Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- CarabasVénérable
Mais ce n'est pas eux dont on parle. L'histoire des trains qui arrivent à l'heure, quoi.doubledecker a écrit:eh ben je dois habiter la planète mars alors parce que dans tous les établissement que j'ai pu fréquenter (et j'en ai fait quelques un) la majorité, la très grande majorité des élèves que j'ai rencontré (et que je rencontre encore aujourd'hui) sont quand même des ados bien dans le moule.lilith888 a écrit:Mais au final, en reste-t-il réellement de ceux là dans les classes ?Amaliah a écrit:Je te souhaite de n'avoir que des élèves /des enfants bien dans le moule...
Mais c'est vrai qu'entre les dys de toutes sortes, les hyperactifs, les phobiques, les HPI et autres... on peut avoir une vision déformée de la réalité. Et entre les diagnostics réels et les fantasmes des parents, il y a parfois une marge...
- doubledeckerSage
oui, merci j'avais bien lu que ce n'était pas d'eux dont il était question ici.
Je me contentais simplement de répondre à Lilith888
Je me contentais simplement de répondre à Lilith888
_________________
If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- OlympiasProphète
On avait proposé à mes parents de me faire sauter une classe, mais comme ils ne savaient pas trop à quoi s'en tenir, ils ont dit non (je ne m'en suis pas plus mal portée).
- OlympiasProphète
L'ennui, c'est l'élève capricieux que ses parents prennent pour un génie incompris. J'ai eu le cas ; et aussi le phobique, mais celui qui joue parfaitement des failles du système...car phobique quand ça l'arrange...Carabas a écrit:Mais ce n'est pas eux dont on parle. L'histoire des trains qui arrivent à l'heure, quoi.doubledecker a écrit:eh ben je dois habiter la planète mars alors parce que dans tous les établissement que j'ai pu fréquenter (et j'en ai fait quelques un) la majorité, la très grande majorité des élèves que j'ai rencontré (et que je rencontre encore aujourd'hui) sont quand même des ados bien dans le moule.lilith888 a écrit:Mais au final, en reste-t-il réellement de ceux là dans les classes ?
Mais c'est vrai qu'entre les dys de toutes sortes, les hyperactifs, les phobiques, les HPI et autres... on peut avoir une vision déformée de la réalité. Et entre les diagnostics réels et les fantasmes des parents, il y a parfois une marge...
Rien ne vaut un bon dialogue avec les parents, qu'on nous fournisse les diagnostics. Je n'ai jamais refusé d'adapter un certain nombre de choses et je suis capable de fournir à un EIP de quoi satisfaire son besoin de connaissances. Mais je ne supporte pas les parents qui exigent comme on fait son marché.
- AnacycliqueÉrudit
Après en avoir eu cinq ou six sans que ça pose de problème -comprendre qui n'étaient pas en souffrance visible, ni en échec scolaire... (profils asperger, parfois), je me retrouve cette année complètement désarçonnée par un garçon de 6°, qui a deux ans d'avance. Je sens depuis la rentrée qu'il ne va pas bien, et je n'arrive pas à améliorer les choses.Stered a écrit:Chez nous, on a les EIP officiels, dont la liste nous a été remise et les suspicions (nos suspicions). Une partie de nos élèves nous est envoyée par la DSDEN, l'autre est sur secteur : sans papier officiel, pas d'aménagements (sauf ceux qui profitent à toute la classe).Night Owl a écrit:Pas nécessairement de bons résultats, mais si on ne perçoit ni curiosité particulière, ni vivacité ou intérêt particulier pour un type d'activité ou de sujet....?
Quant aux parents, je sais bien qu'ils ne posent pas le diagnostic mais sont-ils censés nous signaler officiellement ou doit-on considérer que l'absence de 'papier' vaut fantasme des parents?
Après, ça dépend des élèves : parmi nos EIP de 6e, la quasi totalité n'a pas de souci (ni d'attitude, ni de résultats alors qu'avant les parents et les professeurs des écoles en ont bavé... Et eux aussi d'ailleurs). Pour ma part, j'attribue ces changements à leur regroupement sur deux classes et à certains aménagements, comme je l'ai développé plus haut.
