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- ProvenceEnchanteur
Personne ne vous dit ce genre de choses en prépa...Loïse a écrit:Parce qu'à 18 ans, on est censé savoir travailler seul sans quelqu'un derrière pour dire "allez mon petit poussin, il faut faire ta dissert... il faut t'avancer pour ton exposé..." Ça s’appelle l'autonomie. Si à 18 ans on ne l'a pas, tant pis : parfois il faut savoir se débrouiller seul.sansara a écrit:
Mais je ne suis pas dégoûtée de la prépa pour autant : je suis persuadée que c'est une formation excellente, qui donne de très bonnes bases et apprend à travailler de manière rigoureuse, ce que la L1 de fac ne fait apparemment pas.
- sansaraModérateur
Non, et je trouve ça assez condescendant, en fait.
- FinrodExpert
Deux remarques :
1 - La réforme du lycée a entrainé une véritable chute du niveau des élèves cette année. Certes cette chute se poursuit depuis les années 80 mais le fossé n'a jamais été aussi important. On s'arrange alors pour combler cela et positiver un minimum.
Cette chute est particulièrement préjudiciable aux élèves moyens alors qu'elle se voit à peine pour les meilleurs, qui se débrouilleraient presque aussi bien seuls chez eux avec de bons bouquins.
2 - Le taux de réussite est, reste et restera proche de 100% dans les études de ces jeunes. Des élèves parfois faibles (de très moyens TS sans réserve de travail) parviennent au bout du compte à décrocher une petite école ou à repartir avec des bases solides sur des parcours universitaires bien choisis.
A l'arrivée, dans la prépa que j'ai fait moi même il y a plus de 10 ans, les seuls qui doivent se contenter d'un travail sous-payé et dévalorisé sont ceux qui sont devenus... enseignants.
1 - La réforme du lycée a entrainé une véritable chute du niveau des élèves cette année. Certes cette chute se poursuit depuis les années 80 mais le fossé n'a jamais été aussi important. On s'arrange alors pour combler cela et positiver un minimum.
Cette chute est particulièrement préjudiciable aux élèves moyens alors qu'elle se voit à peine pour les meilleurs, qui se débrouilleraient presque aussi bien seuls chez eux avec de bons bouquins.
2 - Le taux de réussite est, reste et restera proche de 100% dans les études de ces jeunes. Des élèves parfois faibles (de très moyens TS sans réserve de travail) parviennent au bout du compte à décrocher une petite école ou à repartir avec des bases solides sur des parcours universitaires bien choisis.
A l'arrivée, dans la prépa que j'ai fait moi même il y a plus de 10 ans, les seuls qui doivent se contenter d'un travail sous-payé et dévalorisé sont ceux qui sont devenus... enseignants.
- User5899Demi-dieu
A mon époque, début des années 80, il aurait seulement fallu que la fac proposât des disserts à faire En lettres, on allait en prépa pour une raison précise : à Thiers, deux ans de prépas, c'étaient 14 disserts de lettres, de philo, d'histoire, 30 versions latines, 30 versions grecques, 20 thèmes latins.Loïse a écrit:Parce qu'à 18 ans, on est censé savoir travailler seul sans quelqu'un derrière pour dire "allez mon petit poussin, il faut faire ta dissert... il faut t'avancer pour ton exposé..." Ça s’appelle l'autonomie. Si à 18 ans on ne l'a pas, tant pis : parfois il faut savoir se débrouiller seul.sansara a écrit:
Mais je ne suis pas dégoûtée de la prépa pour autant : je suis persuadée que c'est une formation excellente, qui donne de très bonnes bases et apprend à travailler de manière rigoureuse, ce que la L1 de fac ne fait apparemment pas.
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Faut arrêter avec le mythe de l'ogresse prépa qui bouffe les pauvres petits n'enfants : on ne subit que la pression qu'on s'inflige à soi-même.
On peut tirer parti d'une prépa (méthodes et rythme de travail, culture générale sans commune mesure avec ce que la fac peut apporter) en étant lucide sur ses objectifs et sur ses capacités, à savoir ( je parle pour ce que je connais : les Lettres) ne pas espérer envers et contre tout intégrer (surtout à une époque où concours filles et garçons étaient distincts), mais simplement vouloir apprendre et progresser. Et là on en profite à long terme.
On peut tirer parti d'une prépa (méthodes et rythme de travail, culture générale sans commune mesure avec ce que la fac peut apporter) en étant lucide sur ses objectifs et sur ses capacités, à savoir ( je parle pour ce que je connais : les Lettres) ne pas espérer envers et contre tout intégrer (surtout à une époque où concours filles et garçons étaient distincts), mais simplement vouloir apprendre et progresser. Et là on en profite à long terme.
