- Dame TartineNeoprof expérimenté
Sans commentaires si ce n'est
Ecole : qui décroche, les élèves ou les profs ?
"Ne plus pouvoir nier que le niveau baisse ne suffit pas pour en expliquer les raisons.
La publication des derniers résultats de l’enquête PISA de l’OCDE sur le niveau des performances scolaires françaises qui ne cesse de s’effondrer depuis 20 ans a suscité le même psychodrame et les mêmes larmes de crocodiles que lors des épisodes précédents. Cette fois-ci il s’agissait des maths, précédemment de l’écrit et des sciences. Une autre étude (PIRLS) attestait il y a peu d’un effondrement de la capacité de lecture des écoliers français tandis qu’il y a quelques mois une enquête non internationale mais franco-française concluait à la dégradation du niveau des élèves français en Histoire et Géographie (pour les mêmes programmes) par rapport à celui de leurs précurseurs d’il y a seulement six ans.
La routine ? Non, une chose a changé : les réactions qui suivent ces annonces. Cette baisse de niveau fut longtemps niée, moultes experts sans scrupules (la technostructure du Ministère de l’Education en regorge) nous expliquant qu’il fallait savoir interpréter ces résultats plein de biais statistiques et conclure au contraire que tout allait pour le mieux. Cela n’est plus possible parce que Vincent Peillon est le premier de tous les ministres de l’Education à avoir décidé de ne plus nier le désastre, mais au contraire de le reconnaître et de faire savoir sans détour que « les résultats des élèves français sont de plus en plus mauvais ». Le premier mérite de Peillon aura donc été de nous débarrasser des litanies des Mérieu, Baudelot, Establet, Dubet, Wierviorka, Pennac qui fustigeaient jusqu’ici tous les « rabat-joie » et les « réactionnaires » s’inquiétant de la dégradation des performances du système éducatif français.
Ne plus pouvoir nier que le niveau baisse ne suffit pas pour en expliquer les raisons. Il est toujours possible de nier d’une autre manière la réalité comme viennent de l’illustrer trois avis recueillis par L’Humanité au lendemain de la publication des chiffres catastrophique de PISA. Le président de l’Union nationale lycéenne accuse les « journées trop longues » (« impossible de se concentrer »), la secrétaire générale du syndicat enseignant FSU accuse la « méritocratie » et un représentant de la FCPE (parents d’élèves) trouve qu’on « pousse à tout prix les élèves de CP pour qu’ils sachent déchiffrer la lecture avant Noël ».
Sa solution ? « Arrêtons de stresser les enfants ». Il semble que ces voix autorisées ne se sont même pas donné la peine de lire précisément les conclusions de l’enquête PISA qui montrent que les élèves des pays les mieux placés travaillent beaucoup plus que les élèves français, ont droit à plus de discipline et font l’objet de contrôle de connaissances réguliers.
Loin des ritournelles parentales et pédagogistes sur la « lourdeur des programmes », la « violence des notes », « l’obsession du classement qui stigmatise des élèves », ces comparaisons internationales valident d’autres diagnostics sur la baisse des contenus de l’enseignement français bien résumés par l’historien de l’éducation Antoine Prost : « Soyons sérieux, nous prétendons vouloir que nos enfants apprennent plus et mieux et nous avons fait jusqu’ici tout ce qu’il fallait pour qu’ils apprennent moins, et moins bien. Les élèves ne passent pas plus de temps en classe aujourd’hui en cinq années d’école primaire qu’ils n’en passaient en quatre ans il y a une génération. C’est comme si l’on avait obligé tous les élèves à sauter une classe. Nous avons organisé l’échec ». Il y a quarante ans, l’élève de CP bénéficiait de 15 heures de français, contre 9 en 2006. En moyenne, un bachelier d’aujourd’hui aura reçu dans son parcours scolaire 800 heures de français en moins que ses parents.
Les enfants des milieux défavorisés sont les premières victimes de cette baisse des contenus et de la vérité des évaluation par bidouillage des notes, ce qui confirment les travaux anciens des sociologues Raymond Boudon et Mohammed Cherkaoui qui avaient montré, au terme (déjà) de convaincantes études internationales, que « la rigueur de la sélection scolaire bénéficie paradoxalement aux élèves issus de milieux modestes ».
Ils constataient qu’un renforcement des sanctions positives ou négatives (système de notation, horaires stricts, discipline, récompenses, punitions, concours) ont plus d’effet positif sur la réduction des inégalités que leur suppression, laquelle privilégie les élèves des milieux favorisés. La division par trois, en cinquante ans, de la proportion d’élèves d’origine populaire dans les grandes écoles françaises leur a malheureusement donné raison.
