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- keroGrand sage
Chers professeurs des écoles,
Mes élèves de collège (et ce de la 6e à la 3e) sont, la plupart du temps, assez perdus sur certains repères de base concernant le calendrier, la notation des années, l'usage des siècles et des millénaires, voire même sur la lecture d'une frise (supposons une frise avec indication de deux événements, et que l'on demande quel événement se produit d'abord/après : la réponse semble ne pas être évidente pour tous). Oui, pendant les vacances, j'aime bien me triturer la cervelle sur ce genre de "détails" (qui n'en sont pas).
J'ai essayé de décortiquer les connaissances de base nécessaires (bon, il serait plus logique de parler de compétences, mais je ne veux effrayer personne ) pour affronter sereinement des titres de chapitre tels que "L'Afrique du VIIIe au XVIe siècle" ou des phrases telles que "en 52 avant J.-C., César ...") et voilà ce que cela donne, en ordre de difficulté croissante:
Questions:
- Dans tout cela, qu'est-ce qui est réputé être acquis en fin de primaire ?
- Dans ce qui est réputé être acquis, d'après vos observations, qu'est-ce qui l'est vraiment ?
- Je ne connais pas les programmes du primaire: ces questions sont-elles définies dans les programmes et quelqu'un pourrait-il me donner les références exactes à aller voir ?
Naturellement, si des profs du secondaire ont des éléments à (m')apporter sur ces points, ils sont les bienvenus.
Merci
Mes élèves de collège (et ce de la 6e à la 3e) sont, la plupart du temps, assez perdus sur certains repères de base concernant le calendrier, la notation des années, l'usage des siècles et des millénaires, voire même sur la lecture d'une frise (supposons une frise avec indication de deux événements, et que l'on demande quel événement se produit d'abord/après : la réponse semble ne pas être évidente pour tous). Oui, pendant les vacances, j'aime bien me triturer la cervelle sur ce genre de "détails" (qui n'en sont pas).
J'ai essayé de décortiquer les connaissances de base nécessaires (bon, il serait plus logique de parler de compétences, mais je ne veux effrayer personne ) pour affronter sereinement des titres de chapitre tels que "L'Afrique du VIIIe au XVIe siècle" ou des phrases telles que "en 52 avant J.-C., César ...") et voilà ce que cela donne, en ordre de difficulté croissante:
- 1/ Bases de la datation chrétienne :
- année 0 = naissance de Jésus-Christ (peu importe que cette naissance soit en réalité de peu antérieure)
- expression des années par avant J.-C. et après J.-C. (ou -/+) - 2/ Expression des siècles et millénaires (le plus difficile)
- durée du siècle et du millénaire
- établir une correspondance entre siècle numéroté (2e siècle) et années (101-200)
- établir une correspondance entre millénaire numéroté (1e millénaire) et années (1-1000)
- expression de siècles et millénaires av./apr. J.-C. (-/+)
- expression de siècles et millénaires en chiffres romains - 3/ Comprendre le sens du temps sur une frise (où se situe l'avant/après)
- 4/ Connaître les 4 périodes de l'histoire (ceci est moins important, je le retravaille souvent moi-même)
Questions:
- Dans tout cela, qu'est-ce qui est réputé être acquis en fin de primaire ?
- Dans ce qui est réputé être acquis, d'après vos observations, qu'est-ce qui l'est vraiment ?
- Je ne connais pas les programmes du primaire: ces questions sont-elles définies dans les programmes et quelqu'un pourrait-il me donner les références exactes à aller voir ?
Naturellement, si des profs du secondaire ont des éléments à (m')apporter sur ces points, ils sont les bienvenus.
Merci
- LouisBarthasExpert
C'est justement parce que la plupart de mes collègues travaillent presque exclusivement sur ces notions, accompagnées de l'étude de documents, que les élèves ne les maîtrisent pas.
Une frise historique est une coquille vide, et un document une énigme pour un enfant - et pas seulement pour un enfant…
Le découpage du temps n'a de sens que si l'on peut y placer un contenu, et ce contenu ne peut se fonder que sur un récit, et non sur des chiffres et des documents : ce n'est qu'à partir d'un récit, qui permet à l'enfant d'imaginer le passé, que ses traces pourront faire office de documents d'étude, et que pourra se construire une échelle du temps.
Ce découpage du temps historique n'a pas plus de sens pour un élève en histoire qu'un découpage du temps géologique en sciences qui ne s'appuierait pas non plus sur un contenu vivant.
