- Pupuch76Niveau 8
Je suis d'accord avec Fifi . La seule raison pour laquelle on a le "droit" à une journée de libre, c'est tout simplement parce que soit on accepte d'avoir 2 journées super chargées (pour ma part j'ai 7 heures le mardi et 7h ou 5H + trous le vendredi et heureusement mon lundi de libre (qui est très bien tombé et qui permet de vraiment me reposer)), ou avec des trous (l'année dernière j'adorais commencer le lundi matin à 8H30... pour me taper ensuite 3H30 de trous et finir à 17H) soit on nous place n'importe où. Je connais plusieurs amis/collègues qui font des SVT dans 3 ou 4 classes différentes, dont classes d'arts plastiques et classes de langue (voire salle info : super quand tu n'as rien à faire sur les pc)... Pour les expériences, les dissections, l'utilisation des microscopes... ça devient tout de suite plus difficile de déplacer son chariot dans les étages et d'avoir accès à un point d'eau ou à une prise électrique.*Fifi* a écrit:Que tu aies marre des copies, je le comprends bien, mais ne confonds pas ton cas/ton collège avec une généralisation à l'ensemble des établissements ! Chez nous, les profs de français ont leur salle par exemple, et je ne pense pas qu'ils aient un emploi du temps pire que les autres (surtout pour les collègues de LM).Salsepareille a écrit:Les lettres présentent de nombreux désavantages. Des copies longues. Pas de salle où corriger. Un emploi du temps pourri, parce que dans l'ordinateur on passe en dernier, après les profs d'EPS (qui dépendent des locaux), de langue (chez nous il y a des regroupements), de SVT-physique (qui se partagent les salles donc qui s'arrangent pour avoir chacun une journée libre).
Copies longues, pas de salle, emploi du temps pourri... Pas de temps pour faire des heures sup... donc moins de sous...
Quels avantages? Faire les textes que l'on aime? Avoir une liberté dans les programmes? Mais c'est de moins en moins vrai, car c'est de plus en plus difficile avec les élèves qui arrivent en troisième en déchiffrant seulement en lecture.
Pardon, mais je trouve que c'est un peu une caricature ...
En 5ème j'ai fais faire pour l'instant 4 à 5 bilans en classe à mes élèves selon la classe (2 paragraphes, total entre 10 et 20 lignes). En 3ème, 3 devoirs avec à chaque fois un bilan à rédiger. J'attends au moins 20 lignes organisées où les élèves doivent réfléchir à la construction des idées dans les paragraphes. Après, les exigences au brevet ont baissé en terme de rédaction en HG, donc cela peut donner l'impression de ne donner que des questions à réponse courte. Après, c'est vrai que moi je tiens beaucoup à les faire travailler la rédaction au vue de leur niveau... (quand je pense que mes collègues de lettres revoient les conjugaisons du présent en 3e ou font des exos niveau CM en 5ème car ils n'ont pas les bases ...)
Inutile je pense de caricaturer les autres matières pour penser le problème des copies en lettres que je peux concevoir tout à fait !
On ne peut pas faire de nombreux travaux notés tout simplement parce qu'on ne les voit qu'une à 2 fois par semaine, et il faut bien avancer. Par contre on compense avec le nombre de classes. J'ai 11 classes, 4 niveaux, 260 élèves (ce qui est peu cette année, je suis montée jusqu'à 305).
Chaque matière a ses problèmes. Pour moi mon principal problème, c'est la période des conseils de classe, avec le remplissage des bulletins et les professeurs principaux qui ont un petit nombre de classes et qui ont du mal à comprendre que, oui ça met du temps à remplir, surtout si on évite de se contenter d'un "bien, assez bien, nul" ou autre. Et il y a forcément chaque soir, 2 conseils de classe qui correspondent généralement à 2 de nos classes. Garder le rythme pour rentrer 50 à 60 appréciations chaque soir, afin que les PP aient les bulletins suffisamment tôt pour en faire la synthèse, quand tes derniers contrôles se font la semaine avant les conseils, c'est dur!
- Singing in The RainHabitué du forum
Comme Salsepareille, j'ai aussi l'impression d'être sans arrêt submergée par les copies .... :lecteur: Un paquet de rédactions c'est aussi 4h pour moi... Quand on corrige, on est obligée de vraiment lire les phrases, les idées, les fautes en elles-mêmes, ce qui rend le travail fastidieux, contrairement à d' autres matières où la correction cible plutôt le repérage d'éléments précis (chiffres, dates, éléments historiques, mots-clés attendus...). Et il faut aussi mettre plus d'appréciations car sinon la note est perçue comme arbitraire et cela majore le temps de correction. Donc pas évident.
