- Isis39Enchanteur
J'ai des tables à une seule place : donc très dur de pomper. Je peux aussi corriger (des trucs pas trop prenants).yogi a écrit:Je corrige souvent pendant les devoirs.Je fais un tour dans la salle toutes les 10 mins. Eux ne décollent pas leurs yeux de leurs feuilles. Je ne vois vraiment pas le problème.Chacun fait comme il l'entend.Fesseur Pro a écrit:Ca me laisse tout de même songeur que certains puissent corriger pendant qu'ils donnent un devoir en collège.
Les gamins qui composent doivent être ravis.
- jeanneÉrudit
L'épreuve de français durant trois heures et non deux, c'est aussi normal qu'elle soit plus longue à corriger.Ilse a écrit:La correction du brevet est un bon indicateur du temps de correction entre matières : mes collègues de maths partent les premiers (voire pour certains dès le midi), ceux d'histoire en début d'après-midi et nous, en lettres, les derniers, en fin d'après-midi...
Et je n'ai jamais vu un enseignant de français prendre 3, 4 ou 5 HSA (ce que certains collègues font dans d'autres matières).
Enfin, certains de mes collègues (ou anciens collègues) ne travaillent pas pendant les vacances (voire le week-end) : en français, c'est impossible !
- TazonNiveau 9
Sans déc', c'est très différent des autres disciplines alors! En maths ils sont super autonomes et ne posent jamais de questions, ils ne me sollicitent jamais non plus pendant un devoir, et ils n'ont jamais fini en avance au brevet non plus. Moi aussi je trouve tout de même que les heures d'évaluation sont plus faciles que les heures de cours, même si je ne peux rien faire à côté de la surveillance.Thalie a écrit:C'est mal connaître l'enseignement des Lettres en collège. Aujourd'hui, les élèves ont une autonomie lors des évaluations de plus en plus réduite. Ils passent leur temps à nous solliciter tout au long du contrôle
Je reprends ce que j'avais dit, vous passez plein de temps à corriger parce que vous mettez plein de notes. Si je ramassais à longueur de temps les nombreux exercices, je passerais plus de temps en correction aussi. Après, je n'ai pas compris si c'est une charge de travail que vous vous mettez tous seuls sur le dos par tradition ou si vous n'avez pas le choix.Restent les rédacs qui sont vraiment longues à corriger (persiflons : mes gosses, avec tous leurs profs de français différents, ils en ont fait au mieux une par trimestre, et ce n'était pas une copie double qui était demandée)
C'est tout de même agaçant cette impression que certains veulent insinuer que les profs de français bossent plus que les autres, qui se la couleraient douce. Les pires seraient alors les profs dEPS, qui évaluent directement en cours, quels tire-au-flancs! ( camarades professeurs de ballon, vous avez compris que je plaisante, hein?)
Le coup du matériel à préparer, ça me fait penser à un collègue de techno très aimable par ailleurs, qui m'avait dit que moi, je n'avais "que ma craie à tailler". Et puis je lui avais expliqué que moi, je préparais 12h de cours différentes par semaine au minimum contre quatre pour lui, il n'y avait jamais pensé. Évitons de comparer avec ce que nous ne connaissons pas.
- OsmieSage
J'ai le souvenir d'une copine qui faisait les contrôles de maths, seule à une table, le livre ouvert sur les genoux.Isis39 a écrit:J'ai des tables à une seule place : donc très dur de pomper. Je peux aussi corriger (des trucs pas trop prenants).yogi a écrit:Je corrige souvent pendant les devoirs.Je fais un tour dans la salle toutes les 10 mins. Eux ne décollent pas leurs yeux de leurs feuilles. Je ne vois vraiment pas le problème.Chacun fait comme il l'entend.Fesseur Pro a écrit:Ca me laisse tout de même songeur que certains puissent corriger pendant qu'ils donnent un devoir en collège.
Les gamins qui composent doivent être ravis.
La semaine dernière, un élève avait son antisèche dans sa trousse ouverte en grand : plus c'est gros plus ça passe.
Je ne leur fais pas confiance : c'est notre boulot de leur surveiller et c'est de bonne guerre qu'ils tentent tous les moyens pour nous tromper. Et ils sont inventifs (parfois maladroits).
- yogiSage
Pour les branleurs,je doute qu'ils aient de bons résultats meme avec des pompes. On le voit vite sur une copie si l'élève a triché.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- dandelionVénérable
yogi a écrit:Pour les branleurs,je doute qu'ils aient de bons résultats meme avec des pompes. On le voit vite sur une copie si l'élève a triché.