Mes collègues se plaignent que les élèves n'arrivent pas à restituer cette échelle historique du temps, mais c'est parce que les barreaux ne tiennent pas à l'échelle.
Il ne faut pas partir de supposés repères chronologiques ni de documents pour faire des leçons d'histoire à des enfants, mais de récits que viennent corroborer des documents, et qui permettront tout naturellement à ces repères chronologiques de s'installer.
Actuellement, les livres d'histoire que je vois présentent quantité de documents et de cartes incompréhensibles pour des enfants et, séparé, en bas de page ou en fin de chapitre, un texte insipide rempli de noms, de dates et d'évènements, ressemblant aux textes des manuels de première année d'université.
Ce que l'on ne voit plus et que l'on devrait voir - ce, dès le cours élémentaire -, c'est ceci par exemple :
ou bien cela :
Une frise historique est une coquille vide, et un document une énigme pour un enfant - et pas seulement pour un enfant…
Le découpage du temps n'a de sens que si l'on peut y placer un contenu, et ce contenu ne peut se fonder que sur un récit, et non sur des chiffres et des documents : ce n'est qu'à partir d'un récit, qui permet à l'enfant d'imaginer le passé, que ses traces pourront faire office de documents d'étude, et que pourra se construire une échelle du temps.
Ce découpage du temps historique n'a pas plus de sens pour un élève en histoire qu'un découpage du temps géologique en sciences qui ne s'appuierait pas non plus sur un contenu vivant.
Mes collègues se plaignent que les élèves n'arrivent pas à restituer cette échelle historique du temps, mais c'est parce que les barreaux ne tiennent pas à l'échelle.
Il ne faut pas partir de supposés repères chronologiques ni de documents pour faire des leçons d'histoire à des enfants, mais de récits que viennent corroborer des documents, et qui permettront tout naturellement à ces repères chronologiques de s'installer.
Actuellement, les livres d'histoire que je vois présentent quantité de documents et de cartes incompréhensibles pour des enfants et, séparé, en bas de page ou en fin de chapitre, un texte insipide rempli de noms, de dates et d'évènements, ressemblant aux textes des manuels de première année d'université.
Ce que l'on ne voit plus et que l'on devrait voir - ce, dès le cours élémentaire -, c'est ceci par exemple :
ou bien cela :
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- keroGrand sage
Merci pour ta réponse, LouisBarthas, mais je crois que tu n'as pas bien compris ce dont je veux parler.
Oui, nous sommes d'accord: des dates données comme un donné sans contenu, ne peuvent pas faire sens. C'est d'ailleurs ce qui rend l'apprentissage des dits "repères" pour le brevet totalement débile. On fait mémoriser aux élèves une liste de date qui ne fait pas sens, car ils ne comprennent pas à quoi cela renvoie.
Mais ma question ne porte pas sur l'apprentissage de ces repères ou de listes chronologiques en tout genre. D'ailleurs, dans mon interrogation, tu peux oublier les points 3/ et 4/, qui sont accessoires.
Maintenant: tout en admettant qu'une date sans contenu/fil des événements ne peut pas faire sens, il y a tout de même un certain nombre de compétences purement techniques qui sont un préalable à une présentation temporalisée des faits historiques. Dans ton post, tu as donné un exemple facile, en haut: "1848" ne pose pas de problèmes techniques de compréhension. Mais prenons un exemple un peu plus complexe: premier chapitre d'histoire en 6e: "L'Orient ancien au IIIe millénaire avant J.-C." La partie de l'énoncé "IIIe millénaire avant J.-C." est totalement opaque pour beaucoup d'élèves. De même, si je leur explique que "au XIIIe siècle, la royauté à évolué en France ...", ce "XIIIe siècle", ils ne savent pas - pour la plupart - à quelle plage d'années cela correspond.
Pour certains, parce qu'ils ne connaissent pas les chiffres romains. Pour d'autres, parce qu'ils ne comprennent pas le sens de l'expression "avant/après J.-C.". Et ainsi de suite.
Je remarque d'ailleurs que dans la troisième page de ce que tu montres, le texte emploie "XIIe siècle", ce qui signifie que les élèves en questions étaient supposés en comprendre le sens.
J'en reviens donc à ma question. Dans quelle mesure cela est réputé acquis en fin de primaire ?
Oui, nous sommes d'accord: des dates données comme un donné sans contenu, ne peuvent pas faire sens. C'est d'ailleurs ce qui rend l'apprentissage des dits "repères" pour le brevet totalement débile. On fait mémoriser aux élèves une liste de date qui ne fait pas sens, car ils ne comprennent pas à quoi cela renvoie.
