malgré eux il faut l'admettre.

Al a écrit:



Je comprends tout à fait. Je n'ai pas honte de le dire, je suis agrégée, 1900 euros nets, et en attendant le remboursement des frais de déplacement (qui, je viens de le remarquer, sont quand même "imposables" puisqu'ils font grimper la CSG non déductible et la cotisation RAFP, donc au final on a moins que la somme sur laquelle on pensait pouvoir compter), ben c'est pas évident. Je suis célibataire sans enfants et n'ai aucune aide, les impôts c'est plein pot. Même le cinéma ne donne plus autant envie, sans aucune réduction (plus de 10 euros la séance, le film a intérêt à valoir le coup). Taxe d'habitation. Tuiles avec ma voiture (devrais je dire : épave) récemment aussi, plusieurs centaines d'euros. Besoin de voiture pour les déplacements (aller bosser) = payer tout tout de suite. De là à perdre de l'argent pour bosser...
Je ne veux pas tomber dans la démotivation ou pire, l'aigreur, (je culpabilise de ne pas me sentir plus "indépendante" financièrement alors que j'ai l'agreg, je me sens honteuse - la nuance : je n'ai pas de découvert, mais aucune marge), alors ma "solution" : je travaille moins. Je sélectionne les cours où m'investir, de manière à avoir un peu de "déconnexion" le week end. Les copies peuvent attendre. C'est donnant-donnant. Récemment j'étais aussi à 7 jours sur 7, aucune soirée, juste le temps de manger-dormir, et effectivement on se sent juste un peu entubés !!! Ca fait mal aussi de penser qu'il y a quelques années, un instit, un certifié ou un agrégé pouvaient faire vivre leur famille. J'arrive à peine à m'assumer moi-même. Y a un truc que j'ai loupé. Les personnes à concours bac+5 fonction publique qui ont une grille de salaire déconnectée de la nôtre... pourquoi ? :shock: c'est pas une histoire de se plaindre alors qu'il y a plein de personnes + dans la précarité, c'est une histoire d'avoir en théorie un certain statut professionnel, certaines compétences, auquel la rémunération ne correspond plus. Surtout que cette année mes élèves sont difficiles, et ça fait une sacrée différence... ... ...

    

Ce qui peut compenser la perte salariale par rapport aux métiers équivalents en qualification, c'est de vivre mieux. Tu as donc tout compris en réduisant la voilure en terme de travail (en plus, on s'aperçoit vite que ça ne change pas grand-chose.
Expérience perso. Fonctionnaire de catégorie A dans la fonction publiquej'ai fait le choix de bifurquer suite à de très lourds problèmes. . La chose la plus à portée de main : le capes LC , parce que c'était ma formation et la littérature, les LA, surtout mes hobbies . Je le passe, en me disant qu'au moins, je compenserais la perte de plus de 30 % mensuels par une meilleure qualité de vie. Et là je me retrouve avec 4 semaines de plus par an, mais du travail par-dessus la tête, des injonctions de partout, un EDT explosé, une fatigue permanente, pas le temps de lire, toujours à flux tendu. Là, je commence à me mordre les doigts, sentiment de déchéance totale, et impossible de faire marche arrière. Donc je me dis l'agreg absolument, où bien je me démène pour quitter l'EN , au point où j'en suis de boulot incessant. Ce faisant et j'apprends à travailler moins par la force des choses, à dire non aux projets et autres fariboles (pour le même résultat, voire mieux , face au "public" que j'ai ). Là, (même si le préjudice financier subi est irrattrapable, mais il n'y a pas que l'argent, et j'ai mon logement) ça devient vivable, l'EN , le métier est un moyen non un but, je me suis remis à lire, je peux gérer ma vie familiale, j'ai même accepté des stagiaires. Je vis donc très bien, hormis ce spectacle qui me désole, mais mon cas est un peu particulier .
Quand on peut se changer les idées, on oublie les élèves insupportables, on déconnecte, alors que je m'aperçois que c'est le problème majeur de beaucoup, surtout les plus jeunes, qui vivent en plus un sentiment de déclassement.
C'est sûr que pour un jeune, il faut très rapidement changer son fusil d'épaule, il va falloir philosopher , prendre du recul, que sais-je , pour compenser la perte d'intérêt rapide du métier, quand les coups vont pleuvoir (vacances , management, territorialisation) , sans compensation financière, ni autre.

Je pensais comme toi Mestelle avant de m'en prendre plein la figure par deux fois. Alors peut être un jour je changerai d'avis mais là j'estime que j'ai assez donné au nom de la sacro sainte vie de couple.

darkcoffee a écrit:Je pensais comme toi  Mestelle avant de m'en prendre plein la figure par deux fois. Alors peut être un jour je changerai d'avis mais là j'estime que j'ai assez donné au nom de la sacro sainte vie de couple.

Cela ne va en effet pas de soi du tout contrairement à toute la mythologie qui tourne autour.

Mince je crois que j'ai un souci! J'ai troqué un prof qui gagnait le même salaire que moi contre un facteur, qui gagne moins... Je dois avoir une logique inversée!
Peut-être qu'un jour on sera vraiment en galère... Mais pour l'instant je m'en fous pas mal parce que le principal pour moi, c'est d'être bien avec lui (ça fait très vivons d'amour et d'eau fraiche, mais j'assume entièrement mon côté fleur bleue )

Edgar a écrit:

zouz a écrit:

zouz a écrit:

J'hésite entre  et  :shock:

@Edgar, ce qui me choque, moi, c'est ce que je surligne en gras dans votre message...

Ah, ce n'est que cela ? C'est juste pour dire qu'elle ne touche pas de chômage mais est est sans emploi. J'ai bien séparé les 2 cas.

Pardon, je n'avais pas compris...