Ils râlent dès qu'il faut faire un effort!

Oui je sais, c'est dans la panoplie de l'ado ... Mais j'arrive à saturation! Dès qu'il faut écrire ou faire un exercice, ils bougonnent ou osent même dire "il faut vraiment copier ça?" ... en 6e ils cherchent à négocier pour en faire le moins possible, en 5e ils pestent ouvertement et en 3e ils demandent si je ne peux pas faire des photocopies .
Ca m'exaspère au plus haut point et je pense qu'à la moindre phrase de ce genre je donnerai dès demain encore plus de travail à toute la classe, par exemple s'ils ont 5 phrases d'exercice, j'en rajoute ou si l'un d'eux essaie de dire qu'il y a trop à noter, je lui fais copier le double pour le lendemain. Qu'en pensez-vous? Comment faites-vous dans ces cas là? Les vôtres aussi se plaignent dès qu'il faut prendre un stylo?
Des astuces pour m'éviter d'en lancer un contre une vitre?

Une bonne gueulante et une "trace écrite" rallongée...

hélas oui, tout pareil !
dès qu'il faut écrire plus de trois mots, c'est le drame, et vas-y que je souffle bien fort, et que je parle à voix haute: "c'est encore long la leçon?"
surtout en ce moment, en pleine séquence sur L'Avare...il est vrai que pour certaines séquences, la trace écrite consiste en une ou deux définitions, mais là, ils ont droit aux bonnes synthèses (ben oui, il faut bien comprendre la pièce quand même !) Elles ne font pas Trois pages non plus hein ces synthèses mais qq lignes, et c'est déjà trop !

Courage !

Hervé Hervé a écrit:Une bonne gueulante et une "trace écrite" rallongée...

Les gueulantes leur passent au dessus de la crête (oui ils ont des crêtes ) . Je pourrais les priver de gel?

La gueulante c'est pour éviter de rentrer dans une discussion qui m'énerverait (oui en général je gueule avant de m'énerver sinon je bafouille).

Mais pour beaucoup d'élèves ça ne leur fait ni chaud ni froid.

Mes 3e ronchonnent même pour participer et réfléchir ensemble sur un texte avant d'arriver à une synthèse. Et ben aujourd'hui, j'avais tapé mon commentaire de Montesquieu, et j'ai projeté le tout, ils copiaient et je répondais aux questions. Seul moyen d'avoir le calme et de l'attention. A cinq minutes de la fin, je leur ai dit "c'était pénible hein, et ben à mes yeux les heures de classe avec vous sont aussi pénibles que celle que vous venez de vivre, alors mettez-y du votre, sinon, ce sera ça à chaque cours"... silence religieux et promesses des élèves (à voir s'ils ont compris, mais c'était une heure jubilatoire)

:malmaisbien:

Ils font tous comme ça et plus ils grandissent, plus c'est dur de les faire écrire.
Ce qui m'agace par dessus tout c'est de voir les grands, sans réelle difficulté, râler dès qu'il faut écrire plus de 8 lignes, alors que l'heure d'avant j'ai vu mes 6èmes dyslexiques et/ou dysgraphiques peiner et s'appliquer pour noter toute la trace écrite qui en faisant beaucoup plus de 8.
(Mais mes 6èmes sont des :succes: )