- LeclochardEmpereur
On a fait pourtant des études et des rapports officiels sur le sujet. Ce n'est pas un fantasme.Tazon a écrit:Sans déc', c'est très différent des autres disciplines alors! En maths ils sont super autonomes et ne posent jamais de questions, ils ne me sollicitent jamais non plus pendant un devoir, et ils n'ont jamais fini en avance au brevet non plus. Moi aussi je trouve tout de même que les heures d'évaluation sont plus faciles que les heures de cours, même si je ne peux rien faire à côté de la surveillance.Thalie a écrit:C'est mal connaître l'enseignement des Lettres en collège. Aujourd'hui, les élèves ont une autonomie lors des évaluations de plus en plus réduite. Ils passent leur temps à nous solliciter tout au long du contrôle
Je reprends ce que j'avais dit, vous passez plein de temps à corriger parce que vous mettez plein de notes. Si je ramassais à longueur de temps les nombreux exercices, je passerais plus de temps en correction aussi. Après, je n'ai pas compris si c'est une charge de travail que vous vous mettez tous seuls sur le dos par tradition ou si vous n'avez pas le choix.Restent les rédacs qui sont vraiment longues à corriger (persiflons : mes gosses, avec tous leurs profs de français différents, ils en ont fait au mieux une par trimestre, et ce n'était pas une copie double qui était demandée)
C'est tout de même agaçant cette impression que certains veulent insinuer que les profs de français bossent plus que les autres, qui se la couleraient douce. Les pires seraient alors les profs dEPS, qui évaluent directement en cours, quels tire-au-flancs! ( camarades professeurs de ballon, vous avez compris que je plaisante, hein?)
Le coup du matériel à préparer, ça me fait penser à un collègue de techno très aimable par ailleurs, qui m'avait dit que moi, je n'avais "que ma craie à tailler". Et puis je lui avais expliqué que moi, je préparais 12h de cours différentes par semaine au minimum contre quatre pour lui, il n'y avait jamais pensé. Évitons de comparer avec ce que nous ne connaissons pas.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- HéliandreExpert
J'avais lu une étude là-dessus, malheureusement je ne me rappelle plus la source (on va me tomber dessus) : les profs de Lettres et d'EPS avec le plus de pénibilité, de Lettres pour le temps passé ; d'EPS du point de vue physique.Tazon a écrit:
C'est tout de même agaçant cette impression que certains veulent insinuer que les profs de français bossent plus que les autres, qui se la couleraient douce. Les pires seraient alors les profs dEPS, qui évaluent directement en cours, quels tire-au-flancs! ( camarades professeurs de ballon, vous avez compris que je plaisante, hein?)
Le coup du matériel à préparer, ça me fait penser à un collègue de techno très aimable par ailleurs, qui m'avait dit que moi, je n'avais "que ma craie à tailler". Et puis je lui avais expliqué que moi, je préparais 12h de cours différentes par semaine au minimum contre quatre pour lui, il n'y avait jamais pensé. Évitons de comparer avec ce que nous ne connaissons pas.
Pour ce qui est du nombre d'heures différentes à préparer, j'ai passé mes 6 premières années à préparer 18h (Lettres classiques), sans avoir conscience que c'était une donnée à prendre en compte (et en effet ce critère est rarement évoqué). Et sans comprendre pourquoi je préparais tant par rapport aux autres, qui me disaient -collègues d'autres matières- que je voulais trop bien faire...
Ceci dit je pense aussi que chaque matière a ses inconvénients et ses avantages, nombre d'élèves à suivre, importance accordée à la matière par les parents et élèves, etc...
Mais il faut reconnaitre que les rares études sur le sujet mettent en avant un temps de travail plus important en Français.
Mais je ne peux pas citer mes sources...
Il y a déjà eu une discussion sur le sujet (qui tournait parfois vinaigre...)
Edit : Leclochard (oh ! tu as changé d'avatar ? Bien aussi
- LilypimsGrand sage
Et puis dire que certains travaillent trop ne veut pas dire que les autres ne travaillent pas assez.Leclochard a écrit:On a fait pourtant des études et des rapports officiels sur le sujet. Ce n'est pas un fantasme.Tazon a écrit:Sans déc', c'est très différent des autres disciplines alors! En maths ils sont super autonomes et ne posent jamais de questions, ils ne me sollicitent jamais non plus pendant un devoir, et ils n'ont jamais fini en avance au brevet non plus. Moi aussi je trouve tout de même que les heures d'évaluation sont plus faciles que les heures de cours, même si je ne peux rien faire à côté de la surveillance.Thalie a écrit:C'est mal connaître l'enseignement des Lettres en collège. Aujourd'hui, les élèves ont une autonomie lors des évaluations de plus en plus réduite. Ils passent leur temps à nous solliciter tout au long du contrôle
Je reprends ce que j'avais dit, vous passez plein de temps à corriger parce que vous mettez plein de notes. Si je ramassais à longueur de temps les nombreux exercices, je passerais plus de temps en correction aussi. Après, je n'ai pas compris si c'est une charge de travail que vous vous mettez tous seuls sur le dos par tradition ou si vous n'avez pas le choix.Restent les rédacs qui sont vraiment longues à corriger (persiflons : mes gosses, avec tous leurs profs de français différents, ils en ont fait au mieux une par trimestre, et ce n'était pas une copie double qui était demandée)
C'est tout de même agaçant cette impression que certains veulent insinuer que les profs de français bossent plus que les autres, qui se la couleraient douce. Les pires seraient alors les profs dEPS, qui évaluent directement en cours, quels tire-au-flancs! ( camarades professeurs de ballon, vous avez compris que je plaisante, hein?)