La gestion en classe, comme pour la vie scolaire, est difficile. Il demande beaucoup, et prend beaucoup de place : il a, par exemple, besoin de venir me voir en plein cours à mon bureau, de discuter, de me tutoyer. Parfois, je m'en veux, je me tends dès qu'il intervient (pas forcément d'interventions justes, des résultats écrits très médiocres souvent...) puis je me reprends.
La rencontre avec sa mère me donne un éclairage assez complet de sa personne mais... ils fonctionnent en binôme. Elle reprend tous les cours avec lui, car il est "encore petit".
Il a, d'après les profs des écoles, ses "propres méthodes de travail" (il me sort régulièrement mes cours de grammaire sous forme de cartes heuristiques , je suis épatée !) mais ses résultats ne suivent pas du tout (notez que sa maman est plutôt heureuse de son 9-10 de moyenne en français, ce qui justement, m'inquiète beaucoup, au contraire).
Concrètement, comment je fais ? Qu'est-ce que je mets en place ?
Avec des dys., on connaît le handicap, on adapte, on sait comment aménager, on fait du sur mesure. Avec eux, on est tout à fait démunis, même en lisant des tas de trucs (après, je ne connais aucun bouquin concernant la pédagogie nécessaire aux précoces).
Stered, j'aimerais vraiment que tu me dises comment vous vous y prenez, quels aménagements vous faites.
Je n'ai jamais vu de "papier officiel" pour les précoces. Par qui est-il fait en général ? Donne-t-il des pistes d'aménagements comme le font les orthophonistes pour les dys ?
_________________
"Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait. Passer aux actes afin de faire sa part."
- CarabasVénérable
Je voulais dire que ce n'étaient pas eux qui faisaient la une de l'actualité.doubledecker a écrit:oui, merci j'avais bien lu que ce n'était pas d'eux dont il était question ici.
Je me contentais simplement de répondre à Lilith888
Je ne voulais pas dire que tu étais HS.
Désolée pour l'ambiguïté de ma phrase. En fait, je rebondissais sur ce que tu disais.
A qui le dis-tu! *soupirs*Olympias a écrit:L'ennui, c'est l'élève capricieux que ses parents prennent pour un génie incompris.
Et parmi tous les "dys" que j'ai eus, j'en ai eu 2 qui étaient des "vrais". Les autres... c'étaient surtout des fainéants. La preuve, l'orthographe est rentrée à coups de Bled (non, pas dans la tronche, je ne suis pas violente). Or, ça ne marche pas chez un vrai dys.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- ChocolatGuide spirituel
John a écrit:
La tendance est de plus en plus d'appeler les EIP des "zèbres".
Que pensez-vous de cette appellation ? Personnellement, elle me semble assez peu heureuse.
C'est n'importe quoi !
_________________
- BoubousNiveau 6
Mais c’est très bien un 9-10 de moyenne en français !:lol:Anacyclique a écrit:(notez que sa maman est plutôt heureuse de son 9-10 de moyenne en français, ce qui justement, m'inquiète beaucoup, au contraire).
Stered, j'aimerais vraiment que tu me dises comment vous vous y prenez, quels aménagements vous faites.
Je n'ai jamais vu de "papier officiel" pour les précoces. Par qui est-il fait en général ? Donne-t-il des pistes d'aménagements comme le font les orthophonistes pour les dys ?
Vous connaissez sans doute le Bulletin officiel n° 45 du 3 décembre 2009
http://www.education.gouv.fr/cid49838/mene0900994c.html
Et sur le site de l’AFEP, on peut trouver quelques pistes intéressantes
http://www.afep-asso.fr/documents/actes/0901.pdf
http://www.afep-asso.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=114&Itemid=112
- SteredDoyen
Le papier officiel n'indique rien en fait, contrairement à ceux pour les dys.Anacyclique a écrit:
Stered, j'aimerais vraiment que tu me dises comment vous vous y prenez, quels aménagements vous faites.