Mais ma question ne porte pas sur l'apprentissage de ces repères ou de listes chronologiques en tout genre. D'ailleurs, dans mon interrogation, tu peux oublier les points 3/ et 4/, qui sont accessoires.
Maintenant: tout en admettant qu'une date sans contenu/fil des événements ne peut pas faire sens, il y a tout de même un certain nombre de compétences purement techniques qui sont un préalable à une présentation temporalisée des faits historiques. Dans ton post, tu as donné un exemple facile, en haut: "1848" ne pose pas de problèmes techniques de compréhension. Mais prenons un exemple un peu plus complexe: premier chapitre d'histoire en 6e: "L'Orient ancien au IIIe millénaire avant J.-C." La partie de l'énoncé "IIIe millénaire avant J.-C." est totalement opaque pour beaucoup d'élèves. De même, si je leur explique que "au XIIIe siècle, la royauté à évolué en France ...", ce "XIIIe siècle", ils ne savent pas - pour la plupart - à quelle plage d'années cela correspond.
Pour certains, parce qu'ils ne connaissent pas les chiffres romains. Pour d'autres, parce qu'ils ne comprennent pas le sens de l'expression "avant/après J.-C.". Et ainsi de suite.
Je remarque d'ailleurs que dans la troisième page de ce que tu montres, le texte emploie "XIIe siècle", ce qui signifie que les élèves en questions étaient supposés en comprendre le sens.
J'en reviens donc à ma question. Dans quelle mesure cela est réputé acquis en fin de primaire ?
- NormandyxNeoprof expérimenté
je me délecte de cette question et de la réponse, cela me conforte dans ma façon de traiter les instructions officielles, pour l'histoire comme pour la géographie, mes élèves barbouillent les côtes de France, colorie des montagnes, repassent des fleuves, identifient les pays limitrophes, barbouillent des planisphères pour repérer les mers, les continents, la France et y compris avec des planisphères ne présentant pas l'Europe au centre... ce n'est pas au programme du CE1 CE2 mais mon inspecteur a noté qu'ils avaient des "connaissances remarquables" sur la géographie physique de la France, c'était sans doute pour célébrer ma dernière inspection... l'inspecteur d'académie a cru bon d'ajouter à ses félicitations qu'il fallait respecter "l'impérieuse nécessité des programmes".... :lol:
- ElyasEsprit sacré
Kero, c'est normal. Je rejoins l'avis de LouisBarthas et je vais essayer d'expliquer par la théorie.
La maîtrise de la chronologie relève des capacités cognitives d'analyse et de synthèse. Or, celles-ci ne peuvent se faire sans connaissances, d'application et de compréhension. Pour maîtriser la chronologie, il faut avoir de solides connaissances, une compréhension du vocabulaire et des formes d'écriture du temps (IIIe millénaire avant JC, compréhension du système des chiffres négatifs...) et savoir appliquer ces éléments. En conséquence, un humain ne commence à avoir une conscience de la chronologie historique que lorsqu'il a digéré suffisamment de connaissances, de vocabulaire et de techniques d'application.
Un 6e ne sait pas faire ça sur le temps long. Peu de gens d'ailleurs. Il suffit de voir les gens avec diplômes s'emmêler les pinceaux sur la chronologie mésopotamienne (où on découvre que Nabuchodonosor a vécu à peu près au même moment que Naram-Sin... mais bien sûr...). Ne parlons pas des gens sur la chronologie des dinosaures. Avoir des connaissances est un préalable.
Je ne sais pas si j'ai répondu à ta question, cependant.
La maîtrise de la chronologie relève des capacités cognitives d'analyse et de synthèse. Or, celles-ci ne peuvent se faire sans connaissances, d'application et de compréhension. Pour maîtriser la chronologie, il faut avoir de solides connaissances, une compréhension du vocabulaire et des formes d'écriture du temps (IIIe millénaire avant JC, compréhension du système des chiffres négatifs...) et savoir appliquer ces éléments. En conséquence, un humain ne commence à avoir une conscience de la chronologie historique que lorsqu'il a digéré suffisamment de connaissances, de vocabulaire et de techniques d'application.
Un 6e ne sait pas faire ça sur le temps long. Peu de gens d'ailleurs. Il suffit de voir les gens avec diplômes s'emmêler les pinceaux sur la chronologie mésopotamienne (où on découvre que Nabuchodonosor a vécu à peu près au même moment que Naram-Sin... mais bien sûr...). Ne parlons pas des gens sur la chronologie des dinosaures. Avoir des connaissances est un préalable.
Je ne sais pas si j'ai répondu à ta question, cependant.
- User21714Expert spécialisé
kero a écrit:Merci pour ta réponse, LouisBarthas, mais je crois que tu n'as pas bien compris ce dont je veux parler.
Oui, nous sommes d'accord: des dates données comme un donné sans contenu, ne peuvent pas faire sens. C'est d'ailleurs ce qui rend l'apprentissage des dits "repères" pour le brevet totalement débile. On fait mémoriser aux élèves une liste de date qui ne fait pas sens, car ils ne comprennent pas à quoi cela renvoie.
Mais ma question ne porte pas sur l'apprentissage de ces repères. D'ailleurs, dans mon interrogation, tu peux oublier les points 3/ et 4/, qui sont accessoires.
Maintenant: tout en admettant qu'une date sans contenu/fil des événements ne peut pas faire sens, il y a tout de même un certain nombre de compétences purement techniques qui sont un préalable à une présentation temporalisée des faits historiques. Dans ton post, tu as donné un exemple facile, en haut: "1848" ne pose pas de problèmes techniques de compréhension. Mais prenons un exemple un peu plus complexe: premier chapitre d'histoire en 6e: "L'Orient ancien au IIIe millénaire avant J.-C." La partie de l'énoncé "IIIe millénaire avant J.-C." est totalement opaque pour beaucoup d'élèves.
Pour certains, parce qu'ils ne connaissent pas les chiffres romains. Pour d'autres, parce qu'ils ne comprennent pas le sens de l'expression "avant/après J.-C.". Et ainsi de suite.
J'en reviens donc à ma question. Dans quelle mesure cela est réputé acquis en fin de primaire ?
Là, ça fait vraiment peur!
Depuis pas mal d'années, avec les CM2, j'ai décidé de reprendre la totalité du programme d'histoire en commençant par la préhistoire, et en présentant les grandes périodes historiques.
Il faut savoir que, jusqu'au CE1, on parle de "découverte du monde" et que le programme d'histoire n' est vraiment débuté qu' au CE2.
J'avoue que c'est difficile et qu'il faut s'attacher à se situer par rapport à quelques dates-repères d'événements importants.
Normalement, des élèves entrant en 6ème devraient avoir compris le sens d'avant ou après JC.
Il faut dire que l'histoire chronologique telle qu'elle était enseignée avant a tellement été critiquée que de nombreux PE doivent peut-être "surfer" sur les périodes historiques sans vraiment faire le lien entre elles.
Mais, bon... Ma moitié a découvert récemment que les invasions Viking étaient postérieures aux invasions barbares des divers Goths! (j'en profite, elle n'est pas sur Néo...)
C'est dire si tout cela peut être confus pour un cerveau de petit 6ème...
- arcencielGrand Maître
Tout ce que j'ai mis en gras c'est ce que je fais avant d'attaquer la préhistoire (je suis en ce2).kero a écrit:Chers professeurs des écoles,
Mes élèves de collège (et ce de la 6e à la 3e) sont, la plupart du temps, assez perdus sur certains repères de base concernant le calendrier, la notation des années, l'usage des siècles et des millénaires, voire même sur la lecture d'une frise (supposons une frise avec indication de deux événements, et que l'on demande quel événement se produit d'abord/après : la réponse semble ne pas être évidente pour tous). Oui, pendant les vacances, j'aime bien me triturer la cervelle sur ce genre de "détails" (qui n'en sont pas).
J'ai essayé de décortiquer les connaissances de base nécessaires (bon, il serait plus logique de parler de compétences, mais je ne veux effrayer personne ) pour affronter sereinement des titres de chapitre tels que "L'Afrique du VIIIe au XVIe siècle" ou des phrases telles que "en 52 avant J.-C., César ...") et voilà ce que cela donne, en ordre de difficulté croissante:
- 1/ Bases de la datation chrétienne :
- année 0 = naissance de Jésus-Christ (peu importe que cette naissance soit en réalité de peu antérieure)
- expression des années par avant J.-C. et après J.-C. (ou -/+)- 2/ Expression des siècles et millénaires (le plus difficile)
- durée du siècle et du millénaire
- établir une correspondance entre siècle numéroté (2e siècle) et années (101-200)
- établir une correspondance entre millénaire numéroté (1e millénaire) et années (1-1000)
- expression de siècles et millénaires av./apr. J.-C. (-/+)
- expression de siècles et millénaires en chiffres romains
[*]3/ Comprendre le sens du temps sur une frise (où se situe l'avant/après)- 4/ Connaître les 4 périodes de l'histoire
- (ceci est moins important, je le retravaille souvent moi-même)
Questions:
- Dans tout cela, qu'est-ce qui est réputé être acquis en fin de primaire ?
- Dans ce qui est réputé être acquis, d'après vos observations, qu'est-ce qui l'est vraiment ?
- Je ne connais pas les programmes du primaire: ces questions sont-elles définies dans les programmes et quelqu'un pourrait-il me donner les références exactes à aller voir ?
Naturellement, si des profs du secondaire ont des éléments à (m')apporter sur ces points, ils sont les bienvenus.
Merci
- arcencielGrand Maître
Le point 2 aussi (suis pas arrivée à mettre tous les points en gras...)
- NormandyxNeoprof expérimenté
kero a écrit:
Il faut savoir que, jusqu'au CE1, on parle de "découverte du monde" et que le programme d'histoire n' est vraiment débuté qu' au CE2.
ça c'est dans les instructions, ceux qui ont la chance d'avoir un CE1-CE2 font démarrer l'histoire dès le CE1, il suffit juste d'adapter les documents aux CE1 et aux CE2... du coup on peut s'autoriser à passer du temps sur la préhistoire qui ne sera jamais revue durant tout le collège...
il faut beaucoup de temps pour construire la notion de temps long et aller contre les représentations populaires des hommes chassant les dinosaures ou des Néanderthaliens plus proches des singes que des hommes.
- ElyasEsprit sacré
Je viens de te relire, Kero... Tu parles d'année 0 ?
- NormandyxNeoprof expérimenté
on a bien ri au changement de millénaire avec cette fameuse année 0, je vois que ça se prolonge, j'espère qu'au passage à l'an 3000, le problème sera réglé :lol:
- Marie LaetitiaBon génie
kero a écrit:Merci pour ta réponse, LouisBarthas, mais je crois que tu n'as pas bien compris ce dont je veux parler.
Oui, nous sommes d'accord: des dates données comme un donné sans contenu, ne peuvent pas faire sens. C'est d'ailleurs ce qui rend l'apprentissage des dits "repères" pour le brevet totalement débile. On fait mémoriser aux élèves une liste de date qui ne fait pas sens, car ils ne comprennent pas à quoi cela renvoie.
Euh quand même! C'est censé avoir été vu dans le programme. Ou alors il y a un sérieux problème...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User21714Expert spécialisé
Elyas a écrit:Je viens de te relire, Kero... Tu parles d'année 0 ?
Justement, c'est le genre de notion très difficile à expliquer à des enfants de 10/11 ans...
- auléricNeoprof expérimenté
arcenciel a écrit:Tout ce que j'ai mis en gras c'est ce que je fais avant d'attaquer la préhistoire (je suis en ce2).kero a écrit:Chers professeurs des écoles,
Mes élèves de collège (et ce de la 6e à la 3e) sont, la plupart du temps, assez perdus sur certains repères de base concernant le calendrier, la notation des années, l'usage des siècles et des millénaires, voire même sur la lecture d'une frise (supposons une frise avec indication de deux événements, et que l'on demande quel événement se produit d'abord/après : la réponse semble ne pas être évidente pour tous). Oui, pendant les vacances, j'aime bien me triturer la cervelle sur ce genre de "détails" (qui n'en sont pas).
J'ai essayé de décortiquer les connaissances de base nécessaires (bon, il serait plus logique de parler de compétences, mais je ne veux effrayer personne ) pour affronter sereinement des titres de chapitre tels que "L'Afrique du VIIIe au XVIe siècle" ou des phrases telles que "en 52 avant J.-C., César ...") et voilà ce que cela donne, en ordre de difficulté croissante:
- 1/ Bases de la datation chrétienne :
- année 0 = naissance de Jésus-Christ (peu importe que cette naissance soit en réalité de peu antérieure)
- expression des années par avant J.-C. et après J.-C. (ou -/+)- 2/ Expression des siècles et millénaires (le plus difficile)
- durée du siècle et du millénaire
- établir une correspondance entre siècle numéroté (2e siècle) et années (101-200)
- établir une correspondance entre millénaire numéroté (1e millénaire) et années (1-1000)
- expression de siècles et millénaires av./apr. J.-C. (-/+)
- expression de siècles et millénaires en chiffres romains
[*]3/ Comprendre le sens du temps sur une frise (où se situe l'avant/après)- 4/ Connaître les 4 périodes de l'histoire
- (ceci est moins important, je le retravaille souvent moi-même)
Questions:
- Dans tout cela, qu'est-ce qui est réputé être acquis en fin de primaire ?