Le coup du matériel à préparer, ça me fait penser à un collègue de techno très aimable par ailleurs, qui m'avait dit que moi, je n'avais "que ma craie à tailler". Et puis je lui avais expliqué que moi, je préparais 12h de cours différentes par semaine au minimum contre quatre pour lui, il n'y avait jamais pensé. Évitons de comparer avec ce que nous ne connaissons pas.
- TazonNiveau 9
Certes, je veux bien croire que vous passez plus de temps à corriger ( et je me l'explique très bien) mais comme l'a fait remarquer la collègue de musique, le temps de correction ne fait pas toute la pénibilité (ni toute la qualité) du travail, et pour ma part, je ne me risquerais pas, comme l'ont fait certains ici, à dire vouloir changer de discipline parce que ce serait "moins difficile".Leclochard a écrit:
On a fait pourtant des études et des rapports officiels sur le sujet. Ce n'est pas un fantasme.
- Isis39Enchanteur
Je passe régulièrement dans les rangs.Janne a écrit:J'ai le souvenir d'une copine qui faisait les contrôles de maths, seule à une table, le livre ouvert sur les genoux.Isis39 a écrit:J'ai des tables à une seule place : donc très dur de pomper. Je peux aussi corriger (des trucs pas trop prenants).yogi a écrit:Je corrige souvent pendant les devoirs.Je fais un tour dans la salle toutes les 10 mins. Eux ne décollent pas leurs yeux de leurs feuilles. Je ne vois vraiment pas le problème.Chacun fait comme il l'entend.
La semaine dernière, un élève avait son antisèche dans sa trousse ouverte en grand : plus c'est gros plus ça passe.
Je ne leur fais pas confiance : c'est notre boulot de leur surveiller et c'est de bonne guerre qu'ils tentent tous les moyens pour nous tromper. Et ils sont inventifs (parfois maladroits).
- AudreyOracle
Je précise que les Lettres classiques peuvent très bien enseigner sur 4 niveaux dans un établissement, c'est mon cas. J'ai les 3 niveaux en latin, la 3è en grec, et j'ai une 6e et une 4e en français. Comme beaucoup de collègues d'autres matières (sciences, musique, arts p..), je me retrouve souvent à devoir assister aux conseils des classes de français, et à d'autres, pour mes latinistes, et encore d'autres, pour mes hellénistes, parce que non, ils ne sont pas toujours dans les classes que j'ai en français et qu'en plus, ils sont répartis sur plusieurs classes. Les bulletins en grand nombre à compléter pour plein de classes, je connais donc bien, même si c'est en moins grand nombre que les collègues que je citais, car je n'ai pas tous les élèves du collège non plus!
Pour les devoirs, il m'est impossible de corriger efficacement pendant un devoir sur table.
Entre les dys- auxquels il faut réexpliquer les consignes, qu'il faut rassurer, les dys auxquels il faut montrer comment tenir son crayon, placer sa feuille, son sujet, les pas dys- qui préfèrent vous poser des questions plutôt que de lire les consignes, les élèves qui sont tentés de tricher constamment, ceux qui ne se concentrent pas, ceux que vous voulez aider à réussir au mieux en les cadrant un peu au niveau de la gestion du temps, et les questions légitimes auxquelles vous devez répondre (parce que parfois, ben oui, je me rends compte à l'usage que j'ai mal posé une question, et donc, j'explique, je reformule pour rectifier le tir en direct live), franchement, il est IMPOSSIBLE de faire autre chose que d'être parmi les élèves, dans les rangs, comme on surveille son lait sur le feu.