Et oui le nombre de copies fait que les collègues de français ne courent pas après les heures supplémentaires et j'en fais partie. Je n'ai pas non plus de temps à perdre dans des projets chronophages ou des commissions diverses. J'ai besoin d'énormément de temps pour les copies qui envahissent souvent mes week-ends car en semaine, après une journée de cours, on est parfois si lessivée intellectuellement qu'il est impossible de comprendre le charabia des élèves..
Et oui le nombre de copies fait que les collègues de français ne courent pas après les heures supplémentaires et j'en fais partie. Je n'ai pas non plus de temps à perdre dans des projets chronophages ou des commissions diverses. J'ai besoin d'énormément de temps pour les copies qui envahissent souvent mes week-ends car en semaine, après une journée de cours, on est parfois si lessivée intellectuellement qu'il est impossible de comprendre le charabia des élèves..
- Libé-RationGuide spirituel
Je rêve qu'un paquet de copies puisse être corrigé en seulement quatre heures ! En lycée, j'ai testé la méthode du chronomètre pour moins me laisser dévorer par les copies. Impossible de descendre en dessous de 45 minutes pour les 2ndes et les 1ères, et je plafonne le plus souvent à 60 minutes pour les Terminales : je parle du temps de correction PAR COPIE évidemment. Heureusement, je n'ai qu'entre 15 et 19 élèves par classe, ce qui me vaut une heure supplémentaire gratuite. Mais en calculant rapidement, un paquet me coûte entre 10 et 30 heures (bacs blancs des trois classes de Terminale imposés trois fois par trimestre)
Beaucoup de commentaires sur les copies, et j'utilise maintenant une fiche de 15-20 critères que je surligne selon le degré de réussite, par informatique. Ca m'évite d'écrire une page de conseil sur l'avant de la copie double comme je faisais avant, et ça guide vraiment les élèves qui guettent d'un devoir à l'autre leurs progrès. De plus, je leur demande de se fixer un objectif de progression par rapport à un des critères, et s'ils y parviennent, je valorise la note.
Beaucoup de commentaires sur les copies, et j'utilise maintenant une fiche de 15-20 critères que je surligne selon le degré de réussite, par informatique. Ca m'évite d'écrire une page de conseil sur l'avant de la copie double comme je faisais avant, et ça guide vraiment les élèves qui guettent d'un devoir à l'autre leurs progrès. De plus, je leur demande de se fixer un objectif de progression par rapport à un des critères, et s'ils y parviennent, je valorise la note.
- Fesseur ProGuide spirituel
+ 1Pupuch76 a écrit:Chaque matière a ses problèmes.
_________________
Pourvu que ça dure...
- yogiSage
Je corrige mes copies pendant les interros.
Je n'ai qu'une seule classe en francais.J'aime beaucoup enseigner cette matière mais j'ai certainement moins de notes que vous et je n'ai que 17 élèves dans la classe. Je donne des rédac avec un maximum de lignes imposé car je n'ai pas le courage de corriger des torchons de deux pages!
J'avoue que si j'enseignais seulement le francais ,je me débrouillerais pour ne pas avoir trop de notes dans chaque classe car sinon je trouverais cette discipline repoussante!
Je n'ai qu'une seule classe en francais.J'aime beaucoup enseigner cette matière mais j'ai certainement moins de notes que vous et je n'ai que 17 élèves dans la classe. Je donne des rédac avec un maximum de lignes imposé car je n'ai pas le courage de corriger des torchons de deux pages!
J'avoue que si j'enseignais seulement le francais ,je me débrouillerais pour ne pas avoir trop de notes dans chaque classe car sinon je trouverais cette discipline repoussante!
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- tannatHabitué du forum
Libé-Ration, crois tu possible de nous faire partager cette fiche de 15 à 20 critères, s'il te plaît ?
- Ephraïm EmmaNiveau 7
Ce que tu dis est amusant, dans la mesure où, moi, prof d'espagnol, je suis en train de réfléchir à une éventuelle reconversion en prof de lettres car ce serait plus reposant d'après mes échanges avec une collègue qui a été prof de langue avant de devenir prof de lettres. Elle m'a assuré qu'être prof de langue demandait beaucoup plus d'énergie et était beaucoup plus fatiguant, j'ai lu les mêmes propos sur ce forum tenus par une autre prof à l'expérience similaire. Les élèves sont souvent bien plus calmes et attentifs en français et le prof n'a pas à s'évertuer à dynamiser et intéresser le groupe a priori par des activités diversifiées faisant la part belle à l'oral. Mais nous ne sommes pas là pour comparer nos temps de correction, nous ne savons pas ce que les autres font chez eux, on ne peut pas juger uniquement sur ce qu'on voit en salle des profs.Salsepareille a écrit:Je voudrais réagir aux propos de Miss Terrious sur le post "je suis triste", concernant ce qu'elle a entendu lors d'une formation sur le nouveau DNB.
Ce que tu dis, Miss Terious, fait un peu écho à ce que j'ai ressenti ce dernier mois.