Cette dégradation dure depuis tellement longtemps qu’elle semble avoir affecté le niveau d’une partie des nouveaux enseignants. C’est ce qu’établissait un rapport du Ministère de l’Education sorti il y a quinze jours mais qui a curieusement eu beaucoup moins d’échos que toutes les diverses mobilisations contre la réforme des rythmes scolaires et ses victimes, les « pauvres-enfants-fatigués-parce-qu’écrasés-de-travail ».
Ce rapport de l’Inspection générale intitulé « Bilan de la mise en œuvre des programmes de la réforme de l’école primaire de 2008 » établissait carrément que « la majorité des maitres ne dispose pas des cadres théoriques minimaux, ce qui ne leur permet pas d’être lucides quant à leurs pratiques ». Il y avait dans ce rapport une explication des chiffres de l’enquête PISA relevant que 20% des élèves ne maitrisent pas écriture et calcul au sortir du primaire : « les élèves les plus faibles ne sont pas pris en charge à proportion de leurs besoins dès la seconde année du cycle 2, ce qui fait dire à certains inspecteurs que le début du « décrochage » date de ce moment là. » Autre constat : « l’écriture manuscrite longue (plus de dix lignes) reste rare » parce qu’« il est dit que l’effort d’écriture rebute les élèves et on le leur épargne ! ». Nous sommes effectivement très loin de l’enfer des petits champions coréens.
Il se dit que le Ministère n’est pas étranger à la fuite de ce rapport d’inspection, inhabituelle mise en cause professionnelle des enseignants du primaire qui tombe bien pour le ministre dans ce contexte d’enseignants arc-boutés contre la réforme des rythmes scolaires. Contexte qui a suscité d’aussi inhabituelles voix critiques à gauche, Vincent Peillon n’hésitant pas à dire publiquement que les profs grévistes s’opposaient à sa réforme pour défendre leurs « intérêts particuliers » et Jean-Christophe Cambadélis, numéro deux du PS (qui a pourtant une longue expérience de la mobilisation en tous genres d’enseignants), n’ayant pas hésité à dénoncer leur « corporatisme ».
Un nouveau ton donc : non les problèmes de l’Education ne sont pas qu’une question de moyens mais aussi de comportements et d’efforts enseignants. Pas seulement sur les contenus mais aussi sur la discipline à propos de laquelle insiste le rapport PISA, relevant qu’un élève français sur deux « se dit gêné en classe par le bruit », la proportion de ceux qui se plaignent que souvent « les élèves n’écoutent pas ce que dit le professeur » ne cessant d’augmenter.
Dans ce domaine aussi l’attitude des enseignants est déterminante pour que la spirale descendante soit enrayée. A condition de ne pas suivre l’exemple de ce principal que rapportait récemment un quotidien expliquant à des parents dont la fille était harcelée en classe : « Son problème, c’est qu’elle est trop bien élevée. Les jeunes aujourd’hui ont pris l’habitude de s’insulter. Si elle ne fait pas de même, elle ne peut pas entrer dans le moule ». Il faut changer de moule et Vincent Peillon a décidé de faire comprendre que les enseignants ne sont pas seulement des victimes du désastre scolaire mais aussi des acteurs."
http://www.marianne.net/Ecole%E2%80%AF-qui-decroche-les-eleves-ou-les-profs%E2%80%AF_a234284.html
Ecole : qui décroche, les élèves ou les profs ?
"Ne plus pouvoir nier que le niveau baisse ne suffit pas pour en expliquer les raisons.
La publication des derniers résultats de l’enquête PISA de l’OCDE sur le niveau des performances scolaires françaises qui ne cesse de s’effondrer depuis 20 ans a suscité le même psychodrame et les mêmes larmes de crocodiles que lors des épisodes précédents. Cette fois-ci il s’agissait des maths, précédemment de l’écrit et des sciences. Une autre étude (PIRLS) attestait il y a peu d’un effondrement de la capacité de lecture des écoliers français tandis qu’il y a quelques mois une enquête non internationale mais franco-française concluait à la dégradation du niveau des élèves français en Histoire et Géographie (pour les mêmes programmes) par rapport à celui de leurs précurseurs d’il y a seulement six ans.
La routine ? Non, une chose a changé : les réactions qui suivent ces annonces. Cette baisse de niveau fut longtemps niée, moultes experts sans scrupules (la technostructure du Ministère de l’Education en regorge) nous expliquant qu’il fallait savoir interpréter ces résultats plein de biais statistiques et conclure au contraire que tout allait pour le mieux. Cela n’est plus possible parce que Vincent Peillon est le premier de tous les ministres de l’Education à avoir décidé de ne plus nier le désastre, mais au contraire de le reconnaître et de faire savoir sans détour que « les résultats des élèves français sont de plus en plus mauvais ». Le premier mérite de Peillon aura donc été de nous débarrasser des litanies des Mérieu, Baudelot, Establet, Dubet, Wierviorka, Pennac qui fustigeaient jusqu’ici tous les « rabat-joie » et les « réactionnaires » s’inquiétant de la dégradation des performances du système éducatif français.
Ne plus pouvoir nier que le niveau baisse ne suffit pas pour en expliquer les raisons. Il est toujours possible de nier d’une autre manière la réalité comme viennent de l’illustrer trois avis recueillis par L’Humanité au lendemain de la publication des chiffres catastrophique de PISA. Le président de l’Union nationale lycéenne accuse les « journées trop longues » (« impossible de se concentrer »), la secrétaire générale du syndicat enseignant FSU accuse la « méritocratie » et un représentant de la FCPE (parents d’élèves) trouve qu’on « pousse à tout prix les élèves de CP pour qu’ils sachent déchiffrer la lecture avant Noël ».
Sa solution ? « Arrêtons de stresser les enfants ». Il semble que ces voix autorisées ne se sont même pas donné la peine de lire précisément les conclusions de l’enquête PISA qui montrent que les élèves des pays les mieux placés travaillent beaucoup plus que les élèves français, ont droit à plus de discipline et font l’objet de contrôle de connaissances réguliers.
Loin des ritournelles parentales et pédagogistes sur la « lourdeur des programmes », la « violence des notes », « l’obsession du classement qui stigmatise des élèves », ces comparaisons internationales valident d’autres diagnostics sur la baisse des contenus de l’enseignement français bien résumés par l’historien de l’éducation Antoine Prost : « Soyons sérieux, nous prétendons vouloir que nos enfants apprennent plus et mieux et nous avons fait jusqu’ici tout ce qu’il fallait pour qu’ils apprennent moins, et moins bien. Les élèves ne passent pas plus de temps en classe aujourd’hui en cinq années d’école primaire qu’ils n’en passaient en quatre ans il y a une génération. C’est comme si l’on avait obligé tous les élèves à sauter une classe. Nous avons organisé l’échec ». Il y a quarante ans, l’élève de CP bénéficiait de 15 heures de français, contre 9 en 2006. En moyenne, un bachelier d’aujourd’hui aura reçu dans son parcours scolaire 800 heures de français en moins que ses parents.
Les enfants des milieux défavorisés sont les premières victimes de cette baisse des contenus et de la vérité des évaluation par bidouillage des notes, ce qui confirment les travaux anciens des sociologues Raymond Boudon et Mohammed Cherkaoui qui avaient montré, au terme (déjà) de convaincantes études internationales, que « la rigueur de la sélection scolaire bénéficie paradoxalement aux élèves issus de milieux modestes ».
Ils constataient qu’un renforcement des sanctions positives ou négatives (système de notation, horaires stricts, discipline, récompenses, punitions, concours) ont plus d’effet positif sur la réduction des inégalités que leur suppression, laquelle privilégie les élèves des milieux favorisés. La division par trois, en cinquante ans, de la proportion d’élèves d’origine populaire dans les grandes écoles françaises leur a malheureusement donné raison.
Cette dégradation dure depuis tellement longtemps qu’elle semble avoir affecté le niveau d’une partie des nouveaux enseignants. C’est ce qu’établissait un rapport du Ministère de l’Education sorti il y a quinze jours mais qui a curieusement eu beaucoup moins d’échos que toutes les diverses mobilisations contre la réforme des rythmes scolaires et ses victimes, les « pauvres-enfants-fatigués-parce-qu’écrasés-de-travail ».
Ce rapport de l’Inspection générale intitulé « Bilan de la mise en œuvre des programmes de la réforme de l’école primaire de 2008 » établissait carrément que « la majorité des maitres ne dispose pas des cadres théoriques minimaux, ce qui ne leur permet pas d’être lucides quant à leurs pratiques ». Il y avait dans ce rapport une explication des chiffres de l’enquête PISA relevant que 20% des élèves ne maitrisent pas écriture et calcul au sortir du primaire : « les élèves les plus faibles ne sont pas pris en charge à proportion de leurs besoins dès la seconde année du cycle 2, ce qui fait dire à certains inspecteurs que le début du « décrochage » date de ce moment là. » Autre constat : « l’écriture manuscrite longue (plus de dix lignes) reste rare » parce qu’« il est dit que l’effort d’écriture rebute les élèves et on le leur épargne ! ». Nous sommes effectivement très loin de l’enfer des petits champions coréens.
Il se dit que le Ministère n’est pas étranger à la fuite de ce rapport d’inspection, inhabituelle mise en cause professionnelle des enseignants du primaire qui tombe bien pour le ministre dans ce contexte d’enseignants arc-boutés contre la réforme des rythmes scolaires. Contexte qui a suscité d’aussi inhabituelles voix critiques à gauche, Vincent Peillon n’hésitant pas à dire publiquement que les profs grévistes s’opposaient à sa réforme pour défendre leurs « intérêts particuliers » et Jean-Christophe Cambadélis, numéro deux du PS (qui a pourtant une longue expérience de la mobilisation en tous genres d’enseignants), n’ayant pas hésité à dénoncer leur « corporatisme ».
Un nouveau ton donc : non les problèmes de l’Education ne sont pas qu’une question de moyens mais aussi de comportements et d’efforts enseignants. Pas seulement sur les contenus mais aussi sur la discipline à propos de laquelle insiste le rapport PISA, relevant qu’un élève français sur deux « se dit gêné en classe par le bruit », la proportion de ceux qui se plaignent que souvent « les élèves n’écoutent pas ce que dit le professeur » ne cessant d’augmenter.
Dans ce domaine aussi l’attitude des enseignants est déterminante pour que la spirale descendante soit enrayée. A condition de ne pas suivre l’exemple de ce principal que rapportait récemment un quotidien expliquant à des parents dont la fille était harcelée en classe : « Son problème, c’est qu’elle est trop bien élevée. Les jeunes aujourd’hui ont pris l’habitude de s’insulter. Si elle ne fait pas de même, elle ne peut pas entrer dans le moule ». Il faut changer de moule et Vincent Peillon a décidé de faire comprendre que les enseignants ne sont pas seulement des victimes du désastre scolaire mais aussi des acteurs."
http://www.marianne.net/Ecole%E2%80%AF-qui-decroche-les-eleves-ou-les-profs%E2%80%AF_a234284.html
- Ali DevineNiveau 8
OK, les trois derniers paragraphes, où l'auteur sous-entend que les enseignants sont des tire-au-flanc corporatistes et laxistes, sont à jeter. Mais le reste de l'article est très bien, non ?
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- LilypimsGrand sage
*se roule par terre, étranglée de rire*Dame Tartine a écrit:Sans commentaires si ce n'est
Ecole : qui décroche, les élèves ou les profs ?
Il se dit que le Ministère n’est pas étranger à la fuite de ce rapport d’inspection, inhabituelle mise en cause professionnelle des enseignants du primaire qui tombe bien pour le ministre dans ce contexte d’enseignants arc-boutés contre la réforme des rythmes scolaires. Contexte qui a suscité d’aussi inhabituelles voix critiques à gauche, Vincent Peillon n’hésitant pas à dire publiquement que les profs grévistes s’opposaient à sa réforme pour défendre leurs « intérêts particuliers » et Jean-Christophe Cambadélis, numéro deux du PS (qui a pourtant une longue expérience de la mobilisation en tous genres d’enseignants), n’ayant pas hésité à dénoncer leur « corporatisme ».
Un nouveau ton donc : non les problèmes de l’Education ne sont pas qu’une question de moyens mais aussi de comportements et d’efforts enseignants. Pas seulement sur les contenus mais aussi sur la discipline à propos de laquelle insiste le rapport PISA, relevant qu’un élève français sur deux « se dit gêné en classe par le bruit », la proportion de ceux qui se plaignent que souvent « les élèves n’écoutent pas ce que dit le professeur » ne cessant d’augmenter.
Dans ce domaine aussi l’attitude des enseignants est déterminante pour que la spirale descendante soit enrayée. A condition de ne pas suivre l’exemple de ce principal que rapportait récemment un quotidien expliquant à des parents dont la fille était harcelée en classe : « Son problème, c’est qu’elle est trop bien élevée. Les jeunes aujourd’hui ont pris l’habitude de s’insulter. Si elle ne fait pas de même, elle ne peut pas entrer dans le moule ». Il faut changer de moule et Vincent Peillon a décidé de faire comprendre que les enseignants ne sont pas seulement des victimes du désastre scolaire mais aussi des acteurs."
http://www.marianne.net/Ecole%E2%80%AF-qui-decroche-les-eleves-ou-les-profs%E2%80%AF_a234284.html
- RoninMonarque
+1Ali Devine a écrit:OK, les trois derniers paragraphes, où l'auteur sous-entend que les enseignants sont des tire-au-flanc corporatistes et laxistes, sont à jeter. Mais le reste de l'article est très bien, non ?
- profecolesHabitué du forum
Ah, merci, je me disais que j'avais dû faire un contre-sens car ce que j'en comprends provoque chez moi la même réaction ....Ali Devine a écrit:OK, les trois derniers paragraphes, où l'auteur sous-entend que les enseignants sont des tire-au-flanc corporatistes et laxistes, sont à jeter. Mais le reste de l'article est très bien, non ?
Il y a juste sur la baisse des horaires du français où je ne suis pas sûre que les chiffres soient les bons.
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