- JohnMédiateur
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/statut-des-profs-de-prepas-vincent-peillon-sur-un-toboggan_1308192.htmlUne pluie de SMS, des coups de fil rageurs, des feuilles de paie surlignées au Stabilo et... l'exaspération du président de la République auront eu raison des "bonnes intentions" de Vincent Peillon, qui voulait prendre aux riches - les profs de classes préparatoires - pour donner aux pauvres - les enseignants de zones d'éducation prioritaire.
Le dossier s'est même invité dans l'avion présidentiel en route pour l'Afrique du Sud, où Laurent Fabius a mis en garde François Hollande sur le maintien de la mesure. En petit comité, le chef de l'Etat s'étonnait de ne pas avoir été informé. Dans l'entourage de Peillon, on renvoyait la faute vers les conseillers : "S'ils n'ont pas fait leur travail..."
Désormais, François Hollande ne cache plus son agacement et sa déception à l'égard d'un ministre parti avec 60 000 postes dans sa besace et qui ne cesse de faire des vagues. Lucide, Vincent Peillon avouait récemment à un proche, par SMS : "Je suis sur un toboggan."
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Invité-BHabitué du forum
J'espère qu'il est bien savonné le toboggan
- arcencielGrand Maître
Mais surtout qu'il n'oublie pas d'emporter les rythmes avec lui tant qu'à faire...Bel-Ami a écrit:J'espère qu'il est bien savonné le toboggan
- FraserHabitué du forum
Une pluie de SMS, des coups de fil rageurs, des feuilles de paie surlignées au Stabilo et... l'exaspération du président de la République auront eu raison des "bonnes intentions" de Vincent Peillon, qui voulait prendre aux riches - les profs de classes préparatoires - pour donner aux pauvres - les enseignants de zones d'éducation prioritaire.
Le dossier s'est même invité dans l'avion présidentiel en route pour l'Afrique du Sud, où Laurent Fabius a mis en garde François Hollande sur le maintien de la mesure. En petit comité, le chef de l'Etat s'étonnait de ne pas avoir été informé. Dans l'entourage de Peillon, on renvoyait la faute vers les conseillers : "S'ils n'ont pas fait leur travail..."
Désormais, François Hollande ne cache plus son agacement et sa déception à l'égard d'un ministre parti avec 60 000 postes dans sa besace et qui ne cesse de faire des vagues. Lucide, Vincent Peillon avouait récemment à un proche, par SMS : "Je suis sur un toboggan."
Et pourquoi Fabius s’inquiéterait-il du sort des CPGE et pas de celui des PE?......une histoire de réseau, voilà tout.
Quant à la réaction de VP: c'est pas moi, c'est lui....pitoyable
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
forrester1 a écrit:Et pourquoi Fabius s’inquiéterait-il du sort des CPGE et pas de celui des PE?
Peut-être parce que dans son milieu on va en CPGE, mais pas à l'école publique?
- CeladonDemi-dieu
Attention au suivant, ça risque de ne pas être triste non plus !
Je ne sais pas moi, ils ne pourraient pas appeler Hajeje, Brighelli, Dehaene ?
Je ne sais pas moi, ils ne pourraient pas appeler Hajeje, Brighelli, Dehaene ?
- Madame MadoNiveau 8
forrester1 a écrit:Une pluie de SMS, des coups de fil rageurs, des feuilles de paie surlignées au Stabilo et... l'exaspération du président de la République auront eu raison des "bonnes intentions" de Vincent Peillon, qui voulait prendre aux riches - les profs de classes préparatoires - pour donner aux pauvres - les enseignants de zones d'éducation prioritaire.
Le dossier s'est même invité dans l'avion présidentiel en route pour l'Afrique du Sud, où Laurent Fabius a mis en garde François Hollande sur le maintien de la mesure. En petit comité, le chef de l'Etat s'étonnait de ne pas avoir été informé. Dans l'entourage de Peillon, on renvoyait la faute vers les conseillers : "S'ils n'ont pas fait leur travail..."