Je voudrais poser quelques questions ici mais ça risque de froisser les profs des autres matières; ceci dit je ne me base que sur des impressions et je serais très heureuse si les profs des autres matières pouvaient venir apporter leur témoignage.
Je croule sous les copies. Mais vraiment. Tous les paquets entassés, j'ai une bonne dizaine de centimètres de copies à corriger. Alors je ne sais pas, peut-être que je m'y prends mal. Il me faut environ 4h00 pour corriger des rédacs de troisième.
Mais là où cela devient difficile, c'est dans mon ressenti par rapport aux autres. Autour de moi, en salle des profs, je ne vois personne comme moi avec des tas de copies doubles. Les profs de maths ont des copies doubles, c'est vrai. Mais le métier change: la plupart de mes collègues de maths font de petites interros régulières, qu'ils corrigent en 30 min, et ils font un ou deux gros contrôles par trimestre.
Les collègues d'histoire travaillent exclusivement sur photocopie. Quelques lignes de réponses sont prévues pour les élèves.
Je ne vois pas les profs de langue corriger de copies. Tout juste de petites interros. Par contre je les vois avec une sorte de valise, avec à l'intérieur du matériel pour évaluer les élèves à l'oral. Les élèves s'enregistrent. Je les vois aussi avec de petites interros (un tiers de format A4) de vocabulaire.
Les profs de physique, techno et SVT ne corrigent pas en salle des profs.
Quelques collègues se mettent à la suppression des notes. Sur les copies, ils colorent des cases en rouge ou en vert, selon que c'est acquis ou non.
Je n'envie pas les autres parce que je n'aurais pas aimé/su enseigner leur matière. Mais je remets énormément en cause ma matière (lettres modernes). Je trouve finalement mes copies doubles obsolètes. Leur demander de rédiger ainsi, de rédiger autant, être attentive à la moindre phrase... A quoi ça sert? Je ne sais pas si dans leur vie adulte on leur demandera autant de rigueur. Comme j'ai l'impression que la copie double est en voie de disparition, j'ai peur que les élèves eux-mêmes en viennent à trouver cette manière de faire comme complètement démodée. Lorsque tous seront habitués à ne pas rédiger, comment leur imposer de rédiger?
Est-ce que je me trompe sur les autres matières?
Est-ce que les profs de français ont eu le même ressenti?
Peut-être que je donne trop de contrôles? J'essaie de faire en sorte que chaque classe, sur un trimestre, soit évaluée en dictée, grammaire, conjugaison, rédaction, lecture facile (juste voir s'ils ont lu le livre) et lecture bilan (faut réfléchir), quelques devoirs maisons... Ca me fait une dizaine de notes pas classe.
Mais bon, ce n'était qu'une parenthèse.
En revanche, je peux t'assurer qu'un prof de langue a aussi de longues copies à corriger (expressions écrites) et que c'est souvent une horreur (si je pouvais je m'en passerais, c'est ma hantise), des erreurs partout, à tel point qu'on doit essayer de comprendre ce que l'élève a bien voulu dire... Ca prend des heures à corriger. C'est bien simple, l'année dernière, en collège, j'avais 6 classes et je passais plus de 4h par paquet de copies, en sachant qu'elles arrivaient presque toutes en même temps (la fameuse tâche finale en fin de séquence...), soit plus de 24h de corrections. Sans compter les autres évaluations très fréquentes (celles que tu as dû voir corriger en salle des profs par les collègues de langue, je n'ai jamais corrigé d'expressions écrites ailleurs que chez moi, ça demande trop de concentration, impossible en salle des profs...).
Bref, tu te fais des idées quant au travail de correction de beaucoup de collègues... Et je réfléchis de plus en plus sérieusement à me réorienter vers les lettres modernes, moi ;-)
Plusieurs de mes collègues de français font des heures supplémentaires, aussi.
- Fesseur ProGuide spirituel
Impossible pour moi.yogi a écrit:Je corrige mes copies pendant les interros.
Je circule dans la salle pour aider et vérifier que personne ne "triche".
Et il me faut un minimum de calme pour corriger.
_________________
Pourvu que ça dure...
- yogiSage
Etant prof d'anglais à la base,je trouve que donner des cours de francais,c'est plus reposant que les langues étrangères (en effet, une reconversion ne me déplairait pas).
N.B: désolée pour mes accents et cédilles manquants (clavier QWERTY)
N.B: désolée pour mes accents et cédilles manquants (clavier QWERTY)
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- yogiSage
Bin si la classe est en interro d'une heure,c'est silencieux!Fesseur Pro a écrit:Impossible pour moi.yogi a écrit:Je corrige mes copies pendant les interros.
Je circule dans la salle pour aider et vérifier que personne ne "triche".
Et il me faut un minimum de calme pour corriger.
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- Libé-RationGuide spirituel
Oui, bien entendu.tannat a écrit:Libé-Ration, crois tu possible de nous faire partager cette fiche de 15 à 20 critères, s'il te plaît ?