- JohnMédiateur
Deux contradictions :grandesvacances a écrit:Faut arrêter avec le mythe de l'ogresse prépa qui bouffe les pauvres petits n'enfants : on ne subit que la pression qu'on s'inflige à soi-même.
On peut tirer parti d'une prépa (méthodes et rythme de travail, culture générale sans commune mesure avec ce que la fac peut apporter) en étant lucide sur ses objectifs et sur ses capacités, à savoir ( je parle pour ce que je connais : les Lettres) ne pas espérer envers et contre tout intégrer (surtout à une époque où concours filles et garçons étaient distincts), mais simplement vouloir apprendre et progresser. Et là on en profite à long terme.
1) Dans ce cas, pourquoi appeler cela "prépa" ?
2) Les objectifs des prépas restent malgré tout d'avoir le plus grand nombre de reçus et d'admissibles, et le discours y est bien souvent : "le concours, le concours, le concours".
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Ah, John, je dois être anachronique : j'évoquais le temps où je "préparais" (guillemets parce que je ne faisais que parfaire mes connaissances et mes savoir-faire) Sèvres qui offrait aux jeunes filles 35 ou 40 places pour 1200 candidates, voire plus...
De nos jours, effectivement, la donne a changé.
De nos jours, effectivement, la donne a changé.
- User5899Demi-dieu
C'est vrai, mais, au moins en lettres, où les concours ne sont pas si nombreux, on sait bien que les prépas servent surtout à proposer une bonne formation, quand la fac a plus de mal à réaffirmer / réaffermir les connaissances de base. En tout cas, elles fonctionnent ainsi, à l'exception, sans doute, de quelques prépas, parisiennes mais pas seulement.John a écrit:Deux contradictions :grandesvacances a écrit:Faut arrêter avec le mythe de l'ogresse prépa qui bouffe les pauvres petits n'enfants : on ne subit que la pression qu'on s'inflige à soi-même.
On peut tirer parti d'une prépa (méthodes et rythme de travail, culture générale sans commune mesure avec ce que la fac peut apporter) en étant lucide sur ses objectifs et sur ses capacités, à savoir ( je parle pour ce que je connais : les Lettres) ne pas espérer envers et contre tout intégrer (surtout à une époque où concours filles et garçons étaient distincts), mais simplement vouloir apprendre et progresser. Et là on en profite à long terme.
1) Dans ce cas, pourquoi appeler cela "prépa" ?
2) Les objectifs des prépas restent malgré tout d'avoir le plus grand nombre de reçus et d'admissibles, et le discours y est bien souvent : "le concours, le concours, le concours".
- NadejdaGrand sage
Votre signature...
- User5899Demi-dieu
:lol:Nadejda a écrit:Votre signature...
Futilité pour futilité, je viens de m'apercevoir que votre avatar ne représente pas la désopilante standardiste de Twin Peaks, mais David Duchovny (?) en travesti
- NadejdaGrand sage
Oui oui, c'était bien Dennis(e) / Duchovny
Allez, j'ai remis Lucy Moran !
Allez, j'ai remis Lucy Moran !
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Merci, je n'avais pas remarqué ! :aau: :aau: :aau:Nadejda a écrit:Votre signature...
D'ailleurs le MEN devrait éditer des tee-shirts...
- Reine MargotDemi-dieu
C'est l'objetif de la prépa, pas forcément celui des élèves, qui souvent y vont en sachant qu'ils ont peu de chances d'intégrer l'ENS ou autre, mais utilisent ces années pour la méthode de travail et les connaissances.John a écrit:Deux contradictions :grandesvacances a écrit:Faut arrêter avec le mythe de l'ogresse prépa qui bouffe les pauvres petits n'enfants : on ne subit que la pression qu'on s'inflige à soi-même.
On peut tirer parti d'une prépa (méthodes et rythme de travail, culture générale sans commune mesure avec ce que la fac peut apporter) en étant lucide sur ses objectifs et sur ses capacités, à savoir ( je parle pour ce que je connais : les Lettres) ne pas espérer envers et contre tout intégrer (surtout à une époque où concours filles et garçons étaient distincts), mais simplement vouloir apprendre et progresser. Et là on en profite à long terme.
1) Dans ce cas, pourquoi appeler cela "prépa" ?
2) Les objectifs des prépas restent malgré tout d'avoir le plus grand nombre de reçus et d'admissibles, et le discours y est bien souvent : "le concours, le concours, le concours".