Désormais, François Hollande ne cache plus son agacement et sa déception à l'égard d'un ministre parti avec 60 000 postes dans sa besace et qui ne cesse de faire des vagues. Lucide, Vincent Peillon avouait récemment à un proche, par SMS : "Je suis sur un toboggan."
Et pourquoi Fabius s’inquiéterait-il du sort des CPGE et pas de celui des PE?......une histoire de réseau, voilà tout.
Sans doute une histoire de réseau comme tu dis, mais aussi une histoire d'organisation et de mentalité : les PE n'envoient pas leurs feuilles de paie surlignées au stabilo, ni de SMS, encore moins de coups de fil.
Les PE,pour l'essentiel des femmes,sont isolés dans de petites structures, les PE se lamentent mais se résignent, les PE font de leur mieux pour éponger toutes les c*******s venues d'en haut, les PE craignent leur hiérarchie (et ils n'ont pas tort : cf l'affaire Jacques Risso.)
Bref, les PE agissent en braves petits soldats du front et s'en prennent plein la poire.
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mon blog artistique
- PabloPEExpert
Madame Mado a écrit:forrester1 a écrit:Une pluie de SMS, des coups de fil rageurs, des feuilles de paie surlignées au Stabilo et... l'exaspération du président de la République auront eu raison des "bonnes intentions" de Vincent Peillon, qui voulait prendre aux riches - les profs de classes préparatoires - pour donner aux pauvres - les enseignants de zones d'éducation prioritaire.
Le dossier s'est même invité dans l'avion présidentiel en route pour l'Afrique du Sud, où Laurent Fabius a mis en garde François Hollande sur le maintien de la mesure. En petit comité, le chef de l'Etat s'étonnait de ne pas avoir été informé. Dans l'entourage de Peillon, on renvoyait la faute vers les conseillers : "S'ils n'ont pas fait leur travail..."
Désormais, François Hollande ne cache plus son agacement et sa déception à l'égard d'un ministre parti avec 60 000 postes dans sa besace et qui ne cesse de faire des vagues. Lucide, Vincent Peillon avouait récemment à un proche, par SMS : "Je suis sur un toboggan."
Et pourquoi Fabius s’inquiéterait-il du sort des CPGE et pas de celui des PE?......une histoire de réseau, voilà tout.
Sans doute une histoire de réseau comme tu dis, mais aussi une histoire d'organisation et de mentalité : les PE n'envoient pas leurs feuilles de paie surlignées au stabilo, ni de SMS, encore moins de coups de fil.
Les PE,pour l'essentiel des femmes,sont isolés dans de petites structures, les PE se lamentent mais se résignent, les PE font de leur mieux pour éponger toutes les c*******s venues d'en haut, les PE craignent leur hiérarchie (et ils n'ont pas tort : cf l'affaire Jacques Risso.)
Bref, les PE agissent en braves petits soldats du front et s'en prennent plein la poire.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- FraserHabitué du forum
Madame Mado a écrit:forrester1 a écrit:Une pluie de SMS, des coups de fil rageurs, des feuilles de paie surlignées au Stabilo et... l'exaspération du président de la République auront eu raison des "bonnes intentions" de Vincent Peillon, qui voulait prendre aux riches - les profs de classes préparatoires - pour donner aux pauvres - les enseignants de zones d'éducation prioritaire.
Le dossier s'est même invité dans l'avion présidentiel en route pour l'Afrique du Sud, où Laurent Fabius a mis en garde François Hollande sur le maintien de la mesure. En petit comité, le chef de l'Etat s'étonnait de ne pas avoir été informé. Dans l'entourage de Peillon, on renvoyait la faute vers les conseillers : "S'ils n'ont pas fait leur travail..."
Désormais, François Hollande ne cache plus son agacement et sa déception à l'égard d'un ministre parti avec 60 000 postes dans sa besace et qui ne cesse de faire des vagues. Lucide, Vincent Peillon avouait récemment à un proche, par SMS : "Je suis sur un toboggan."
Et pourquoi Fabius s’inquiéterait-il du sort des CPGE et pas de celui des PE?......une histoire de réseau, voilà tout.
Sans doute une histoire de réseau comme tu dis, mais aussi une histoire d'organisation et de mentalité : les PE n'envoient pas leurs feuilles de paie surlignées au stabilo, ni de SMS, encore moins de coups de fil.
Les PE,pour l'essentiel des femmes,sont isolés dans de petites structures, les PE se lamentent mais se résignent, les PE font de leur mieux pour éponger toutes les c*******s venues d'en haut, les PE craignent leur hiérarchie (et ils n'ont pas tort : cf l'affaire Jacques Risso.)
Bref, les PE agissent en braves petits soldats du front et s'en prennent plein la poire.
Nous sommes d'accords.
Pour les SMS et coups de fil, encore faudrait-il savoir qui appeler et surtout avoir les numéros, car mis à part nos syndicats autistes (du moins pour les majoritaires) qui sont aux abonnés absents.....
Et pour les réseaux, si l'intervention de Fabius est vraie, elle n'est plus à démontrer
- CathEnchanteur
Exactement, Mado.
Je trouve les PE infantilisés par leur hiérarchie.
Je trouve les PE infantilisés par leur hiérarchie.
- elena3Fidèle du forum
Je trouve les PE infantilisés par leur hiérarchie.
Et leurs principaux syndicats ne sont pas adultes et autonomes !
Et leurs principaux syndicats ne sont pas adultes et autonomes !
- LefterisEsprit sacré
Brighelli , trente seconde de rêve... Mais il passerait déjà un temps fou à dégager les cloportes de cabinet, qui survivent à tous les régimes comme il le rappelle lui-même. Il faudrait un traitement de choc , le genre de dé-termitage à grande échelle.....Celadon a écrit:Attention au suivant, ça risque de ne pas être triste non plus !
Je ne sais pas moi, ils ne pourraient pas appeler Hajeje, Brighelli, Dehaene ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- elena3Fidèle du forum
Ben, on l'a dit, ce sera Hamon. Je pense, d'ailleurs, avant les municipales.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
elena3 a écrit:Ben, on l'a dit, ce sera Hamon. Je pense, d'ailleurs, avant les municipales.
:shock: Mais c'est un naze ! Cela dit, il a déjà une tête de victime. Il est prêt.
- elena3Fidèle du forum
Hollande avait tout prévu !
- may68Expert
elena3 a écrit:Hollande avait tout prévu !
