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- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ce n'est pas le but de l'annualisation, le but est de pouvoir nous faire rattraper certaines choses, ou de donner de la souplesse dans certains cas (par exemple pour les TPE, il est illégal de nous mettre 2h de TPE pendant une moitié d'année en faisant passer ça pour 1h dans l'emploi du temps). Flexibilité, voilà le mot d'ordre!Modulo a écrit:Pour en revenir au sujet, pensez-vous qu'il soit véritablement possible de toute façon de moduler nos services en fonction de la semaine (à moins de vouloir la mort de nos chefs adjoints dans la confection d'emploi du temps)
- V.MarchaisEmpereur
Je crois surtout que notre métier demande de la souplesse.
Si l'on annualise notre temps de travail, quid des heures où l'on accompagne une sortie, un voyage parfois long, où l'on emmène les élèves au théâtre, au cinéma, au musée ? Faudra-t-il récupérer les heures perdues ? Déjà, de nombreux CDE tiennent ce discours, voudraient le beurre et l'argent du beurre, les sorties multipliées et les cours récupérés, sans considération du fait que l'organisation et la préparation de ces sorties génère déjà un surcroît de travail.
Quid des jours enfants malade, voire de nos propres congés maladie, si la référence est un temps annuel ? Là aussi, bien des CDE font pression pour qu'on rattrape sous couvert de "remplacement Robien".
Et quid des cours supprimés pour cause d'examen ? Devrons-nous les récupérer par anticipation ? Alors que faire passer des examens, c'est aussi bosser ? Quand on voit qu'on veut déjà nous faire rattraper une pré-rentrée durant laquelle nous avons travaillé, ces questions ne sont pas du tout farfelues.
Si l'on annualise notre temps de travail, quid des heures où l'on accompagne une sortie, un voyage parfois long, où l'on emmène les élèves au théâtre, au cinéma, au musée ? Faudra-t-il récupérer les heures perdues ? Déjà, de nombreux CDE tiennent ce discours, voudraient le beurre et l'argent du beurre, les sorties multipliées et les cours récupérés, sans considération du fait que l'organisation et la préparation de ces sorties génère déjà un surcroît de travail.
Quid des jours enfants malade, voire de nos propres congés maladie, si la référence est un temps annuel ? Là aussi, bien des CDE font pression pour qu'on rattrape sous couvert de "remplacement Robien".
Et quid des cours supprimés pour cause d'examen ? Devrons-nous les récupérer par anticipation ? Alors que faire passer des examens, c'est aussi bosser ? Quand on voit qu'on veut déjà nous faire rattraper une pré-rentrée durant laquelle nous avons travaillé, ces questions ne sont pas du tout farfelues.
- yogiSage
Je le savais que certains allaient l'ouvrirMarcel Khrouchtchev a écrit::lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:Cripure a écrit:Comment ? On n'est pas payés sur 10 mois, sans heures sups en septembre ?yogi a écrit:Et puis c'est plus facile pour le salaire: en étant lissé sur l'année,on est payé le meme montant,constamment.
C'est un peu plus confortable de recevoir à peu près le meme montant régulièrement.Aux USA,les profs ne sont pas payés pendant les vacances alors ils prennent un boulot de serveur ou autre ,pendant leur congés ,afin de mettre du beurre dans les épinards.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- Isis39Enchanteur
Mais ce statut ne nous protège pas d'une augmentation du nombre de semaines travaillées ?Marcel Khrouchtchev a écrit:Absolument d'accord! Les décrets de 1950 sont une protection, il ne faut en aucun cas y toucher.neomath a écrit:Je crois surtout que vu l'état actuel des rapports de force dans la société française tout changement de notre statut reviendra à travailler plus pour gagner moins.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
A la limite, rattraper des heures perdues pour maladie sous couvert de "remplacement Robien", ça me semble légitime, vu qu'on est payé en plus, c'est comme si on faisait une HSE.V.Marchais a écrit:
Quid des jours enfants malade, voire de nos propres congés maladie, si la référence est un temps annuel ? Là aussi, bien des CDE font pression pour qu'on rattrape sous couvert de "remplacement Robien".
Mais avec l'annualisation, le risque est bien que toute absence pour maladie soit contestée et qu'on demande de rattraper (j'ai des collègues qui rattrape les heures qu'ils manquent pour maladie, sans que cela leur pose de problème ).
- InvitéeLoChaHabitué du forum
chez nous, on annualise l'AP car on ne fait pas des cours de 55 minutes et le calcul est très compliqué :lol:
- ModuloHabitué du forum
J'ai l'impression que, avec ces arguments, on raisonne sur 1/ une annualisation 2/ qui ne prend en compte, comme actuellement, que les heures de cours devant élève.V.Marchais a écrit:Je crois surtout que notre métier demande de la souplesse.
Si l'on annualise notre temps de travail, quid des heures où l'on accompagne une sortie, un voyage parfois long, où l'on emmène les élèves au théâtre, au cinéma, au musée ? Faudra-t-il récupérer les heures perdues ? Déjà, de nombreux CDE tiennent ce discours, voudraient le beurre et l'argent du beurre, les sorties multipliées et les cours récupérés, sans considération du fait que l'organisation et la préparation de ces sorties génère déjà un surcroît de travail.
Quid des jours enfants malade, voire de nos propres congés maladie, si la référence est un temps annuel ? Là aussi, bien des CDE font pression pour qu'on rattrape sous couvert de "remplacement Robien".
Et quid des cours supprimés pour cause d'examen ? Devrons-nous les récupérer par anticipation ? Alors que faire passer des examens, c'est aussi bosser ? Quand on voit qu'on veut déjà nous faire rattraper une pré-rentrée durant laquelle nous avons travaillé, ces questions ne sont pas du tout farfelues.
Prenons maintenant l'hypothèse d'une annualisation, mais qui prend en compte les heures de consultation, d'organisation, etc... bref TOUT ce que l'on fait, du coup on peut vite arriver à nos 1607 heures non ?
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Essayons d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Effectivement, c'est sans doute LE point faible (d'ailleurs, c'est ce que j'écris dans mon premier message sur ce fil). Mais franchement, au vu du contexte, je crains vraiment qu'une annualisation ne se fasse pas franchement au profit des enseignants, j'y vois plutôt un moyen de revenir sur le "privilège" des services hebdomadaires de 15 et 18h.Isis39 a écrit:Mais ce statut ne nous protège pas d'une augmentation du nombre de semaines travaillées ?Marcel Khrouchtchev a écrit:Absolument d'accord! Les décrets de 1950 sont une protection, il ne faut en aucun cas y toucher.neomath a écrit:Je crois surtout que vu l'état actuel des rapports de force dans la société française tout changement de notre statut reviendra à travailler plus pour gagner moins.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Mais quel intérêt? Annualiser comme ça serait une véritable catastrophe! Cela acterait toutes les saloperies qu'on se coltine, et en plus cela mélangerait toutes les heures. Non, là franchement il ne faut surtout pas faire cela. On fait 1607h, un point c'est tout.Modulo a écrit:J'ai l'impression que, avec ces arguments, on raisonne sur 1/ une annualisation 2/ qui ne prend en compte, comme actuellement, que les heures de cours devant élève.V.Marchais a écrit:Je crois surtout que notre métier demande de la souplesse.
Si l'on annualise notre temps de travail, quid des heures où l'on accompagne une sortie, un voyage parfois long, où l'on emmène les élèves au théâtre, au cinéma, au musée ? Faudra-t-il récupérer les heures perdues ? Déjà, de nombreux CDE tiennent ce discours, voudraient le beurre et l'argent du beurre, les sorties multipliées et les cours récupérés, sans considération du fait que l'organisation et la préparation de ces sorties génère déjà un surcroît de travail.
Quid des jours enfants malade, voire de nos propres congés maladie, si la référence est un temps annuel ? Là aussi, bien des CDE font pression pour qu'on rattrape sous couvert de "remplacement Robien".
Et quid des cours supprimés pour cause d'examen ? Devrons-nous les récupérer par anticipation ? Alors que faire passer des examens, c'est aussi bosser ? Quand on voit qu'on veut déjà nous faire rattraper une pré-rentrée durant laquelle nous avons travaillé, ces questions ne sont pas du tout farfelues.
Prenons maintenant l'hypothèse d'une annualisation, mais qui prend en compte les heures de consultation, d'organisation, etc... bref TOUT ce que l'on fait, du coup on peut vite arriver à nos 1607 heures non ?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je pense que cette pratique n'est pas conforme aux textes.lorine a écrit:chez nous, on annualise l'AP car on ne fait pas des cours de 55 minutes et le calcul est très compliqué :lol:
Mais un autre truc auquel ton message me fait penser: si on ouvre la boîte de Pandore de l'annualisation et du compte minutieux des heures, il va falloir tenir compte des cours de 55, voire 50 minutes... Faites le calcul sur une année...
- CathEnchanteur
Surtout qu'on se doute bien que l'idée n'est pas tant de "reconnaitre nos autres missions" qu'en profiter pour en ajouter...