- Ephraïm EmmaNiveau 7
Voilà, je n'étais pas sûre du pseudo mais c'était de toi que je parlais (le/la collègue de ce forum qui a été prof de langue et de lettres) ;-)yogi a écrit:Etant prof d'anglais à la base,je trouve que donner des cours de francais,c'est plus reposant que les langues étrangères (en effet, une reconversion ne me déplairait pas).
N.B: désolée pour mes accents et cédilles manquants (clavier QWERTY)
J'ai hésité au moment de choisir quelle voie suivre après le bac, lettres ou espagnol et je me suis décidée par rapport à mes résultats au lycée (ce qui est assez ridicule, avec du recul, sachant qu'on ne peut pas comparer les notes de français et celles d'une langue commencée en 2nde).
- InvitéMAFidèle du forum
Je vais apporter mon témoignage sur les langues vivantes, mais avant toute chose, personne ne me voit jamais travailler en salle des profs, car il est impossible de s'y concentrer: je bosse dans ma salle et chez moi.
On nous demande d'évaluer 5 compétences: compréhension de l'écrit, expression écrite, compréhension de l'oral, expression orale en continu, expression orale dialoguée.
Certaines collègues veulent avoir au moins deux notes dans chaque compétences. D'autres essayent d'avoir au moins plusieurs notes à l'écrit et plusieurs à l'oral (c'est mon cas), étant donné que bien souvent, on a au moins deux cases dans les bulletins (oral et écrit). A ceci s'ajoutent les tests de connaissances. Autant te dire que l'on passe beaucoup de temps à évaluer.
Je corrige très rapidement la compréhension, en revanche, l'expression prend un temps fou, que ce soit à l'oral ou à l'écrit. En expression écrite, au collège, pour te donner un ordre d'idée, je vais en général jusqu'à 200 mots en 3e; ça semble court par rapport à tes dissertations, mais ça prend un temps fou. L'autre jour, en 4e, ils ont fait environ 120 mots, ils sont une vingtaine, j'ai du mettre entre 2h30 et 3h pour tout corriger...
Je pense qu'au lycée, en langues vivantes (comme dans d'autres matières) c'est l'horreur! C'est une des raisons pour lesquelles je suis bien où je suis...!
On nous demande d'évaluer 5 compétences: compréhension de l'écrit, expression écrite, compréhension de l'oral, expression orale en continu, expression orale dialoguée.
Certaines collègues veulent avoir au moins deux notes dans chaque compétences. D'autres essayent d'avoir au moins plusieurs notes à l'écrit et plusieurs à l'oral (c'est mon cas), étant donné que bien souvent, on a au moins deux cases dans les bulletins (oral et écrit). A ceci s'ajoutent les tests de connaissances. Autant te dire que l'on passe beaucoup de temps à évaluer.
Je corrige très rapidement la compréhension, en revanche, l'expression prend un temps fou, que ce soit à l'oral ou à l'écrit. En expression écrite, au collège, pour te donner un ordre d'idée, je vais en général jusqu'à 200 mots en 3e; ça semble court par rapport à tes dissertations, mais ça prend un temps fou. L'autre jour, en 4e, ils ont fait environ 120 mots, ils sont une vingtaine, j'ai du mettre entre 2h30 et 3h pour tout corriger...
Je pense qu'au lycée, en langues vivantes (comme dans d'autres matières) c'est l'horreur! C'est une des raisons pour lesquelles je suis bien où je suis...!
- AudreyOracle
Un cours de français qui ne serait pas fatigant, ma foi, j'en rêve!
Ainsi donc, on n'aurait pas besoin d'efforts, de "dynamiser" notre cours, pour intéresser les élèves? Ils seraient plus calmes et attentifs en français? Eh beh... la mâchoire m'en tombe.
Je ne suis pas une prof avec des problèmes de gestion de classe, loin de là, et sans m'en vanter. Mais justement, si je n'en ai pas, étant donné qu'une grande partie du cours se passe à l'oral, et plus encore en ce qui concerne les études de texte, c'est parce que je dépense une énergie folle à capter de façon efficace l'intérêt et l'attention des élèves, tout en cadrant leur prise de parole qui est loin d'être "calme" et disciplinée la plupart du temps, en ne cessant jamais ou presque de les faire travailler (je suis humaine, quand même... ).
J'aimerais vraiment voir les collègues disant que le cours de français est plus "reposant" faire cours. Vraiment, vrai-ment.
Pour ma part, je sais très bien à quoi ressemble un cours d'anglais. J'ai assisté à bon nombre de cours de collègues depuis que je suis prof, justement pour savoir comment chacun travaille et profiter des différentes façons de faire dans ma pratique. Pour le coup, ma façon de travailler en terme d'énergie est la même que celle de mes collègues d'anglais, qui effectivement dépensent beaucoup d'énergie. Et je suis loin d'être un modèle unique de prof de français.