Je n'ai jamais vu de "papier officiel" pour les précoces. Par qui est-il fait en général ? Donne-t-il des pistes d'aménagements comme le font les orthophonistes pour les dys ?
Les aménagements, j'en ai développé un certain nombre, généraux, dans un post plus haut (au niveau de l'établissement).
Sinon, au quotidien, ça dépend beaucoup du profil particulier de l'élève. J'ai de la chance avec mes trois 6e, qui sont dans une super classe, studieuse et calme (essentiel...) :
- je laisse T. et J. s'agiter sur leurs chaises en ne leur faisant une remarque que quand ça devient trop bruyant,
- je dois systématiquement vérifier si F. prend le cours car sinon il me pose trois milliards de questions, mais n'écrit rien (il tente de filouter car il est dys- et pense que ça lui sert d'excuse pour ne pas écrire. Comme la personne qui le suit m'a dit qu'il n'avait aucun problème de graphie, il prend son cours comme les autres),
- je les garde en fin d'heure pour qu'ils me donnent leurs listes de questions, écrites (pour pouvoir avancer dans le cours), et j'y réponds (je les ai toujours avant la récré ou la cantine, donc j'ai du temps),
- comme je suis leur référent dans l'établissement, nous avons un temps individuel qui leur permet d'avoir toute mon attention et ils sont moins en demande dans le cours,
- ils ont le droit d'avoir leur cahier de dessin pendant les phases d'oral, tant qu'ils me prouvent qu'ils peuvent vraiment faire deux choses à la fois,
- en cas d'agitation extrême, je peux les orienter vers la salle de décompression,
- je suis en lien par mail avec les parents (ils n'en abusent pas).
Après, ce sont des élèves qui ont été en grande souffrance mais qui vont mieux depuis la rentrée, déjà parce qu'ils sont toujours tous les trois ensemble.
En 4e, aucun aménagement car aucun souci.
En 3e, j'en ai un très chiant, qui ne fait pas d'efforts pour discipliner sa prise de parole et avec qui le courant ne passe pas malgré mes efforts et les siens. Il prend des observations et des remarques régulièrement, il me saoule très très régulièrement (mais il est seul, dans une classe avec de gros perturbateurs, six avec lui... Pas de miracles...). Avec lui, on évite le braquage complet, mais comme toi, je me crispe quand il prend la parole (beaucoup de provoc). Je réponds par de l'ironie, mais avec cette classe, c'est risqué : ça provoque des rires de hyènes des plus déplaisant... La classe est dure, je n'ai pas la possibilité de m'occuper de lui comme je le pourrais si je ne devais pas vérifier des cas plus inquiétants (trois élèves violents). Donc, je fais comme tout le monde : ce que je peux... Il ne réagit pas lorsque j'essaye de discuter avec lui ou fait des promesses qu'il ne tient pas. Il est tellement dans son personnage de clown
J'attends de découvrir en 5e, à la rentrée, le super pénible de l'autre 6e qui va sauter une classe. On verra bien...
Dans certain cas, on n'a pas toujours de solution, hélas... On le voit bien avec les dys- ou les autres élèves à profil : il y a ceux qui font preuve de bonne volonté et ceux pour qui c'est une excuse bien pratique.
Je crains de ne pas t'aider vraiment...
- doubledeckerSage
ah ben oui, d'où les trains qui arrivent à l'heure! j'avoue que je voyais mal ce qu'ils venaient faire ici!!! bondissons ensemble alors :lol:Carabas a écrit:Je voulais dire que ce n'étaient pas eux qui faisaient la une de l'actualité.doubledecker a écrit:oui, merci j'avais bien lu que ce n'était pas d'eux dont il était question ici.
Je me contentais simplement de répondre à Lilith888
Je ne voulais pas dire que tu étais HS.
Désolée pour l'ambiguïté de ma phrase. En fait, je rebondissais sur ce que tu disais.
(...)
j'ai besoin de sommeil moi!!!
_________________
If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- lilith888Grand sage
Concernant les dys-. Sur la bonne vingtaine, voire trentaine avec certificat que j'ai pu rencontrer en 8 ans, selon moi, un ou deux avaient vraiment un trouble : cette année, un élève brillant, avec une éloquence rare, mais une catastrophe lors du passage à l'écrit.