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
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- yogiSage
Oui carrément.La prépa m'a apportée facilité d'adaptation,méthodes d'analyse ,une rapidité dans le travail et une bonne culture générale (qui me sert au Trivial Pursuit ,sinon on s'en fout du prénom du cheval d'Alexandre le Grand).Reine Margot a écrit:C'est l'objetif de la prépa, pas forcément celui des élèves, qui souvent y vont en sachant qu'ils ont peu de chances d'intégrer l'ENS ou autre, mais utilisent ces années pour la méthode de travail et les connaissances.John a écrit:Deux contradictions :grandesvacances a écrit:Faut arrêter avec le mythe de l'ogresse prépa qui bouffe les pauvres petits n'enfants : on ne subit que la pression qu'on s'inflige à soi-même.
On peut tirer parti d'une prépa (méthodes et rythme de travail, culture générale sans commune mesure avec ce que la fac peut apporter) en étant lucide sur ses objectifs et sur ses capacités, à savoir ( je parle pour ce que je connais : les Lettres) ne pas espérer envers et contre tout intégrer (surtout à une époque où concours filles et garçons étaient distincts), mais simplement vouloir apprendre et progresser. Et là on en profite à long terme.
1) Dans ce cas, pourquoi appeler cela "prépa" ?
2) Les objectifs des prépas restent malgré tout d'avoir le plus grand nombre de reçus et d'admissibles, et le discours y est bien souvent : "le concours, le concours, le concours".
Suis certaine que je n'aurais pas eu toutes ces chances en passant par la fac car je suis un peu paresseuse.
Que tu le veuilles ou non,tu engranges les connaissances et les heures de réflexion ;tu n'as pas le choix en fait.Alors qu'à la fac,il faut s'accrocher pour se donner un tel rythme,tout seul.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- PatissotDoyen
grandesvacances a écrit:Merci, je n'avais pas remarqué ! :aau: :aau: :aau:Nadejda a écrit:Votre signature...
D'ailleurs le MEN devrait éditer des tee-shirts...
(Une explication pour les non comprenant ? )
- DaphnéDemi-dieu
J'en connais qui ont beaucoup grossi en prépa, comme quoi chacun réagit différemment au stress.Sphinx a écrit:Tiens, j'ai plutôt grossi moi (à force d'engouffrer des paquets de Pim's pendant les disserts de six heures du samedi matin). Sauf les quelques kilos que j'ai perdus pour cause de mononucléose mon année de khûbe.
Je vais écrire un article au Figaro ou à la Croix pour me plaindre que la prépa fait grossir et qu'en plus ça vous dégoûte des Pim's
- Simone BouéNiveau 9
Hé hé, les pim's du samedi matin et les fraises tagada du soir :"oh purée, je vais pas -en plus des fiches, des révisions...- me faire à bouffer". ça fait 10kg en plus sur la balance...
- mathmaxExpert spécialisé
"podest puero" peut-il se traduire par "l'intérêt de l'enfant" ou quelque chose d'approchant ?Patissot a écrit:grandesvacances a écrit:Merci, je n'avais pas remarqué ! :aau: :aau: :aau:Nadejda a écrit:Votre signature...
D'ailleurs le MEN devrait éditer des tee-shirts...
(Une explication pour les non comprenant ? )
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- barègesÉrudit
Dans l'intérêt de l'enfant
- mathmaxExpert spécialisé
Merci !
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- SphinxProphète
Oh, ce n'était pas le stress qui me faisait manger, moi, seulement l'inhumanité d'un devoir de six heures qui vous fait sauter le repas de midi
La seule chose que m'ait causée le stress, c'est un effondrement juste avant les oraux l'année de ma deuxième khâgne, qui m'a obligée à m'arrêter une semaine, et qui me causait d'énormes crises de larmes à la simple vue d'un texte grec. En l'occurrence, sachant que le concours est difficile par définition et que ce ne sont en aucun cas mes professeurs qui se sont montrés "méchants avec moi" (bien au contraire), jamais je n'aurais l'idée de rejeter ce craquage sur le dos de la prépa.
