- AlExpert spécialisé
Ben Voli, je vois pas où ton message contredit le mien... tu adores ton métier, tu critiques certains aspects, on est d'accord... quand j'ai rédigé mon message, je pensais plutôt à des personnes de ma connaissance qui n'ont pas supporté les mutations, des stagiaires qui ont démissionné l'année du stage ou des gens qui se sont réorientés plus tard, y en a sur ce forum également. On lit énormément de messages de détresse ici (bien différents de "j'aime ce métier, je n'en changerai pour rien au monde, mais l'éloignement me pèse") et au bout d'un moment j'avoue que j'ai du mal à concevoir qu'on laisse une des composantes du métier (un contour comme tu dis) causer autant de souffrance sur sa propre personne, comme si on avait pas le droit de penser à une alternative professionnelle. Et souvent j'ai l'impression que c'est en partie parce que l'on ne considère pas ce boulot comme "un parmi d'autres possibles". En ce sens la phrase "J'ai toujours su que je serais prof. Je pense être faite pour être prof. Je ne pourrais pas exercer un autre métier, j'en crèverais." je la trouve extrêmement problématique. Ce n'est peut-être qu'une façon de parler mais c'est bien ce que je dénonce : crever pour un métier, aussi merveilleux soit-il, heu... est-ce nous qui sommes "faits pour un métier" ou le métier qui "est fait pour nous" ? (ou pas ?). Tant que j'ai l'impression que le métier me correspond (et pas l'inverse), je le fais, quand ça ne sera plus le cas, je ne souffrirai pas de me diriger vers d'autres choses. Mais c'est peut-être uniquement mon cas personnel. Après sur les muts, évidemment revenir à 1 tour. Mais ça règlera pas les ptits jeunes qui doivent partir loin pour leur stage/T1... et 6 mois vécus de manière horrible peuvent suffire à dégouter totalement d'un métier. De toute façon c'est aussi une histoire de revaloriser entièrement le métier (peut-être qu'on vit mieux l'éloignement quand on est bien payé, qu'on a des élèves respectueux, déjà pour une raison évidente : argent et moins de fatigue = + de possibilité de faire les trajets pour rentrer...), mais là c'est un autre débat.
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
+ 1, ce système est à l'origine d'un nombre incalculable d'aberrations.Daphné a écrit:Tout à fait d'accord : ce système faisait que les collègues osaient demander leur mutation, ils obtenaient satisfaction ou pas mais au moins ne prenaient ps de risque, et les postes se libéraient et faisaient que le mouvement tournait.Une passante a écrit:je suis favorable au retour de l'ancien système des mutations, on fait un vœu établissement, commune, voire département, on l'obtient ou pas, mais plus l'obligation de demander d'abord l'académie.
Ce système est vraiment ridicule, d'autant plus quand on se trouve dans un département limitrophe d'une autre académie...
Bon l'extension existait, mais uniquement pour la première mutation en tant que stagiaire, après c'était fini, on pouvait être plus exigeant et sélectif, ou au contraire faire des voeux très larges pour partir, mais c'était un choix.
- InviteeFVénérable
Il ne le contredit qu'en partieAletheia a écrit:Ben Voli, je vois pas où ton message contredit le mien... tu adores ton métier, tu critiques certains aspects, on est d'accord... quand j'ai rédigé mon message, je pensais plutôt à des personnes de ma connaissance qui n'ont pas supporté les mutations, des stagiaires qui ont démissionné l'année du stage ou des gens qui se sont réorientés plus tard, y en a sur ce forum également. On lit énormément de messages de détresse ici (bien différents de "j'aime ce métier, je n'en changerai pour rien au monde, mais l'éloignement me pèse") et au bout d'un moment j'avoue que j'ai du mal à concevoir qu'on laisse une des composantes du métier (un contour comme tu dis) causer autant de souffrance sur sa propre personne, comme si on avait pas le droit de penser à une alternative professionnelle. Et souvent j'ai l'impression que c'est en partie parce que l'on ne considère pas ce boulot comme "un parmi d'autres possibles". En ce sens la phrase "J'ai toujours su que je serais prof. Je pense être faite pour être prof. Je ne pourrais pas exercer un autre métier, j'en crèverais." je la trouve extrêmement problématique. Ce n'est peut-être qu'une façon de parler mais c'est bien ce que je dénonce : crever pour un métier, aussi merveilleux soit-il, heu... est-ce nous qui sommes "faits pour un métier" ou le métier qui "est fait pour nous" ? (ou pas ?). Tant que j'ai l'impression que le métier me correspond (et pas l'inverse), je le fais, quand ça ne sera plus le cas, je ne souffrirai pas de me diriger vers d'autres choses. Mais c'est peut-être uniquement mon cas personnel. Après sur les muts, évidemment revenir à 1 tour. Mais ça règlera pas les ptits jeunes qui doivent partir loin pour leur stage/T1... et 6 mois vécus de manière horrible peuvent suffire à dégouter totalement d'un métier. De toute façon c'est aussi une histoire de revaloriser entièrement le métier (peut-être qu'on vit mieux l'éloignement quand on est bien payé, qu'on a des élèves respectueux, déjà pour une raison évidente : argent et moins de fatigue = + de possibilité de faire les trajets pour rentrer...), mais là c'est un autre débat.
En fait tout dépend à qui tu adresses ta remarque sur l'incompatibilité attachement à un lieu/ fonction publique (désolée je ne peux pas citer multiple depuis mon téléphone).
Si c'est à tous ceux qui évoquent l'éloignement, il te contredit.
Si tu ne t'adresses qu'à ceux qui n'arrivent plus à vivre à cause de cet éloignement, en effet la démesure de la souffrance fait que mieux vaut renoncer si le problème ne peut être résolu.
(Oui parce qu'on lit souvent ici/ entend souvent ailleurs, même pour une expression modérée de regret ou souffrance, qu'il fallait choisir un autre boulot, à tel point que je trouve ça parfois exagéré (et presque toujours déplacé)
Pour la réflexion philosophique sur le métier fait pour nous ou l'inverse, la question me passionne sincèrement mais est trop vaste et trop complexe pour moi ce soir... mais une autre fois j'en débattrais avec graaaaaand plaisir!
- NitaEmpereur
@Aletheia : Je ne sais pas si on vit mieux l'éloignement quand on est mieux payé, je pense que le coût de la vie en RP amène, de fait, une paupérisation des enseignants (en particulier en début de carrière) qui augmente encore la difficulté de l'éloignement : cadre de vie pas forcément plaisant, loyer exorbitant, retours limités pour des raisons financières ou de distance, cela ajoute, je crois aux difficultés purement professionnelles.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- LeclochardEmpereur
Ça fait partie du folklore. Ils bénéficient d'exonérations fiscales diverses, de droits de succession réduits, de lois particulières etc.. Faut pas chercher à comprendre autrement que par la lâcheté des politiques et le penchant singulier de certains habitants pour l'explosif, l'arme à feu et le racket sous couvert de défense de leur "identité".lalilala a écrit:Quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi les corses ont (avaient?) un gros bonus pour pouvoir rentrer chez eux? Autant je comprends pour les dom tom, autant pour la Corse, je me pose des questions...
Maintenant que j'y pense, heureusement que le forum est anonyme: après un tel message, on pourrait...
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Raoul VolfoniGrand sage
C'est exactement ce que j'ai ressenti lors de ma première année en RP. Je ne pouvais pas rentrer le week-end (caser deux fois six heures de train en deux jours et demi, c'était moyen, et l'avion était trop cher) ; en prime j'avais de gros problèmes au lycée, et je n'ai jamais autant souffert de la solitude. Parfois je me disais que je devrais arrêter quelqu'un dans la rue pour lui demander un câlin (limite si je n'avais pas une pancarte free hugs).Nita a écrit:@Aletheia : Je ne sais pas si on vit mieux l'éloignement quand on est mieux payé, je pense que le coût de la vie en RP amène, de fait, une paupérisation des enseignants (en particulier en début de carrière) qui augmente encore la difficulté de l'éloignement : cadre de vie pas forcément plaisant, loyer exorbitant, retours limités pour des raisons financières ou de distance, cela ajoute, je crois aux difficultés purement professionnelles.
Avant ma dépression je ne voyais pas forcément l'urgence de me rapprocher, hormis par goût personnel, parce que je sais que je voudrais vivre dans le Sud-Ouest. Maintenant je pense vraiment que ce serait bon pour mon équilibre et pour ma santé d'être plus près de mes proches (bien mal nommés). Sans parler de l'usure que je ressens : je vis dans une cité crade (mais le loyer y est abordable donc pas de déménagement prévu), je prends les transports en commun qui ne sont pas toujours très ragoûtants, et je me tape des problèmes respiratoires depuis trois ans (curieux, ça coïncide avec mon arrivée en RP) : ça fait plein de petites choses qui donnent de plus en plus envie de partir, et de partir n'importe où (l'académie de Poitiers, alors que je suis du 64, ce serait déjà la terre promise !)
- gauvain31Empereur
Perso j'aurai du mal à partir dans le Nord maintenant; j'ai une mère dépendante depuis le décès de mon père. Quand il est décédé j'étais à 900 km de là... et ma sœur rentrait tous les WE (250 km) pour lui faire les courses. Heureusement que j'ai obtenu la mutation quelques mois après. Etre près des siens c'est aussi palier à tous les imprévus de la vie... et le fait de savoir qu'on a de la famille pas trop loin est rassurant. Je suis à 250 km de chez elle c'est assez loin pour être tranquille et relativement proche pour faire face aux imprévus.
- InviteeFVénérable
Oui, vivre à une distance raisonnable qui puisse être parcourue en cas d'urgence...
- dandelionVénérable
Quand je suis partie, je me souviens que j'avais eu le pressentiment que c'était la dernière fois que j'étais proche d'un de mes oncles: il est décédé d'un cancer peu de temps après et je n'ai pas pu me rendre à son enterrement (enfant en bas âge et une journée de transport aller au mieux).
A cause du travail de mon mari nous ne pouvons jamais partir longtemps et avec les enfants cela devient difficile de séjourner chez quelqu'un, inévitablement les liens se distendent.
Depuis que nous sommes repartis plus au sud, j'ai réalisé que j'avais passé onze années sans été. D'ailleurs les premières années je rêvais très régulièrement de la mer, et je pleurais. Le seul avantage c'est que je ne considère pas qu'émigrer est un choix de facilité.
Le plus dur a été de vivre dans une région rurale où les gens bougeaient peu, et d'être ostracisés.
A cause du travail de mon mari nous ne pouvons jamais partir longtemps et avec les enfants cela devient difficile de séjourner chez quelqu'un, inévitablement les liens se distendent.
Depuis que nous sommes repartis plus au sud, j'ai réalisé que j'avais passé onze années sans été. D'ailleurs les premières années je rêvais très régulièrement de la mer, et je pleurais. Le seul avantage c'est que je ne considère pas qu'émigrer est un choix de facilité.
Le plus dur a été de vivre dans une région rurale où les gens bougeaient peu, et d'être ostracisés.
- gauvain31Empereur
Tu es du 64 comme moi je compatis totalement avec toiRaoul Volfoni a écrit:C'est exactement ce que j'ai ressenti lors de ma première année en RP. Je ne pouvais pas rentrer le week-end (caser deux fois six heures de train en deux jours et demi, c'était moyen, et l'avion était trop cher) ; en prime j'avais de gros problèmes au lycée, et je n'ai jamais autant souffert de la solitude. Parfois je me disais que je devrais arrêter quelqu'un dans la rue pour lui demander un câlin (limite si je n'avais pas une pancarte free hugs).Nita a écrit:@Aletheia : Je ne sais pas si on vit mieux l'éloignement quand on est mieux payé, je pense que le coût de la vie en RP amène, de fait, une paupérisation des enseignants (en particulier en début de carrière) qui augmente encore la difficulté de l'éloignement : cadre de vie pas forcément plaisant, loyer exorbitant, retours limités pour des raisons financières ou de distance, cela ajoute, je crois aux difficultés purement professionnelles.
Avant ma dépression je ne voyais pas forcément l'urgence de me rapprocher, hormis par goût personnel, parce que je sais que je voudrais vivre dans le Sud-Ouest. Maintenant je pense vraiment que ce serait bon pour mon équilibre et pour ma santé d'être plus près de mes proches (bien mal nommés). Sans parler de l'usure que je ressens : je vis dans une cité crade (mais le loyer y est abordable donc pas de déménagement prévu), je prends les transports en commun qui ne sont pas toujours très ragoûtants, et je me tape des problèmes respiratoires depuis trois ans (curieux, ça coïncide avec mon arrivée en RP) : ça fait plein de petites choses qui donnent de plus en plus envie de partir, et de partir n'importe où (l'académie de Poitiers, alors que je suis du 64, ce serait déjà la terre promise !)
- InvitéA2Niveau 8
Vos histoires font écho en mois. Je suis bretonne, bien qu'ayant souvent déménagé je ne me sens totalement "moi" qu'en Bretagne.
Première année d'enseignement en Bourgogne, ça s'est bien passé, j'étais à la campagne, ambiance sympa, 2ème année: Orléans, l'horreur, élèves violents, ville ennuyeuse, ambiance triste, j'ai fait une dépression, 3ème année: de retour en Bretagne, j'ai ressuscité... J'y ai passé 2 ans, et me voici dans l'Est , je ne me sens pas bien ici. J'ai envie de pleurer quand je réalise que je suis coincée dans cette région, j'ai le cœur qui se serre dès que je vois des images de la mer... Le lycée dans lequel je travaille n'est pas top donc ça n'aide pas.
Je ne pensais pas que je réagirais comme cela avant, quand j'étais étudiante j'ai changé de fac et de pays tous les ans, mais aujourd'hui, j'aspire à la tranquillité, à une vie épanouie.
Première année d'enseignement en Bourgogne, ça s'est bien passé, j'étais à la campagne, ambiance sympa, 2ème année: Orléans, l'horreur, élèves violents, ville ennuyeuse, ambiance triste, j'ai fait une dépression, 3ème année: de retour en Bretagne, j'ai ressuscité... J'y ai passé 2 ans, et me voici dans l'Est , je ne me sens pas bien ici. J'ai envie de pleurer quand je réalise que je suis coincée dans cette région, j'ai le cœur qui se serre dès que je vois des images de la mer... Le lycée dans lequel je travaille n'est pas top donc ça n'aide pas.
Je ne pensais pas que je réagirais comme cela avant, quand j'étais étudiante j'ai changé de fac et de pays tous les ans, mais aujourd'hui, j'aspire à la tranquillité, à une vie épanouie.
- LeclochardEmpereur
Le problème, c'est qu'en étant dans l'est, tu es bien plus éloignée de la Bretagne que si tu avais été dans les académies de Rouen ou de Versailles. Beaucoup choisissent cette dernière académie pour la proximité.Aourell a écrit:Vos histoires font écho en mois. Je suis bretonne, bien qu'ayant souvent déménagé je ne me sens totalement "moi" qu'en Bretagne.
Première année d'enseignement en Bourgogne, ça s'est bien passé, j'étais à la campagne, ambiance sympa, 2ème année: Orléans, l'horreur, élèves violents, ville ennuyeuse, ambiance triste, j'ai fait une dépression, 3ème année: de retour en Bretagne, j'ai ressuscité... J'y ai passé 2 ans, et me voici dans l'Est , je ne me sens pas bien ici. J'ai envie de pleurer quand je réalise que je suis coincée dans cette région, j'ai le cœur qui se serre dès que je vois des images de la mer... Le lycée dans lequel je travaille n'est pas top donc ça n'aide pas.
Je ne pensais pas que je réagirais comme cela avant, quand j'étais étudiante j'ai changé de fac et de pays tous les ans, mais aujourd'hui, j'aspire à la tranquillité, à une vie épanouie.
Tu n'aspires pas à vivre dans un coin particulier ? Je voudrais bien y revenir aussi. Cependant, j'avoue qu'il y a des endroits où je n'ai pas envie d'habiter (et pas ceux qu'on croit: La banlieue de Rennes ne me parle pas par ex).
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- InvitéA2Niveau 8
Je souhaite vivre dans l'Ouest Mon mari avait demandé tout l'Ouest pour son affectation et on s'est retrouvé à l'Est...
Après c'est sûr que tous les coins ne sont pas tops tops dans l'Ouest mais bon, ici je déprime.
Après c'est sûr que tous les coins ne sont pas tops tops dans l'Ouest mais bon, ici je déprime.
- PseudoDemi-dieu
C'est vrai, ça, les salauds...Voli vola a écrit:Tu plaisantes, Raoul, mais n'existait-il pas à une époque une bonification pour les natifs des dom tom à faire valoir pour leur mut'?
Quid des jeunes sudistes dindons de la farce des barèmes et en mal de chez eux confrontés aux quinquas bourrés de points cherchant "juste" le soleil ?
Quid des jeunes (sudistes ou pas) fixés à leur petit coin d'origine comme une moule à son rocher ?
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- JEMSGrand Maître
Arfff ! Mais nous sommes aussi tributaires de notre conjoint et de son travail. Il y a 5 ans, j'étais à Versailles, certes dans un Lycée très difficile, mais nous avions la proximité avec la Bretagne. Malheureusement, mon conjoint a été muté dans l'Est pour trois ans minimum. Perso, j'aimerais que des bonifications soient mises en place pour des mutations inter-ministérielles. Mon conjoint peut partir désormais où il veut et demander des postes à l'étranger sans soucis. Ma discipline, sinistrée, me limite désormais à trois académies. Si je veux muter, il faudra à minima deux à trois années de séparation de conjoint, impensable pour moi.
- PseudoDemi-dieu
Point du tout. Je ne suis pas parisienne, je suis même originaire du sud, là où tout le monde veut aller. Et je me plait énormément à Paris. La seule chose qui est vrai dans ce qui est dit là, c'est le coût des loyers, et surement un peu la pollution. Tout le reste est totalement subjectif, et se retrouve ailleurs.A Tuin a écrit:Ouiiiiiii !!!!! Clairement. Il n'y a que les gens de Paris et sa banlieue qui peuvent se plaire chez euxlalilala a écrit:Pour moi la région parisienne, c'est du gris, de la pollution, des gens stressés qui font la gueule, des transports en commun dégueu, des loyers hallucinants, une campagne vide et plate, un coin pas très rassurant. L'offre culturelle ne compense pas tout ça, loin de là.
Quand ils ont connu autre chose, la plupart des gens préfèrent la qualité de vie et la tranquillité au fait de pouvoir dire qu'ils habitent à la ville (en oubliant d'ajouter qu'ils logent dans une cage à poule de 20m2 coûtant un loyer exorbitant).
Ma "cage à poule" fait 25 m2, et elle me convient parfaitement, et alors ?
Allez donc voir un peu au delà de vos à priori poussiéreux les gens ! Tout le monde n'aspire pas à votre vie ennuyeuse :lol:
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- lalilalaEmpereur
Oui, c'est totalement subjectif, c'est bien pour ça que j'ai commencé par "pour moi". Je n'ai jamais vécu là-bas, j'y suis juste passée, mais ça ne m'attire pas du tout. Je sais que je ne me plairais pas dans ce cadre. Chacun sa life et ses goûts.
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- Une passanteEsprit éclairé
et ce n'est pas un "a priori poussiéreux" que de dire que la vie est "ennuyeuse" quand on n'est pas à Paris ? :lol:
- EU1Fidèle du forum
Comme je te comprends Aourell... il y a quatre ans, j'ai quitté la Bretagne pour la région parisienne... fini la plage, la pêche, les sorties en bateau, les balades à pied sur la côte, les festoù-noz... j'ai eu énormément de mal à m'adapter à la région parisienne... tellement d'ailleurs que je ne me suis pas adapté du tout... j'ai eu la chance d'avoir ma mutation au bout d'un an pour les Pays de la Loire... j'y suis resté un an et maintenant je suis TZR en bzh... je le resterai sans doute 10 ans mais peu importe, vivre chez soi, c'est bien plus important je trouveAourell a écrit:Vos histoires font écho en mois. Je suis bretonne, bien qu'ayant souvent déménagé je ne me sens totalement "moi" qu'en Bretagne.
kalon vat comme on dit ici (bon courage à toi)
- LeclochardEmpereur
Ta surface est correcte pour une célibataire sans enfant. Ça reviendrait à 100m2 pour quatre. Il y a des gens qui n'ont pas aucun en maison.Pseudo a écrit:Point du tout. Je ne suis pas parisienne, je suis même originaire du sud, là où tout le monde veut aller. Et je me plait énormément à Paris. La seule chose qui est vrai dans ce qui est dit là, c'est le coût des loyers, et surement un peu la pollution. Tout le reste est totalement subjectif, et se retrouve ailleurs.A Tuin a écrit:Ouiiiiiii !!!!! Clairement. Il n'y a que les gens de Paris et sa banlieue qui peuvent se plaire chez euxlalilala a écrit:Pour moi la région parisienne, c'est du gris, de la pollution, des gens stressés qui font la gueule, des transports en commun dégueu, des loyers hallucinants, une campagne vide et plate, un coin pas très rassurant. L'offre culturelle ne compense pas tout ça, loin de là.
Quand ils ont connu autre chose, la plupart des gens préfèrent la qualité de vie et la tranquillité au fait de pouvoir dire qu'ils habitent à la ville (en oubliant d'ajouter qu'ils logent dans une cage à poule de 20m2 coûtant un loyer exorbitant).
Ma "cage à poule" fait 25 m2, et elle me convient parfaitement, et alors ?
Allez donc voir un peu au delà de vos à priori poussiéreux les gens ! Tout le monde n'aspire pas à votre vie ennuyeuse :lol:
Ce qui est drôle, c'est de généraliser et de dire que toutes les villes sont chères comme Paris. Bah, non. Il faut voir au cas par cas. Lorient ou Vannes, pour prendre des exemples bretons, ne le sont pas lorsqu'on loue
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- lalilalaEmpereur
Mouais correct...je vis seule ici et ça me ferait c**** de tourner en rond dans 25m2 (du coup j'ai pris un T3^^)
Effectivement, toutes les villes ne sont pas hors de prix. A Toulouse, je trouve que les loyers ne sont pas si chers que ça dans l'ensemble.
Effectivement, toutes les villes ne sont pas hors de prix. A Toulouse, je trouve que les loyers ne sont pas si chers que ça dans l'ensemble.
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- EU1Fidèle du forum
Assez d'accord avec toi sur la location Leclochard.. quand on loue à Vannes (c'est mon cas), les prix sont "corrects". Mais à l'achat, c'est hors de prix : 120 000 euros pour un T2 de 40 mètres carrés je trouve ça prohibitif... mais bon, il y a le cadre à prendre aussi en compte...Leclochard a écrit:Ta surface est correcte pour une célibataire sans enfant. Ça reviendrait à 100m2 pour quatre. Il y a des gens qui n'ont pas aucun en maison.Pseudo a écrit:Point du tout. Je ne suis pas parisienne, je suis même originaire du sud, là où tout le monde veut aller. Et je me plait énormément à Paris. La seule chose qui est vrai dans ce qui est dit là, c'est le coût des loyers, et surement un peu la pollution. Tout le reste est totalement subjectif, et se retrouve ailleurs.A Tuin a écrit:Ouiiiiiii !!!!! Clairement. Il n'y a que les gens de Paris et sa banlieue qui peuvent se plaire chez eux
Quand ils ont connu autre chose, la plupart des gens préfèrent la qualité de vie et la tranquillité au fait de pouvoir dire qu'ils habitent à la ville (en oubliant d'ajouter qu'ils logent dans une cage à poule de 20m2 coûtant un loyer exorbitant).
Ma "cage à poule" fait 25 m2, et elle me convient parfaitement, et alors ?
Allez donc voir un peu au delà de vos à priori poussiéreux les gens ! Tout le monde n'aspire pas à votre vie ennuyeuse :lol:
Ce qui est drôle, c'est de généraliser et de dire que toutes les villes sont chères comme Paris. Bah, non. Il faut voir au cas par cas. Lorient ou Vannes, pour prendre des exemples bretons, ne le sont pas lorsqu'on loue
- LeclochardEmpereur
Ça dépend de la quantité d'objets dont tu as besoin, de ton besoin de recevoir ou pas des amis etc.. Dans l'absolu 25-30 m², c'est correct par personne.lalilala a écrit:Mouais correct...je vis seule ici et ça me ferait c**** de tourner en rond dans 25m2 (du coup j'ai pris un T3^^)
Effectivement, toutes les villes ne sont pas hors de prix. A Toulouse, je trouve que les loyers ne sont pas si chers que ça dans l'ensemble.
Oui, les gens mélangent parfois prix à la location et prix à l'achat. C'est souvent lorsque´on veut devenir proprio, qu'on se dit que les villes sont chères.
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- LeclochardEmpereur
Ça s'explique par la sociologie des acheteurs : des Parisiens retraités qui font monter les prix. Un tiers des acheteurs ont ce profil à Auray aussi. Inversement, Lorient est très raisonnable à l'achat comme à la location car le public d'acheteurs n'est pas le même. Par ailleurs, les gens qui ont un peu de moyens vont à Ploemeur ou ailleurs au bord de la mer.EU1 a écrit:Assez d'accord avec toi sur la location Leclochard.. quand on loue à Vannes (c'est mon cas), les prix sont "corrects". Mais à l'achat, c'est hors de prix : 120 000 euros pour un T2 de 40 mètres carrés je trouve ça prohibitif... mais bon, il y a le cadre à prendre aussi en compte...Leclochard a écrit:Ta surface est correcte pour une célibataire sans enfant. Ça reviendrait à 100m2 pour quatre. Il y a des gens qui n'ont pas aucun en maison.Pseudo a écrit:Point du tout. Je ne suis pas parisienne, je suis même originaire du sud, là où tout le monde veut aller. Et je me plait énormément à Paris. La seule chose qui est vrai dans ce qui est dit là, c'est le coût des loyers, et surement un peu la pollution. Tout le reste est totalement subjectif, et se retrouve ailleurs.
Ma "cage à poule" fait 25 m2, et elle me convient parfaitement, et alors ?
Allez donc voir un peu au delà de vos à priori poussiéreux les gens ! Tout le monde n'aspire pas à votre vie ennuyeuse :lol:
Ce qui est drôle, c'est de généraliser et de dire que toutes les villes sont chères comme Paris. Bah, non. Il faut voir au cas par cas. Lorient ou Vannes, pour prendre des exemples bretons, ne le sont pas lorsqu'on loue
Nous envisageons de louer quand nous reviendrons en Bretagne. Vannes nous paraît donnée, même si nous avons acheté ici (92).
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- EU1Fidèle du forum
Moi ce que je regrette c'est que les prix sont quand même élevés et que cela pousse les jeunes ménages à s'installer toujours un peu plus dans les terres alors que beaucoup de maisons sont fermées 10 mois sur 12... je suis originaire d'Arradon, autant dire que jamais je ne pourrai acheter dans cette commune... mais je n'ai pas envie d'acheter à 30 km de Vannes pour autant... autant dire que les recherches sont difficiles...Leclochard a écrit:Ça s'explique par la sociologie des acheteurs : des Parisiens retraités qui font monter les prix. Un tiers des acheteurs ont ce profil à Auray aussi. Inversement, Lorient est très raisonnable à l'achat comme à la location car le public d'acheteurs n'est pas le même. Par ailleurs, les gens qui ont un peu de moyens vont à Ploemeur ou ailleurs au bord de la mer.EU1 a écrit:Assez d'accord avec toi sur la location Leclochard.. quand on loue à Vannes (c'est mon cas), les prix sont "corrects". Mais à l'achat, c'est hors de prix : 120 000 euros pour un T2 de 40 mètres carrés je trouve ça prohibitif... mais bon, il y a le cadre à prendre aussi en compte...Leclochard a écrit:Ta surface est correcte pour une célibataire sans enfant. Ça reviendrait à 100m2 pour quatre. Il y a des gens qui n'ont pas aucun en maison.
Ce qui est drôle, c'est de généraliser et de dire que toutes les villes sont chères comme Paris. Bah, non. Il faut voir au cas par cas. Lorient ou Vannes, pour prendre des exemples bretons, ne le sont pas lorsqu'on loue
Nous envisageons de louer quand nous reviendrons en Bretagne. Vannes nous paraît donnée, même si nous avons acheté ici (92).
- CathEnchanteur
Ah oui, c'est sûr qu'Arradon, ça n'est pas donné à tout le monde... D'ailleurs à moins d'y être implanté depuis plusieurs générations, je ne vois même pas comment on peut espérer y être propriétaire...
- Après Lille et Créteil, le Snes Versailles et le Snes Bordeaux s'opposent aux nouveaux décrets
- Les académies insulaires sont surdotées ; Grenoble, Montpellier et Lyon sont sous-dotées.
- ATP Amiens Montpellier
- Master MEEF : Toulouse VS Bordeaux
- Pondération REP+ : "A Amiens, Lille et Montpellier, des collèges imposent à tous les personnels une réunion d’1h30 par semaine".
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