Concernant les hyperactifs : je n'en ai rencontré qu'un en 8 ans. (mais pas mal sont estampillés)
Concernant les EIP : pareil. A tout péter, je dirais : 2...
On est loin, vraiment loin des certificats présentés par les parents et des PAI à tout va.
Concernant les hyperactifs : je n'en ai rencontré qu'un en 8 ans. (mais pas mal sont estampillés)
Concernant les EIP : pareil. A tout péter, je dirais : 2...
On est loin, vraiment loin des certificats présentés par les parents et des PAI à tout va.
- lilith888Grand sage
(d'où, j'avoue, suspicion de ma part)
En ce moment, j'ai aussi l'impression que ça s'étend à l'autisme... (mais moins vite, vous comprenez, c'est un peu moins glorieux, et il faut une reconnaissance un peu plus solide, pour l'instant)
En ce moment, j'ai aussi l'impression que ça s'étend à l'autisme... (mais moins vite, vous comprenez, c'est un peu moins glorieux, et il faut une reconnaissance un peu plus solide, pour l'instant)
- AnacycliqueÉrudit
Merci Boubous et Stered. Je vais regarder ça de près.
[en mode HS on] Lilith, effectivement, l'éloquence est parfois visible chez les dys., car l'oral est leur point fort, un moyen de compenser; les fautes d'orthographe ne s'entendent pas.
Pour ce qui est des vrais ou faux dys., je crois que ce n'est pas à nous de juger. Il y a tellement de formes et de niveaux de dyslexie, dysorthographie, dyspraxie,... différents qu'il ne nous est pas possible de trancher. D'ailleurs, c'est le boulot des orthophonistes. Ils sont spécialistes des troubles du langage, pas nous.
On peut être suspicieux (et je le suis parfois...) mais on se fatigue inutilement. A partir du moment où un élève est reconnu comme porteur d'un handicap par un spécialiste, il a droit à des aménagements.
Carabas : que l'orthographe "rentre à coup de bled" avec les dys ne prouve malheureusement rien. Les orthophonistes leur font justement apprendre des mots par ensembles, comme dans le bled ou les listes Dubois-Buyse. Ils ont parfois des rusultats meilleurs que des non dys... [en mode HS off]
[en mode HS on] Lilith, effectivement, l'éloquence est parfois visible chez les dys., car l'oral est leur point fort, un moyen de compenser; les fautes d'orthographe ne s'entendent pas.
Pour ce qui est des vrais ou faux dys., je crois que ce n'est pas à nous de juger. Il y a tellement de formes et de niveaux de dyslexie, dysorthographie, dyspraxie,... différents qu'il ne nous est pas possible de trancher. D'ailleurs, c'est le boulot des orthophonistes. Ils sont spécialistes des troubles du langage, pas nous.
On peut être suspicieux (et je le suis parfois...) mais on se fatigue inutilement. A partir du moment où un élève est reconnu comme porteur d'un handicap par un spécialiste, il a droit à des aménagements.
Carabas : que l'orthographe "rentre à coup de bled" avec les dys ne prouve malheureusement rien. Les orthophonistes leur font justement apprendre des mots par ensembles, comme dans le bled ou les listes Dubois-Buyse. Ils ont parfois des rusultats meilleurs que des non dys... [en mode HS off]
_________________
"Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait. Passer aux actes afin de faire sa part."
- lilith888Grand sage
Oui, mais je pense qu'il faut aussi garder un certain oeil critique et ne pas omettre le facteur "business"... Quant au terme de "spécialiste", là encore, ma méfiance grandit proportionnellement au nombre de "spécialistes" qui fleurissent.Anacyclique a écrit:
Lilith, effectivement, l'éloquence est parfois visible chez les dys., car l'oral est leur point fort, un moyen de compenser; les fautes d'orthographe ne s'entendent pas.