- Dans ce qui est réputé être acquis, d'après vos observations, qu'est-ce qui l'est vraiment ?
- Je ne connais pas les programmes du primaire: ces questions sont-elles définies dans les programmes et quelqu'un pourrait-il me donner les références exactes à aller voir ?
Naturellement, si des profs du secondaire ont des éléments à (m')apporter sur ces points, ils sont les bienvenus.
Merci
idem quand j'étais en CE2 et je refais mes premières séances d'histoire en CM1 (et en CM2) en reprenant çà encore rapidement. Et tous mes cours parlent de siècle en chiffres romains (beaucoup de manuels ou de collègues chiffrent en notation arabe, du coup les élèves ne pratiquent pas et perdent vite) et je demande systématiquement à quelles années cela correspond.
J'ai certains élèves depuis 3 ans (CE2 au CM2 donc) et je t'assure que ces 8 là maitrisent les correspondances années/siècles et numérotation romaine.
(après, malgré un cours très "récit", la chronologie -en particulier des rois- est encore très fluctuante ... ils me mélangent beaucoup les Louis et les évènements correspondants bouhouhou)
- ElyasEsprit sacré
républicain a écrit:Elyas a écrit:Je viens de te relire, Kero... Tu parles d'année 0 ?
Justement, c'est le genre de notion très difficile à expliquer à des enfants de 10/11 ans...
Et pas qu'aux enfants de 10/11 ans. Dire qu'on passe de -1 à 1 choque les gens qui te disent tout de suite "Mais l'an 0 ?" Rhhhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!
- keroGrand sage
Bon, je vais répondre post après post, car sinon je vais m'y perdre.
Nous sommes d'accord. Nous pouvons toutefois distinguer deux choses. Avoir les connaissances nécessaires pour avoir un tableau d'ensemble des grandes articulations historiques (ce que tu appelles "solides connaissances") et les "formes d'écriture du temps". C'est ce second aspect qui m'intéresse ici. Et oui, je pense qu'on peut dissocier les deux, du moins dans une certaine mesure. Pas besoin d'avoir un tableau d'ensemble de l'histoire pour comprendre que la naissance de Jésus-Christ marque le début du calendrier occidental/moderne, ou pour déterminer que le Ier siècle après J.-C. correspond aux années 1-100. C'est de ce niveau basique de maîtrise que je parle.
Oui et non. Du coup, j'ai surtout envie de rebondir en te demandant: comment fais-tu, du coup, avec ces formes d'écriture du temps ? Il nous faut bien dater ce dont en parle - même si on le fait très peu. Ne pas le faire du tout reviens à repousser le problème est s'empêcher de, justement, donner cette perception du temps historique - au moins à un niveau basique.
Donc, quelles techniques ? Pas d'indications de dates ? Des indications non mobilisées sur les évaluations ? Quoi d'autre ?
Oui et non. Je sais bien que l'année 0 n'existe pas, mais je ne vois pas comment faire autrement lorsque je veux représenter le temps sur une frise: j'y mets un 0 (sans m'attarder outre mesure sur le fait que cette année n'existe pas). Pour le coup, ça me semble un raccourci utile. Toi, tu fais comment ?
Elyas a écrit:Pour maîtriser la chronologie, il faut avoir de solides connaissances, une compréhension du vocabulaire et des formes d'écriture du temps (IIIe millénaire avant JC, compréhension du système des chiffres négatifs...) et savoir appliquer ces éléments.
Nous sommes d'accord. Nous pouvons toutefois distinguer deux choses. Avoir les connaissances nécessaires pour avoir un tableau d'ensemble des grandes articulations historiques (ce que tu appelles "solides connaissances") et les "formes d'écriture du temps". C'est ce second aspect qui m'intéresse ici. Et oui, je pense qu'on peut dissocier les deux, du moins dans une certaine mesure. Pas besoin d'avoir un tableau d'ensemble de l'histoire pour comprendre que la naissance de Jésus-Christ marque le début du calendrier occidental/moderne, ou pour déterminer que le Ier siècle après J.-C. correspond aux années 1-100. C'est de ce niveau basique de maîtrise que je parle.
Elyas a écrit:Un 6e ne sait pas faire ça sur le temps long. Peu de gens d'ailleurs. Il suffit de voir les gens avec diplômes s'emmêler les pinceaux sur la chronologie mésopotamienne (où on découvre que Nabuchodonosor a vécu à peu près au même moment que Naram-Sin... mais bien sûr...). Ne parlons pas des gens sur la chronologie des dinosaures. Avoir des connaissances est un préalable.
Je ne sais pas si j'ai répondu à ta question, cependant.
Oui et non. Du coup, j'ai surtout envie de rebondir en te demandant: comment fais-tu, du coup, avec ces formes d'écriture du temps ? Il nous faut bien dater ce dont en parle - même si on le fait très peu. Ne pas le faire du tout reviens à repousser le problème est s'empêcher de, justement, donner cette perception du temps historique - au moins à un niveau basique.
Donc, quelles techniques ? Pas d'indications de dates ? Des indications non mobilisées sur les évaluations ? Quoi d'autre ?
Elyas a écrit:Je viens de te relire, Kero... Tu parles d'année 0 ?
Oui et non. Je sais bien que l'année 0 n'existe pas, mais je ne vois pas comment faire autrement lorsque je veux représenter le temps sur une frise: j'y mets un 0 (sans m'attarder outre mesure sur le fait que cette année n'existe pas). Pour le coup, ça me semble un raccourci utile. Toi, tu fais comment ?
- keroGrand sage
républicain et arcenciel, merci pour vos retours. Je vois un peu mieux ce qu'il en est.
Au niveau des programmes, y a-t-il des précisions sur ces points ? Non, je ne suis pas un ayatollah des programmes, mais il n'est pas inutile de savoir ce qu'on doit en théorie pouvoir attendre d'après ceux-ci.
@arcenciel: si j'ai bien compris, dans mon listing, les points 1/, 2/ et 3/ sont en théorie traités ?
Au niveau des programmes, y a-t-il des précisions sur ces points ? Non, je ne suis pas un ayatollah des programmes, mais il n'est pas inutile de savoir ce qu'on doit en théorie pouvoir attendre d'après ceux-ci.
@arcenciel: si j'ai bien compris, dans mon listing, les points 1/, 2/ et 3/ sont en théorie traités ?
- ElyasEsprit sacré
J'ai la chance d'avoir des élèves très au point sur les chiffres romains. Je demande, cependant, à un moment qui ne sait pas lire les chiffres romains et je prends 5 mn sur une récréation pour le leur apprendre. Cela représente 4-5 élèves par classe grand maximum chez moi.
Après, j'avoue n'avoir jamais réfléchi à ça avant de venir sur néoprofs. Je trouve la frise chronologique assez barbare et barbante donnée ainsi.
Un collègue géographe a fait un truc qui, par analogie, m'a donné une idée. Je pense en fin de chaque année, assembler des feuilles A4 avec une frise datée de -3500 à nos jours. Je demanderai à mes élèves de mettre dessus les dates apprises tout au long de l'année avec une image en lisant leur cahier. Je pense y passer une heure à la fin de l'année.
Pour l'an 0, j'explique que ça n'existe pas et je mets -1 puis +1 sur la frise. La simplicité est parfois la meilleure solution.
Là où mes élèves ont le plus de mal, c'est de comprendre la logique des années avant JC. Mais ça, c'est parce qu'en maths, ils n'ont pas encore vu les nombres négatifs. Je trouve ça épatant ce paradoxe.
Après, j'avoue n'avoir jamais réfléchi à ça avant de venir sur néoprofs. Je trouve la frise chronologique assez barbare et barbante donnée ainsi.
Un collègue géographe a fait un truc qui, par analogie, m'a donné une idée. Je pense en fin de chaque année, assembler des feuilles A4 avec une frise datée de -3500 à nos jours. Je demanderai à mes élèves de mettre dessus les dates apprises tout au long de l'année avec une image en lisant leur cahier. Je pense y passer une heure à la fin de l'année.
Pour l'an 0, j'explique que ça n'existe pas et je mets -1 puis +1 sur la frise. La simplicité est parfois la meilleure solution.
Là où mes élèves ont le plus de mal, c'est de comprendre la logique des années avant JC. Mais ça, c'est parce qu'en maths, ils n'ont pas encore vu les nombres négatifs. Je trouve ça épatant ce paradoxe.
- arcencielGrand Maître
Kero, tous tes points sont traités et cela me prend pas mal de temps d'ailleurs...
- Marie LaetitiaBon génie
Elyas a écrit:
Là où mes élèves ont le plus de mal, c'est de comprendre la logique des années avant JC. Mais ça, c'est parce qu'en maths, ils n'ont pas encore vu les nombres négatifs. Je trouve ça épatant ce paradoxe.
