- Hoa MaiNiveau 8
Mais c'est bien pour ça que je suis allée au congrès : pour connaître la position des autres et pour faire entendre la mienne ! Et oui, c'est inquiétant, je ne peux pas dire le contraire. Mais je sais que je ne trouverai jamais un syndicat avec lequel je suis d'accord à 100%. Alors tant que cela reste possible, je compose...Audrey a écrit:Bon, ben voilà, j'ai rempli le questionnaire…autre chose pour me faire patienter? ;-)
Hoa Mai, j'entends bien ce que tu dis. Mais je m'interroge tout de même. Le problème du bureau qui ne reflète pas ce que dit la base, je trouve justement que c'est très inquiétant, le plus inquiétant même pour ce qui est d'un syndicat, non?
- GrypheMédiateur
Oui, ça fait partie des choses que j'ai trouvées chouettes : s'écouter les uns et les autres, et avoir la possibilité de se répondre mutuellement.Hoa Mai a écrit:pour connaître la position des autres et pour faire entendre la mienne !
(Je me souviendrai longtemps de tes prévisions pour 2040... )
- User5899Demi-dieu
Excellent :lol:Marcel Khrouchtchev a écrit:Pourquoi, il y en a eu plusieurs en 2003?Karine B. a écrit:Quel coup de poignard ? J'ai 15 jours à occuper pour polémiquerV.Marchais a écrit:
Sur ce coup-là, je l'ai à peu près aussi amère que lors du coup de poignard du SNES en 2003.
- V.MarchaisEmpereur
Hoa Mai, je sais bien que sur le plan pédagogique, sans être d'accord à 100%, je suis très proche des idées du SNALC.
Mais tu vois, j'avais d'abord écrit "défendues par le SNALC", et puis j'ai effacé, parce que justement, c'est ce "défendu" que je ne perçois pas.
Je ne suis pas dans un syndicat pour le plaisir d'y côtoyer des gens avec lesquels je serais d'accord. J'y adhère pour que ces idées partagées soient portées et défendues. Et si cette défense se réduit à faire des propositions et à prendre acte du fait que ces propositions n'ont pas été entendues, fût-ce à travers un billet bien troussé, cela ne fait pas mon affaire.
Et un syndicat coupé de sa base, moi aussi je trouve ça grave. In fine, c'est la tête qui décide, pas la base, quoi qu'on en dise. C'est ce que je constate quand je discute avec mes amis du SNES (non, ce n'est pas un oxymore ! :lol: ). À chaque fois que je soulève avec eux certains points concrets qui me semblent poser problème dans les positions de ce syndicat, ils me sortent : "Certes, mais ce n'est pas ce que pensent les militants, "la tête est coupée de sa base"..." Et le résultat, c'est qu'entre deux positions pédagogiques, le SNES, manifestement très divisé, finit toujours par choisir la pire, celle portée par l'UNSA.
Finalement, si un syndicat ne me permet pas de porter réellement les plus importantes de mes idées, je ne vois pas pourquoi j'irais le soutenir.
Le SNALC reste, sur le plan des idées, le syndicat dont je me sens la plus proche. Mais en ce moment en particulier, je ne comprends pas ce qu'il fout. Soit il a des infos rassurantes sur ce qui se prépare, et il est bien malavisé de ne pas les communiquer dans un contexte où je suis loin d'être la seule à m'inquiéter ; soit il n'en a pas et il ferait bien de passer à la vitesse supérieure avant qu'il ne soit trop tard.
Mais tu vois, j'avais d'abord écrit "défendues par le SNALC", et puis j'ai effacé, parce que justement, c'est ce "défendu" que je ne perçois pas.
Je ne suis pas dans un syndicat pour le plaisir d'y côtoyer des gens avec lesquels je serais d'accord. J'y adhère pour que ces idées partagées soient portées et défendues. Et si cette défense se réduit à faire des propositions et à prendre acte du fait que ces propositions n'ont pas été entendues, fût-ce à travers un billet bien troussé, cela ne fait pas mon affaire.
