- DinaaaExpert spécialisé
Ma fille est en CP aussi, méthode Ribambelle...
Du coup, elle récite par cœur les mêmes phrases qui s'enchaînent sans même regarder la page.
Comme Célian, elle confond lo et ol, ri et ir, ne distingue plus b/p/d alors qu'elle le faisait l'année dernière, m'affirme que "lorsque" et "quand" c'est pareil...
Hier soir : "Le plus extraordinaire, c'est quand je dompte trois tigres" (phrase qui se répète 12 fois en rajoutant à chaque fois un CC... plus barbant, on fait pas).
Elle n'est pas dys, mais on lui apprend doucement, de manière institutionnelle, que "lire" c'est "deviner" ou "réciter".
Alors tous les soirs, on prend 15-20mn pour lire un petit roman ensemble : je lis l'essentiel, elle lit quelques mots ou phrases à sa portée. C'est long, c'est laborieux, mais elle est bien obligée de lire les lettres et les syllabes pour comprendre ce qu'elle raconte.
En ce moment, on lit "Le voleur de chouchous" : pas de la littérature, hein, mais une histoire de hamster qui vole les chouchous des filles de l'école... c'est écrit simplement, et l'histoire lui plaît : elle a donc envie d'en savoir plus, et bingo, elle lit et elle en est fière !
Ne t'inquiète pas outre-mesure pour Célian : reprend avec lui, au quotidien, et prend une méthode type Léo et Léa pour approcher les sons dans un ordre cohérent si le code n'est vraiment pas vu en classe.
Mon fils avait la même maîtresse et la même méthode Ribambelle en CP il y a 3 ans : depuis, la maîtresse a jugé utile de rajouter des fiches d'apprentissage du code (voyelles en septembre, puis L, P et S en octobre). Elle a donc bien dû constater que la "méthode Ribambelle" ne suffisait pas à faire des petits lecteurs... qu'elle en soit remerciée !
Parenthèse : hier, j'ai dû expliquer à un 6e, lors d'une lecture à haute voix, que "au" et "ou" ne faisaient pas le même son... il n'avait jamais perçu la différence... certes, il est d'une famille non-francophone, mais il est pourtant passé par 3 ans de maternelle et 5 ans de primaire... mon désespoir est parfois grand.
Du coup, elle récite par cœur les mêmes phrases qui s'enchaînent sans même regarder la page.
Comme Célian, elle confond lo et ol, ri et ir, ne distingue plus b/p/d alors qu'elle le faisait l'année dernière, m'affirme que "lorsque" et "quand" c'est pareil...
Hier soir : "Le plus extraordinaire, c'est quand je dompte trois tigres" (phrase qui se répète 12 fois en rajoutant à chaque fois un CC... plus barbant, on fait pas).
Elle n'est pas dys, mais on lui apprend doucement, de manière institutionnelle, que "lire" c'est "deviner" ou "réciter".
Alors tous les soirs, on prend 15-20mn pour lire un petit roman ensemble : je lis l'essentiel, elle lit quelques mots ou phrases à sa portée. C'est long, c'est laborieux, mais elle est bien obligée de lire les lettres et les syllabes pour comprendre ce qu'elle raconte.
En ce moment, on lit "Le voleur de chouchous" : pas de la littérature, hein, mais une histoire de hamster qui vole les chouchous des filles de l'école... c'est écrit simplement, et l'histoire lui plaît : elle a donc envie d'en savoir plus, et bingo, elle lit et elle en est fière !
Ne t'inquiète pas outre-mesure pour Célian : reprend avec lui, au quotidien, et prend une méthode type Léo et Léa pour approcher les sons dans un ordre cohérent si le code n'est vraiment pas vu en classe.
Mon fils avait la même maîtresse et la même méthode Ribambelle en CP il y a 3 ans : depuis, la maîtresse a jugé utile de rajouter des fiches d'apprentissage du code (voyelles en septembre, puis L, P et S en octobre). Elle a donc bien dû constater que la "méthode Ribambelle" ne suffisait pas à faire des petits lecteurs... qu'elle en soit remerciée !
Parenthèse : hier, j'ai dû expliquer à un 6e, lors d'une lecture à haute voix, que "au" et "ou" ne faisaient pas le même son... il n'avait jamais perçu la différence... certes, il est d'une famille non-francophone, mais il est pourtant passé par 3 ans de maternelle et 5 ans de primaire... mon désespoir est parfois grand.
- NoukaExpert
Idem pour mon fils. Avec Ribambelle il récite ces phrases répétitives et nullissimes. En parallèle, le mercredi et le we on travaille sur Lire et écrire au CP. Ca marche super bien. Il commence à lire des phrases, mais comme vous il se met à confondre b/d par exemple...
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En disponibilité
- SérénaNeoprof expérimenté
La méthode Boscher est très bien sinon.
- Padre P. LucasNiveau 10
Rien d'affolant en début d'apprentissage.Nouka a écrit:Idem pour mon fils. Avec Ribambelle il récite ces phrases répétitives et nullissimes. En parallèle, le mercredi et le we on travaille sur Lire et écrire au CP. Ca marche super bien. Il commence à lire des phrases, mais comme vous il se met à confondre b/d par exemple...
Le risque est surtout pour les enfants ayant une très bonne mémoire et qui trouvent, avec juste raison au début, qu'il est bien plus facile d'apprendre par cœur que de rentrer dans le code.
- thetisNiveau 5
Oh ça me fait du bien de vous lire. Justine me sort par les yeux malgré une discussion très rassurante avec la maîtresse très habituée de cette méthode et qui en est ravie depuis des années... Je garde l'idée de s'amuser pendant les vacances à faire progresser son apprentissage syllabique sur les methodes que vous nous indiquez.Merci.
- adelaideaugustaFidèle du forum
La méthode Boscher est très bien quand on l'utilise dès le début.Tess. a écrit:La méthode Boscher est très bien sinon.
Mais j'ai vu des enfants déjà mis en difficulté par une mauvaise méthode être rebutés par le grand nombre de mots et syllabes sur une page.
Le mieux est de leur en faire tester 2 ou 3, pour voir laquelle leur plaît le mieux.
- SimgajulNeoprof expérimenté
Mon fils est au CP aussi avec léo et léa en méthode. Du coup ce que je lis me rassure... Cependant, il rencontre un peu les mêmes difficultés que les vôtres. il confond Ip / Pi ce genre de chose.
Je trouve que la maitresse va très vite, ils en sont déjà a la page 30 de la méthode. J'ai croisé d'autres parents de la classe et ils me disent que leurs enfants rencontrent les mêmes difficultés.
Est ce qu'il existe un petit truc pour les aider?
Je trouve que la maitresse va très vite, ils en sont déjà a la page 30 de la méthode. J'ai croisé d'autres parents de la classe et ils me disent que leurs enfants rencontrent les mêmes difficultés.
Est ce qu'il existe un petit truc pour les aider?
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When you doubt your power, you give power to your doubt.
- VudiciFidèle du forum
Vous savez, l'apprentissage de la lecture demande un recyclage neuronal: une aire prévue par Dame Nature pour un autre travail s'adapte au travail demandé. Bien sûr, ça ne peut se faire qu'avec une méthode correcte, mais même comme ça ... ça demande un peu de temps.
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Front de Libération des Lichens Injustement Massacrés
- InvitéP2Niveau 5
Alors, je ne sais pas si je suis une "maîtresse experte" (un "maître expert", en l'occurrence) mais j'ai enseigné dix ans en CP avant de bifurquer complètement. Aussi, je me permets de vous livrer mon point de vue ... à toutes fins utile. Sachez que j'ai toujours enseigné selon la méthode dite "naturelle' mise au point par Célestin Freinet. Cette méthode est une méthode avec départ global qui doit son qualificatif ("naturelle") au fait que, vous et moi, lisons "naturellement" de cette façon : en règle générale, nous ne déchiffrons nullement ce que nous lisons mais nous reconnaissons globalement, non seulement des mots, mais, le plus souvent, des groupes de mots. Donc nous faisons appel, effectivement, à notre mémoire visuelle qui détecte des patterns, c'est-à-dire des structures syntaxiques signifiantes. La différence entre un "bon" et un "mauvais" lecteur se situe ici : le "bon" a mémorisé un beaucoup plus grand nombre de patterns que le "mauvais". Résultat des courses : celui-ci déchiffre laborieusement quand celui-là lit vite et facilement. Pour autant, l'apprentissage du déchiffrage est indispensable lorsqu'il s'agit d'apprendre des termes nouveaux ou d'exercer son esprit critique sur le contenu d'un texte (par exemple lorsqu'on se demande si le verbe est au singulier ou au pluriel parce qu'on a un doute quant au sujet de ce verbe). Bref, lorsqu'on lit, la mémorisation et la restitution globales des formes signifiantes est la règle, le déchiffrage syllabique est l'exception. Et heureusement, car seul le premier processus donne l'accès au sens (ba, li, tou, mo, etc., c'est rigolo, mais ça lasse vite un être intelligent : ça n'a aucun sens !)anthinéa a écrit:J'ai besoin de votre avis d'expertes de maitresse de CP.
Voilà Célian apprend à lire en semi globale : amorce avec un album et quelques syllabes.
Il a énormément de mémoire et ne fait pas d'effort et l'assume pleinement. ..
C'est plus facile comme ça maman
Encore une fois, déchiffrer n'est pas lire. Pour un enfant de 4-5 ans, déchiffrer est un jeu comme un autre. Commencer à lire en est un autre, beaucoup plus complexe, celui-là. Donc, il ne "régresse" pas : il passe d'un jeu facile à un jeu plus difficile dans lequel il a, provisoirement, de moins bons résultats. Ce qui est normal.anthinéa a écrit:Franchement je trouve qu'il regresse. ..
Il déchiffrait très bien en Fin de MS/debut GS des syllabes simples comme pi/pa/ma/mo /ta/ti, des mots simples et je l'avais surpris à lire tout seul dans sa chambre
Cela n'a rien à voir avec la dyslexie. Ou alors, nous sommes tous et toutes dyslexiques. Car nous autres, "bons" lecteurs, faisons tous ce genre d'erreur, lorsque, exceptionnellement, nous nous évertuons à déchiffrer, par exemple les composants d'une molécule sur une boîte de médicament (faites le test, vous verrez).anthinéa a écrit:Dans devient Avec, maman ( qu'il sait écrire depuis ses 3 ans) devient mardi. ...
Bref j'ai peur. .. Autre chose il commence à mélanger les lettres, Il me soutient voir LI à la place de IL, RO à la place d' OR. ..
Est ce qu'il pourrait être dyslexique?
Personne n'a jamais appris à lire avec la méthode Boscher. Celle-ci est très efficace uniquement avec des lecteurs débutants qui possèdent déjà un capital suffisant de structures signifiantes reconnues globalement. Ce qui est généralement le cas pour une grosse majorité d'enfants entrant au CP : ils sont, à leur insu, baigné dans un univers socio-culturel dans lequel l'écrit est omniprésent. Ils sont donc capables de reconnaître spontanément un assez grand nombre de mots. Cela dit, l'apprentissage trop précoce (par exemple, dès le début du CP, voire plus tôt) du déchiffrage syllabique est très risqué en ce qu'il fait, justement, perdre à l'enfant ses réflexes de bon lecteur potentiel, à savoir reconnaître globalement du sens.ysabel a écrit:j'ai eu exactement le même cas avec mon fils (sauf que les syllabes ne sont arrivées qu'en fin d'année !) Il est devenu totalement réfractaire à l'école tout simplement et définitivement.
J'ai réussi à le reprendre en début de CE1 avec la méthode Boscher et il a su lire - ouf... parce qu'il a un caractère de cochon...
pendant longtemps il a confondu b/p et d/b
Ben non ! C'est juste le contraire : lire c'est deviner, et même interpréter et anticiper. Dans l'acte de lire, c'est le sens qui compte, pas la combinatoire syllabique. Déchiffrer est utile, indispensable même, mais ce n'est pas lire.dandelion a écrit:Ma fille aussi a une méthode globale et je fais de la lecture chaque soir mais j'ai dû lutter pour qu'elle cesse de deviner (je la grondais un peu 'lire ce n'est pas deviner')
Faux, lamentable et démagogique ! Faux : Champollion savait déjà lire lorsqu'il s'est attaqué au déchiffrage de la pierre de Rosette. Lamentable : faire oublier "la compréhension du message écrit", c'est le meilleur moyen de leur faire perdre le goût et la fonction de la lecture. Démagogique : un enfant de Cours Préparatoire n'est pas un linguiste.adelaïdeaugusta a écrit:Mais je laisse la parole à Roland Goigoux, qui l'exprime mieux que moi :
"Débarrassés du souci de comprendre le message écrit, puisque celui-ci est connu, les enfants peuvent se consacrer à l’étude du code écrit. C’est une véritable aventure « à la Champollion » qu’ils entreprennent, lorsqu’ils sont placés, comme le déchiffreur des hiéroglyphes, devant un message aux règles internes obscures mais dont la signification est claire. Comme Champollion, ils connaissent la signification du message, et cherchent, avec l’aide de la maîtresse et du groupe, à déduire le fonctionnement du système linguistique écrit. Tout au long de l’année, de texte en texte, l’exploration se poursuit, instituant la classe comme une communauté de chercheurs. C’est ainsi que les enfants conservent des phases initiales de l’apprentissage une idée de conquête, d’appropriation de secrets, qui conforte leur confiance en eux-mêmes et qui crée, dès le début, une connivence avec le langage écrit. »
- MimicracraFidèle du forum
Anti et Libé-Ration, j'ai vécu la même chose que vous. Ma fille a également régressé en CP à cause de ribamb***. Je ne lui faisais jamais faire ses devoirs deLibé-Ration a écrit:Anthi, ma bestiole lisait avant l'entrée au CP, et Ribambelle lui a fait prendre de mauvaises habitudes. je lui disais "avec la maîtresse, tu récites, mais avec maman, tu lis !". Maintenant, elle lit des Bibliothèques roses de 100 pages, on fait ensemble le programme de CE1, et la maîtresse ne me signale pas trop souvent qu'elle n'a pas fait ses "devoirs" Ribambelle.
Je trouve encore une fois scandaleux que tant de méthodes incohérentes soient utilisées pour apprendre à lire à nos enfants, et que les parents doivent enseigner eux-mêmes la lecture à leurs enfants...
- anthinéaGuide spirituel
Philippe Jovi a écrit:Alors, je ne sais pas si je suis une "maîtresse experte" (un "maître expert", en l'occurrence) mais j'ai enseigné dix ans en CP avant de bifurquer complètement. Aussi, je me permets de vous livrer mon point de vue ... à toutes fins utile. Sachez que j'ai toujours enseigné selon la méthode dite "naturelle' mise au point par Célestin Freinet. Cette méthode est une méthode avec départ global qui doit son qualificatif ("naturelle") au fait que, vous et moi, lisons "naturellement" de cette façon : en règle générale, nous ne déchiffrons nullement ce que nous lisons mais nous reconnaissons globalement, non seulement des mots, mais, le plus souvent, des groupes de mots. Donc nous faisons appel, effectivement, à notre mémoire visuelle qui détecte des patterns, c'est-à-dire des structures syntaxiques signifiantes. La différence entre un "bon" et un "mauvais" lecteur se situe ici : le "bon" a mémorisé un beaucoup plus grand nombre de patterns que le "mauvais". Résultat des courses : celui-ci déchiffre laborieusement quand celui-là lit vite et facilement. Pour autant, l'apprentissage du déchiffrage est indispensable lorsqu'il s'agit d'apprendre des termes nouveaux ou d'exercer son esprit critique sur le contenu d'un texte (par exemple lorsqu'on se demande si le verbe est au singulier ou au pluriel parce qu'on a un doute quant au sujet de ce verbe). Bref, lorsqu'on lit, la mémorisation et la restitution globales des formes signifiantes est la règle, le déchiffrage syllabique est l'exception. Et heureusement, car seul le premier processus donne l'accès au sens (ba, li, tou, mo, etc., c'est rigolo, mais ça lasse vite un être intelligent : ça n'a aucun sens !)anthinéa a écrit:J'ai besoin de votre avis d'expertes de maitresse de CP.
Voilà Célian apprend à lire en semi globale : amorce avec un album et quelques syllabes.
Il a énormément de mémoire et ne fait pas d'effort et l'assume pleinement. ..
C'est plus facile comme ça mamanEncore une fois, déchiffrer n'est pas lire. Pour un enfant de 4-5 ans, déchiffrer est un jeu comme un autre. Commencer à lire en est un autre, beaucoup plus complexe, celui-là. Donc, il ne "régresse" pas : il passe d'un jeu facile à un jeu plus difficile dans lequel il a, provisoirement, de moins bons résultats. Ce qui est normal.anthinéa a écrit:Franchement je trouve qu'il regresse. ..
Il déchiffrait très bien en Fin de MS/debut GS des syllabes simples comme pi/pa/ma/mo /ta/ti, des mots simples et je l'avais surpris à lire tout seul dans sa chambreCela n'a rien à voir avec la dyslexie. Ou alors, nous sommes tous et toutes dyslexiques. Car nous autres, "bons" lecteurs, faisons tous ce genre d'erreur, lorsque, exceptionnellement, nous nous évertuons à déchiffrer, par exemple les composants d'une molécule sur une boîte de médicament (faites le test, vous verrez).anthinéa a écrit:Dans devient Avec, maman ( qu'il sait écrire depuis ses 3 ans) devient mardi. ...
Bref j'ai peur. .. Autre chose il commence à mélanger les lettres, Il me soutient voir LI à la place de IL, RO à la place d' OR. ..
Est ce qu'il pourrait être dyslexique?Personne n'a jamais appris à lire avec la méthode Boscher. Celle-ci est très efficace uniquement avec des lecteurs débutants qui possèdent déjà un capital suffisant de structures signifiantes reconnues globalement. Ce qui est généralement le cas pour une grosse majorité d'enfants entrant au CP : ils sont, à leur insu, baigné dans un univers socio-culturel dans lequel l'écrit est omniprésent. Ils sont donc capables de reconnaître spontanément un assez grand nombre de mots. Cela dit, l'apprentissage trop précoce (par exemple, dès le début du CP, voire plus tôt) du déchiffrage syllabique est très risqué en ce qu'il fait, justement, perdre à l'enfant ses réflexes de bon lecteur potentiel, à savoir reconnaître globalement du sens.ysabel a écrit:j'ai eu exactement le même cas avec mon fils (sauf que les syllabes ne sont arrivées qu'en fin d'année !) Il est devenu totalement réfractaire à l'école tout simplement et définitivement.
J'ai réussi à le reprendre en début de CE1 avec la méthode Boscher et il a su lire - ouf... parce qu'il a un caractère de cochon...
pendant longtemps il a confondu b/p et d/bBen non ! C'est juste le contraire : lire c'est deviner, et même interpréter et anticiper. Dans l'acte de lire, c'est le sens qui compte, pas la combinatoire syllabique. Déchiffrer est utile, indispensable même, mais ce n'est pas lire.dandelion a écrit:Ma fille aussi a une méthode globale et je fais de la lecture chaque soir mais j'ai dû lutter pour qu'elle cesse de deviner (je la grondais un peu 'lire ce n'est pas deviner')Faux, lamentable et démagogique ! Faux : Champollion savait déjà lire lorsqu'il s'est attaqué au déchiffrage de la pierre de Rosette. Lamentable : faire oublier "la compréhension du message écrit", c'est le meilleur moyen de leur faire perdre le goût et la fonction de la lecture. Démagogique : un enfant de Cours Préparatoire n'est pas un linguiste.adelaïdeaugusta a écrit:Mais je laisse la parole à Roland Goigoux, qui l'exprime mieux que moi :
"Débarrassés du souci de comprendre le message écrit, puisque celui-ci est connu, les enfants peuvent se consacrer à l’étude du code écrit. C’est une véritable aventure « à la Champollion » qu’ils entreprennent, lorsqu’ils sont placés, comme le déchiffreur des hiéroglyphes, devant un message aux règles internes obscures mais dont la signification est claire. Comme Champollion, ils connaissent la signification du message, et cherchent, avec l’aide de la maîtresse et du groupe, à déduire le fonctionnement du système linguistique écrit. Tout au long de l’année, de texte en texte, l’exploration se poursuit, instituant la classe comme une communauté de chercheurs. C’est ainsi que les enfants conservent des phases initiales de l’apprentissage une idée de conquête, d’appropriation de secrets, qui conforte leur confiance en eux-mêmes et qui crée, dès le début, une connivence avec le langage écrit. »
J'entends bien mais on parle d'un gamin qui "apprenait" tout seul à lire en MS comme j'ai pu le faire à son âge qui ne sait même plus reconnaître un mot qu'il écrivait et reconnaissait à 3 ANS!!!!!!!!!
Il y a comme un problème non ?
S'il n' y en a pas tant mieux .... Mais mon coeur de maman doute fortement ...
Et ma tête de professeur de français désespérée par ses sixièmes hurle de peur !
Je vais la jouer fine et remettre les signes au goût du jour .... Il adore me signer" je t'aime" ou "encore " parfois .... et tacher de me zénifier en utilisant une méthode citée ici ... Comme j'aimerais retrouver mon "bobi trotte avec valérie"
- SapotilleEmpereur
Oserais-je dire que vous avez bien fait de bifurquer ?Philippe Jovi a écrit:
Alors, je ne sais pas si je suis une "maîtresse experte" (un "maître expert", en l'occurrence) mais j'ai enseigné dix ans en CP avant de bifurquer complètement.
C'est avec des arguments comme les vôtres que de jeunes "maîtresses non expertes" se désespèrent de l'échec d'un certain pourcentage de leurs petits CP.
Elles sont sur un autre forum et sont inquiètes pour les élèves.
D'années en années, elles adoptent des méthodes syllabiques et sont soulagées devant les bons résultats obtenus par les petits CP.
- AjupouetFidèle du forum
Sapotille a écrit:Oserais-je dire que vous avez bien fait de bifurquer ?
Dites moi que le message au dessus est un troll...
_________________
Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
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- A TuinVénérable
Elles feraient mieux de commencer directement avec ça, cela irait plus vite.Sapotille a écrit:
D'années en années, elles adoptent des méthodes syllabiques et sont soulagées devant les bons résultats obtenus par les petits CP.
- VudiciFidèle du forum
Ajupouet a écrit:Sapotille a écrit:Oserais-je dire que vous avez bien fait de bifurquer ?
Dites moi que le message au dessus est un troll...
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Front de Libération des Lichens Injustement Massacrés
- SapotilleEmpereur
A Tuin a écrit:Elles feraient mieux de commencer directement avec ça, cela irait plus vite.Sapotille a écrit:
D'années en années, elles adoptent des méthodes syllabiques et sont soulagées devant les bons résultats obtenus par les petits CP.
C'est leur formation qui veut qu'elles commencent par ces méthodes difficiles pour elles et pour leurs élèves.
Plusieurs ont déjà dit "Ce n'est pas à l'IUFM que j'ai appris mon métier, mais sur les forums d'enseignants !"
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
C'est tellement crétin, dénué de sens, pédagogolesque que je vais faire un malaise vagal, on dirait les âneries qu'on étale dans les formations des professeurs-documentalistes !adelaideaugusta a écrit:Mais non, il n'est pas dyslexique !! Misère de misère, quand s'arrêtera le massacre ? Combien de temps le grand mensonge va-t-il perdurer ?anthinéa a écrit:J'ai besoin de votre avis d'expertes de maitresse de CP.
Voilà Célian apprend à lire en semi globale : amorce avec un album et quelques syllabes.
Il a énormément de mémoire et ne fait pas d'effort et l'assume pleinement. ..
C'est plus facile comme ça maman
Franchement je trouve qu'il regresse. ..
Il déchiffrait très bien en Fin de MS/debut GS des syllabes simples comme pi/pa/ma/mo /ta/ti, des mots simples et je l'avais surpris à lire tout seul dans sa chambre
Écrivait toutes les lettres de l'alphabet et me demandait de lui épeler des mots pour les écrire et les relire. ..
puis machine arrière toute. ...Mais pas grave me disais je il cherche à être comme ses copains
Nais là c'est laborieux. ..et inquiétant. ...
Il me sort des abérrations quand on lit. ..
Dans devient Avec, maman ( qu'il sait écrire depuis ses 3 ans) devient mardi. ...
Bref j'ai peur. ..
Autre chose il commence à mélanger les lettres, Il me soutient voir LI à la place de IL, RO à la place d' OR. ..
Est ce qu'il pourrait être dyslexique?
Justine et compagnie.
" j'utilise Justine et Compagnie, méthode dite mixte très orientée combinatoire respectant la fréquence des sons dans la langue tout en proposant des textes dignes d'intérêt." (disait une maîtresse).
Examinons la méthode.
Page 1.
Justine est une petite fille de six ans.
La semaine prochaine, elle entrera à la grande école.
Page 2.
Lettres : X i S i S X S I X
De nouvelles phrases.
Justine est une petite fille
Elle entrera à la grande école
Justine est une grande fille.
Justine une petite est à
fille la grande entrera
Page 3 .
Fille et garçon
(Avec les dessins qui aident à deviner)
Justine est une fille. Oscar est un garçon. Oscar est l'ami de Justine.
Page 4.
Etude phonétique : Justine (quatre écritures de i)
Justine est une petite fille.
Image d'un zoo, avec tous les animaux dont le nom comporte le son "i".
Page 5.
Aujourd'hui, mardi,
la maman de Justine lui a acheté
un beau cartable rouge, une trousse
et des feutres.
Page 6.
Un beau cartable.
Des espaces entre les mots.
Mamanaachetéunetrousse. Maman a acheté une trousse.
De nouvelles phrases.
Justine a un beau cartable.
Mardi, elle a acheté une trousse rouge.
Maman a acheté une trousse et un cartable.
Page 8 : étude du son R.
Page 9.
Mercredi, Justine prépare son cartable.
Elle y cache son ours en peluche, des images et des petits jouets.
Page 12 : étude de a, et une ébauche de combinatoire :
ra une radio une girafe une caméra
ri des rideaux une cerise un canari
i a ri ra a ra i ri a
Page 13.
Le lendemain, Maman trouve les jouets
dans le cartable de Justine.
Elle lui dit :
"Il ne faut pas emporter de jouets
à l'école ! A l'école on apprend à lire,
à écrire et à compter".
Franchement, comme intérêt, ce n'est pas terrible.
Comme dans MIKA, autre méthode très aimée des formateurs, on retrouve dès les trois premiers mois toutes les difficultés de la langue française.
On ne peut qu'espérer que ces petits enfants ont des âmes de Champollion, qu'ils connaissent de façon innée le code de la langue française, que leurs petits cerveaux géniaux, comme celui de Champollion, leur permettra, vers avril ou mai du CP, comme il se doit, de dire enfin "Euréka ! "
Mais je laisse la parole à Roland Goigoux, qui l'exprime mieux que moi :
"Débarrassés du souci de comprendre le message écrit, puisque celui-ci est connu, les enfants peuvent se consacrer à l’étude du code écrit. C’est une véritable aventure « à la Champollion » qu’ils entreprennent, lorsqu’ils sont placés, comme le déchiffreur des hiéroglyphes, devant un message aux règles internes obscures mais dont la signification est claire. Comme Champollion, ils connaissent la signification du message, et cherchent, avec l’aide de la maîtresse et du groupe, à déduire le fonctionnement du système linguistique écrit. Tout au long de l’année, de texte en texte, l’exploration se poursuit, instituant la classe comme une communauté de chercheurs. C’est ainsi que les enfants conservent des phases initiales de l’apprentissage une idée de conquête, d’appropriation de secrets, qui conforte leur confiance en eux-mêmes et qui crée, dès le début, une connivence avec le langage écrit. »
Les pauvres petits que j'ai connus, qui avaient eu "Justine", étaient complètement désemparés en novembre, et avaient dit à la maîtresse : "Justine, c'est trop dur, on n'y comprend rien", mais la maîtresse avait dit : "C'est pas vous qui commandez". (Sic !!) Et avait continué sur sa lancée, se préoccupant peu de l'avenir de ses petits "apprenants".
- adelaideaugustaFidèle du forum
J'aimerais savoir quel est le nombre d'enfants "dyslexiques" que vous avez laissés sur le carreau : c'est avec de telles maîtresses qu'on trouve des classes de 10, 20 enfants non lecteurs.Sapotille a écrit:Oserais-je dire que vous avez bien fait de bifurquer ?Philippe Jovi a écrit:
Alors, je ne sais pas si je suis une "maîtresse experte" (un "maître expert", en l'occurrence) mais j'ai enseigné dix ans en CP avant de bifurquer complètement.
C'est avec des arguments comme les vôtres que de jeunes "maîtresses non expertes" se désespèrent de l'échec d'un certain pourcentage de leurs petits CP.
Elles sont sur un autre forum et sont inquiètes pour les élèves.
D'années en années, elles adoptent des méthodes syllabiques et sont soulagées devant les bons résultats obtenus par les petits CP.
A moins que malgré vos idées foucambertiennes, goigousardes, charmeusiennes, weinlandiennes ("déchiffrer nuit à l'enfant", " il n'y a jamais eu de syllabes dans la langue française", "la langue française n'a jamais été alphabétique", "ce n'est pas grave si les enfants ne savent pas lire en entrant au collège, leur scolarité n'est pas terminée", l'opposition entre "déchiffrage", et "donner du sens", et autres joyeusetés qui condamnent chaque année des centaines de milliers d'enfants à l'illettrisme, à la fausse dyslexie, vous ne vous soyez rapidement rendu compte que vous étiez dans l'errance, et que, sans nous le dire, vous n'ayez enseigné le code à vos petits élèves.
Désolée, mais ce genre de raisonnement m'énerve au plus haut point, je constate chaque semaine les dégâts causés du fait que les méthodes que vous prônez sont de plus en plus utilisées.
Il serait intéressant de recenser :
1) le nombre de "dyslexiques", (en fait "dyspédagogiques") que les maîtresses trouvent dans leurs classes. (Le record n'est-il pas 22 ???)
2) le nombre de jeunes maîtresses se plaignant des méthodes que les maîtres utilisent pour leurs enfants. (Malheureusement, par esprit de corps, elles "font confiance" à la maîtresse, et se décident parfois un peu tard à rectifier le tir !
- coindeparadisGuide spirituel
Petite précision : La méthode Boscher n'est pas une méthode pour enfants ayant baigné dans l'écrit et les stimulus intellectuelofamiliaux. Elle a été utilisée dans des écoles de campagne, dans des classes d'enfants d'ouvriers... qui n'avaient souvent même jamais mis les pieds dans une maternelle et qui n'étaient ni abonnés à l'Ecole des Loisirs, ni usagers assidus du secteur jeunesse de la médiathèque.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- liliepingouinÉrudit
Les spécialistes des neurosciences sont quand même unanimes aujourd'hui pour dire que la lecture est avant tout du déchiffrage, même si l'on n'en est pas conscient parce que l'on va très vite. Après, il y a effectivement une forme de lecture globale qui se met en place, mais elle ne vient que dans un second temps.
Quand on apprend une langue étrangère, on la déchiffre très vite sans difficulté. Pour autant, on ne la lit pas globalement. Je peux déchiffrer sans problème un texte latin, et le lire à haute voix très rapidement, sans que ce soit global vu que je ne connais que très peu de vocabulaire.
Travailler sur le sens? Evidemment. Mais ce n'est en aucun cas incompatible avec l'apprentissage du code.
Quand on apprend une langue étrangère, on la déchiffre très vite sans difficulté. Pour autant, on ne la lit pas globalement. Je peux déchiffrer sans problème un texte latin, et le lire à haute voix très rapidement, sans que ce soit global vu que je ne connais que très peu de vocabulaire.
Travailler sur le sens? Evidemment. Mais ce n'est en aucun cas incompatible avec l'apprentissage du code.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- SimgajulNeoprof expérimenté
Double casquette a repondu a mon questionnement, j'en profite pour partager avec toutes les mamans en détresse. Comment aider son enfant à faire la difference entre IP / PI.
il y a un petit truc pour les aider... C'est l'écriture, en écrivant soi-même si on est habile, en se servant de lettres mobiles (ou d'Alphas) si on est maladroit.
On dicte : llllllaa, lllllllliii, llllllooo, etc. et l'enfant les écrit de gauche à droite sur sa feuille ou en posant les lettres mobiles au-dessus d'une flèche orientée de gauche à droite. Puis on dicte iiiiiiiiiiiilll, aaaaaaaaaaalll, ooooooooolll, et on prolonge le son du i, du a, du o, du u aussi longtemps qu'il est nécessaire pour que l'enfant écrive ou pose sa première lettre avant de passer à la deuxième.
Il faut un peu insister surtout si à l'école on a appris à faire "par cœur" (eh oui, il y a du syllabique qui est aussi du "par cœur") mais après ça vient.
L'écriture "soi-même" est plus efficace que les lettres mobiles puisqu'on vit corporellement le sens "gauche-droite" de la lecture. C'est une prise de conscience sensorielle toujours plus efficace qu'un apprentissage plaqué à l'aide de matériel. Mais encore faut-il que le geste d'écriture ait été enseigné en fin de GS et en début de CP.
Dès qu'on peut, on dicte des mots et même de courtes phrases : Léo a mmmmmmaaaaaalllll ; Malo a un bbbbbboooooolllll; La poule est ssssssssuuuuuuuuurrrrr le mmmmmuuuuurrrrr...
Le sens vient à l'aide de l'épellation phonétique, l'enfant comprend ce qu'il fait et il commence à aimer lire et écrire.
et au passage je la remercie à nouveau de son message !
il y a un petit truc pour les aider... C'est l'écriture, en écrivant soi-même si on est habile, en se servant de lettres mobiles (ou d'Alphas) si on est maladroit.
On dicte : llllllaa, lllllllliii, llllllooo, etc. et l'enfant les écrit de gauche à droite sur sa feuille ou en posant les lettres mobiles au-dessus d'une flèche orientée de gauche à droite. Puis on dicte iiiiiiiiiiiilll, aaaaaaaaaaalll, ooooooooolll, et on prolonge le son du i, du a, du o, du u aussi longtemps qu'il est nécessaire pour que l'enfant écrive ou pose sa première lettre avant de passer à la deuxième.
Il faut un peu insister surtout si à l'école on a appris à faire "par cœur" (eh oui, il y a du syllabique qui est aussi du "par cœur") mais après ça vient.
L'écriture "soi-même" est plus efficace que les lettres mobiles puisqu'on vit corporellement le sens "gauche-droite" de la lecture. C'est une prise de conscience sensorielle toujours plus efficace qu'un apprentissage plaqué à l'aide de matériel. Mais encore faut-il que le geste d'écriture ait été enseigné en fin de GS et en début de CP.
Dès qu'on peut, on dicte des mots et même de courtes phrases : Léo a mmmmmmaaaaaalllll ; Malo a un bbbbbboooooolllll; La poule est ssssssssuuuuuuuuurrrrr le mmmmmuuuuurrrrr...
Le sens vient à l'aide de l'épellation phonétique, l'enfant comprend ce qu'il fait et il commence à aimer lire et écrire.
et au passage je la remercie à nouveau de son message !
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When you doubt your power, you give power to your doubt.
- VudiciFidèle du forum
Lilipingouin:
Et même. iL N'y a pAs dE lecturE gLobAle, sAns qUoi cEcI seRait tRès diFFiciLe à LiRe. En fait, un lecteur expert déchiffre en parallèle et plus en série comme dans la phase d'apprentissage. L'image orthographique d'un mot, c'est la somme des lettres qu'il contient et leur ordre relatif (qui est voisin de qui?), pas une image "globale" du mot. Pour atteindre ce stade d'image orthographique, il faut donc tout d'abord être un excellent déchiffreur.
Et même. iL N'y a pAs dE lecturE gLobAle, sAns qUoi cEcI seRait tRès diFFiciLe à LiRe. En fait, un lecteur expert déchiffre en parallèle et plus en série comme dans la phase d'apprentissage. L'image orthographique d'un mot, c'est la somme des lettres qu'il contient et leur ordre relatif (qui est voisin de qui?), pas une image "globale" du mot. Pour atteindre ce stade d'image orthographique, il faut donc tout d'abord être un excellent déchiffreur.
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Front de Libération des Lichens Injustement Massacrés
- adelaideaugustaFidèle du forum
La méthode Mika est très prônée dans les IUFM.Sapotille a écrit:C'est leur formation qui veut qu'elles commencent par ces méthodes difficiles pour elles et pour leurs élèves.A Tuin a écrit:Elles feraient mieux de commencer directement avec ça, cela irait plus vite.Sapotille a écrit:
D'années en années, elles adoptent des méthodes syllabiques et sont soulagées devant les bons résultats obtenus par les petits CP.
Plusieurs ont déjà dit "Ce n'est pas à l'IUFM que j'ai appris mon métier, mais sur les forums d'enseignants !"
Encore récemment, j'ai reçu un message d'une jeune femme qui préparait le concours pour être professeur des écoles, et devait plancher sur Mika. Déplorable méthode !
- ClarianzEmpereur
coindeparadis a écrit:Petite précision : La méthode Boscher n'est pas une méthode pour enfants ayant baigné dans l'écrit et les stimulus intellectuelofamiliaux. Elle a été utilisée dans des écoles de campagne, dans des classes d'enfants d'ouvriers... qui n'avaient souvent même jamais mis les pieds dans une maternelle et qui n'étaient ni abonnés à l'Ecole des Loisirs, ni usagers assidus du secteur jeunesse de la médiathèque.
alors que conseiller?
j'ai choisi la méthode Boscher nouvelle, celle qui propose aussi du calcul, des exercices de graphisme, des exercices de reconnaissance phonème-lettre...
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Mama's Rock
- SapotilleEmpereur
Léo et Léa ...Clarianz a écrit:
alors que conseiller?
j'ai choisi la méthode Boscher nouvelle, celle qui propose aussi du calcul, des exercices de graphisme, des exercices de reconnaissance phonème-lettre...
Les adultes se moquent ...
Mais les enfants aiment ...
Une page après l'autre, tout simplement , 10 à 15 minutes par jour, petit moment privilégié tout serré contre un adulte qui encourage.
Et quand l'enfant s'est bien mis dans la tête que lire c'est d'abord déchiffrer, il peut reprendre le livre qu'on lui a donné à l'école.
- RoninMonarque
C'est incroyable de voir à quel point de n'importe quoi on en est arrivé au primaire. Toutes les deux ou trois semaines une nouvelle collègue qui poste un message du même genre. Toujours à cause des mêmes méthodes de m****.
Pendant ce temps les orthophonistes sont débordés et moi je les retrouve à l'hôpital. Mais la hiérarchie et les formateurs continuent à encenser ces méthodes criminelles.
Pendant ce temps les orthophonistes sont débordés et moi je les retrouve à l'hôpital. Mais la hiérarchie et les formateurs continuent à encenser ces méthodes criminelles.
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- 36 en grande section Maternelle : la classe de mon fils... j'ai peur.
- Aujourd'hui, je ne suis ni triste ni en colère : j'ai peur (ou La peur du jour)
- [Message de la modération du forum] Modification de l'accès aux fils d'actualités générales et aux fils politiques
- Question sur "de peur de" et "si...que"
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