Pour ce qui est de l'énergie, c'est peut-être une question de personnalité, mais je fais rarement cours assise: il faut que je sois malade ou coincée quelque part pour que je n'aie pas l'irrépressible envie de me lever, de faire de grands gestes, d'aller vers les élèves en cours. Pour la gestion de l'échange oral avec les élèves, étant donné que comme d'autres ici, je suis toujours en impro quasi totale dans le cours, ça me demande une énergie, une réactivité et une énergie énormes. Et les élèves suivent le rythme. Ils ont l'habitude de soumettre toutes leurs remarques sur les textes, et croyez-moi, ils en font, ma stagiaire etait même scotchée en les voyant vendredi. Et oui, moi aussi je fais le chef d'orchestre, parce que pour que ça ne vire pas illico à la foire ou à la paraphrase futile, il faut organiser, guider tout ça, rebondir sur les erreurs, élucider les zones d'ombre, suivre une piste jusque là inconnue, car c'est ce dernier point qui fait qu'aucun cours n'est identique malgré un mêem texte étudié. Il faut amener les élèves à écouter le professeur, à s'écouter entre eux, à réagir au propos d'autrui pour construire leur réflexion, à rectifier les interprétations avancées par les uns et les autres, les enrichir, les nuancer. Je ne vois vraiment pas en quoi, vu la pratique je décris là, mon énergie dépensée serait moindre que cele d'un prof d'anglais.
Je vais finir par m'enregistrer en cours au dictaphone si ça continue...:lol:
Je n'ai aucune intention de comparer les avantages des uns, des autres, selon les matières, j'ai simplement été choquée de voir que des collègues envisagent de devenir prof de lettres pour être moins fatigués, car cela sous-entend qu'en lettres, on se fatigue moins, que c'est même, d'après certains, souvent pépère. Je trouve que cela révèle une vision bien étroite des difficultés que nous rencontrons tous aujourd'hui, quelles que soient nos disciplines et nos niveaux d'enseignement. S'il est bien une chose que nous partageons tous, ce sont les difficultés de nos publics d'élèves actuels, qui compliquent réellement la tâche de tous les collègues et les fatiguent.
Pour les devoirs, il m'est impossible de corriger efficacement pendant un devoir sur table.
Entre les dys- auxquels il faut réexpliquer les consignes, qu'il faut rassurer, les dys auxquels il faut montrer comment tenir son crayon, placer sa feuille, son sujet, les pas dys- qui préfèrent vous poser des questions plutôt que de lire les consignes, les élèves qui sont tentés de tricher constamment, ceux qui ne se concentrent pas, ceux que vous voulez aider à réussir au mieux en les cadrant un peu au niveau de la gestion du temps, et les questions légitimes auxquelles vous devez répondre (parce que parfois, ben oui, je me rends compte à l'usage que j'ai mal posé une question, et donc, j'explique, je reformule pour rectifier le tir en direct live), franchement, il est IMPOSSIBLE de faire autre chose que d'être parmi les élèves, dans les rangs, comme on surveille son lait sur le feu.
Pour ce qui est de l'énergie, c'est peut-être une question de personnalité, mais je fais rarement cours assise: il faut que je sois malade ou coincée quelque part pour que je n'aie pas l'irrépressible envie de me lever, de faire de grands gestes, d'aller vers les élèves en cours. Pour la gestion de l'échange oral avec les élèves, étant donné que comme d'autres ici, je suis toujours en impro quasi totale dans le cours, ça me demande une énergie, une réactivité et une énergie énormes. Et les élèves suivent le rythme. Ils ont l'habitude de soumettre toutes leurs remarques sur les textes, et croyez-moi, ils en font, ma stagiaire etait même scotchée en les voyant vendredi. Et oui, moi aussi je fais le chef d'orchestre, parce que pour que ça ne vire pas illico à la foire ou à la paraphrase futile, il faut organiser, guider tout ça, rebondir sur les erreurs, élucider les zones d'ombre, suivre une piste jusque là inconnue, car c'est ce dernier point qui fait qu'aucun cours n'est identique malgré un mêem texte étudié. Il faut amener les élèves à écouter le professeur, à s'écouter entre eux, à réagir au propos d'autrui pour construire leur réflexion, à rectifier les interprétations avancées par les uns et les autres, les enrichir, les nuancer. Je ne vois vraiment pas en quoi, vu la pratique je décris là, mon énergie dépensée serait moindre que cele d'un prof d'anglais.
Je vais finir par m'enregistrer en cours au dictaphone si ça continue...:lol:
Je n'ai aucune intention de comparer les avantages des uns, des autres, selon les matières, j'ai simplement été choquée de voir que des collègues envisagent de devenir prof de lettres pour être moins fatigués, car cela sous-entend qu'en lettres, on se fatigue moins, que c'est même, d'après certains, souvent pépère. Je trouve que cela révèle une vision bien étroite des difficultés que nous rencontrons tous aujourd'hui, quelles que soient nos disciplines et nos niveaux d'enseignement. S'il est bien une chose que nous partageons tous, ce sont les difficultés de nos publics d'élèves actuels, qui compliquent réellement la tâche de tous les collègues et les fatiguent.