Pour ce qui est des vrais ou faux dys., je crois que ce n'est pas à nous de juger. Il y a tellement de formes et de niveaux de dyslexie, dysorthographie, dyspraxie,... différents qu'il ne nous est pas possible de trancher. D'ailleurs, c'est le boulot des orthophonistes. Ils sont spécialistes des troubles du langage, pas nous.
On peut être suspicieux (et je le suis parfois) mais à partir du moment où un élève est reconnu comme porteur d'un handicap par un spécialiste, il a droit à des aménagements.
Quant aux aménagements, personnellement, sanctionner ou pas telle ou telle chose, je m'en fiche. Je ne cherche pas à "sanctionner" à tous prix. Mais, et c'est une question que j'avais déjà posée, a-t-on des études qui prouvent qu'en en demandant moins, on fait progresser l'élève ? A terme, que deviennent les aménagements "plus tard" ? Auront-ils le statut de travailleur handicapé ? (vraie question)
- NasopiBon génie
J'ai la même impression.lilith888 a écrit:(d'où, j'avoue, suspicion de ma part)
En ce moment, j'ai aussi l'impression que ça s'étend à l'autisme... (mais moins vite, vous comprenez, c'est un peu moins glorieux, et il faut une reconnaissance un peu plus solide, pour l'instant)
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- lilith888Grand sage
Merci, parce que je pensais vraiment être seule à m'en faire la remarque
- Night OwlNiveau 10
+1lilith888 a écrit:
Quant aux aménagements, personnellement, sanctionner ou pas telle ou telle chose, je m'en fiche. Je ne cherche pas à "sanctionner" à tous prix. Mais, et c'est une question que j'avais déjà posée, a-t-on des études qui prouvent qu'en en demandant moins, on fait progresser l'élève ? A terme, que deviennent les aménagements "plus tard" ? Auront-ils le statut de travailleur handicapé ? (vraie question)
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Non, en tant que mère d'enfant en "TED", je vous garantis que j'ai rencontré un grand nombre de spécialistes qui trouvaient pour le moins curieuse cette "épidémie d'autisme".lilith888 a écrit:Merci, parce que je pensais vraiment être seule à m'en faire la remarque
- AnacycliqueÉrudit
:shock: Je ne demande jamais moins. J'attends d'eux exactement la même chose que les autres (lors du tiers temps, ils auront d'ailleurs à gérer la totalité des questions). Je ne supprime jamais de questions, j'aménage autrement (agrandissement texte/questions + mots clefs encadrés dans les questions avec repérage de la réponse au fluo ds le texte avant rédaction de la réponse + amorces de réponses rédigées si complexe + place pour la réponse en-dessous de chaque question). Je n'ai trouvé que ça qui fonctionne bien, mais il y a sans doute d'autres solutions.Night Owl a écrit:+1lilith888 a écrit:
Quant aux aménagements, personnellement, sanctionner ou pas telle ou telle chose, je m'en fiche. Je ne cherche pas à "sanctionner" à tous prix. Mais, et c'est une question que j'avais déjà posée, a-t-on des études qui prouvent qu'en en demandant moins, on fait progresser l'élève ? A terme, que deviennent les aménagements "plus tard" ? Auront-ils le statut de travailleur handicapé ? (vraie question)
Pour les aménagements, ils les ont la plupart du temps au lycée, s'il y vont. Après, le boulot de l'ortho est justement de leur apprendre à mettre en place des stratégies d'auto-correction qu'ils utiliseront, y compris adultes , (parce qu'on apprend à vivre avec une dyslexie ou une précocité on ne s'en "débarrasse" pas ou on ne "rattrape" ou ne "rejoint" jamais le niveau des autres).
Pour ce qui est du "plus tard" dans l'orientation comme dans l'entreprise, on sait ce qu'il advient souvent, je crois.
_________________
"Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait. Passer aux actes afin de faire sa part."
- BoubousNiveau 6
En effet, faire des aménagements, ce n’est pas forcément demander moins. Et après le secondaire, ils peuvent - s’ils le souhaitent et s’ils en ont les capacités - faire des études supérieures, y compris les prépas, comme tous les autres élèves.Anacyclique a écrit::shock: Je ne demande jamais moins. J'attends d'eux exactement la même chose que les autres (lors du tiers temps, ils auront d'ailleurs à gérer la totalité des questions).