Tu peux éventuellement te servir de la comparaison avec le thermomètre, qui comprend aussi des chiffres avant 0, ça peut aider à la compréhension.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
kero a écrit:Elyas a écrit:Je viens de te relire, Kero... Tu parles d'année 0 ?
Oui et non. Je sais bien que l'année 0 n'existe pas, mais je ne vois pas comment faire autrement lorsque je veux représenter le temps sur une frise: j'y mets un 0 (sans m'attarder outre mesure sur le fait que cette année n'existe pas). Pour le coup, ça me semble un raccourci utile. Toi, tu fais comment ?
Bon, la question ne m'est pas posée mais...
Je leur explique que notre calendrier, nous le devons à un moine du IVe siècle qui a décidé de tout dater en prenant comme année repère la date la plus importante pour lui, ie la naissance de Jésus (première année), donc par déduction, il a attribué le chiffre "-1" à l'année précédente (et en général j'ajoute que ce moine n'était vraiment pas bon en maths, vu qu'il s'est planté de quelques années... :lol: mais c'est pas grave, on fera comme si on avait rien vu...)
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User21714Expert spécialisé
arcenciel a écrit:Kero, tous tes points sont traités et cela me prend pas mal de temps d'ailleurs...
Théoriquement, ils sont traités, je confirme, mais cela ne signifie pas qu'ils soient pour autant acquis... (petite pastille orange )
- keroGrand sage
J'oubliais.
Oui m'enfin, tu sais parfaitement qu'avec des élèves de 3e, si tu leur parles de Jules César, d'Alésia, ou de Napoléon, c'est tout à la même période: dans le passé.
Je ne suis pas en soi contre la logique de l'apprentissage, parfois, de chronologies, mais je trouve que ça ne fait sens que là où les contenus ont été travaillés dans la continuité. Cette liste de repères à mémoriser pour le brevet, c'est juste ridicule.
Marie Laetitia a écrit:kero a écrit:Merci pour ta réponse, LouisBarthas, mais je crois que tu n'as pas bien compris ce dont je veux parler.
Oui, nous sommes d'accord: des dates données comme un donné sans contenu, ne peuvent pas faire sens. C'est d'ailleurs ce qui rend l'apprentissage des dits "repères" pour le brevet totalement débile. On fait mémoriser aux élèves une liste de date qui ne fait pas sens, car ils ne comprennent pas à quoi cela renvoie.
Euh quand même! C'est censé avoir été vu dans le programme. Ou alors il y a un sérieux problème...
Oui m'enfin, tu sais parfaitement qu'avec des élèves de 3e, si tu leur parles de Jules César, d'Alésia, ou de Napoléon, c'est tout à la même période: dans le passé.
Je ne suis pas en soi contre la logique de l'apprentissage, parfois, de chronologies, mais je trouve que ça ne fait sens que là où les contenus ont été travaillés dans la continuité. Cette liste de repères à mémoriser pour le brevet, c'est juste ridicule.
- ElyasEsprit sacré
Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:
Là où mes élèves ont le plus de mal, c'est de comprendre la logique des années avant JC. Mais ça, c'est parce qu'en maths, ils n'ont pas encore vu les nombres négatifs. Je trouve ça épatant ce paradoxe.
Tu peux éventuellement te servir de la comparaison avec le thermomètre, qui comprend aussi des chiffres avant 0, ça peut aider à la compréhension.
Malin, tiens ! Merci.
- Marie LaetitiaBon génie
Elyas a écrit:Marie Laetitia a écrit:Elyas a écrit:
Là où mes élèves ont le plus de mal, c'est de comprendre la logique des années avant JC. Mais ça, c'est parce qu'en maths, ils n'ont pas encore vu les nombres négatifs. Je trouve ça épatant ce paradoxe.
Tu peux éventuellement te servir de la comparaison avec le thermomètre, qui comprend aussi des chiffres avant 0, ça peut aider à la compréhension.
Malin, tiens ! Merci.
Oh je la dois à mon mari, qui, du haut de ses... 6 ans?, après un cours sur les chiffres donné par sa mère qui était sa maîtresse d'école, est allé doctement lui dire, à la récréation
"Maman tu dis n'importe quoi!"
" :shock: ...?"
"Tu dis n'importe quoi, les chiffres négatifs, ça existe! La preuve, il y a ceux du thermomètre!"
Ma bm savait déjà pourquoi elle ne voulait pas l'avoir en classe, là, elle a eu confirmation... :lol:
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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