- MoonchildSage
Marcel Khrouchtchev a écrit:Et c'est un cercle vicieux: après avoir abandonné des valeurs et des symboles de gauche, ceux-ci se retrouvent, de façon détournée, à l'extrême-droite, ce qui pousse une partie de la gauche à ne plus du tout les revendiquer pour ne pas se faire accuser de tous les noms. Et ça renforce l'extrême-droite dans son image "républicaine" et "sociale". La preuve, Mélenchon a souvent été accusé par les médias de tenir un discours proche de celui de MLP, alors qu'en réalité c'est le FN qui pompe les thèmes de la vraie gauche (par opposition à la "gauche" qui a abdiqué et s'intéresse à d'autres sujets à cause de son impuissance sur ceux qui sont importants).Ronin a écrit:Orwell...à chaque fois que l'extrême-droite progresse, la gauche devrait s'interroger sur sa responsabilité...
Pour la partie en gras : cela relève d'un très efficace conditionnement pavlovien (le FN dit "blanc", je dois répondre "noir"), condition indispensable au bon fonctionnement de ce cercle vicieux.
j'essaie a écrit:Pour préciser mon soupçon, je crois que certains discours qui sont en réalité de droite ne se distinguent que de façon excessivement subtile d'autres positions qui sont quant à elles de gauche, suffisamment pour que cette distinction ne soit pas toujoursfaite par tout le monde. Ça plus de la récupération et de l'amnésie, on finit par avoir un pourcentage de gens qui, de bonne foi, sont troublés par tantôt le Bayrou, tantôt MLP.
En gros, de nombreux collègues sont prêts à toutes les circonvolutions rhétoriques pour éviter qu'on leur arrache leur
Cripure a écrit:Hélas, même une horloge en panne donne l'heure juste deux fois par jour
Sauf s'il s'agit d'une horloge numérique. :diable:
- User17706Bon génie
C'est sûrement vrai aussi. Mais ça n'a, et vous le savez, diablotin, rien à voir avec le phénomène que j'essayais de décrire.Moonchild a écrit:j'essaie a écrit:Pour préciser mon soupçon, je crois que certains discours qui sont en réalité de droite ne se distinguent que de façon excessivement subtile d'autres positions qui sont quant à elles de gauche, suffisamment pour que cette distinction ne soit pas toujoursfaite par tout le monde. Ça plus de la récupération et de l'amnésie, on finit par avoir un pourcentage de gens qui, de bonne foi, sont troublés par tantôt le Bayrou, tantôt MLP.
En gros, de nombreux collègues sont prêts à toutes les circonvolutions rhétoriques pour éviter qu'on leur arrache leurdoudouétiquette 100% pure gauche, même si à force de contrefaçons ce label n'a plus aucune signification.
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Marcel Khrouchtchev a écrit:Oui, rien de bien neuf, elle essaie bien de faire croire qu'elle est laïque, anticapitaliste, anticommunautariste, blablabla, tout ça c'est toujours le même pipeau.
JEMS a écrit:J'ai toujours dit que les conseillers de MLP étaient les plus performants en matière de com. Ils savent pointer là où ça fait mal, leur analyse est assez fine tout de même, ils compilent les échecs des politiques passées et montent un vague programme inverse. Dans la conscience collective ça marque.
Voilà : le FN s'est "professionnalisé" et maîtrise les ficelles de la com politique. Pour la première fois depuis trente ans, j'en arrive à me demander s'il ne va pas accéder au pouvoir , à la fois grâce à ce savoir-faire évoqué plus haut et à l'incurie de ses adversaires. Mais j'imagine ce pouvoir si calamiteux qu'il ne serait qu'éphémère.JLB a écrit:
Je pense surtout que, comme souvent, le FN a pris la température de l'opinion publique majoritaire (enseignante, ici), et s'est adaptée, en pure posture démagogique (comme pour le tournant "social" du FN de Marine).
- SakeiNiveau 10
Et à la naïveté des électeurs qui ne remarquent pas (ou ne savent pas parce que ne s'intéressent pas assez à la vie politique) que ce parti populiste ne dit que ce que les gens veulent entendre, sans convictions ni cohérences idéologiques au vu de ce qu'il a défendu tout au long de son histoire (le libéralisme puis maintenant un tournant "social" etc.).grandesvacances a écrit:
Voilà : le FN s'est "professionnalisé" et maîtrise les ficelles de la com politique. Pour la première fois depuis trente ans, j'en arrive à me demander s'il ne va pas accéder au pouvoir , à la fois grâce à ce savoir-faire évoqué plus haut et à l'incurie de ses adversaires. Mais j'imagine ce pouvoir si calamiteux qu'il ne serait qu'éphémère.
- FrisouilleEnchanteur
MLP écoutée, soutenue à propos de l'école... Quelle faillite de notre système... C'est à pleurer.
- LouisBarthasExpert
« La présente "crise de l'école" dont le grand public prend progressivement conscience, doit ainsi être comprise, avant tout, comme l'effet qui se prolonge d'une situation devenue contradictoire.
D'un côté, l'École, parce qu'elle était la pièce centrale du dispositif républicain - c'est-à-dire d'une époque et d'un système où le marché auto-régulé n'était pas encore en mesure de plier à ses lois la totalité des choses - se trouve être un des derniers lieux officiels où subsistent - à côté d'habitudes et de structures parfaitement absurdes - de véritables fragments d'esprit non-capitaliste et quelques possibilités réelles de transmettre du savoir ainsi qu'une partie des vertus sans lesquelles il ne peut y avoir de société décente.
Mais de l'autre, sous la vague déferlante des réformes libérales-libertaires, l'institution tend mécaniquement à devenir l'ensemble intégré des différents obstacles matériels et moraux qu'un enseignant est obligé d'affronter s'il a le malheur de s'obstiner, par une étrange perversion, à vouloir transmettre encore un peu de lumière et de civilité ; une telle contradiction, on l'imagine, ne peut définir qu'un très mauvais climat : et de fait, il devient chaque jour un peu plus irrespirable. »
Jean-Claude Michéa, L'enseignement de l'ignorance et ses conditions modernes (Climats, 1999)
D'un côté, l'École, parce qu'elle était la pièce centrale du dispositif républicain - c'est-à-dire d'une époque et d'un système où le marché auto-régulé n'était pas encore en mesure de plier à ses lois la totalité des choses - se trouve être un des derniers lieux officiels où subsistent - à côté d'habitudes et de structures parfaitement absurdes - de véritables fragments d'esprit non-capitaliste et quelques possibilités réelles de transmettre du savoir ainsi qu'une partie des vertus sans lesquelles il ne peut y avoir de société décente.
Mais de l'autre, sous la vague déferlante des réformes libérales-libertaires, l'institution tend mécaniquement à devenir l'ensemble intégré des différents obstacles matériels et moraux qu'un enseignant est obligé d'affronter s'il a le malheur de s'obstiner, par une étrange perversion, à vouloir transmettre encore un peu de lumière et de civilité ; une telle contradiction, on l'imagine, ne peut définir qu'un très mauvais climat : et de fait, il devient chaque jour un peu plus irrespirable. »
Jean-Claude Michéa, L'enseignement de l'ignorance et ses conditions modernes (Climats, 1999)
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- tortueNiveau 3
Il me semble que certains paramètres importants doivent être rappelés en ce qui concerne le FN :
- Cela fait maintenant plus de 15 ans que le FN mène une campagne de communication tendant à dédiaboliser son discours officiel (Cf Perrineau, birenbaum ....)
- C'est la gauche et surtout François Mitterand qui a fait monter le vote FN dans les années 80 afin de bloquer la droite RPR,
- Le FN se fout comme de sa première chemise du programme qu'il annonce et qui n'est qu'un moyen de séduire les masses et d'accéder au pouvoir (c'est d'ailleurs la caractéristique première d'un discours politique quel qu'il soit ....)
- Et enfin, chaque fois que le FN annonce quelque chose et que les médias ou les autres partis s'insurgent, le FN bénéficie de par la loi d'un droit de réponse qui lui permet non seulement de passer pour un parti rejeté et à part de la nomenclatura ; mais également de repréciser ses positions en distillant à nouveau ses idées ....
- Cela fait maintenant plus de 15 ans que le FN mène une campagne de communication tendant à dédiaboliser son discours officiel (Cf Perrineau, birenbaum ....)
- C'est la gauche et surtout François Mitterand qui a fait monter le vote FN dans les années 80 afin de bloquer la droite RPR,
- Le FN se fout comme de sa première chemise du programme qu'il annonce et qui n'est qu'un moyen de séduire les masses et d'accéder au pouvoir (c'est d'ailleurs la caractéristique première d'un discours politique quel qu'il soit ....)
- Et enfin, chaque fois que le FN annonce quelque chose et que les médias ou les autres partis s'insurgent, le FN bénéficie de par la loi d'un droit de réponse qui lui permet non seulement de passer pour un parti rejeté et à part de la nomenclatura ; mais également de repréciser ses positions en distillant à nouveau ses idées ....
- titus06Habitué du forum
Selon nos critères d'analyse actuels , Jules Ferry serait plutôt au centre droit. La Gauche de la fin du XIXe c'est plutôt Clemenceau (radicale) et Jaurès (socialiste).sandrine28 a écrit:Je suis atterrée...