Et un syndicat coupé de sa base, moi aussi je trouve ça grave. In fine, c'est la tête qui décide, pas la base, quoi qu'on en dise. C'est ce que je constate quand je discute avec mes amis du SNES (non, ce n'est pas un oxymore ! :lol: ). À chaque fois que je soulève avec eux certains points concrets qui me semblent poser problème dans les positions de ce syndicat, ils me sortent : "Certes, mais ce n'est pas ce que pensent les militants, "la tête est coupée de sa base"..." Et le résultat, c'est qu'entre deux positions pédagogiques, le SNES, manifestement très divisé, finit toujours par choisir la pire, celle portée par l'UNSA.
Finalement, si un syndicat ne me permet pas de porter réellement les plus importantes de mes idées, je ne vois pas pourquoi j'irais le soutenir.
Le SNALC reste, sur le plan des idées, le syndicat dont je me sens la plus proche. Mais en ce moment en particulier, je ne comprends pas ce qu'il fout. Soit il a des infos rassurantes sur ce qui se prépare, et il est bien malavisé de ne pas les communiquer dans un contexte où je suis loin d'être la seule à m'inquiéter ; soit il n'en a pas et il ferait bien de passer à la vitesse supérieure avant qu'il ne soit trop tard.
- Hoa MaiNiveau 8
Je te comprends, vraiment. Mais je n'ai aucune réponse à apporter à tes interrogations puisque je ne suis qu'une simple adhérente. Peut-être que Daphné ou Celeborn seraient plus à même de le faire. J'attends leurs réactions ici avec impatience.
- CelebornEsprit sacré
On fait ce qu'on peut.
Quand j'ai défendu au nom du Snalc l'option latin dans une réunion sur les options au collège, en face du DGESCO, je l'ai effectivement défendue, et j'étais tout seul. Et ça, on le fait dans toutes les réunions, dans toutes les audiences, dans tous les conseils. Ensuite, il faut bien admettre aussi que si l'on veut que les idées que nous défendons aient une chance d'être entendues, ce n'est pas en crachant à la figure du ministère qu'on y arrivera. Ni en sortant nos quelques bannières de syndicat minoritaire. Une fois encore, on fait ce qu'on peut, avec les moyens qu'on a. On serait un syndicat majoritaire qu'on ferait probablement autrement sur certains points. Ces choses-là, l'UNSA et le SGEN les ont bien comprises, et on voit à quel point leur stratégie a fonctionné.
Les infos que nous avons sur nos statuts sont pour le moment effectivement plutôt rassurantes. Sur les programmes, on n'est pour l'instant que sur des bribes parfois contradictoires. Nos positions sont claires, et dès que le Conseil des programmes aura commencé son travail, là, nous ferons tout notre possible pour les faire entendre aussi auprès d'eux.
Sur la question d'être "coupé de la base" ou pas, moi et d'autres membres du bureau national allons écouter nos collègues dans toutes les académies lors des congrès académiques auxquels sont invités tous les adhérents. Nous y présentons également les orientations du Snalc. Je n'ai encore jamais reçu de tomates, bien au contraire. J'affirme donc qu'il y a un lien direct entre la "base" et les "instances", et que ce lien n'est jamais rompu.
Quand j'ai défendu au nom du Snalc l'option latin dans une réunion sur les options au collège, en face du DGESCO, je l'ai effectivement défendue, et j'étais tout seul. Et ça, on le fait dans toutes les réunions, dans toutes les audiences, dans tous les conseils. Ensuite, il faut bien admettre aussi que si l'on veut que les idées que nous défendons aient une chance d'être entendues, ce n'est pas en crachant à la figure du ministère qu'on y arrivera. Ni en sortant nos quelques bannières de syndicat minoritaire. Une fois encore, on fait ce qu'on peut, avec les moyens qu'on a. On serait un syndicat majoritaire qu'on ferait probablement autrement sur certains points. Ces choses-là, l'UNSA et le SGEN les ont bien comprises, et on voit à quel point leur stratégie a fonctionné.
Les infos que nous avons sur nos statuts sont pour le moment effectivement plutôt rassurantes. Sur les programmes, on n'est pour l'instant que sur des bribes parfois contradictoires. Nos positions sont claires, et dès que le Conseil des programmes aura commencé son travail, là, nous ferons tout notre possible pour les faire entendre aussi auprès d'eux.
Sur la question d'être "coupé de la base" ou pas, moi et d'autres membres du bureau national allons écouter nos collègues dans toutes les académies lors des congrès académiques auxquels sont invités tous les adhérents. Nous y présentons également les orientations du Snalc. Je n'ai encore jamais reçu de tomates, bien au contraire. J'affirme donc qu'il y a un lien direct entre la "base" et les "instances", et que ce lien n'est jamais rompu.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- User5899Demi-dieu
Véronique, cette exigence vous honore et il est important que des gens comme vous demeurent dans la structure pour qu'elle soit maintenue.V.Marchais a écrit:j'avais d'abord écrit "défendues par le SNALC", et puis j'ai effacé, parce que justement, c'est ce "défendu" que je ne perçois pas.
Je ne suis pas dans un syndicat pour le plaisir d'y côtoyer des gens avec lesquels je serais d'accord. J'y adhère pour que ces idées partagées soient portées et défendues. Et si cette défense se réduit à faire des propositions et à prendre acte du fait que ces propositions n'ont pas été entendues, fût-ce à travers un billet bien troussé, cela ne fait pas mon affaire.
D'abord, il faut être réaliste : le SNALC ne pèse pas en tant que syndicat le poids que le caractère partagé de ses idées devrait lui conférer. En d'autres termes, il faut bien que chacun se persuade que le poids d'un syndicat se mesure à ses élus, c'est-à-dire à un résultat électoral. Les précédentes élections, rendues cafouilleuses par un système de vote difficile (que les collègues avaient pourtant les moyens de tenter de dominer, quand même, hein ! quand on veut vraiment... mais bon) ont quand même placé le SNALC dans une position point trop mauvaise, mais pas partout et, encore une fois, pas à la place que ses idées lui permettraient logiquement d'atteindre. Ce n'est pas la faute du syndicat. Il faut que la campagne qui s'ouvre soit l'occasion pour la profession de s'intéresser à des enjeux. Si c'est juste pour accumuler les rancoeurs, les coups de gueule stériles et les "d'tout'façons, tous pourris", hein... Bon, je ne parle évidemment pas de vous.
Sur la défense des idées proprement dite. Je ne vous cache pas que j'ai une crainte : celle qui repose sur le fait que le président du SNALC s'entend manifestement très bien avec le ministre. Ce qui est une force un jour s'annihile le lendemain au changement d'homme. Il n'empêche que pour l'instant, cela a permis au SNALC de se faire entendre alors même qu'il n'est plus au comité technique ministériel, vu que ses adhérents n'ont pas pensé à voter pour lui à ce scrutin... Et "défendre", qu'est-ce que ça veut dire ? Je pense que se rendre au ministère, poser ses propositions sur la table, les discuter avec les responsables politiques, c'est la seule voie. Je pense que c'est ce que fait Jean-Rémi Girard, dont les exigences professionnelles sont les mêmes que les nôtres, on le sait bien ici. Je ne partage donc pas votre pessimisme, même si je regarde avec une certaine distance ce qui concerne les relations humaines
- DaphnéDemi-dieu
Je précise aussi en plus que Celeborn va dans son collège de banlieu chaque semaine, je ne pense pas qu'il soit ce qu'on appelle coupé de la base !Celeborn a écrit:
Sur la question d'être "coupé de la base" ou pas, moi et d'autres membres du bureau national allons écouter nos collègues dans toutes les académies lors des congrès académiques auxquels sont invités tous les adhérents. Nous y présentons également les orientations du Snalc. Je n'ai encore jamais reçu de tomates, bien au contraire. J'affirme donc qu'il y a un lien direct entre la "base" et les "instances", et que ce lien n'est jamais rompu.