- V.MarchaisEmpereur
Oui, ça, je n'y crois pas une seule seconde. On n'a jamais réussi à avoir ne serait-ce qu'une pauvre heure quinzaine de concertation inscrite dans nos services...
- linotteFidèle du forum
Cependant, il me semble le temps partiel annualisé existe, non ? (mais je n'en ai jamais vu...)
- MarieLNeoprof expérimenté
Ah mais ça existe déjà ! Des adjoints qui modifient les EDT de semaine en semaine pour "ne pas laisser les élèves en étude" en cas de voyage, de brevet blanc, de semaine de révision, des stages de 3°... et qui sont très fiers de leur travail en prime !Modulo a écrit:Est ce qu'il existe un équivalent du point Godwin sur ce sujet ?Cripure a écrit:Comment ? On n'est pas payés sur 10 mois, sans heures sups en septembre ?yogi a écrit:Et puis c'est plus facile pour le salaire: en étant lissé sur l'année,on est payé le meme montant,constamment.
Pour en revenir au sujet, pensez-vous qu'il soit véritablement possible de toute façon de moduler nos services en fonction de la semaine (à moins de vouloir la mort de nos chefs adjoints dans la confection d'emploi du temps)
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- InvitéeLoChaHabitué du forum
on fait 50 minutes de cours.Marcel Khrouchtchev a écrit:Je pense que cette pratique n'est pas conforme aux textes.lorine a écrit:chez nous, on annualise l'AP car on ne fait pas des cours de 55 minutes et le calcul est très compliqué :lol:
Mais un autre truc auquel ton message me fait penser: si on ouvre la boîte de Pandore de l'annualisation et du compte minutieux des heures, il va falloir tenir compte des cours de 55, voire 50 minutes... Faites le calcul sur une année...
On récupère donc 5 * 18 = 90 minutes par semaine sous forme d'accompagnement personnalisé.
On travaille n semaines donc 90 * n minutes par an que l'on doit récupérer réparties en y semaines
C'est ainsi qu'est fait le calcul de l'AP récupéré. Après certains ont de l'AP non récupéré qui est aussi calculé ainsi.
- User5899Demi-dieu
Ben oui, mais comme ça n'a aucun fondement légal, il suffit de ne pas le faire. On peut occuper des élèves qui restent sans prof du fait des voyages, mais avec des profs volontaires et payés en HSE sur la base des RCD. Sinon, ça n'a aucun fondement et on ne peut pas vous donner un texte qui l'autorise. Il suffit que pour chaque ordre donné, vous demandiez, comme il est normal en Etat de droit, le texte sur lequel l'ordre est fondé.Axel a écrit:Ah mais ça existe déjà ! Des adjoints qui modifient les EDT de semaine en semaine pour "ne pas laisser les élèves en étude" en cas de voyage, de brevet blanc, de semaine de révision, des stages de 3°... et qui sont très fiers de leur travail en prime !Modulo a écrit:Est ce qu'il existe un équivalent du point Godwin sur ce sujet ?Cripure a écrit:Comment ? On n'est pas payés sur 10 mois, sans heures sups en septembre ?
Pour en revenir au sujet, pensez-vous qu'il soit véritablement possible de toute façon de moduler nos services en fonction de la semaine (à moins de vouloir la mort de nos chefs adjoints dans la confection d'emploi du temps)
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Eh ben... Voilà un chef qui a de belles idées pour gratter des heures dans la DHG...lorine a écrit:on fait 50 minutes de cours.Marcel Khrouchtchev a écrit:Je pense que cette pratique n'est pas conforme aux textes.lorine a écrit:chez nous, on annualise l'AP car on ne fait pas des cours de 55 minutes et le calcul est très compliqué :lol:
Mais un autre truc auquel ton message me fait penser: si on ouvre la boîte de Pandore de l'annualisation et du compte minutieux des heures, il va falloir tenir compte des cours de 55, voire 50 minutes... Faites le calcul sur une année...
On récupère donc 5 * 18 = 90 minutes par semaine sous forme d'accompagnement personnalisé.
On travaille n semaines donc 90 * n minutes par an que l'on doit récupérer réparties en y semaines
C'est ainsi qu'est fait le calcul de l'AP récupéré. Après certains ont de l'AP non récupéré qui est aussi calculé ainsi.
Pour les cours de 50 minutes, c'est fréquents pour les heures qui précèdent ou suivent la récréation.
- gilthonielNiveau 5
Moi, c'est ce qui se passe pourtant, je bosse 17h mais je suis compté 16h à cause des TPE (je croyais que c'était parce qu'on était 3 profs (en comptant la documentaliste), mais la secrétaire de direction m'a dit que c'était parce qu'ils finissaient plus tôt)Marcel Khrouchtchev a écrit:par exemple pour les TPE, il est illégal de nous mettre 2h de TPE pendant une moitié d'année en faisant passer ça pour 1h dans l'emploi du temps). Flexibilité, voilà le mot d'ordre!
- InvitéeLoChaHabitué du forum
pour que tous les profs aient à récupérer du temps pour avoir des petits groupes d'AP ( moins de 10 élèves)Cath a écrit:Mais pourquoi des cours de 50 minutes ?
J'étais contre !Avec notre ancienne CDE en Seconde les cours faisaient 45 minutes et ailleurs 55 minutes.
Cette année avec le nouveau CDE : tout le monde 50 minutes.
Bien sur au lieu d'avoir 18 créneaux de cours par semaine, on en a 20 mais on est payés comme si on en avait 18.
- CathEnchanteur
N'importe quoi, et pas très légal je pense.
Votez contre au prochain CA.
Votez contre au prochain CA.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Eh bien c'est illégal, demande de l'aide à n'importe quel syndicat, si on te met 2h de TPE, tu y as droit dans ton emploi du temps toute l'année, même si ça s'arrête en janvier.gilthoniel a écrit:Moi, c'est ce qui se passe pourtant, je bosse 17h mais je suis compté 16h à cause des TPE (je croyais que c'était parce qu'on était 3 profs (en comptant la documentaliste), mais la secrétaire de direction m'a dit que c'était parce qu'ils finissaient plus tôt)Marcel Khrouchtchev a écrit:par exemple pour les TPE, il est illégal de nous mettre 2h de TPE pendant une moitié d'année en faisant passer ça pour 1h dans l'emploi du temps). Flexibilité, voilà le mot d'ordre!
- gilthonielNiveau 5
Si je comprend bien, 1h devant les élèves c'est une heure devant les élèves, même si je ne suis pas seul. Et je crois que ça s'arrête en Mars, pas en JanvierMarcel Khrouchtchev a écrit:Eh bien c'est illégal, demande de l'aide à n'importe quel syndicat, si on te met 2h de TPE, tu y as droit dans ton emploi du temps toute l'année, même si ça s'arrête en janvier.gilthoniel a écrit:Moi, c'est ce qui se passe pourtant, je bosse 17h mais je suis compté 16h à cause des TPE (je croyais que c'était parce qu'on était 3 profs (en comptant la documentaliste), mais la secrétaire de direction m'a dit que c'était parce qu'ils finissaient plus tôt)Marcel Khrouchtchev a écrit:par exemple pour les TPE, il est illégal de nous mettre 2h de TPE pendant une moitié d'année en faisant passer ça pour 1h dans l'emploi du temps). Flexibilité, voilà le mot d'ordre!
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Absolument. 1h dans l'emploi du temps, même en "binôme", ça doit être compté comme une heure. Tant que l'annualisation n'existe pas, il ne faut pas la laisser s'insinuer par les TPE.gilthoniel a écrit:Si je comprend bien, 1h devant les élèves c'est une heure devant les élèves, même si je ne suis pas seul. Et je crois que ça s'arrête en Mars, pas en JanvierMarcel Khrouchtchev a écrit:Eh bien c'est illégal, demande de l'aide à n'importe quel syndicat, si on te met 2h de TPE, tu y as droit dans ton emploi du temps toute l'année, même si ça s'arrête en janvier.gilthoniel a écrit:Moi, c'est ce qui se passe pourtant, je bosse 17h mais je suis compté 16h à cause des TPE (je croyais que c'était parce qu'on était 3 profs (en comptant la documentaliste), mais la secrétaire de direction m'a dit que c'était parce qu'ils finissaient plus tôt)
- User17706Bon génie
Si tu fais ça, les cours commencent en janvier et s'arrêtent mi-juin. Vacances jusqu'au 31 décembre suivant.Modulo a écrit:Prenons maintenant l'hypothèse d'une annualisation, mais qui prend en compte les heures de consultation, d'organisation, etc... bref TOUT ce que l'on fait, du coup on peut vite arriver à nos 1607 heures non ?
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- Emploi du temps et annualisation du temps de travail
- Temps partiel et temps de travail
- PJL Fonction publique : annualisation du temps de travail, une proposition d'amendement du Sénateur Brisson
- Le temps de travail des enseignants
- 24h/semaine : Faut-il compter le temps de récréation dans le temps de travail des écoliers ?
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