- AudreyOracle
Si ton tour de ronde est à heure fixe, tes élèves doivent effectivement être ravis!yogi a écrit:Je corrige souvent pendant les devoirs.Je fais un tour dans la salle toutes les 10 mins. Eux ne décollent pas leurs yeux de leurs feuilles. Je ne vois vraiment pas le problème.Chacun fait comme il l'entend.Fesseur Pro a écrit:Ca me laisse tout de même songeur que certains puissent corriger pendant qu'ils donnent un devoir en collège.
Les gamins qui composent doivent être ravis.
Rien de plus parfait pour la triche que de connaître à l'avance les habitudes du prof!
Si tu corriges, d'ailleurs, je ne vois pas ce qui te permet d'affirmer sans l'ombre d'un doute qu'aucun de tes élèves n'a jamais triché.
Même moi, qui pourtant circule de façon totalement imprévisible dans les rangs, je rate parfois des tricheries, vite repérées après coup lors de la correction de copie. Je n'ai en tout cas jamais eu la prétention de tout voir, et je sécurise un maximum car mes élèves ne sont que des enfants et pas des saints.
- yogiSage
On fait comme on l'entend,j'ai rien demandé.Epargnez-moi les jugements.Audrey a écrit:Si ton tour de ronde est à heure fixe, tes élèves doivent effectivement être ravis!yogi a écrit:Je corrige souvent pendant les devoirs.Je fais un tour dans la salle toutes les 10 mins. Eux ne décollent pas leurs yeux de leurs feuilles. Je ne vois vraiment pas le problème.Chacun fait comme il l'entend.Fesseur Pro a écrit:Ca me laisse tout de même songeur que certains puissent corriger pendant qu'ils donnent un devoir en collège.
Les gamins qui composent doivent être ravis.
Rien de plus parfait pour la triche que de connaître à l'avance les habitudes du prof!
Si tu corriges, d'ailleurs, je ne vois pas ce qui te permet d'affirmer sans l'ombre d'un doute qu'aucun de tes élèves n'a jamais triché.
Même moi, qui pourtant circule de façon totalement imprévisible dans les rangs, je rate parfois des tricheries, vite repérées après coup lors de la correction de copie. Je n'ai en tout cas jamais eu la prétention de tout voir, et je sécurise un maximum car mes élèves ne sont que des enfants et pas des saints.
Enfin,dans n'importelle quelle discipline,notre métier est dur.On est logé à la meme enseigne. Arretons les clichés et les comparaisons. Des questions ont été posées sur ce fil,j'ai parlé de mon expérience car j'ai plusieurs fois enseigné différentes matières.
Aussi,se reconvertir au sein de l'EN pour éviter de tourner en rond me parait une bonne idée. Si on a besoin de renouveau ,où est le mal?
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- AmaliahEmpereur
Tout dépend du devoir donné! Si c'est un contrôle de conjugaison, j'ai les yeux sur ma classe.Fesseur Pro a écrit:Ca me laisse tout de même songeur que certains puissent corriger pendant qu'ils donnent un devoir en collège.
Les gamins qui composent doivent être ravis.
Si c'est une rédaction, c'est le silence absolu après les cinq minutes rituelles de questions (à part en 4e très faible où je leur sers de dictionnaire) et je corrige d'autres devoirs vite corrigés (de petites interros toutes bêtes par exemple), je ne me lance pas non plus dans la letcure de longs devoirs.
Si c'est un petit contrôle de vocabulaire, je fais souvent deux sujets pour que personne ne copie sur son voisin (mais je n'ai pas le temps de corriger autre chose en cinq minutes). Bref qu'il est facile de juger les pratiques d'autrui!
- Isis39Enchanteur
Pareil pour moi. Un petit contrôle de connaissance en début d'heure = je les surveille comme le lait sur le feu.Amaliah a écrit:Tout dépend du devoir donné! Si c'est un contrôle de conjugaison, j'ai les yeux sur ma classe.Fesseur Pro a écrit:Ca me laisse tout de même songeur que certains puissent corriger pendant qu'ils donnent un devoir en collège.
Les gamins qui composent doivent être ravis.
Si c'est une rédaction, c'est le silence absolu après les cinq minutes rituelles de questions (à part en 4e très faible où je leur sers de dictionnaire) et je corrige d'autres devoirs vite corrigés (de petites interros toutes bêtes par exemple), je ne me lance pas non plus dans la letcure de longs devoirs.
Si c'est un petit contrôle de vocabulaire, je fais souvent deux sujets pour que personne ne copie sur son voisin (mais je n'ai pas le temps de corriger autre chose en cinq minutes). Bref qu'il est facile de juger les pratiques d'autrui!
- Singing in The RainHabitué du forum
Non ce n'est pas une charge de travail qu'on "se met sur le dos", en français, les IPR exigent une rédaction par classe toutes les trois semaines, une dictée, des évaluations grammaticales, des vérifications de lecture et un devoir de fin de séquence / chapitre. Et on demande qu'en dehors des "rédactions", les élèves pratiquent de courtes formes d'écriture (un paragraphe, une synthèse...). Bref, on nous impose d'évaluer de nombreux domaines très différents et très consistants.Tazon a écrit:
Je reprends ce que j'avais dit, vous passez plein de temps à corriger parce que vous mettez plein de notes. Si je ramassais à longueur de temps les nombreux exercices, je passerais plus de temps en correction aussi. Après, je n'ai pas compris si c'est une charge de travail que vous vous mettez tous seuls sur le dos par tradition ou si vous n'avez pas le choix.
On ne sous-entend pas que "des profs se la coulent douce", on ne parle pas de "tire-aux-flancs" pour les autres, ce qui est méprisant car tous les profs travaillent pour leurs matières respectives mais il y a des faits chiffrés qui montrent que les matières littéraires ont des corrections et préparations plus chargées. Voici le lien vers la note d'information sur le temps de travail des enseignants en 2002 :Tazon a écrit:C'est tout de même agaçant cette impression que certains veulent insinuer que les profs de français bossent plus que les autres, qui se la couleraient douce. Les pires seraient alors les profs dEPS, qui évaluent directement en cours, quels tire-au-flancs! ( camarades professeurs de ballon, vous avez compris que je plaisante, hein?) Évitons de comparer avec ce que nous ne connaissons pas.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0243.pdf
Je copie juste un extrait de l'introduction de ce document
Une enquête de la Direction de la programmation et du développement a permis d’'appréhender le temps de travail des enseignants à temps
complet : ils exercent, en moyenne, 39 heures 47 par semaine, dont 20 heures 27 hors enseignement.
Même si tous les enseignants ne doivent pas le même nombre d’heures, les professeurs dans les disciplines littéraires et les professeurs agrégés
sont ceux qui totalisent le plus d’heures hebdomadaires, au-delà même de 39 heures.
Le constat est le même lorsque l’on s’intéresse au nombre de jours passés à travailler pendant les congés de l’année : les enseignants
dans les disciplines littéraires et les agrégés travaillent plus pendant leurs congés que les 19,4 jours de travail, en moyenne, pour l’ensemble des enseignants à temps complet.
- IlseÉrudit
Je fais remonter...Ilse a écrit:J'en profite pour vous poser une question : mon ancien documentaliste m'avait dit qu'il avait un nombre d'heures prévu par semaine pour lire, se tenir au courant des nouveautés (livres jeunesse, ...) . Savez-vous si cela est vrai ? Et dans ce cas, pourquoi n'est-ce pas prévu pour les enseignants de lettres ?
Et je redis ce que j'ai dit plus haut : je ne connais pas de profs de lettres qui fasse 3, 4 ou 5 HSA... alors que j'ai plusieurs exemples de collègues d'autres matières qui le font.
D'ailleurs, les professeurs de lettres qui le peuvent financièrement se mettent souvent à temps partiel (pour avoir une classe en moins).
Je travaille toujours le week-end et durant les petites vacances, ce que ne font que rarement certains de mes collègues (ils le reconnaissent eux-mêmes).
- Hoa MaiNiveau 8
Personnellement, surveiller me fatigue moins que faire cours.Janne a écrit:D'accord avec ce qui est écrit : en collège, pendant les contrôles, on surveille.dandelion a écrit:Il y a dix ans je pouvais corriger des cahiers pendant un contrôle. Aujourd'hui à part dans certains établissements privilégiés, je pense que c'est réellement difficile.Thalie a écrit:C'est mal connaître l'enseignement des Lettres en collège. Aujourd'hui, les élèves ont une autonomie lors des évaluations de plus en plus réduite. Ils passent leur temps à nous solliciter tout au long des contrôles et ce d'autant plus en rédaction où ils ont terminé en 20 min. une demi-heure le travail prévu pendant 1h30 (En 6e ils écrivent pendant 10 min. un texte illisible sans aucune syntaxe, il faut tout reprendre et donc les guider pas à pas et de façon individuelle. Il n'y a qu'à voir au brevet, les élèves sortir lors de l'épreuve de rédaction à la moitié du temps. Si on veut les 'occuper', on ne peut donc plus se reposer pendant qu'ils grattent.Il faut sans arrêt les forcer à retourner sur leur copie pour la corriger et l'améliorer mais ces mots ne veulent plus dire grand chose donc il faut développer des tas de stratégies (fiches de consignes, guidage serré, critères à vérifier) qui nous obligent à passer dans les rangs en permanence pour vérifier que le travail se fait.
- DalvaVénérable
Moi, comme je suis prof de français, faire cours ne me fatigue pas : on a des manuels, donc je m'assieds à mon bureau et je dis aux élèves "ouvrez votre livre page tant, lisez et répondez aux questions" ou "ouvrez votre livre page tant, lisez la leçon de grammaire puis faites les exercices tant, tant et tant". Pendant ce temps, je prépare mon cours suivant, c'est-à-dire que je regarde quelle page je vais faire travailler à la classe suivante, et je prépare les réponses aux questions ou aux exercices. Lors de l'heure suivante, on corrige, mais comme c'est du français, les élèves sont hyper silencieux et respectueux de la parole des autres, donc ça ne me fatigue pas, il n'y a aucun bruit.
Comme c'est du français, ils sont par nature intéressés donc je n'ai pas besoin d'être "créative" ou de me démener.
Comme c'est leur langue maternelle, je n'ai pas besoin de me creuser la tête non plus pour savoir comment leur faire comprendre telle ou telle notion, de toute façon il ne s'agit que de lire des textes ou d'en écrire dans une langue qui est la leur.
La seule chose qui me pèse, c'est de corriger les copies, mais comme je le fais assise à mon bureau en buvant un thé et en mangeant du chocolat, c'est du pur plaisir.
Comme c'est du français, ils sont par nature intéressés donc je n'ai pas besoin d'être "créative" ou de me démener.
Comme c'est leur langue maternelle, je n'ai pas besoin de me creuser la tête non plus pour savoir comment leur faire comprendre telle ou telle notion, de toute façon il ne s'agit que de lire des textes ou d'en écrire dans une langue qui est la leur.
La seule chose qui me pèse, c'est de corriger les copies, mais comme je le fais assise à mon bureau en buvant un thé et en mangeant du chocolat, c'est du pur plaisir.
- DalvaVénérable
Sinon, Pupuch, contrairement à ce que tu as l'air de croire, nous savons pertinemment que les cours de SVT, physique-chimie ou techno demandent beaucoup de préparation, et il est évident que le fait d'aller chercher ceci ou de confectionner cela rentre dans le temps de préparation. Il est évident aussi, d'ailleurs, que c'est bien ce qu'il y a de plus chronophage.
- IlseÉrudit
... mais ce sont les seuls (du moins dans mon collège) qui ont des groupes (cours à 13-14 élèves)...Dalva a écrit:Sinon, Pupuch, contrairement à ce que tu as l'air de croire, nous savons pertinemment que les cours de SVT, physique-chimie ou techno demandent beaucoup de préparation, et il est évident que le fait d'aller chercher ceci ou de confectionner cela rentre dans le temps de préparation. Il est évident aussi, d'ailleurs, que c'est bien ce qu'il y a de plus chronophage.
- IlseÉrudit
Dalva a écrit:Moi, comme je suis prof de français, faire cours ne me fatigue pas : on a des manuels, donc je m'assieds à mon bureau et je dis aux élèves "ouvrez votre livre page tant, lisez et répondez aux questions" ou "ouvrez votre livre page tant, lisez la leçon de grammaire puis faites les exercices tant, tant et tant". Pendant ce temps, je prépare mon cours suivant, c'est-à-dire que je regarde quelle page je vais faire travailler à la classe suivante, et je prépare les réponses aux questions ou aux exercices. Lors de l'heure suivante, on corrige, mais comme c'est du français, les élèves sont hyper silencieux et respectueux de la parole des autres, donc ça ne me fatigue pas, il n'y a aucun bruit.
Comme c'est du français, ils sont par nature intéressés donc je n'ai pas besoin d'être "créative" ou de me démener.
Comme c'est leur langue maternelle, je n'ai pas besoin de me creuser la tête non plus pour savoir comment leur faire comprendre telle ou telle notion, de toute façon il ne s'agit que de lire des textes ou d'en écrire dans une langue qui est la leur.
La seule chose qui me pèse, c'est de corriger les copies, mais comme je le fais assise à mon bureau en buvant un thé et en mangeant du chocolat, c'est du pur plaisir.
- frimoussette77Guide spirituel
et comme les élèves sont hyper silencieux et tu peux même profiter du chant des élèves de la classe d'à côté, non ?Ilse a écrit:Dalva a écrit:Moi, comme je suis prof de français, faire cours ne me fatigue pas : on a des manuels, donc je m'assieds à mon bureau et je dis aux élèves "ouvrez votre livre page tant, lisez et répondez aux questions" ou "ouvrez votre livre page tant, lisez la leçon de grammaire puis faites les exercices tant, tant et tant". Pendant ce temps, je prépare mon cours suivant, c'est-à-dire que je regarde quelle page je vais faire travailler à la classe suivante, et je prépare les réponses aux questions ou aux exercices. Lors de l'heure suivante, on corrige, mais comme c'est du français, les élèves sont hyper silencieux et respectueux de la parole des autres, donc ça ne me fatigue pas, il n'y a aucun bruit.
Comme c'est du français, ils sont par nature intéressés donc je n'ai pas besoin d'être "créative" ou de me démener.
Comme c'est leur langue maternelle, je n'ai pas besoin de me creuser la tête non plus pour savoir comment leur faire comprendre telle ou telle notion, de toute façon il ne s'agit que de lire des textes ou d'en écrire dans une langue qui est la leur.
La seule chose qui me pèse, c'est de corriger les copies, mais comme je le fais assise à mon bureau en buvant un thé et en mangeant du chocolat, c'est du pur plaisir.
- TrinityEsprit éclairé
Les chanceux ! Moi, je dois faire des TP à 25 en ECLAIR.Ilse a écrit:... mais ce sont les seuls (du moins dans mon collège) qui ont des groupes (cours à 13-14 élèves)...Dalva a écrit:Sinon, Pupuch, contrairement à ce que tu as l'air de croire, nous savons pertinemment que les cours de SVT, physique-chimie ou techno demandent beaucoup de préparation, et il est évident que le fait d'aller chercher ceci ou de confectionner cela rentre dans le temps de préparation. Il est évident aussi, d'ailleurs, que c'est bien ce qu'il y a de plus chronophage.
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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
- DalvaVénérable
Et alors ?Ilse a écrit:... mais ce sont les seuls (du moins dans mon collège) qui ont des groupes (cours à 13-14 élèves)...Dalva a écrit:Sinon, Pupuch, contrairement à ce que tu as l'air de croire, nous savons pertinemment que les cours de SVT, physique-chimie ou techno demandent beaucoup de préparation, et il est évident que le fait d'aller chercher ceci ou de confectionner cela rentre dans le temps de préparation. Il est évident aussi, d'ailleurs, que c'est bien ce qu'il y a de plus chronophage.
La contre-partie des groupes, outre des emplois du temps merdiques, ce sont les heures sup, donc toujours autant d'élèves à corriger et d'éléments à préparer.
Franchement, ces comptes d'apothicaire sont lassants.
Tout ce qu'on peut dire en tant que profs de lettres, c'est que la correction des copies est lourde à supporter et qu'on ne peut pas y couper, quoi qu'on en dise, parce qu'il faut les faire écrire, nos élèves, il n'y a pas moyen autrement, à moins de ne pas faire son boulot. Et même si on change nos modes de correction, il faudra toujours les lire, les comprendre et les évaluer, ces copies.
Mais ce qu'on peut dire aussi, c'est qu'on enseigne une matière qui nous passionne et qui nous permet d'ouvrir en cours des discussions passionnantes avec les élèves, qui nous laisse libres du choix des textes à étudier et qui, bien que déprimante parce qu'on arrive rarement à nos fins, est drôlement gratifiante dans la mesure où nous apportons de l'essentiel. De l'essentiel dans le sens de "à la base de tout".
J'ai souvent envie de quitter l'enseignement à cause de tout ce qui vient s'ajouter et m'empêcher de faire cours, mais jamais à cause de ma matière. Je ne voudrais pour rien au monde enseigner une autre matière (et pourtant, j'aurais pu enseigner les mathématiques), même quand je pleure littéralement de désespoir au-dessus d'un paquet de rédactions.
En fait, je vous remercie pour cette conversation, parce que j'envisageais très sérieusement cette semaine de présenter ma démission (conseil école/collège avec participation obligatoire pour les profs désignés et aucune réaction des collègues ni ici, ni en salle des profs ; modification du statut à venir ; socle commun ; ASSR ; parcours d'éducation artistique et culturelle qui nous imposera bientôt d'organiser voyages, sorties, projets et de participer à des projets longue durée ou ponctuels avec intervenants extérieurs ; etc.). Mais non, je vais rester. Il y aura toujours de la poésie à aimer, du théâtre à prendre à bras le corps, du Maupassant à déguster, de la grammaire avec laquelle jouer et de l'orthographe à faire aimer.
- "Le métier de prof est-il encore possible ?" interview d'une prof qui démissionne
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- Français - je suis complètement perdue... par où commencer ?
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