Ces propos sont exactement ceux que je pourrais tenir... Pourtant, si je les tiens c'est en référence à Jules Ferry... Il était bien de gauche non ??? L'instruction pour tous en respectant les capacités intellectuelles de chacun c'est bien lui non ?
- InstructeurpublicFidèle du forum
J'essaie simplement d'être juste. Au bout d'un moment les attaques contre le FN sont tellement faibles qu'on finit par se demander si elles sont fondées. Il y a notamment le grand classique journalistique qui consiste à ramener systématiquement le débat sur l'immigration, du genre : "rassurez-nous, vous n'aimez pas les immigrés n'est-ce pas ? Car l'espace d'un instant j'ai cru être d'accord avec vous".Marcel Khrouchtchev a écrit:Si si, tu as la berlue: elle peste contre les "confiscations" que sont les impôts. Tu défends comment les fonctionnaires sans les payer?Instructeurpublic a écrit:Et si le FN de MLP/Philippot était autant d'extrême droite que le Snalc ? Parce que là, à part des resucées des années 90 et des légendes urbaines éculées, il n'y a pas beaucoup d'arguments solides pour lui enlever son permis de républicanisme à la marine... En outre, si j'ai pas la berlue, elle se met même à défendre les fonctionnaires :shock:
Elle figure sur des photos avec divers dirigeants français ou européens de groupuscules ultra-nationalistes. Elle n'a jamais condamné les "dérapages" de son père.
Elle est d'extrême-droite, c'est incontestable. Mais si ça peut te rassurer ou te donner bonne conscience de croire le contraire...
- lilith888Grand sage
Mais, mais, mais... ça me fait penser à un truc : ah oui, le gouvernement de Sarko, puis de Hollande...Sakei a écrit:Et à la naïveté des électeurs qui ne remarquent pas (ou ne savent pas parce que ne s'intéressent pas assez à la vie politique) que ce parti populiste ne dit que ce que les gens veulent entendre, sans convictions ni cohérences idéologiques au vu de ce qu'il a défendu tout au long de son histoire (le libéralisme puis maintenant un tournant "social" etc.).
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Oui, mais ça fait quand même une très grosse différence (sans compter des aspects idéologiques sur l'enseignement de l'histoire qui, à titre personnel, m'empêche de comprendre que quelqu'un qui a fait des études d'histoire puisse se sentir proche du FN).Instructeurpublic a écrit:J'essaie simplement d'être juste. Au bout d'un moment les attaques contre le FN sont tellement faibles qu'on finit par se demander si elles sont fondées. Il y a notamment le grand classique journalistique qui consiste à ramener systématiquement le débat sur l'immigration, du genre : "rassurez-nous, vous n'aimez pas les immigrés n'est-ce pas ? Car l'espace d'un instant j'ai cru être d'accord avec vous".Marcel Khrouchtchev a écrit:Si si, tu as la berlue: elle peste contre les "confiscations" que sont les impôts. Tu défends comment les fonctionnaires sans les payer?Instructeurpublic a écrit:Et si le FN de MLP/Philippot était autant d'extrême droite que le Snalc ? Parce que là, à part des resucées des années 90 et des légendes urbaines éculées, il n'y a pas beaucoup d'arguments solides pour lui enlever son permis de républicanisme à la marine... En outre, si j'ai pas la berlue, elle se met même à défendre les fonctionnaires :shock:
Elle figure sur des photos avec divers dirigeants français ou européens de groupuscules ultra-nationalistes. Elle n'a jamais condamné les "dérapages" de son père.
Elle est d'extrême-droite, c'est incontestable. Mais si ça peut te rassurer ou te donner bonne conscience de croire le contraire...
- user7337Fidèle du forum
N'est-ce pas...lilith888 a écrit:Mais, mais, mais... ça me fait penser à un truc : ah oui, le gouvernement de Sarko, puis de Hollande...Sakei a écrit:Et à la naïveté des électeurs qui ne remarquent pas (ou ne savent pas parce que ne s'intéressent pas assez à la vie politique) que ce parti populiste ne dit que ce que les gens veulent entendre, sans convictions ni cohérences idéologiques au vu de ce qu'il a défendu tout au long de son histoire (le libéralisme puis maintenant un tournant "social" etc.).
- neomathÉrudit
Je m'étonne de l'étonnement général. Les fascistes ont toujours fait ça. Mussolini se prétendait de gauche, Hitler avait même mis le mot "socialiste" dans le nom de son parti !
- InstructeurpublicFidèle du forum
Concernant le fascisme (ce que le FN n'est pas), ce n'est pas seulement une question d'affichage. En niant la dimension sociale de cette idéologie on s'interdit toute compréhension du phénomène et notamment l'adhésion massive qu'il suscite. Il faut se souvenir que l'un des actes symboliques forts de Mussolini fut de brûler publiquement la dette publique contractée auprès des banques privées.neomath a écrit:Je m'étonne de l'étonnement général. Les fascistes ont toujours fait ça. Mussolini se prétendait de gauche, Hitler avait même mis le mot "socialiste" dans le nom de son parti !
- Reine MargotDemi-dieu
Contrairement à ce qu'il affiche le FN n'est pas un parti "socialiste" et ne se soucie aucunement des gens, et ce malgré son discours anti-européen et anti-mondialisation. En effet il villipende l'impôt (avec lequel on fait fonctionner le service public), les fonctionnaires, promeut le chèque éducation (que les pauvres pourront s'offrir, n'est-ce pas), et ainsi de suite. je me souviens d'ailleurs que son programme économique avait été effacé de leur site de campagne... Mais il y a des gens qui sont séduits parce qu'il donne l'impression d'entendre le désarroi populaire.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InstructeurpublicFidèle du forum
J'ai trouvé ça. Ce n'est peut-être qu'un tissu de mensonge mais je n'avais pas la berlue :
- OlympiasProphète
Pour ça, on peut attendre la Saint Glinglin. Entre la droite qui court ventre à terre derrière la blonde et la gauche qui déconne...Ronin a écrit:Orwell...à chaque fois que l'extrême-droite progresse, la gauche devrait s'interroger sur sa responsabilité...
Economiquement, ce parti a toujours été ultra libéral et politiquement, il a toujours été antidémocratique. Les virages récents de la blonde sont à mon sens, de pure tactique pour ratisser plus loin et plus large.
Quant on va à Vienne, danser dans un bal de fachos et de nazillons...le côté républicain me semble très éloigné....
- Reine MargotDemi-dieu
le mieux c'est quand même de voir les propositions concrètes d'un parti. et quand on voit par ex le chèque éducation...Instructeurpublic a écrit:J'ai trouvé ça. Ce n'est peut-être qu'un tissu de mensonge mais je n'avais pas la berlue :
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InstructeurpublicFidèle du forum
Pour le chèque éducation il me semble qu'elle avait nié sur un plateau télé quand un journaliste lui avait posé la question. Elle s'était justifiée en disant que c'était une ancienne proposition et qu'ils avaient lifté le programme... En gros. Sinon, je maintiens que le dossier à charge et maigre. Pas dénué de fondement évidemment mais maigre, très maigre... trop maigre pour être honnête en réalité.Reine Margot a écrit:le mieux c'est quand même de voir les propositions concrètes d'un parti. et quand on voit par ex le chèque éducation...Instructeurpublic a écrit:J'ai trouvé ça. Ce n'est peut-être qu'un tissu de mensonge mais je n'avais pas la berlue :
- Reine MargotDemi-dieu
exemple, tiré du site du FN
"POSITIONS
- Réduction en 5 ans de l’immigration légale de 200 000 entrées par an à 10 000 entrées par a (elle compte faire comment?)n (division par 20), en privilégiant les talents qui permettront le rayonnement de notre pays et l’innovation. Modifications législatives et réglementaires du Code de l’entrée et du séjour des étrangers (CESEDA) en ce sens.
- Suppression du regroupement familial.
- Réduction drastique du nombre de demandeurs d’asile admis à rester en France. Le budget de l’asile représente un coût en progression constante (+27% en 2011, à 376 millions d’euros). La France doit procéder aux révisions constitutionnelles, législatives et réglementaires pour atteindre cet objectif.
- Remise en cause des accords de Schengen sur la libre circulation des personnes : la France reprendra le contrôle de ses frontières.
- Réduire la durée maximale de la carte de séjour de 10 ans actuellement à 3 ans renouvelable avec un strict contrôle des conditions d’obtention.
- Renégociation de la Convention européenne des droits de l’homme, et notamment de son article 8 qui est utilisé par les associations de promotion de l’immigration pour accroître l’immigration vers la France.
- Suppression du droit du sol et réforme en profondeur du code de la nationalité française afin que l’acquisition de la nationalité ne soit plus une simple formalité administrative : être français est un honneur. La naturalisation se mérite et doit être soumise à des conditions strictes de présence paisible et prolongée sur le territoire, en situation légale, de maitrise de la langue française et de preuve d’assimilation. Plus généralement la double nationalité ne sera plus autorisée en dehors des cas de double nationalité avec un autre pays de l’Union européenne ; les personnes concernées seront amenées à choisir entre les deux nationalités.
- Lutte contre l’immigration clandestine, qui doit être ramenée à zéro. Expulsion systématique de toute personne qui entre ou se maintient illégalement sur le territoire national. (comment?) Suppression des pompes aspirantes de l’immigration clandestine, telle que l’Aide Médicale d’Etat, réservée aux migrants clandestins.
- Suppression, dans le droit français, de la possibilité de régulariser des clandestins.
- Les manifestations de clandestins ou de soutien aux clandestins seront interdites.
- Le racisme anti-Français comme motivation d’un crime ou d’un délit sera considéré comme une circonstance particulièrement aggravante et alourdira la peine encourue.
- Exécution dans leur pays d’origine des peines d’emprisonnement prononcées contre les étrangers grâce à des accords bilatéraux passés avec les pays dont sont originaires les ressortissants les plus représentés dans les statistiques françaises de la délinquance. Dans tous les cas, rétablissement des expulsions dans leur pays d’origine des étrangers condamnés pénalement.
- Application de la priorité nationale. Les entreprises se verront inciter à prioriser l’emploi, à compétences égales, des personnes ayant la nationalité française. Afin d’inciter les entreprises à respecter cette pratique de priorité nationale, une loi contraindra Pôle Emploi à proposer, toujours à compétences égales, les emplois disponibles aux demandeurs d’emploi français. Les administrations respecteront également ce principe, et la liste des emplois dits « de souveraineté » sera élargie, notamment dans les secteurs régaliens où les professions seront réservées aux personnes ayant la nationalité française. La priorité nationale doit s’appliquer à tous les Français, quelle que soit leur origine. Les étrangers qui travaillent et qui cotisent bénéficieront du fruit normal de leurs cotisations. Les étrangers en situation légale qui ne trouvent pas de travail seront incités à retourner dans leur pays au bout d’un an d’inactivité et leurs cotisations retraites leurs seront restituées sous forme de capital. La priorité nationale s’appliquera également en matière de logement social où, à situation égale, le logement sera d’abord proposé aux personnes ayant la nationalité française. Les allocations familiales seront réservées aux familles dont un parent au moins est français ou européen.
- Instauration d’un grand ministère de l’Intérieur, de l’immigration et de la laïcité afin d’assurer la cohérence et la coordination des politiques publiques dans ces trois domaines. Il publiera, chaque trimestre, les chiffres et statistiques détaillés du nombre de titres de séjour délivrés, du nombre de naturalisations octroyées et du nombre de reconduites à la frontière effectuées.
- Mise en œuvre d’une politique de coopération renforcée, notamment avec les pays d’Afrique. Les aides au développement seront subordonnées à une coopération étroite avec les autorités françaises s’agissant des flux migratoires et des procédures d’expulsion des clandestins vers leur pays d’origine.
- Réaffirmation de notre modèle républicain et de ses valeurs contre le multiculturalisme anglo-saxon. L’assimilation, via l’école notamment, doit redevenir la règle, et le communautarisme banni. La France inscrira dans sa Constitution « la République ne reconnaît aucune communauté ».
"POSITIONS
- Réduction en 5 ans de l’immigration légale de 200 000 entrées par an à 10 000 entrées par a (elle compte faire comment?)n (division par 20), en privilégiant les talents qui permettront le rayonnement de notre pays et l’innovation. Modifications législatives et réglementaires du Code de l’entrée et du séjour des étrangers (CESEDA) en ce sens.
- Suppression du regroupement familial.
- Réduction drastique du nombre de demandeurs d’asile admis à rester en France. Le budget de l’asile représente un coût en progression constante (+27% en 2011, à 376 millions d’euros). La France doit procéder aux révisions constitutionnelles, législatives et réglementaires pour atteindre cet objectif.
- Remise en cause des accords de Schengen sur la libre circulation des personnes : la France reprendra le contrôle de ses frontières.
- Réduire la durée maximale de la carte de séjour de 10 ans actuellement à 3 ans renouvelable avec un strict contrôle des conditions d’obtention.
- Renégociation de la Convention européenne des droits de l’homme, et notamment de son article 8 qui est utilisé par les associations de promotion de l’immigration pour accroître l’immigration vers la France.
- Suppression du droit du sol et réforme en profondeur du code de la nationalité française afin que l’acquisition de la nationalité ne soit plus une simple formalité administrative : être français est un honneur. La naturalisation se mérite et doit être soumise à des conditions strictes de présence paisible et prolongée sur le territoire, en situation légale, de maitrise de la langue française et de preuve d’assimilation. Plus généralement la double nationalité ne sera plus autorisée en dehors des cas de double nationalité avec un autre pays de l’Union européenne ; les personnes concernées seront amenées à choisir entre les deux nationalités.
- Lutte contre l’immigration clandestine, qui doit être ramenée à zéro. Expulsion systématique de toute personne qui entre ou se maintient illégalement sur le territoire national. (comment?) Suppression des pompes aspirantes de l’immigration clandestine, telle que l’Aide Médicale d’Etat, réservée aux migrants clandestins.
- Suppression, dans le droit français, de la possibilité de régulariser des clandestins.
- Les manifestations de clandestins ou de soutien aux clandestins seront interdites.
- Le racisme anti-Français comme motivation d’un crime ou d’un délit sera considéré comme une circonstance particulièrement aggravante et alourdira la peine encourue.
- Exécution dans leur pays d’origine des peines d’emprisonnement prononcées contre les étrangers grâce à des accords bilatéraux passés avec les pays dont sont originaires les ressortissants les plus représentés dans les statistiques françaises de la délinquance. Dans tous les cas, rétablissement des expulsions dans leur pays d’origine des étrangers condamnés pénalement.
- Application de la priorité nationale. Les entreprises se verront inciter à prioriser l’emploi, à compétences égales, des personnes ayant la nationalité française. Afin d’inciter les entreprises à respecter cette pratique de priorité nationale, une loi contraindra Pôle Emploi à proposer, toujours à compétences égales, les emplois disponibles aux demandeurs d’emploi français. Les administrations respecteront également ce principe, et la liste des emplois dits « de souveraineté » sera élargie, notamment dans les secteurs régaliens où les professions seront réservées aux personnes ayant la nationalité française. La priorité nationale doit s’appliquer à tous les Français, quelle que soit leur origine. Les étrangers qui travaillent et qui cotisent bénéficieront du fruit normal de leurs cotisations. Les étrangers en situation légale qui ne trouvent pas de travail seront incités à retourner dans leur pays au bout d’un an d’inactivité et leurs cotisations retraites leurs seront restituées sous forme de capital. La priorité nationale s’appliquera également en matière de logement social où, à situation égale, le logement sera d’abord proposé aux personnes ayant la nationalité française. Les allocations familiales seront réservées aux familles dont un parent au moins est français ou européen.
- Instauration d’un grand ministère de l’Intérieur, de l’immigration et de la laïcité afin d’assurer la cohérence et la coordination des politiques publiques dans ces trois domaines. Il publiera, chaque trimestre, les chiffres et statistiques détaillés du nombre de titres de séjour délivrés, du nombre de naturalisations octroyées et du nombre de reconduites à la frontière effectuées.
- Mise en œuvre d’une politique de coopération renforcée, notamment avec les pays d’Afrique. Les aides au développement seront subordonnées à une coopération étroite avec les autorités françaises s’agissant des flux migratoires et des procédures d’expulsion des clandestins vers leur pays d’origine.
- Réaffirmation de notre modèle républicain et de ses valeurs contre le multiculturalisme anglo-saxon. L’assimilation, via l’école notamment, doit redevenir la règle, et le communautarisme banni. La France inscrira dans sa Constitution « la République ne reconnaît aucune communauté ».
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- DinaaaExpert spécialisé
Merci, Reine Margot, de rappeler des EVIDENCES.
Qu'il est facile d'être aveuglé quand on est désespéré !
Et encore, nous avons tous du travail ici, nous ne sommes désespérés que par l'état de l'Education Nationale.
Qu'il est facile d'être aveuglé quand on est désespéré !
Et encore, nous avons tous du travail ici, nous ne sommes désespérés que par l'état de l'Education Nationale.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Non, tu le trouves maigre. Encore une fois, je peux comprendre qu'on puisse vouloir se donner bonne conscience, mais les casseroles de la famille Le Pen sont terribles (ce qui ne les empêche pas de railler les condamnations judiciaires des autres évidemment, la mauvaise foi n'ayant pas de limite).Instructeurpublic a écrit:Pour le chèque éducation il me semble qu'elle avait nié sur un plateau télé quand un journaliste lui avait posé la question. Elle s'était justifiée en disant que c'était une ancienne proposition et qu'ils avaient lifté le programme... En gros. Sinon, je maintiens que le dossier à charge et maigre. Pas dénué de fondement évidemment mais maigre, très maigre... trop maigre pour être honnête en réalité.Reine Margot a écrit:le mieux c'est quand même de voir les propositions concrètes d'un parti. et quand on voit par ex le chèque éducation...Instructeurpublic a écrit:J'ai trouvé ça. Ce n'est peut-être qu'un tissu de mensonge mais je n'avais pas la berlue :
- OlympiasProphète
source AFP/Le Point
Marine Le Pen dédiabolisera le FN jusque devant les tribunaux ! Mercredi, devant des journalistes et analystes d'opinion réunis à L'Express, elle a indiqué menacer de poursuivre quiconque apposerait l'étiquette "extrême droite" sur son parti. Selon elle, une telle appellation ne vise qu'à l'affubler d'une image "bien crade". "Nous ne sommes absolument pas un parti de droite, ceux qui le pensent font une erreur d'analyse totale", a assuré l'eurodéputée, qui a précisé que le FN n'est "ni à droite ni à gauche" et "a des idées radicalement différentes du PS et de l'UMP".
Mais c'est surtout contre la formulation infamante d'extrême droite que s'élève la présidente du Front, évoquant de futures poursuites judiciaires, à l'image de celles qu'avait, a-t-elle relevé, intentées son père - et fondateur du FN - en 1997. Une affirmation étonnante, car si l'année 1997 fut judiciairement mémorable pour le Front national, ce ne fut pas à l'initiative de son père. Cette année-là, Jean-Marie Le Pen a été condamné pour "banalisation de crimes contre l'humanité" et "consentement à l'horrible" pour avoir prononcé cette phrase le 5 décembre 1997 à Munich : "Dans un livre de mille pages sur la Seconde Guerre mondiale, les camps de concentration occupent deux pages et les chambres à gaz dix à quinze lignes, ce qui s'appelle un détail." Jean-Marie Le Pen était en compagnie de Franz Schönhuber, un ancien Waffen-SS. La peine avait été confirmée en appel. L'année suivante, Jean-Marie Le Pen était de nouveau condamné pour "violences en réunion" et "injures publiques" pour avoir agressé la maire de Mantes-la-Jolie Annette Peulvast-Bergeal, lors des élections législatives de 1997.
La dédiabolisation, une stratégie gagnante...
Mais tout cela, c'est le passé. Depuis qu'elle a repris les rênes du parti, Marine Le Pen s'est gardée de tout dérapage de ce type. Elle s'est donc plainte mercredi matin des amalgames dont elle souffre : "Dans le même sac, on met Breivik (le massacreur extrémiste de droite norvégien, NDLR), Aube dorée (le mouvement néonazi grec), on secoue bien et on se dit qu'il y aura une bonne image bien crade" du Front national. Or, son mouvement "respecte l'intégralité des règles républicaines". C'est donc faire "preuve d'un grave défaut d'impartialité" que de le ranger dans cette case.
Marine Le Pen compte désormais s'appuyer sur des termes péjoratifs ("raciste"...) attachés à l'extrême droite dans des enquêtes d'opinion pour mener "des actions en justice". Les Français, selon elle, "particulièrement à droite, expriment une lassitude sur la manière dont on combat le Front national, et notamment l'axe de diabolisation". "Nous ne sommes pas encore traités comme un parti comme les autres" se plaint-elle, soulignant que dans ses comptes-rendus des résultats électoraux, le ministère de l'Intérieur ne classe pas le Front national parmi les partis d'extrême-droite.
Lire à ce sujet notre article "Les sympathisants UMP préfèrent Le Pen à Hollande"
Comment donner tort à Marine Le Pen ? La dédiabolisation de son parti est une stratégie gagnante, si l'on en croit l'étude qu'a consacrée la fondation Jean Jaurès aux électorats UMP et Front national. Elle sème la panique dans les rangs des élus de la droite traditionnelle, de plus en plus tentés de reprendre à leur compte les thèmes chers au parti lepéniste : l'immigration, la sécurité, l'assistanat... Une stratégie nocive si l'on en croit cette étude : les électeurs du Front eux aussi se radicalisent et ne rejoignent pas une droite en laquelle ils n'ont plus confiance, tandis qu'à l'inverse elle donne au Front une respectabilité inespérée.
... mais qui connaît quelques couacs
Reste que cette dédiabolisation a aussi ses limites et connaît quelques couacs. Pas plus tard que mardi soir, embarrassé, Gilbert Collard expliquait que Philippe Vardon, fondateur de l'association d'extrême droite islamophobe Nissi Rebela avait reçu sa carte du Rassemblement bleu Marine par erreur. Cette formation, émanation du Front national, a été conçue pour accueillir des militants au-delà des cercles traditionnels.
Mardi soir encore, on apprenait dans Le Monde, que la députée FN Marion Maréchal-Le Pen avait été reçue dimanche par le Vlaams Belang, un parti xénophobe flamand qui milite pour la partition de la Belgique. Sous son ancienne appellation, il a été condamné pour racisme en 2004 et est considéré comme infréquentable en Belgique, expliquait également Le Monde. Marion Maréchal a exhorté ce parti à "continuer son discours de vérité" et à "ne pas se laisser effrayer par les discours moralisateurs et émotionnels qu'on sert également au FN". Rejoignant le discours de sa tante, la jeune députée du Vaucluse a fustigé l'emploi des termes "extrémistes" et "fascistes" pour qualifier le Front national comme le Vlaams Belang. Ces termes sont, selon elle, le fait de "ceux qui n'ont rien à dire".
Marine Le Pen dédiabolisera le FN jusque devant les tribunaux ! Mercredi, devant des journalistes et analystes d'opinion réunis à L'Express, elle a indiqué menacer de poursuivre quiconque apposerait l'étiquette "extrême droite" sur son parti. Selon elle, une telle appellation ne vise qu'à l'affubler d'une image "bien crade". "Nous ne sommes absolument pas un parti de droite, ceux qui le pensent font une erreur d'analyse totale", a assuré l'eurodéputée, qui a précisé que le FN n'est "ni à droite ni à gauche" et "a des idées radicalement différentes du PS et de l'UMP".
Mais c'est surtout contre la formulation infamante d'extrême droite que s'élève la présidente du Front, évoquant de futures poursuites judiciaires, à l'image de celles qu'avait, a-t-elle relevé, intentées son père - et fondateur du FN - en 1997. Une affirmation étonnante, car si l'année 1997 fut judiciairement mémorable pour le Front national, ce ne fut pas à l'initiative de son père. Cette année-là, Jean-Marie Le Pen a été condamné pour "banalisation de crimes contre l'humanité" et "consentement à l'horrible" pour avoir prononcé cette phrase le 5 décembre 1997 à Munich : "Dans un livre de mille pages sur la Seconde Guerre mondiale, les camps de concentration occupent deux pages et les chambres à gaz dix à quinze lignes, ce qui s'appelle un détail." Jean-Marie Le Pen était en compagnie de Franz Schönhuber, un ancien Waffen-SS. La peine avait été confirmée en appel. L'année suivante, Jean-Marie Le Pen était de nouveau condamné pour "violences en réunion" et "injures publiques" pour avoir agressé la maire de Mantes-la-Jolie Annette Peulvast-Bergeal, lors des élections législatives de 1997.
La dédiabolisation, une stratégie gagnante...
Mais tout cela, c'est le passé. Depuis qu'elle a repris les rênes du parti, Marine Le Pen s'est gardée de tout dérapage de ce type. Elle s'est donc plainte mercredi matin des amalgames dont elle souffre : "Dans le même sac, on met Breivik (le massacreur extrémiste de droite norvégien, NDLR), Aube dorée (le mouvement néonazi grec), on secoue bien et on se dit qu'il y aura une bonne image bien crade" du Front national. Or, son mouvement "respecte l'intégralité des règles républicaines". C'est donc faire "preuve d'un grave défaut d'impartialité" que de le ranger dans cette case.
Marine Le Pen compte désormais s'appuyer sur des termes péjoratifs ("raciste"...) attachés à l'extrême droite dans des enquêtes d'opinion pour mener "des actions en justice". Les Français, selon elle, "particulièrement à droite, expriment une lassitude sur la manière dont on combat le Front national, et notamment l'axe de diabolisation". "Nous ne sommes pas encore traités comme un parti comme les autres" se plaint-elle, soulignant que dans ses comptes-rendus des résultats électoraux, le ministère de l'Intérieur ne classe pas le Front national parmi les partis d'extrême-droite.
Lire à ce sujet notre article "Les sympathisants UMP préfèrent Le Pen à Hollande"
Comment donner tort à Marine Le Pen ? La dédiabolisation de son parti est une stratégie gagnante, si l'on en croit l'étude qu'a consacrée la fondation Jean Jaurès aux électorats UMP et Front national. Elle sème la panique dans les rangs des élus de la droite traditionnelle, de plus en plus tentés de reprendre à leur compte les thèmes chers au parti lepéniste : l'immigration, la sécurité, l'assistanat... Une stratégie nocive si l'on en croit cette étude : les électeurs du Front eux aussi se radicalisent et ne rejoignent pas une droite en laquelle ils n'ont plus confiance, tandis qu'à l'inverse elle donne au Front une respectabilité inespérée.
... mais qui connaît quelques couacs
Reste que cette dédiabolisation a aussi ses limites et connaît quelques couacs. Pas plus tard que mardi soir, embarrassé, Gilbert Collard expliquait que Philippe Vardon, fondateur de l'association d'extrême droite islamophobe Nissi Rebela avait reçu sa carte du Rassemblement bleu Marine par erreur. Cette formation, émanation du Front national, a été conçue pour accueillir des militants au-delà des cercles traditionnels.
Mardi soir encore, on apprenait dans Le Monde, que la députée FN Marion Maréchal-Le Pen avait été reçue dimanche par le Vlaams Belang, un parti xénophobe flamand qui milite pour la partition de la Belgique. Sous son ancienne appellation, il a été condamné pour racisme en 2004 et est considéré comme infréquentable en Belgique, expliquait également Le Monde. Marion Maréchal a exhorté ce parti à "continuer son discours de vérité" et à "ne pas se laisser effrayer par les discours moralisateurs et émotionnels qu'on sert également au FN". Rejoignant le discours de sa tante, la jeune députée du Vaucluse a fustigé l'emploi des termes "extrémistes" et "fascistes" pour qualifier le Front national comme le Vlaams Belang. Ces termes sont, selon elle, le fait de "ceux qui n'ont rien à dire".
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