lol
- JPhMMDemi-dieu
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- RoninMonarque
Notre problème c'est que nous avons la mentalité du fantassin, du poilu dans sa tranchée. On râle, on gueule mais on obéit et on crève des décisions absurdes d'une hiérarchie qui est cent kilomètres derrière et qui ne paye jamais pour les conséquences de ces décisions stupides et répète en mantra " ce sont les pécores du front qui ne sont pas au niveau ". Ceci étant vu le nombre de collègues qui acceptent de se faire marcher sur la tête au nom de l'intérêt supérieur de l'enfant, notre hiérarchie aurait tort de se priver. Notre profession crève du masochisme. J'ai parfois l'impression d'être entouré de chrétiens, acceptant d'être livré aux lions dans l’arène et qui se montrent violent uniquement avec ceux qui veulent leur ouvrir les yeux. "Laissez-nous nous sacrifier en paix pour les nenfants"
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- Invité-BHabitué du forum
La Jeanne d'Arc du Poitou va nous montrer la Lumière :lol:
- DinosauraHabitué du forum
Ronin a écrit:Notre problème c'est que nous avons la mentalité du fantassin, du poilu dans sa tranchée. On râle, on gueule mais on obéit et on crève des décisions absurdes d'une hiérarchie qui est cent kilomètres derrière et qui ne paye jamais pour les conséquences de ces décisions stupides et répète en mantra " ce sont les pécores du front qui ne sont pas au niveau ". Ceci étant vu le nombre de collègues qui acceptent de se faire marcher sur la tête au nom de l'intérêt supérieur de l'enfant, notre hiérarchie aurait tort de se priver. Notre profession crève du masochisme. J'ai parfois l'impression d'être entouré de chrétiens, acceptant d'être livré aux lions dans l’arène et qui se montrent violent uniquement avec ceux qui veulent leur ouvrir les yeux. "Laissez-nous nous sacrifier en paix pour les nenfants"
Oui c'est exactement ça. On est dans un univers marqué par le christianisme-social, et l'enseignement a longtemps été assuré par des religieuses et des congrégations. Les mouvements d'éducation populaire, nos bons pédagogues, l'antienne de la "vocation" et la culpabilité ressentie par de nombreux collègues à revendiquer des augmentations (sans contrepartie), tout cela ressortit de la même problématique.
J'ajoute qu'il y a aussi pas mal de conformisme et de manque de courage à tout accepter. Et en effet, c'est celui qui essaie de mettre un coup de pied dans la fourmilière qui se fait ostraciser par ses camarades.
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- Marie LaetitiaBon génie
Dinosaura a écrit:Ronin a écrit:Notre problème c'est que nous avons la mentalité du fantassin, du poilu dans sa tranchée. On râle, on gueule mais on obéit et on crève des décisions absurdes d'une hiérarchie qui est cent kilomètres derrière et qui ne paye jamais pour les conséquences de ces décisions stupides et répète en mantra " ce sont les pécores du front qui ne sont pas au niveau ". Ceci étant vu le nombre de collègues qui acceptent de se faire marcher sur la tête au nom de l'intérêt supérieur de l'enfant, notre hiérarchie aurait tort de se priver. Notre profession crève du masochisme. J'ai parfois l'impression d'être entouré de chrétiens, acceptant d'être livré aux lions dans l’arène et qui se montrent violent uniquement avec ceux qui veulent leur ouvrir les yeux. "Laissez-nous nous sacrifier en paix pour les nenfants"
Oui c'est exactement ça. On est dans un univers marqué par le christianisme-social, et l'enseignement a longtemps été assuré par des religieuses et des congrégations. Les mouvements d'éducation populaire, nos bons pédagogues, l'antienne de la "vocation" et la culpabilité ressentie par de nombreux collègues à revendiquer des augmentations (sans contrepartie), tout cela ressortit de la même problématique.
J'ajoute qu'il y a aussi pas mal de conformisme et de manque de courage à tout accepter. Et en effet, c'est celui qui essaie de mettre un coup de pied dans la fourmilière qui se fait ostraciser par ses camarades.
Autant je trouve la comparaison de Ronin amusante, autant je ne vois vraiment pas le rapport avec le christianisme social...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- elena3Fidèle du forum
Eh oui...
ITINÉRAIRE : PHILIPPE MEIRIEU - Cairn
www.cairn.info/revue-projet-2001-3-page-6.htm
et de rapports, animateur de réseaux pédagogiques, Philippe Meirieu milite pour .... de l'adhésion au christianisme, ces groupes ont déclenché des processus.
J’étais élève dans un lycée public, à Alès
dans le Gard, et j’y étais militant de la JEC. La question de l’engagement
dans la cité est alors au coeur de la réflexion. A l’époque de Vatican II, ces
idées ont trouvé un écho et un socle. Mais voici qu’au même moment, la
JEC vit une crise : elle se voit rappelée à l’ordre par la hiérarchie catholique,
à cause de ses prises de position dans la guerre du Vietnam...
Je suis donc simultanément écolier et un membre très actif de l’Action
catholique.
La JEC s’empare de cette ouverture
et investit ces brèches dans l’institution. Je deviens un militant de
l’école, à l’intérieur comme délégué de classe, puis comme délégué du
lycée, et aussi à l’extérieur. Et j’apprends à réfléchir à cet engagement
grâce à la « révision de vie ». En dépit de son formalisme, celle-ci me
donne une formation intellectuelle assez acérée. Analyser les pratiques,
comprendre les enjeux, faire des propositions et se donner des échéanciers,
cette manière de faire structure mon action. En un sens, je deviens
un « technicien » de la militance. (texte original !ndlr)
Les aumôneries, de même, se développent dans les lycées. Sous la
responsabilité d’un prêtre, qui a rompu avec ses fonctions canoniques, qui
ne cherche pas à transmettre en prosélyte mais se situe davantage dans le
registre de la complicité fraternelle, ces lieux invitent à l’écoute et à la
parole dans un refus de l’autorité formelle.
ITINÉRAIRE : PHILIPPE MEIRIEU - Cairn
www.cairn.info/revue-projet-2001-3-page-6.htm
et de rapports, animateur de réseaux pédagogiques, Philippe Meirieu milite pour .... de l'adhésion au christianisme, ces groupes ont déclenché des processus.
J’étais élève dans un lycée public, à Alès
dans le Gard, et j’y étais militant de la JEC. La question de l’engagement
dans la cité est alors au coeur de la réflexion. A l’époque de Vatican II, ces
idées ont trouvé un écho et un socle. Mais voici qu’au même moment, la
JEC vit une crise : elle se voit rappelée à l’ordre par la hiérarchie catholique,
à cause de ses prises de position dans la guerre du Vietnam...
Je suis donc simultanément écolier et un membre très actif de l’Action
catholique.
La JEC s’empare de cette ouverture
et investit ces brèches dans l’institution. Je deviens un militant de
l’école, à l’intérieur comme délégué de classe, puis comme délégué du
lycée, et aussi à l’extérieur. Et j’apprends à réfléchir à cet engagement
grâce à la « révision de vie ». En dépit de son formalisme, celle-ci me
donne une formation intellectuelle assez acérée. Analyser les pratiques,
comprendre les enjeux, faire des propositions et se donner des échéanciers,
cette manière de faire structure mon action. En un sens, je deviens
un « technicien » de la militance. (texte original !ndlr)
Les aumôneries, de même, se développent dans les lycées. Sous la
responsabilité d’un prêtre, qui a rompu avec ses fonctions canoniques, qui
ne cherche pas à transmettre en prosélyte mais se situe davantage dans le
registre de la complicité fraternelle, ces lieux invitent à l’écoute et à la
parole dans un refus de l’autorité formelle.
- DinosauraHabitué du forum
Je dirais que le lien, c'est l'idée intériorisée chez beaucoup qu'il faut tout donner à la cause (l'appel) de l'enseignement, quel qu'en soit le prix, y compris jusqu'au sacrifice.
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- Invité NHabitué du forum
Attendons de gagner plus, et après, on verra pour les réformes... 1800€ nets après un BAC+5 et un concours difficile, c'est légèrement abusé !
- F. Hollande et V. Peillon proposent le pré-recrutement des enseignants à bac +3
- Peillon : Hollande pour une réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2013
- Pour être tout à fait conscients des "contreparties" demandées par Peillon/hollande
- Hollande, Peillon, Pau-Langevin et Hamon font la pré-rentrée au collège Youri Gagarine de Trappes.
- L. Debril (L'Express): "Le plus gros handicap de Peillon, c'est lui-même"; ME Pech (Figaro) : "V. Peillon, élève appliqué mais brouillon" ; MC Missir (L'express) : "V. Peillon est souvent comparé à un cerf volant"
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