...
Pour ce qui est du "plus tard" dans l'orientation comme dans l'entreprise, on sait ce qu'il advient souvent, je crois.
Dans leur vie pro, certains dys travaillent comme tout le monde sans même déclarer leur handicap ; d’autres ont besoin de faire valoir leurs droits avec une reconnaissance de travailleur handicapé.
Je pense qu’on n’aurait pas dû faire autant d’aménagements à Bill Gates …:lol:
http://www.dyslexiaassociation.ca/francais/files/ladyslexieetlemilieudetravail.pdf
- lilith888Grand sage
Oui, et Einstein a parlé à 10 ans, on sait...
- lilith888Grand sage
Sinon, pour le tiers temps, sur une évaluation d'1h, vous faîtes comment ? Vous débordez sur le cours suivant ? Nous, on nous a clairement dit : vu que c'est pas possible, hop, moins de questions que les autres. Donc, moins au final.
- lilith888Grand sage
Concrètement, y'en a-t-il un seul en prépa ? Vraiment ?Boubous a écrit:Et après le secondaire, ils peuvent - s’ils le souhaitent et s’ils en ont les capacités - faire des études supérieures, y compris les prépas, comme tous les autres élèves.
J'ai eu une dyslexique en première année de fac. Sans surprise, malgré un travail faramineux, elle ne dépassait pas les 2 en partiels, malgré le tiers temps. Et là, ça fait mal au coeur car on lui aura fait croire jusqu'au bout que, oui, ce serait possible...
- BoubousNiveau 6
Je pense qu’il me sera difficile de vous convaincre.lilith888 a écrit:Concrètement, y'en a-t-il un seul en prépa ? Vraiment ?Boubous a écrit:Et après le secondaire, ils peuvent - s’ils le souhaitent et s’ils en ont les capacités - faire des études supérieures, y compris les prépas, comme tous les autres élèves.
J'ai eu une dyslexique en première année de fac. Sans surprise, malgré un travail faramineux, elle ne dépassait pas les 2 en partiels, malgré le tiers temps. Et là, ça fait mal au coeur car on lui aura fait croire jusqu'au bout que, oui, ce serait possible...
Mais le lien de mon post précédent marche maintenant …(Cf. page 31)
- AnacycliqueÉrudit
Non, justement. C'est ce que je t'ai expliqué plus haut -détaillé, je crois. Je remets en forme le DS; ça tient sur un A3.lilith888 a écrit:Sinon, pour le tiers temps, sur une évaluation d'1h, vous faîtes comment ? Vous débordez sur le cours suivant ? Nous, on nous a clairement dit : vu que c'est pas possible, hop, moins de questions que les autres. Donc, moins au final.
Ça prend du temps, c'est assez pénible, mais on prend vite le coup de main.
Edit : je t'en envoie un exemple, si tu veux.
_________________
"Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait. Passer aux actes afin de faire sa part."
- ZazkFidèle du forum
Tout à fait H.S. mais rigolo : un croisement entre un zèbre et un âne (sans guillemets !).
http://www.lemonde.fr/europe/video/2013/10/31/mi-ane-mi-zebre-le-troisieme-zonkey-du-monde-est-ne-en-italie_3505846_3214.html
http://www.lemonde.fr/europe/video/2013/10/31/mi-ane-mi-zebre-le-troisieme-zonkey-du-monde-est-ne-en-italie_3505846_3214.html
Page 4 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- 12.09.2013 - Eduscol propose un module de formation en ligne sur les enfants intellectuellement précoces.
- Les ministres déléguées George Pau-Langevin et Marie-Arlette Carlotti ont visité les classes Ulis pour enfants intellectuellement précoces du collège César-Franck (Palaiseau)
- [Libération] "Trop précoces, des enfants grandeur mature"
- Enfants "précoces" : la psychologue Marie-Christine Gryson soutient Wilfried Lignier.
- Il faut imposer un nombre maximal d'élèves par classe à ne pas dépasser
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum