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- RuthvenGuide spirituel
Avec la mise en place de la BEL et son élargissement, la donne a quand même changé en prépa lettres pour les débouchés (les ENS, les écoles de commerce, des écoles de com., des IEP).
- sansaraModérateur
Non, à Paris. Je ne suis venue à Lyon qu'après, quand j'ai été admise à l'ENS.
Mais comme je l'ai dit, c'était une prépa "modeste", qui n'avait en général qu'un ou deux admis par an (à Lyon, puisqu'elle ne préparait pas au concours d'Ulm, qui à l'époque était séparé).
C'est vrai que les débouchés ont un peu progressé. Mais l'immense majorité des élèves de prépa se retrouvent sur les bancs de la facs en L3 ou en M1 (pour les plus chanceux).
Mais comme je l'ai dit, c'était une prépa "modeste", qui n'avait en général qu'un ou deux admis par an (à Lyon, puisqu'elle ne préparait pas au concours d'Ulm, qui à l'époque était séparé).
C'est vrai que les débouchés ont un peu progressé. Mais l'immense majorité des élèves de prépa se retrouvent sur les bancs de la facs en L3 ou en M1 (pour les plus chanceux).
- User17706Bon génie
C'est assez difficile de comparer les prépas scientifiques (pour lesquelles ce que dit Zappons est essentiellement correct) et les prépas littéraires (dans lesquelles il demeure souvent une forme de brutalité). Cela dit, cette dernière brutalité est davantage l'apanage des prépas de second rang que de celles de tout premier rang, dont les élèves se mettent souvent largement assez la pression tout seuls (surtout en khâgne).
- sansaraModérateur
Tout à fait d'accord.PauvreYorick a écrit:C'est assez difficile de comparer les prépas scientifiques (pour lesquelles ce que dit Zappons est essentiellement correct) et les prépas littéraires (dans lesquelles il demeure souvent une forme de brutalité). Cela dit, cette dernière brutalité est davantage l'apanage des prépas de second rang que de celles de tout premier rang, dont les élèves se mettent souvent largement assez la pression tout seuls (surtout en khâgne).
- IlianaGrand sage
Et bien pendant ma prépa, j'ai été souvent épuisée, souvent en larmes, ai entendu des remarques très rudes de certains profs (mais cette attitude m'a plutôt inspiré du mépris, à vrai dire. Quant on est doté de si peu d'humanité, ma foi, le respect en prend un coup, et ça aide sacrément à relativiser), mais j'ai approfondi mes méthodes de travail, acquis davantage de rigueur, lu et découvert des choses passionnantes, rencontré de supers amis, et je recommencerais sans hésiter.
Si ça ne convient pas à un étudiant, il me semble que les inscriptions parallèles en fac permettent d'avoir des équivalences et de se réorienter.
Je sais juste qu'après avoir khubé, j'ai trouvé l'arrivée en maîtrise monstrueusement ennuyeuse et frustrante.
Édit : ah, et sinon elle sort un livre, Marie Desplechin, pour sentir le besoin de venir nous raconter son expérience passionnante ?
Si ça ne convient pas à un étudiant, il me semble que les inscriptions parallèles en fac permettent d'avoir des équivalences et de se réorienter.
Je sais juste qu'après avoir khubé, j'ai trouvé l'arrivée en maîtrise monstrueusement ennuyeuse et frustrante.
Édit : ah, et sinon elle sort un livre, Marie Desplechin, pour sentir le besoin de venir nous raconter son expérience passionnante ?
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Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- SphinxProphète
Dans ma petite prépa A/L de province (à Bordeaux), les profs étaient très à l'écoute et ne mettaient de pression à personne... Bon d'accord, c'était il y a dix ans Il y a une élève de ma classe qui avait craqué, vue la réaction étonnée de nos condisciples, je puis affirmer que ce n'est pas mon ressenti personnel : elle s'était bien mis la pression toute seule.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- JérémyLNiveau 2
+1 et... +1 !Iliana a écrit:
Si ça ne convient pas à un étudiant, il me semble que les inscriptions parallèles en fac permettent d'avoir des équivalences et de se réorienter.