- AudreyOracle
Daphné, "coupé de la base" ne veut pas dire "coupé des réalités du terrain"...le fait que Celeborn enseigne toujours n'a rien à voir avec le schmilblick.... ;-)
- Karine B.Guide spirituel
Il y a eu appel à la grève le jour du bac philo, appel lancé par le SNES, donc je ne vois pas où est le coup de poignardV.Marchais a écrit:1°) Refuser d'appeler à la grève quand le mouvement est parti - de la base.
2°) Appeler à cesser la grève au moment des examens "pour en pas prendre les titi nenfans en otage".
Il n'y a pas matière à polémiquer, ce sont des faits.
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- DaphnéDemi-dieu
Je vais en rajouter une couche.Celeborn a écrit:On fait ce qu'on peut.
Quand j'ai défendu au nom du Snalc l'option latin dans une réunion sur les options au collège, en face du DGESCO, je l'ai effectivement défendue, et j'étais tout seul. Et ça, on le fait dans toutes les réunions, dans toutes les audiences, dans tous les conseils. Ensuite, il faut bien admettre aussi que si l'on veut que les idées que nous défendons aient une chance d'être entendues, ce n'est pas en crachant à la figure du ministère qu'on y arrivera. Ni en sortant nos quelques bannières de syndicat minoritaire. Une fois encore, on fait ce qu'on peut, avec les moyens qu'on a. On serait un syndicat majoritaire qu'on ferait probablement autrement sur certains points. Ces choses-là, l'UNSA et le SGEN les ont bien comprises, et on voit à quel point leur stratégie a fonctionné.
Les infos que nous avons sur nos statuts sont pour le moment effectivement plutôt rassurantes. Sur les programmes, on n'est pour l'instant que sur des bribes parfois contradictoires. Nos positions sont claires, et dès que le Conseil des programmes aura commencé son travail, là, nous ferons tout notre possible pour les faire entendre aussi auprès d'eux.
Sur la question d'être "coupé de la base" ou pas, moi et d'autres membres du bureau national allons écouter nos collègues dans toutes les académies lors des congrès académiques auxquels sont invités tous les adhérents. Nous y présentons également les orientations du Snalc. Je n'ai encore jamais reçu de tomates, bien au contraire. J'affirme donc qu'il y a un lien direct entre la "base" et les "instances", et que ce lien n'est jamais rompu.
Lors des différentes attaques sur les décrets de 50 et nos statuts, nous avons défendu certains points, à savoir que nous n'étions pas opposés à une amélioration de ces statuts ( alors que partout réforme = régression) en donnant quelques exemples précis de ce qu'on aimerait voir faire. Toutes nos positions figurent sur notre site et dans nos publications, consultables par tout un chacun.
Nous demandions entre autre que les collègues exerçant dans les établissements difficiles (APV Eclair) bénéficient d'une décharge de service, car 18h dans ces établissements sont bien plus lourds que d'en d'autres.
Nous avons défendu cette position à la DGESCO, et je dois dire que les autres OS ont fait la même demande............ mais pas de la même manière : à savoir qu'eux aussi demandaient bien une décharge de service, mais en aucun cas pour alléger le service des collègues, ça il n'en était pas question, mais pour y coller toutes leurs théories à la mode, travail en équipe concertation projets etc..........
Nous avons donc changé notre fusil d'épaule et demandé une pondération horaire pour ces établissements, de façon que le temps libéré soit acquis pour les collègues, pas pour faire d'autres activités obligatoires. Libre à eux de travailler en équipe ou sur projets si ça leur chante.
Voici un exemple parmi d'autres de ce qu'on demande. On va voir ce que l'administration en retient.
Nous avons également soumis un projet collège modulaire : je ne vous dis pas ce qu'en ont pens certains syndicats, vous pouvez l'imaginer tout seuls
Alors oui il arrive qu'on s'en prenne plein la figure quand on demande, propose, etc... mais on s'en moque, on sait qu'on a raison :succes:
- GrypheMédiateur
Merci à Celeborn, Daphné et Cripure pour les réponses très claires apportées.
- V.MarchaisEmpereur
De toute façon, ce que j'en dis n'est en rien une attaque ad hominem. J'ai quitté le SNALC avant que Celeborn prenne en main la partie pédagogique, cela n'a rien à voir avec son travail.
Même si ce n'était pas la raison de mon départ, déjà, à l'époque, j'étais troublée par le fait que le SNALC ne se joignait pratiquement à aucune grève. Alors je peux entendre le fait que multiplier les grèves d'une journée n'est pas toujours très heureux, mais si on ne propose aucune autre action, on n'avance pas non plus. On n'est pas obligé d'agir tout seul. C'est ce que je reproche à FO, aussi. Sauf qu'en plus, FO refuse souvent de siéger aux commissions. Ça, on est bien d'accord, c'est complètement con. Mais entre ça et ne jamais faire de vagues, il y a peut-être un modus vivendi à trouver.
Jean-Rémi, je crois en ta bonne volonté. De toute façon, ce n'est certainement pas du côté de l'UNSA que j'attends quelque sursaut que ce soit. Mais à force de vouloir agir bien dans les cadres, gare à ne pas te réveiller trop tard. Le gouvernement a déjà donné la preuve de sa duplicité. Ne vous y laissez pas prendre. On est en politique.
Même si ce n'était pas la raison de mon départ, déjà, à l'époque, j'étais troublée par le fait que le SNALC ne se joignait pratiquement à aucune grève. Alors je peux entendre le fait que multiplier les grèves d'une journée n'est pas toujours très heureux, mais si on ne propose aucune autre action, on n'avance pas non plus. On n'est pas obligé d'agir tout seul. C'est ce que je reproche à FO, aussi. Sauf qu'en plus, FO refuse souvent de siéger aux commissions. Ça, on est bien d'accord, c'est complètement con. Mais entre ça et ne jamais faire de vagues, il y a peut-être un modus vivendi à trouver.
Je n'ai pas voulu m'engager sur ce terrain, mais je l'ai pensé très fort. Merci à vous de le dire, Cripure. Là aussi, entre le parti pris de ménager un ami coûte que coûte et le fait de cracher à la figure d'un ministre, il y a peut-être un juste terme à trouver, un peu plus énergique.Cripure a écrit:
Je ne vous cache pas que j'ai une crainte : celle qui repose sur le fait que le président du SNALC s'entend manifestement très bien avec le ministre.
Jean-Rémi, je crois en ta bonne volonté. De toute façon, ce n'est certainement pas du côté de l'UNSA que j'attends quelque sursaut que ce soit. Mais à force de vouloir agir bien dans les cadres, gare à ne pas te réveiller trop tard. Le gouvernement a déjà donné la preuve de sa duplicité. Ne vous y laissez pas prendre. On est en politique.
- GrypheMédiateur
(On sait) Je sais bien, t'inquiète.V.Marchais a écrit:De toute façon, ce que j'en dis n'est en rien une attaque ad hominem.
- Karine B.Guide spirituel
???? Il est vrai que nous avons les mêmes positions sur le socle, le bac, la NVS ou plein d'autres choses que l'UNSA !!!!V.Marchais a écrit:
Et un syndicat coupé de sa base, moi aussi je trouve ça grave. In fine, c'est la tête qui décide, pas la base, quoi qu'on en dise. C'est ce que je constate quand je discute avec mes amis du SNES (non, ce n'est pas un oxymore ! :lol: ). À chaque fois que je soulève avec eux certains points concrets qui me semblent poser problème dans les positions de ce syndicat, ils me sortent : "Certes, mais ce n'est pas ce que pensent les militants, "la tête est coupée de sa base"..." Et le résultat, c'est qu'entre deux positions pédagogiques, le SNES, manifestement très divisé, finit toujours par choisir la pire, celle portée par l'UNSA.
Le SNES a plus de 65 000 adhérents, c'est plus difficile de faire une synthèse que lorsque l'on est un groupuscule. Chaque décision est prise après consultation des sections académiques et la division ne vient pas d'en haut, mais des réalités très différentes d'une région à l'autre, soit parce que l'administration rectorale est plus ou moins conciliante (sur les histoires de barème hors classe ou mutations qui sont des choix éminemment politiques, mais aussi de majorations de service où mon académie a servi de test et les autres académies n'ont pas été très sensibles au problème), soit parce que la démographie (effectifs élèves, pyramides des âges enseignants), la géographie (Lyon est absolument opposé aux compléments de service qui ne sont pas les mêmes qu'à Lille où il suffit parfois de changer de rue pour changer d'établissement et de ville) et autres font que les S3 ne défendent pas les mêmes choses. Je peux me considérer comme coupée de ma direction, mais ce sentiment ne sera pas partagé par Aix, Montpellier ou Rennes.
Enfin, tous les militants du SNES enseignent, y compris la direction nationale : où s'arrête la base, où commence la tête ?
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- DaphnéDemi-dieu
On se joint à des grèves quand elles nous paraissent importantes et fondées.V.Marchais a écrit:De toute façon, ce que j'en dis n'est en rien une attaque ad hominem. J'ai quitté le SNALC avant que Celeborn prenne en main la partie pédagogique, cela n'a rien à voir avec son travail.
Même si ce n'était pas la raison de mon départ, déjà, à l'époque, j'étais troublée par le fait que le SNALC ne se joignait pratiquement à aucune grève. Alors je peux entendre le fait que multiplier les grèves d'une journée n'est pas toujours très heureux, mais si on ne propose aucune autre action, on n'avance pas non plus. On n'est pas obligé d'agir tout seul. C'est ce que je reproche à FO, aussi. Sauf qu'en plus, FO refuse souvent de siéger aux commissions. Ça, on est bien d'accord, c'est complètement con. Mais entre ça et ne jamais faire de vagues, il y a peut-être un modus vivendi à trouver.
(opposition à Allègre, réforme des retraites en 2003 - on a même eu des collègues qui ont quitté le SNALC parce qu'on défendait les 37,5 annuités, oui oui, certains collègues dont le conjoint travaillait dans le privé et qui estimaient qu'on devait aligner les deux régimes - réforme du lycée, avec manif glaciale un samedi de janvier, décrets de Robien, décret Chatel sur l'évaluation des professeurs par les CDE.....
D'ailleurs quand on fait grève on a vu des journaliste dire : même le SNALC fait grève
- V.MarchaisEmpereur
Sans vouloir t'offenser, Daphné, si le dernier exemple que tu as à me donner est vieux de dix ans, cela ne fait que renforcer mes interrogations.
De toute façon, j'ai vu les choses de l'intérieur. J'ai été au SNALC, j'ai reçu la presse de ce syndicat, et j'ai bien vu que non seulement les appels à la grève n'étaient presque jamais relayés, mais qu'aucune initiative autre n'était prise. Je ne suis pas pour poser des bombes, mais à un moment, il faut peut-être faire autre chose que demander gentiment.
De toute façon, j'ai vu les choses de l'intérieur. J'ai été au SNALC, j'ai reçu la presse de ce syndicat, et j'ai bien vu que non seulement les appels à la grève n'étaient presque jamais relayés, mais qu'aucune initiative autre n'était prise. Je ne suis pas pour poser des bombes, mais à un moment, il faut peut-être faire autre chose que demander gentiment.
- JohnMédiateur
Euh... on ne peut pas dire que l'UNSA ait un grand amour pour le Snes !entre deux positions pédagogiques, le SNES, manifestement très divisé, finit toujours par choisir la pire, celle portée par l'UNSA.
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- V.MarchaisEmpereur
Tu ne vois pas ?Karine B. a écrit:Il y a eu appel à la grève le jour du bac philo, appel lancé par le SNES, donc je ne vois pas où est le coup de poignardV.Marchais a écrit:1°) Refuser d'appeler à la grève quand le mouvement est parti - de la base.
2°) Appeler à cesser la grève au moment des examens "pour en pas prendre les titi nenfans en otage".
Il n'y a pas matière à polémiquer, ce sont des faits.
motion du conseil national du SNES, 5 juin 2003Le Snes s’est prononcé depuis des semaines contre toute forme de boycott des examens.
La majorité des personnels pense que
- ce serait injuste à l’égard des jeunes qui sont au cœur des préoccupations du mouvement
- ce serait réduire un mouvement dont la force a été de rassembler la profession à des démarches minoritaires
- ce serait ouvrir un véritable boulevard à tous ceux qui, notamment du côté du gouvernement, sont dans l’attente de la « faute » qui permettrait de retourner l’opinion publique contre le mouvement.
- ce serait ouvrir la porte à des campagnes médiatiques dévastatrices
- ce serait nous couper des parents d’élèves de la FCPE qui ont pour l’instant apporté tout leur soutien au mouvement de grève
- ce serait aussi donner des arguments supplémentaires à tous ceux qui veulent remettre en cause le bac ou qui dénigrent le travail des personnels enseignants.
- Karine B.Guide spirituel
je peux te dire que j'étais dans une AG très revendicative (bassin de Lens) et qu'il n'était pas question pour les collègues (beaucoup en philo) d'appeler au boycott. Mais il y avait opposition entre profs en collège (plutôt pour le boycott) et profs de lycée (très très contre).V.Marchais a écrit:Tu ne vois pas ?Karine B. a écrit:Il y a eu appel à la grève le jour du bac philo, appel lancé par le SNES, donc je ne vois pas où est le coup de poignardV.Marchais a écrit:1°) Refuser d'appeler à la grève quand le mouvement est parti - de la base.
2°) Appeler à cesser la grève au moment des examens "pour en pas prendre les titi nenfans en otage".
Il n'y a pas matière à polémiquer, ce sont des faits.
motion du conseil national du SNES, 5 juin 2003Le Snes s’est prononcé depuis des semaines contre toute forme de boycott des examens.
La majorité des personnels pense que
- ce serait injuste à l’égard des jeunes qui sont au cœur des préoccupations du mouvement
- ce serait réduire un mouvement dont la force a été de rassembler la profession à des démarches minoritaires
- ce serait ouvrir un véritable boulevard à tous ceux qui, notamment du côté du gouvernement, sont dans l’attente de la « faute » qui permettrait de retourner l’opinion publique contre le mouvement.
- ce serait ouvrir la porte à des campagnes médiatiques dévastatrices
- ce serait nous couper des parents d’élèves de la FCPE qui ont pour l’instant apporté tout leur soutien au mouvement de grève
- ce serait aussi donner des arguments supplémentaires à tous ceux qui veulent remettre en cause le bac ou qui dénigrent le travail des personnels enseignants.
Par contre, ils ont fait grève à l'appel du SNES le jour du bac philo.
Je ne vois donc pas où est le coup de poignard, le CN a relayé ce que pensaient beaucoup de collègues. On l'a regretté a posteriori (je parle de l'AG) mais au moment où ça s'est passé, la position était claire
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- Hoa MaiNiveau 8
+ 100000000000000000000 !!!!!!Je n'ai pas voulu m'engager sur ce terrain, mais je l'ai pensé très fort. Merci à vous de le dire, Cripure. Là aussi, entre le parti pris de ménager un ami coûte que coûte et le fait de cracher à la figure d'un ministre, il y a peut-être un juste terme à trouver, un peu plus énergique.Cripure a écrit:
Je ne vous cache pas que j'ai une crainte : celle qui repose sur le fait que le président du SNALC s'entend manifestement très bien avec le ministre.
- Hoa MaiNiveau 8
(Oups ! Une partie de mon message précédent semble écrite par moi alors que je citais les propos de Véronique.)
- ParatgeNeoprof expérimenté
On constate, hélas, que la proximité entre des représentants syndicaux et des gens de l'administration fait que lesdits syndicalistes hésitent à défendre un collègue car ça implique de s'opposer davantage à leurs habituels interlocuteurs éducrates.Hoa Mai a écrit:Je n'ai pas voulu m'engager sur ce terrain, mais je l'ai pensé très fort. Merci à vous de le dire, Cripure. Là aussi, entre le parti pris de ménager un ami coûte que coûte et le fait de cracher à la figure d'un ministre, il y a peut-être un juste terme à trouver, un peu plus énergique.Cripure a écrit:
Je ne vous cache pas que j'ai une crainte : celle qui repose sur le fait que le président du SNALC s'entend manifestement très bien avec le ministre.
+ 100000000000000000000 !!!!!!
En même temps ça ne les empêche pas de dire « syndiquez-vous, si vous avez un pépin vous serez soutenu, vous ne serez pas seuls. »
Eh ben, si ! On se retrouve tout seul !
Et là changement de discours, on a des gens qui alors vous disent on-peut-rien-faire-dans-votre-cas MAIS tenez-nous au courant.
Merci bien ! Tout ça pour ça...
Je suis adhérent depuis le temps où j'étais stagiaire. Mais je ne suis pas masochiste...
- DaphnéDemi-dieu
Décret Chatel vieux de dix ans ?? Et publié au Jo le lendemain des élections présidentielles de 2012 ?V.Marchais a écrit:Sans vouloir t'offenser, Daphné, si le dernier exemple que tu as à me donner est vieux de dix ans, cela ne fait que renforcer mes interrogations.
La réforme du lycée date de dix ans ??
J'ai donné une liste des plus marquantes, je n'ai pas dit qu'elle était exhaustive.
- Hoa MaiNiveau 8
Cela dit, le SNALC pourrait appeler contre la réforme des rythmes.Daphné a écrit:Décret Chatel vieux de dix ans ?? Et publié au Jo le lendemain des élections présidentielles de 2012 ?V.Marchais a écrit:Sans vouloir t'offenser, Daphné, si le dernier exemple que tu as à me donner est vieux de dix ans, cela ne fait que renforcer mes interrogations.
La réforme du lycée date de dix ans ??
J'ai donné une liste des plus marquantes, je n'ai pas dit qu'elle était exhaustive.
- CelebornEsprit sacré
Ça tombe bien, on l'a fait !Hoa Mai a écrit:Cela dit, le SNALC pourrait appeler contre la réforme des rythmes.Daphné a écrit:Décret Chatel vieux de dix ans ?? Et publié au Jo le lendemain des élections présidentielles de 2012 ?V.Marchais a écrit:Sans vouloir t'offenser, Daphné, si le dernier exemple que tu as à me donner est vieux de dix ans, cela ne fait que renforcer mes interrogations.
La réforme du lycée date de dix ans ??
J'ai donné une liste des plus marquantes, je n'ai pas dit qu'elle était exhaustive.
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- Congrès national du Snalc : réélection du bureau et interview d'AJ Mougin.
- Démission du bureau académique du Snalc de Paris.
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