"Christian Forestier est en colère" et accuse les enseignants d'"hypocrisie" et de "mauvaise foi" : "Dans ces défilés, dans ces grèves, l’intérêt des enfants passe au second plan".

Génial nous voilà encore taxés d'être des corporatistes et des enseignants égoïstes qui ne pensent qu'à eux....

Christian Forestier est en colère. Cet inspecteur général honoraire de l’Education nationale, ancien recteur de l’académie de Versailles et coprésident du comité de pilotage de la Conférence nationale sur les rythmes scolaires (initiée par Luc Chatel, le prédécesseur de Vincent Peillon), s’indigne que les enseignants défilent jeudi 14 novembre contre le retour de la semaine de quatre jours et demi. Il s’en explique.

Pas loin d’un enseignant sur quatre a fait grève aujourd’hui contre la réforme des rythmes scolaires. Qu’en pensez-vous ?

- C’est un concentré de mauvaise foi et d’hypocrisie ! On ne peut pas être à la fois le pays où les enfants de l’école primaire ont le plus grand nombre d’heures de cours et où ces heures sont concentrées sur le plus petit nombre de jours de classe. Sauf à imaginer que nos enfants sont génétiquement différents de ceux du reste du monde... Dans ces défilés, dans ces grèves, l’intérêt des enfants passe au second plan, c’est ce qui m’indigne le plus. Alors que tout le monde était d’accord pour abolir les quatre jours de classe hebdomadaires [décidés par Xavier Darcos en 2008, NDLR] !

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Qu'ils y viennent sur le terrain tous ces donneurs de leçons, passer ne serait-ce qu'une semaine dans une classe : ils verront ce que c'est la vraie vie d'un PE avec 28 élèves de cycle 3 (3 niveaux), 3 élèves avec handicap avéré sans AVS, des injonctions incessantes de la hiérarchie et un rythme de fous pour tous....

Cette réforme passe mal car elle a tout mélangé.

Qu'on me rende ma semaine de 4 jours et demi d'avant 2008 (oui oui celle avec le samedi matin) et je signe dans l'instant....

johel a écrit:Génial nous voilà encore taxés d'être des corporatistes et des enseignants égoïstes qui ne pensent qu'à eux....


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Qu'ils y viennent sur le terrain tous ces donneurs de leçons, passer ne serait-ce qu'une semaine dans une classe : ils verront ce que c'est la vraie vie d'un PE avec 28 élèves de cycle 3 (3 niveaux), 3 élèves avec handicap avéré sans AVS, des injonctions incessantes de la hiérarchie et un rythme de fous pour tous....

Cette réforme passe mal car elle a tout mélangé.

Qu'on me rende ma semaine de 4 jours et demi d'avant 2008 (oui oui celle avec le samedi matin) et je signe dans l'instant....

oh oui qu'on nous la rende ...
Non aux centres aérés géants dans les écoles ! 

may68 a écrit:

johel a écrit:Génial nous voilà encore taxés d'être des corporatistes et des enseignants égoïstes qui ne pensent qu'à eux....


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Qu'ils y viennent sur le terrain tous ces donneurs de leçons, passer ne serait-ce qu'une semaine dans une classe : ils verront ce que c'est la vraie vie d'un PE avec 28 élèves de cycle 3 (3 niveaux), 3 élèves avec handicap avéré sans AVS, des injonctions incessantes de la hiérarchie et un rythme de fous pour tous....

Cette réforme passe mal car elle a tout mélangé.

Qu'on me rende ma semaine de 4 jours et demi d'avant 2008 (oui oui celle avec le samedi matin) et je signe dans l'instant....

oh oui qu'on nous la rende ...
Non aux centres aérés géants dans les écoles ! 

+1
Même pas peur du samedi matin!

J'en ai marre de cette culpabilisation des enseignants qui ne penseraient pas qu'à l'intérêt des enfants. C'est quoi le problème? On pense à la défense de nos intérêts, comme tout le monde. C'est normal qu'un syndicat soit corporatiste (sauf le SGEN qui n'est pas un syndicat mais un club masochiste), il défend un intérêt catégoriel so what? Pourquoi devrions nous avoir le sacrifice chevillé au corps. Nous exerçons un métier pas un sacerdoce!!!!

Vos jérémiades me laissent de marbre : Christian Forestier sait quel est l'intérêt de l'enfant, et vous prétendez le contredire.

Sales petits gâtés syndicalistes.

c'est qui d'abord, ce monsieur? encore un visiteur du soir de Peillon?

Ca fait déjà longtemps que ce Forestier nous fait scier.  :Oups: 

C'est pas faux a écrit:Ca fait déjà longtemps que ce Forestier nous fait scier.  :Oups: 

C'est un festival ce soir!

Marre de ces retraités qui nous les ont brisées quand ils bossaient, et continuent à nous les briser au lieu d'apprendre à jouer au bridge. Quand je vois l'état de mon père, qui n'a jamais emmerdé personne ! Mince, alors !

L'intérêt de l'enfant, les intérêts catégoriels qu'il faudrait assumer... je dirais les choses un peu différemment.

Les élèves ne sont pas seulement des élèves, ils sont également des enfants. Les enseignants ne sont pas seulement des enseignants, ce sont également des individus adultes qui ont leurs intérêts propres, régulièrement égoïstes, etc.

Que l'intérêt de l'enfant puisse contredire celui de l'élève qu'il est, c'est naturel et inévitable (il fait si bon dehors, il est si tentant de raconter son week-end à la voisine, etc.). Même chose du côté des enseignants: nul ne peut être impeccablement vertueux tout le temps, et en tant qu'individus les enseignants ont certains intérêts qui peuvent contredire leur mission.

La formule «l'intérêt des enfants» encourage deux confusions.

La première, entre l'enfant et l'élève qu'il est. Ce n'est pas nécessairement la plus grave, car il est aussi dans l'intérêt de l'enfant d'être un bon élève et un élève heureux. Symétriquement, en traitant bien l'individu qu'est l'enseignant, on augmente ses chances d'être un bon enseignant: un salaire décent, un emploi du temps sensé, une année de stage utile, etc., ne sont pas des concessions faites à des égoïstes, ni à une «catégorie» ou une «corporation» d'égoïstes rassemblés, mais aussi et d'abord des conditions d'un accomplissement des missions qui soit le meilleur possible.

La seconde confusion, qui apparaît non dans l'expression mais dans l'usage qui en est fait, consiste à supposer que l'intérêt de l'élève (en tant qu'élève) et l'intérêt de l'enseignant (en tant qu'enseignant) pourraient être opposés. Mais je crois qu'une fois qu'on a fait les deux distinctions ci-dessus, on voit bien que ça n'a même pas de sens.

Ou alors il faut prendre «enseignant» en un sens ironique et lire là-dessous l'accusation d'avoir renoncé à enseigner.

florestan a écrit: Pourquoi devrions nous avoir le sacrifice chevillé au corps. Nous exerçons un métier pas un sacerdoce!!!!

Attention au copyright  . Je le dis et l'écris à longueur de temps...

Rappelons que ce monsieur est un syndicaliste. Enfin, il est à l'UNSA quoi.

atrium a écrit:Rappelons que ce monsieur est un syndicaliste. Enfin, il est à l'UNSA quoi.

Ces deux phrases ne sont pas interchangeables : l'une implique l'autre, mais la réciproque n'est pas vraie !

Mais il parle encore celui-là  

Daphné a écrit:Mais il parle encore celui-là   

Daphné, faut pas s'énerver, c'est pas bon pour la tension.  

Gryphe a écrit:

Daphné a écrit:Mais il parle encore celui-là   

Daphné, faut pas s'énerver, c'est pas bon pour la tension.  

Non ça va là, c'est retombé