Je sais juste qu'après avoir khubé, j'ai trouvé l'arrivée en maîtrise monstrueusement ennuyeuse et frustrante.
- InvitéZNiveau 4
Effectivement, c'est vrai que je parle de ce que je connais : les prépas scientifiques. Je ne sais pas comment c'est en Prépa lettres.
Mais par pitié, prenez acte de ce changement de modèle des prépas scientifiques pour ne pas donner de fausses informations à vos élèves de Terminale S qui vous demandent conseil. Ne privez pas un bon élève de la chance de pouvoir suivre une Prépa, en lui faisant croire qu'il va se faire humilier et rabaisser par ses profs, alors que c'est non seulement faux mais c'est même tout le contraire.
D'ailleurs, je remplacerai même l'adjectif "bon élève" par "élève sérieux" : pas (ou plus) besoin d'avoir d'excellentes notes pour intégrer une Prépa, le plus important est surtout le sérieux et la motivation.
Mais par pitié, prenez acte de ce changement de modèle des prépas scientifiques pour ne pas donner de fausses informations à vos élèves de Terminale S qui vous demandent conseil. Ne privez pas un bon élève de la chance de pouvoir suivre une Prépa, en lui faisant croire qu'il va se faire humilier et rabaisser par ses profs, alors que c'est non seulement faux mais c'est même tout le contraire.
D'ailleurs, je remplacerai même l'adjectif "bon élève" par "élève sérieux" : pas (ou plus) besoin d'avoir d'excellentes notes pour intégrer une Prépa, le plus important est surtout le sérieux et la motivation.
- madametrucNiveau 2
Zappons a raison ! J'ai revu il y a quelques jours mes anciens élèves de TS : ceux qui ont choisi une prépa scientifique étaient souriants et semblaient étonnamment reposés, contrairement aux futurs médecins, déjà blêmes, hagards, et épuisés....
De mon côté, en math sup il y a trèèès longtemps : on faisait du dessin industriel (= dessiner soigneusement des machins qui bougent avec des clous et des boulons) (les dessiner au repos, bien évidemment). Beaucoup trop snob pour m'adonner à ce type d'activités, j'ai définitivement jeté l'éponge quand mon prof m'a tendu le sujet du jour (une cocotte minute !!!) en me disant qu'en tant que fille je devrais m'en sortir..
Ah, et bonjour à tous, puisque c'est ma première participation sur le forum.
De mon côté, en math sup il y a trèèès longtemps : on faisait du dessin industriel (= dessiner soigneusement des machins qui bougent avec des clous et des boulons) (les dessiner au repos, bien évidemment). Beaucoup trop snob pour m'adonner à ce type d'activités, j'ai définitivement jeté l'éponge quand mon prof m'a tendu le sujet du jour (une cocotte minute !!!) en me disant qu'en tant que fille je devrais m'en sortir..
Ah, et bonjour à tous, puisque c'est ma première participation sur le forum.
- ElaïnaDevin
Je viens d'une classe prépa du lycée Henri IV. Une prépa où j'ai passé deux très belles années, malgré la pression. Une prépa où j'ai entendu un professeur dire à une élève qui doutait "non mais même si cette année ça va être dur, vous serez reçue l'an prochain" (ndlr : elle a été reçue). Où un autre prof disait à une élève en pleurs "non mais là, ça va pas, vous êtes trop stressée. Allez dormir ou vous promener. Je vous paye un café si vous voulez, ou alors du chocolat". Un autre "non mais vous n'êtes pas là pour vous bouffer la santé, hein, dormez ! DORMEZ, JE LE VEUX et j'irai vérifier ce soir, là !". Une autre dont le leitmotiv était "qu'est-ce que je peux faire pour vous ?".
Par contre, dans le monde du travail, je connais pas mal de gens qui font légèrement plus de 25h de présence au boulot, qui se font pourrir par leurs chefs, qui doivent aller à des réunions de travail surprise à 18h30 (et heureusement que Madame a l'habitude de gérer les mioches sans eux...), des sales rumeurs pour enfoncer le concurrent à la promotion, etc.
Finalement, la pression de la prépa, ça me paraît assez soft, comparé à ce qu'on peut vivre dans le monde du travail...
Par contre, dans le monde du travail, je connais pas mal de gens qui font légèrement plus de 25h de présence au boulot, qui se font pourrir par leurs chefs, qui doivent aller à des réunions de travail surprise à 18h30 (et heureusement que Madame a l'habitude de gérer les mioches sans eux...), des sales rumeurs pour enfoncer le concurrent à la promotion, etc.
Finalement, la pression de la prépa, ça me paraît assez soft, comparé à ce qu'on peut vivre dans le monde du travail...
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- CasparProphète
Est-ce que cet article de la Croix ne serait pas un marronnier, servi régulièrement par une presse paresseuse?
- InvitéZNiveau 4
Oui, je pense que c'est clairement ça.Caspar Goodwood a écrit:Est-ce que cet article de la Croix ne serait pas un marronnier, servi régulièrement par une presse paresseuse?
D'où l'importance pour les enseignants de Terminale qui conseillent leurs élèves, d'être au courant des réalités et de s'informer.
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Bonjour, je remonte ce sujet... Les premiers résultats de Parcoursup viennent de tomber. Mon neveu en TL souhaitait depuis longtemps intégrer une Hypokhâgne A/L et savait d'avance qu'il mettrait dans sa liste la prépa de sa région, il est dans le Nord. A la dernière minute, il s'est laissé convaincre par un professeur de mettre aussi "pour voir" des prépa plus prestigieuses et il a découvert un peu surpris (moi beaucoup moins car son dossier est très bon, par les notes et aussi les appréciations) qu'il était pris au Parc à Lyon, mais aussi à LLG et HIV Paris.
Il doit donc prendre une décision...mais:
- Il a un an d'avance et a toujours été anxieux, perfectionniste...
- Pas de place en internat car non boursier, ce qui ne veut pas dire pour autant que ses parents peuvent lui offrir de quoi se loger à proximité d'un grand lycée parisien; il faut donc envisager la fatigue et le temps perdu à cause des transports,
- Il pratique un instrument et le fait de penser à l'abandonner le chagrine (manque de temps à cause du rythme de travail),
- Pour l'instant, la perspective de l'ENS ne semble pas le motiver plus que cela; il a un temps penser à l'interprétariat, mais sans plus.
Les prépa parisiennes ont pourtant sélectionné sa candidature, et autour de lui, on lui dit: c'est dommage de ne pas saisir cette chance; si on te sélectionne, c'est que les profs là-bas savent que tu vas réussir...
Alors comme je suis prof de lettres (et que j'ai fait une prépa il y 30 ans), il sollicite mon avis.
Et moi je sollicite vos retours d'expérience en tant que professeurs, parents, anciens élèves (moins anciens que moi).
Merci à tous du temps que vous pourrez lui consacrer, ce jeune homme est, comme vous l'imaginez, très indécis et a peu de temps pour choisir...
Bon dimanche!
Il doit donc prendre une décision...mais:
- Il a un an d'avance et a toujours été anxieux, perfectionniste...
- Pas de place en internat car non boursier, ce qui ne veut pas dire pour autant que ses parents peuvent lui offrir de quoi se loger à proximité d'un grand lycée parisien; il faut donc envisager la fatigue et le temps perdu à cause des transports,
- Il pratique un instrument et le fait de penser à l'abandonner le chagrine (manque de temps à cause du rythme de travail),
- Pour l'instant, la perspective de l'ENS ne semble pas le motiver plus que cela; il a un temps penser à l'interprétariat, mais sans plus.
Les prépa parisiennes ont pourtant sélectionné sa candidature, et autour de lui, on lui dit: c'est dommage de ne pas saisir cette chance; si on te sélectionne, c'est que les profs là-bas savent que tu vas réussir...
Alors comme je suis prof de lettres (et que j'ai fait une prépa il y 30 ans), il sollicite mon avis.
Et moi je sollicite vos retours d'expérience en tant que professeurs, parents, anciens élèves (moins anciens que moi).
Merci à tous du temps que vous pourrez lui consacrer, ce jeune homme est, comme vous l'imaginez, très indécis et a peu de temps pour choisir...
Bon dimanche!
- illiziaEsprit éclairé
Eh bien, ça cause prépas aujourd'hui! Bon, je sais, c'est le calendrier, pas un complot du forum
Sur le même thème, autre cas de figure...
Je me permets donc de copier-coller ci-dessous l'anecdote que j'ai relaté sur l'autre fil, d'autant qu'elle correspond cette fois-ci exactement à la situation (et il me semble que le parcours de Sphinx, justement, va aussi dans ce sens): je n'en tire pas de conclusion parce que c'est très dur de donner des conseils, surtout en ne connaissant pas ton neveu. Dans le cas de ma nièce, l'avenir a prouvé qu'elle avait eu raison de s'en tenir à son idée, mais c'est à bien discuter avec lui.
Et le problème de l'internat est quand même assez central, là: le stress, la pression, le déracinement, s'il faut leur rajouter la fatigue des transports et l'abandon de l'instrument (et son peu d'enthousiasme pour Normale sup), ça commence à faire beaucoup, non?
Sur le même thème, autre cas de figure...
Je me permets donc de copier-coller ci-dessous l'anecdote que j'ai relaté sur l'autre fil, d'autant qu'elle correspond cette fois-ci exactement à la situation (et il me semble que le parcours de Sphinx, justement, va aussi dans ce sens): je n'en tire pas de conclusion parce que c'est très dur de donner des conseils, surtout en ne connaissant pas ton neveu. Dans le cas de ma nièce, l'avenir a prouvé qu'elle avait eu raison de s'en tenir à son idée, mais c'est à bien discuter avec lui.
Et le problème de l'internat est quand même assez central, là: le stress, la pression, le déracinement, s'il faut leur rajouter la fatigue des transports et l'abandon de l'instrument (et son peu d'enthousiasme pour Normale sup), ça commence à faire beaucoup, non?
Moi-même a écrit:Autre anecdote plus ou moins perso, à l'inverse de cette situation: ma nièce (enfin, celle de mon ex-mari) brillante élève, avait obtenu une admission en prépa littéraire dans sa petite ville de province et à Paris. Evidemment, au début, tout le monde, c'est-à-dire ses parents, ainsi que mon mari et moi, a pensé que la prépa parisienne était une super opportunité (on y vivait, elle aurait donc eu des relais familiaux et ses parents, pas riches riches, mais sans gros soucis non plus, auraient trouvé les moyens de financer). Et puis, elle nous a annoncé qu'elle ne se sentait pas d'aller à Paris, qu'elle serait plus en sécurité, psychologiquement, dans sa ville, retournant tous les soirs chez sa mère (vu la situation conflictuelle entre ses parents divorcés, je pense aussi qu'elle ne tenait pas à "devoir" des gros frais à son père, bref..). On a été un peu stupéfaits, mais elle a fait son choix comme une grande fille qu'elle était et, tadadamm, elle a réussi l'entrée à Normale Sup, énorme surprise dans sa petite prépa qui n'avait pas vu de telle réussite depuis des plombes.
- DalvaVénérable
Il ne veut pas intégrer l'ENS, il veut continuer à jouer de son instrument, il a un an d'avance, il est anxieux et perfectionniste, il n'a pas l'impression d'être privé de quelque chose en n'allant pas dans une "grande" prépa, ses parents n'ont pas les moyens de le loger à Paris et il n'a pas eu l'internat. Je pense que la réponse est dans la question.
Et en plus, il pourrait tout à fait intégrer en venant d'une prépa proche de chez lui.
Et en plus, il pourrait tout à fait intégrer en venant d'une prépa proche de chez lui.
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Illizia, ça va dans le sens de ce que je pense. Moi-m^me anxieuse, avec souvent comme réaction "Et si je n'y arrive pas? ", je suis assez démunie pour conseiller mon neveu. Mais tout de même, les changements de vie seront rudes...
Merci pour ton témoignage.
Merci pour ton témoignage.
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Dalva, merci également de répondre.
En effet, tout semble aller dans ce sens. Mais ce qui est vrai aussi, c'est que les profs de prépa prestigieuses ont bel et bien retenu son dossier... Ce n'est pas (comme il me le disait, pour lui faire plaisir). Son questionnement est de se dire: est-ce qu'on ne se pose pas trop de questions? Ne faut-il pas oser?
Mais nous n'avons aucune connaissance là-bas: comment est l'ambiance? L'effectif par classe? Des professeurs sont-ils très à l'écoute ou puisqu'ils savent être en face de très bonnes recrues, se permettent-ils d'avancer très vite, tant pis pour ceux qui ne tiennent pas le choc?
(Sans caricaturer, on peut se demander...)
En effet, tout semble aller dans ce sens. Mais ce qui est vrai aussi, c'est que les profs de prépa prestigieuses ont bel et bien retenu son dossier... Ce n'est pas (comme il me le disait, pour lui faire plaisir). Son questionnement est de se dire: est-ce qu'on ne se pose pas trop de questions? Ne faut-il pas oser?
Mais nous n'avons aucune connaissance là-bas: comment est l'ambiance? L'effectif par classe? Des professeurs sont-ils très à l'écoute ou puisqu'ils savent être en face de très bonnes recrues, se permettent-ils d'avancer très vite, tant pis pour ceux qui ne tiennent pas le choc?
(Sans caricaturer, on peut se demander...)
- DesolationRowEmpereur
Comme Dalva, je pense que la réponse est dans la question. Ce sont des prépas où il ne faut aller que si on en a très envie.
- SphinxProphète
Dalva a écrit:Il ne veut pas intégrer l'ENS, il veut continuer à jouer de son instrument, il a un an d'avance, il est anxieux et perfectionniste, il n'a pas l'impression d'être privé de quelque chose en n'allant pas dans une "grande" prépa, ses parents n'ont pas les moyens de le loger à Paris et il n'a pas eu l'internat. Je pense que la réponse est dans la question.
Et en plus, il pourrait tout à fait intégrer en venant d'une prépa proche de chez lui.
Voilà.
Et sinon, comme je l'ai dit sur l'autre fil, il y a moyen d'intégrer LLG ou H4 en 3e année si on fait deux bonnes premières années (avec admissibilité, peut-être même sous admissibilité), donc ce n'est pas perdu
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je suis d'accord avec Dalva, DR et Sphinx.
Pour compléter ce que dit DR, je dirais que dans l'absolu, même une "petite" prépa me paraît peu judicieuse si on n'a pas envie d'y aller. Mais là pour ton neveu, il sait qu'il veut la prépa de sa région, il est pris, il pense tout concilier plus facilement, franchement qu'il fonce.
Pour compléter ce que dit DR, je dirais que dans l'absolu, même une "petite" prépa me paraît peu judicieuse si on n'a pas envie d'y aller. Mais là pour ton neveu, il sait qu'il veut la prépa de sa région, il est pris, il pense tout concilier plus facilement, franchement qu'il fonce.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- sansaraModérateur
Totalement d'accord avec les avis qui ont été donnés ci-dessus.
Et puis j'ai eu le cas d'une excellente élève qui avait été prise à LLG (et à peu près partout, d'ailleurs), pour qui les choses se sont mal passées dès le 1er jour et qui a fini par en partir en cours d'année pour une prépa de Strasbourg qui finalement lui correspondait un peu mieux (je dis un peu, car aux dernières nouvelles elle a complètement abandonné la prépa et a choisi d'aller en fac pour passer le concours de Sciences Po).
Je pense qu'il ne faut pas se forcer à intégrer ces prépas prestigieuses, même si je peux comprendre le questionnement.
Et puis j'ai eu le cas d'une excellente élève qui avait été prise à LLG (et à peu près partout, d'ailleurs), pour qui les choses se sont mal passées dès le 1er jour et qui a fini par en partir en cours d'année pour une prépa de Strasbourg qui finalement lui correspondait un peu mieux (je dis un peu, car aux dernières nouvelles elle a complètement abandonné la prépa et a choisi d'aller en fac pour passer le concours de Sciences Po).
Je pense qu'il ne faut pas se forcer à intégrer ces prépas prestigieuses, même si je peux comprendre le questionnement.
- lene75Prophète
Pupuch76 a écrit:Bizarrement je pourrais dire la même chose de mon année de stage : 10 kg perdus en deux mois (dès la rentrée)... et malade comme un chien les deux mois suivants (pourtant j'ai réussi à assurer mes cours, à coup de doliprane pour virer ma fièvre persistante).
C'est là que je me suis rendue compte que cette année avait été la plus difficile pour moi.
Tiens, je ne suis donc pas la seule...
Pourtant j'avais fait une prépa à Henri IV quelques années auparavant.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Ruggera7Neoprof expérimenté
Merci pour ces avis...
Peut-être que mon message, faisant suite à un titre peu en rapport, perd de sa visibilité, mais certains ont-ils des retours récents sur l'ambiance dans les prépa que j'ai citées?
Bonne soirée, bonne nuit.
Peut-être que mon message, faisant suite à un titre peu en rapport, perd de sa visibilité, mais certains ont-ils des retours récents sur l'ambiance dans les prépa que j'ai citées?
Bonne soirée, bonne nuit.
- liliepingouinÉrudit
Il ne sera pas forcément facile de répondre sur ce point: l'ambiance peut varier d'une promo à l'autre.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- Theriakos96Habitué du forum
Retour d'expérience récente à LLG (il y a 2 ans désormais) :
- Niveau assez homogène des classes
- Niveau assez bon des cours et des professeurs
- Niveau très poussé en langues anciennes (je ne sais pas ce qui se fait dans d'autres prépas, mais selon nos enseignants souvent ces disciplines sont un peu plus délaissées) avec possibilité de commencer en grand débutant.
- Cantine décente
- Ambiance en classe très sympathique avec très peu de concurrence (mais cela dépend davantage de chaque classe en tout cas les professeurs ne poussent pas à ce type de concurrence)
- Les lieux sont sympathiques et agréables
J'espère avoir fait le tour des questions possibles ; le problème, en cela je suis d'accord avec DR et les autres, c'est que si l'on a pas envie de se donner tous les moyens pour intégrer l'ENS ou une autre grande école, c'est un peu inutile d'aller en ces CPGE, surtout si l'on est un peu anxieux.
Il a été dit qu'il existe la possibilité d'intégrer ces prépas en khûbe après des bons résultats, c'est vrai, mais assez difficile ; je dis même qu'il est possible de les intégrer après l'hypokhâgne si l'on est très bon, mais c'est encore plus difficile.
- Niveau assez homogène des classes
- Niveau assez bon des cours et des professeurs
- Niveau très poussé en langues anciennes (je ne sais pas ce qui se fait dans d'autres prépas, mais selon nos enseignants souvent ces disciplines sont un peu plus délaissées) avec possibilité de commencer en grand débutant.
- Cantine décente
- Ambiance en classe très sympathique avec très peu de concurrence (mais cela dépend davantage de chaque classe en tout cas les professeurs ne poussent pas à ce type de concurrence)
- Les lieux sont sympathiques et agréables
J'espère avoir fait le tour des questions possibles ; le problème, en cela je suis d'accord avec DR et les autres, c'est que si l'on a pas envie de se donner tous les moyens pour intégrer l'ENS ou une autre grande école, c'est un peu inutile d'aller en ces CPGE, surtout si l'on est un peu anxieux.
Il a été dit qu'il existe la possibilité d'intégrer ces prépas en khûbe après des bons résultats, c'est vrai, mais assez difficile ; je dis même qu'il est possible de les intégrer après l'hypokhâgne si l'on est très bon, mais c'est encore plus difficile.
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Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- DesolationRowEmpereur
Oui voilà. C’est très dur, très exigeant et sans assurance d’avoir le concours. Le sentiment d’échec potentiel est terrible parce que, contrairement aux sciences où tu es à peu près sûr d’avoir un concours, en khâgne c’est en gros l'ENS ou rien. D’un autre côté c’est passionnant, un investissement en travail inégalé et l’occasion de travailler avec des gens brillants. Mais il ne faut pas se forcer, ce serait une très mauvaise idée.
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