Maintenant, allons plus loin... dès qu'un cours se construit à l'oral, un prof sérieux s'investit beaucoup à l'oral et y laisse de l'énergie (la question étant évidemment de savoir mettre ce qu'il faut, ni plus ni moins, pour éviter d'y laisser sa santé). Et je pense que n'importe quel collègue dira que c'est dur, et de plus en plus, de capter l'attention des élèves et de la garder. Ce n'est pas plus difficile, ni plus nécessaire en langues vivantes que dans les autres matières.
Dire qu'on veut devenir prof de lettres parce qu'on veut moins se fatiguer, c'est presque insultant pour les collègues de lettres, et très certainement une erreur monumentale d'appréciation qui risque de mener à de sérieuses déconvenues.
Ainsi donc, on n'aurait pas besoin d'efforts, de "dynamiser" notre cours, pour intéresser les élèves? Ils seraient plus calmes et attentifs en français? Eh beh... la mâchoire m'en tombe.
Je ne suis pas une prof avec des problèmes de gestion de classe, loin de là, et sans m'en vanter. Mais justement, si je n'en ai pas, étant donné qu'une grande partie du cours se passe à l'oral, et plus encore en ce qui concerne les études de texte, c'est parce que je dépense une énergie folle à capter de façon efficace l'intérêt et l'attention des élèves, tout en cadrant leur prise de parole qui est loin d'être "calme" et disciplinée la plupart du temps, en ne cessant jamais ou presque de les faire travailler (je suis humaine, quand même... ).
J'aimerais vraiment voir les collègues disant que le cours de français est plus "reposant" faire cours. Vraiment, vrai-ment.
Pour ma part, je sais très bien à quoi ressemble un cours d'anglais. J'ai assisté à bon nombre de cours de collègues depuis que je suis prof, justement pour savoir comment chacun travaille et profiter des différentes façons de faire dans ma pratique. Pour le coup, ma façon de travailler en terme d'énergie est la même que celle de mes collègues d'anglais, qui effectivement dépensent beaucoup d'énergie. Et je suis loin d'être un modèle unique de prof de français.
Maintenant, allons plus loin... dès qu'un cours se construit à l'oral, un prof sérieux s'investit beaucoup à l'oral et y laisse de l'énergie (la question étant évidemment de savoir mettre ce qu'il faut, ni plus ni moins, pour éviter d'y laisser sa santé). Et je pense que n'importe quel collègue dira que c'est dur, et de plus en plus, de capter l'attention des élèves et de la garder. Ce n'est pas plus difficile, ni plus nécessaire en langues vivantes que dans les autres matières.
Dire qu'on veut devenir prof de lettres parce qu'on veut moins se fatiguer, c'est presque insultant pour les collègues de lettres, et très certainement une erreur monumentale d'appréciation qui risque de mener à de sérieuses déconvenues.
- dandelionVénérable
En fait Audrey je crois que nous idéalisons le fait d'être tout simplement compris. J'avoue cependant que n'ayant pas le génie de Racine et utilisant plus de 800 mots pour m'exprimer, j'ai souvent eu des difficultés de communication avec mes élèves en français aussi, donc je n'idéalise pas. Cependant, parler en langue étrangère est en soi un effort et devoir en plus calculer toutes ses interventions afin de les rendre le plus intelligibles possible l'est également. En dépit de tous mes efforts, il m'est plus facile de m'exprimer en français. De même, en anglais, sauf dans une très bonne classe, il est difficile de raconter une anecdote ou de plaisanter. Enfin c'est une matière où l'absence d'acquis est particulièrement pénalisante, comme en mathématiques, d'où peut-être une gestion de classe plus compliquée.
Au niveau de la correction, je pense que c'est relativement similaire du fait du doute induit par les erreurs récurrentes.
Au niveau de la correction, je pense que c'est relativement similaire du fait du doute induit par les erreurs récurrentes.
- IlseÉrudit
La correction du brevet est un bon indicateur du temps de correction entre matières : mes collègues de maths partent les premiers (voire pour certains dès le midi), ceux d'histoire en début d'après-midi et nous, en lettres, les derniers, en fin d'après-midi...
Et je n'ai jamais vu un enseignant de français prendre 3, 4 ou 5 HSA (ce que certains collègues font dans d'autres matières).
Enfin, certains de mes collègues (ou anciens collègues) ne travaillent pas pendant les vacances (voire le week-end) : en français, c'est impossible !
Et je n'ai jamais vu un enseignant de français prendre 3, 4 ou 5 HSA (ce que certains collègues font dans d'autres matières).
Enfin, certains de mes collègues (ou anciens collègues) ne travaillent pas pendant les vacances (voire le week-end) : en français, c'est impossible !
- AudreyOracle
Ne confondez pas "discussion à bâtons rompus" et "cours de français"...
Certes, on parle français en cours de français. Certes, il nous arrive de verser dans la digression, l'anecdote. Mais ne vous dites pas que tous les élèves arrivent à s'exprimer en français de façon intelligible. Aujourd'hui, le français est très concrètement une langue étrangère pour de nombreux élèves non francophones que nous avons dans nos classes. Aujourd'hui, de nombreux élèves francophones ont effectivement un bagage inférieur à 800 mots, c'est une certitude. J'en suis au point où quand j'inverse le sujet dans une phrase interrogative, je reformule systématiquement dans la foulée sans inversion car sinon, mes élèves, même parfois les bons, ne me comprennent pas. J'en suis au point où les élèves ne savent pas que la femelle du loup est la louve. Au point où les élèves ne savent plus me dire, dans une phrase, où est le verbe. Au point où certains de mes élèves, quand ils lisent, prononcent les "-ent" à la fin des verbes au pluriel, où ils font des fautes à leurs propres nom et prénom. Je suis même de plus en plus souvent contrainte d'apprendre à écrire, à tenir un stylo, à corriger leur posture de scripteur à mes élèves.
Comment peut-on penser qu'il est plus facile, dans ces conditions, de travailler sur l'ironie voltairienne ou l'argumentation que de converser de façon basique en anglais?
En français, aujourd'hui, la plupart du temps les élèves n'ont pas plus les bases qu'en langues vivantes. Ceux qui les possèdent deviennent des exceptions et s'ennuient de plus en plus ferme dans nos cours.
Franchement, non, n'idéalisez pas trop.
Certes, on parle français en cours de français. Certes, il nous arrive de verser dans la digression, l'anecdote. Mais ne vous dites pas que tous les élèves arrivent à s'exprimer en français de façon intelligible. Aujourd'hui, le français est très concrètement une langue étrangère pour de nombreux élèves non francophones que nous avons dans nos classes. Aujourd'hui, de nombreux élèves francophones ont effectivement un bagage inférieur à 800 mots, c'est une certitude. J'en suis au point où quand j'inverse le sujet dans une phrase interrogative, je reformule systématiquement dans la foulée sans inversion car sinon, mes élèves, même parfois les bons, ne me comprennent pas. J'en suis au point où les élèves ne savent pas que la femelle du loup est la louve. Au point où les élèves ne savent plus me dire, dans une phrase, où est le verbe. Au point où certains de mes élèves, quand ils lisent, prononcent les "-ent" à la fin des verbes au pluriel, où ils font des fautes à leurs propres nom et prénom. Je suis même de plus en plus souvent contrainte d'apprendre à écrire, à tenir un stylo, à corriger leur posture de scripteur à mes élèves.
Comment peut-on penser qu'il est plus facile, dans ces conditions, de travailler sur l'ironie voltairienne ou l'argumentation que de converser de façon basique en anglais?
En français, aujourd'hui, la plupart du temps les élèves n'ont pas plus les bases qu'en langues vivantes. Ceux qui les possèdent deviennent des exceptions et s'ennuient de plus en plus ferme dans nos cours.
Franchement, non, n'idéalisez pas trop.
- trompettemarineMonarque
+1000000000000Ilse a écrit:La correction du brevet est un bon indicateur du temps de correction entre matières : mes collègues de maths partent les premiers (voire pour certains dès le midi), ceux d'histoire en début d'après-midi et nous, en lettres, les derniers, en fin d'après-midi...
Et je n'ai jamais vu un enseignant de français prendre 3, 4 ou 5 HSA (ce que certains collègues font dans d'autres matières).
Enfin, certains de mes collègues (ou anciens collègues) ne travaillent pas pendant les vacances (voire le week-end) : en français, c'est impossible !
- yogiSage
J'enseigne le francais et l'anglais dans un minuscule atoll dans le Pacifique.On m'avait dit que leur capacité à s'exprimer serait fragile ,à l'oral comme à l'écrit.Finalement,ce n'est pas vrai meme si en effet,quelques uns appréhendent le francais comme une langue étrangère vu que leur langue maternelle est le Puamotu. Je confirme que la structure des séances en francais est bien moins épuisante qu'en anglais. Je n'idéalise pas,c'est juste mon ressenti,mon expérience.Audrey a écrit:Ne confondez pas "discussion à bâtons rompus" et "cours de français"...
Certes, on parle français en cours de français. Certes, il nous arrive de verser dans la digression, l'anecdote. Mais ne vous dites pas que tous les élèves arrivent à s'exprimer en français de façon intelligible. Aujourd'hui, le français est très concrètement une langue étrangère pour de nombreux élèves non francophones que nous avons dans nos classes. Aujourd'hui, de nombreux élèves francophones ont effectivement un bagage inférieur à 800 mots, c'est une certitude. J'en suis au point où quand j'inverse le sujet dans une phrase interrogative, je reformule systématiquement dans la foulée sans inversion car sinon, mes élèves, même parfois les bons, ne me comprennent pas. J'en suis au point où les élèves ne savent pas que la femelle du loup est la louve. Au point où les élèves ne savent plus me dire, dans une phrase, où est le verbe. Au point où certains de mes élèves, quand ils lisent, prononcent les "-ent" à la fin des verbes au pluriel, où ils font des fautes à leurs propres nom et prénom. Je suis même de plus en plus souvent contrainte d'apprendre à écrire, à tenir un stylo, à corriger leur posture de scripteur à mes élèves.
Comment peut-on penser qu'il est plus facile, dans ces conditions, de travailler sur l'ironie voltairienne ou l'argumentation que de converser de façon basique en anglais?
En français, aujourd'hui, la plupart du temps les élèves n'ont pas plus les bases qu'en langues vivantes. Ceux qui les possèdent deviennent des exceptions et s'ennuient de plus en plus ferme dans nos cours.
Franchement, non, n'idéalisez pas trop.
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- InvitéZNiveau 4
Je n'ai pas lu toutes les réponses. Mais je voulais te rassurer (ou pas, d'ailleurs) : moi aussi dans une matière scientifique (en Physique) j'ai des paquets de copies immenses. Quand j'ai un paquet de 40 copies de DS de 4 heures c'est vraiment l'horreur. Mon paquet actuel :
Mais je voulais aussi réagir à propos de tes doutes concernant la pertinence d'une correction minutieuse de l'orthographe, de la syntaxe etc. Je pense que c'est vraiment essentiel, et c'est une bonne chose que tu y prêtes attention. Quand je vois la rédaction de mes élèves dans leurs copies (qui sont pourtant censés faire partie de ceux qu'on appelle les "bons élèves"), et quand je me dis que plus tard ils devront rédiger des rapports dans leur futur métier d'ingénieur, ou des articles s'ils font de la recherche, ça m'inquiète grandement… Enfin, peut être que je suis déjà trop "vieux jeu", moi aussi… C'est vrai que je me pose souvent cette question : suis-je trop "réac" là-dessus ?… Mais en tous les cas, si les profs de français ne prêtent plus attention à l'orthographe dans leurs copies, cette fois ce sera vraiment la fin.
Bon courage en tout cas !!
Mais je voulais aussi réagir à propos de tes doutes concernant la pertinence d'une correction minutieuse de l'orthographe, de la syntaxe etc. Je pense que c'est vraiment essentiel, et c'est une bonne chose que tu y prêtes attention. Quand je vois la rédaction de mes élèves dans leurs copies (qui sont pourtant censés faire partie de ceux qu'on appelle les "bons élèves"), et quand je me dis que plus tard ils devront rédiger des rapports dans leur futur métier d'ingénieur, ou des articles s'ils font de la recherche, ça m'inquiète grandement… Enfin, peut être que je suis déjà trop "vieux jeu", moi aussi… C'est vrai que je me pose souvent cette question : suis-je trop "réac" là-dessus ?… Mais en tous les cas, si les profs de français ne prêtent plus attention à l'orthographe dans leurs copies, cette fois ce sera vraiment la fin.
Bon courage en tout cas !!
HAHAHA ! Je suis fan. :lol:Cripure a écrit:Un de mes collègues parti à la retraite en juin, quand il avait des devoirs sur feuilles simples, jetait le devoir sauf la première feuille en disant qu'il avait dû égarer le resteSalsepareille a écrit:Mes élèves n'ont déjà plus de copies doubles dans leurs classeurs, je me bats à chaque contrôle, j'enlève des points, j'écris des mots aux parents dans les carnets... Ce sont toujours les mêmes 2 ou 3 élèves qui passent des copies doubles aux autres.
Ca marchait
Mais ce n'était pas si fréquent.
- trompettemarineMonarque
Il est 1h30 et je viens de finir un paquet...
Je le place dans ce fil, dans celui "je râle car..." ou "les joies du jour..." ?
Je le place dans ce fil, dans celui "je râle car..." ou "les joies du jour..." ?
- InvitéZNiveau 4
Je dirais "les joies du jour".
- trompettemarineMonarque
Demain sera un autre jour merveilleux, un autre paquet m'attend !
- AudreyOracle
Après, Yogi, si j'ai bien lu, tu n'es pas prof de lettres, mais d'anglais , tu n'as que 17 élèves en français, ne corriges pas de rédacs de deux pages, expliques que si tu devais enseigner le français à temps plein, tu te débrouillerais pour ne pas avoir trop de notes parce que bon, corriger les copies, c'est pas fun...
J'ai comme dans l'idée qu'entre l'image que tu te fais d'un cours de français, et que tu mets en oeuvre, et la réalité que les profs de lettres uniquement profs de lettres vivent au quotidien en métropole, ce n'est pas vraiment la même chose... Moi, je n'ai jamais à créer de dynamique pédagogique orale en français seulement avec 17 élèves, c'est plus proche de 30, en fait. Ca change beaucoup la donne.