J'étais dans une prépa de province qui avait en moyenne un admis pas an. Les gens de ma classe avaient monté une fronde, trouvant que les profs notaient trop dur, alors qu'eux-mêmes visaient le retour à la fac : ils voulaient des notes qui soient comme à la fac et non comme au concours. J'avais trouvé et je trouve encore ça assez débile. A quoi bon faire une prépa si c'est pour qu'elle ressemble à la fac ? Même si on ne compte pas ou n'espère pas avoir le concours à la fin, on est quand même a priori venu en prépa pour quelque chose, ne serait-ce qu'une formation exigeante. Et pourquoi se mettre la rate au court-bouillon pour des notes, quand on sait que celles-ci, en dehors d'un moment, d'un contexte donné et d'une échelle de valeur donnée, ne représentent strictement rien quant à votre valeur d'être humain, mais simplement votre situation par rapport à un niveau donné ? On a parfois l'impression de voir des parents d'élèves de collégiens bramant que les professeurs notent juste pour le simple plaisir de la méchanceté... Alors oui, des professeurs peaux de vache en prépa il y en a certainement. Mais c'était loin d'être le cas chez nous.
La seule chose que m'ait causée le stress, c'est un effondrement juste avant les oraux l'année de ma deuxième khâgne, qui m'a obligée à m'arrêter une semaine, et qui me causait d'énormes crises de larmes à la simple vue d'un texte grec. En l'occurrence, sachant que le concours est difficile par définition et que ce ne sont en aucun cas mes professeurs qui se sont montrés "méchants avec moi" (bien au contraire), jamais je n'aurais l'idée de rejeter ce craquage sur le dos de la prépa.
J'étais dans une prépa de province qui avait en moyenne un admis pas an. Les gens de ma classe avaient monté une fronde, trouvant que les profs notaient trop dur, alors qu'eux-mêmes visaient le retour à la fac : ils voulaient des notes qui soient comme à la fac et non comme au concours. J'avais trouvé et je trouve encore ça assez débile. A quoi bon faire une prépa si c'est pour qu'elle ressemble à la fac ? Même si on ne compte pas ou n'espère pas avoir le concours à la fin, on est quand même a priori venu en prépa pour quelque chose, ne serait-ce qu'une formation exigeante. Et pourquoi se mettre la rate au court-bouillon pour des notes, quand on sait que celles-ci, en dehors d'un moment, d'un contexte donné et d'une échelle de valeur donnée, ne représentent strictement rien quant à votre valeur d'être humain, mais simplement votre situation par rapport à un niveau donné ? On a parfois l'impression de voir des parents d'élèves de collégiens bramant que les professeurs notent juste pour le simple plaisir de la méchanceté... Alors oui, des professeurs peaux de vache en prépa il y en a certainement. Mais c'était loin d'être le cas chez nous.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- InvitéZNiveau 4
Je suis très étonné de constater que ces idées fausses sur la Prépa ont encore cours aujourd'hui, et encore plus étonné que ce soit des professeurs (donc ceux qui doivent conseiller les élèves de Terminale pour leur orientation post-bac) qui véhiculent ces informations.
Il est temps de réaliser que le modèle de la Prépa d'il y a 15 ou 20 ans a complètement éclaté, il N'EST PLUS.
Il n'y a guère que dans certaines grandes prépas parisiennes qu'un semblant de reliquat de ce fonctionnement d'antan puisse encore exister... et encore.
La très grande majorité des profs en CPGE sont bienveillants et à l'écoute des étudiants, c'est fini les profs de Prépa qui "cassent", ça n'existe plus (sauf cas très isolés, mais comme à tous les niveaux d'enseignement, vous le savez bien, on a des profs qui ne se comportent pas de la manière attendue).
De plus, il faut savoir qu'en CPGE scientifique, il y a chaque année plus de places aux concours d'entrée dans les grandes écoles que d'étudiants de 2ème année qui passent les concours. D'après ce qui a été indiqué par l'Inspection Générale, ce sont environ 1500 places qui n'ont pas été prises au total cette année dans les grandes écoles scientifiques.
Bref, pour conclure : il faut à tout prix cesser cette entreprise de critique des classes Prépa que certains ne fondent que sur leur propre expérience datant d'il y a 10 ou 20 ans, alors que récemment le modèle des classes prépa a complètement éclaté et n'a plus rien à avoir avec ce qu'il était il n'y a pas si longtemps.
Il est temps de réaliser que le modèle de la Prépa d'il y a 15 ou 20 ans a complètement éclaté, il N'EST PLUS.
Il n'y a guère que dans certaines grandes prépas parisiennes qu'un semblant de reliquat de ce fonctionnement d'antan puisse encore exister... et encore.
La très grande majorité des profs en CPGE sont bienveillants et à l'écoute des étudiants, c'est fini les profs de Prépa qui "cassent", ça n'existe plus (sauf cas très isolés, mais comme à tous les niveaux d'enseignement, vous le savez bien, on a des profs qui ne se comportent pas de la manière attendue).
De plus, il faut savoir qu'en CPGE scientifique, il y a chaque année plus de places aux concours d'entrée dans les grandes écoles que d'étudiants de 2ème année qui passent les concours. D'après ce qui a été indiqué par l'Inspection Générale, ce sont environ 1500 places qui n'ont pas été prises au total cette année dans les grandes écoles scientifiques.
Bref, pour conclure : il faut à tout prix cesser cette entreprise de critique des classes Prépa que certains ne fondent que sur leur propre expérience datant d'il y a 10 ou 20 ans, alors que récemment le modèle des classes prépa a complètement éclaté et n'a plus rien à avoir avec ce qu'il était il n'y a pas si longtemps.
- Reine MargotDemi-dieu
littéralement "il est utile à l'enfant", donc on peut traduire par "dans l'intérêt de l'enfant"mathmax a écrit:Merci !
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- sansaraModérateur
Sans vouloir te contredire, ma prépa date de 5 ans à peine. Alors certes, c'était sans doute pire avant. Mais la CPGE où j'ai passé deux ans n'avait rien d'une "grande prépa parisienne". Comme quoi, les profs odieux ne travaillent pas qu'à Louis-le-Grand, Henri IV ou Sainte-Geneviève.Zappons a écrit:Je suis très étonné de constater que ces idées fausses sur la Prépa ont encore cours aujourd'hui, et encore plus étonné que ce soit des professeurs (donc ceux qui doivent conseiller les élèves de Terminale pour leur orientation post-bac) qui véhiculent ces informations.
Il est temps de réaliser que le modèle de la Prépa d'il y a 15 ou 20 ans a complètement éclaté, il N'EST PLUS.
Il n'y a guère que dans certaines grandes prépas parisiennes qu'un semblant de reliquat de ce fonctionnement d'antan puisse encore exister... et encore.
La très grande majorité des profs en CPGE sont bienveillants et à l'écoute des étudiants, c'est fini les profs de Prépa qui "cassent", ça n'existe plus (sauf cas très isolés, mais comme à tous les niveaux d'enseignement, vous le savez bien, on a des profs qui ne se comportent pas de la manière attendue).
De plus, il faut savoir qu'en CPGE scientifique, il y a chaque année plus de places aux concours d'entrée dans les grandes écoles que d'étudiants de 2ème année qui passent les concours. D'après ce qui a été indiqué par l'Inspection Générale, ce sont environ 1500 places qui n'ont pas été prises au total cette année dans les grandes écoles scientifiques.
Bref, pour conclure : il faut à tout prix cesser cette entreprise de critique des classes Prépa que certains ne fondent que sur leur propre expérience datant d'il y a 10 ou 20 ans, alors que récemment le modèle des classes prépa a complètement éclaté et n'a plus rien à avoir avec ce qu'il était il n'y a pas si longtemps.
Tu compares ensuite deux systèmes différents : en prépa scientifique, même les moins bons peuvent obtenir une école d'ingénieur (plus ou moins prestigieuse, certes, mais ils sont presque sûrs d'avoir un boulot à la sortie, et bien payé, en plus). En lettres, c'est l'ENS ou rien. Enfin si, la fac. Et quelques rares places en école de commerce.
Donc, même si tu clames que le modèle des prépas a changé, je reste convaincue que pour certains adolescents/jeunes adultes, c'est un enfer, surtout à cause du stress qu'elles engendrent (et comme l'ont dit plusieurs Néos sur ce fil, certains profs visent "l'intégration" à tout prix, certainement pas l'épanouissement personnel de leurs élèvesà. Mais peut-être faudrait-il faire passer des tests psychologiques aux élèves, pour écarter les plus fragiles dès le départ ?
- AemiliaExpert
Je ne sais plus si je te l'ai déjà demandé, au détour d'un sujet sur ce forum, mais où as-tu fait ta prépa ? était-ce à Lyon comme peut le laisser penser ta "zone géographique" (c'est là que j'ai fait ma khâgne...)sansara a écrit:
Sans vouloir te contredire, ma prépa date de 5 ans à peine. Alors certes, c'était sans doute pire avant. Mais la CPGE où j'ai passé deux ans n'avait rien d'une "grande prépa parisienne". Comme quoi, les profs odieux ne travaillent pas qu'à Louis-le-Grand, Henri IV ou Sainte-Geneviève.
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Professeur de lettres classiques déclassée
Mon blog "culture et humeurs, humour et coups de coeur" : https://fortyfiveweeks.wordpress.com/
- RuthvenGuide spirituel
Avec la mise en place de la BEL et son élargissement, la donne a quand même changé en prépa lettres pour les débouchés (les ENS, les écoles de commerce, des écoles de com., des IEP).
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