J'ai comme dans l'idée qu'entre l'image que tu te fais d'un cours de français, et que tu mets en oeuvre, et la réalité que les profs de lettres uniquement profs de lettres vivent au quotidien en métropole, ce n'est pas vraiment la même chose... Moi, je n'ai jamais à créer de dynamique pédagogique orale en français seulement avec 17 élèves, c'est plus proche de 30, en fait. Ca change beaucoup la donne.
- yogiSage
J'entends mais je persiste à dire que cette année,les heures de francais me sont beaucoup plus agréables et moins fatigantes que l'anglais. Le travail en autonomie et la différenciation me semble plus faciles qu'en langues étrangères.Audrey a écrit:Après, Yogi, si j'ai bien lu, tu n'es pas prof de lettres, mais d'anglais , tu n'as que 17 élèves en français, ne corriges pas de rédacs de deux pages, expliques que si tu devais enseigner le français à temps plein, tu te débrouillerais pour ne pas avoir trop de notes parce que bon, corriger les copies, c'est pas fun...
J'ai comme dans l'idée qu'entre l'image que tu te fais d'un cours de français, et que tu mets en oeuvre, et la réalité que les profs de lettres uniquement profs de lettres vivent au quotidien en métropole, ce n'est pas vraiment la même chose... Moi, je n'ai jamais à créer de dynamique pédagogique orale en français seulement avec 17 élèves, c'est plus proche de 30, en fait. Ca change beaucoup la donne.
Et oui,je jongle avec trois matières donc je n'ai pas envie de crouler sous le boulot. Quand je lis que certains ont presque 20 notes par trimestre dans une matière: sommes-nous vraiment obligés de nous infliger des trucs pareils? On peut décider de faire moins. Ce n'est pas pour autant qu'on est une feignasse.
En francais,il y a moins de classes que d'autres matières, vu le volume horaire ,donc il y a finalement moins d'élèves à évaluer qu'en anglais,par exemple.
Ce fil prend une tournure du style: "quels sont les profs qui bossent le plus dur à l'EN?"
Enfin,en 5ième,je ne vois pas pourquoi je laisserais les gamins faire des rédacs de deux pages alors que la quantité ne fait pas la qualité. Je préfère qu'ils fassent moins,avec des objectifs précis et réalisables.
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- florestanGrand sage
Les avis sont partagés! J' apporte une modeste contribution: je suis prof de langue et je partage la vie d'un prof de lettres. Nous travaillons tous les deux en lycée. Il travaille beaucoup plus que moi à la maison, particulièrement des corrections. Pour lui c'est un cauchemar et j'avoue que quand je regarde ses copies je le comprends. Pour moi ce sont les devoirs d'expression qui me prennent énormément de temps (je dirais six, sept heures par classe), mais je corrige tout et reprends tout (je me demande souvent pourquoi je me donne tant de mal bref......). Cependant ça n'a rien à voir avec le travail à la maison effectué par mon compagnon. Peut-être suis-je une grosse fumiste/redoutablement efficace (rayer la mention inutile)mais je dirais qu'il travaille facilement entre cinq et dix heures de plus que moi par semaine.
Par contre en cours, j'ai l'impression de donner plus de ma personne. Par exemple il me dit qu'il lui arrive de faire cours assis :shock: , ce qui me semble inimaginable. J'ai l'impression qu'en langues la gestion de classe est plus compliquée du fait d'injonctions contradictoires: il faut participer, mais écouter, mais repérer les erreurs des camarades. Donc parle mais tais toi et écoute! C'est difficile à gérer. D'ailleurs j'ai l'impression peut-être fausse que les profs de langue ont plus souvent des problèmes de discipline que les autres.
Mais en dernière instance, je n'ai pas envie d'être à sa place.
Par contre en cours, j'ai l'impression de donner plus de ma personne. Par exemple il me dit qu'il lui arrive de faire cours assis :shock: , ce qui me semble inimaginable. J'ai l'impression qu'en langues la gestion de classe est plus compliquée du fait d'injonctions contradictoires: il faut participer, mais écouter, mais repérer les erreurs des camarades. Donc parle mais tais toi et écoute! C'est difficile à gérer. D'ailleurs j'ai l'impression peut-être fausse que les profs de langue ont plus souvent des problèmes de discipline que les autres.
Mais en dernière instance, je n'ai pas envie d'être à sa place.
- "Le métier de prof est-il encore possible ?" interview d'une prof qui démissionne
- prof débutante complètement dépassée
- Quelle image vous faisiez-vous du métier de prof... avant de devenir prof ?
- Français - je suis complètement perdue... par où commencer ?
- Quand un prof de FLES devient prof de français en lycée
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum